Vol.6 - Novembre 2017

Mise en ligne Nov 18, 2017 par Etoile du Matin dans Etoile du Matin 2017

 

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« Soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d’amour fraternel, de compassion, d’humilité. » 1 Pierre 3 : 8 

 

Table des matières (Cliquer sur les titres)

Éditorial—–

Études sur l’Apocalypse - Étude Biblique—– 

L’alliance éternelle – Ellet J. Waggoner—–

Recevoir de la valeur par la source de la vie – Adrian Ebens—–

Développer la source de vie – Adrian Ebens—–

Le refuge d’Anita – histoire pour les enfants—–

Gâteau pommes-châtaignes – coin santé

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Éditorial 

 « Soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d’amour fraternel, de compassion, d’humilité. » 1 Pierre 3 : 8

  Chers amis, frères et sœurs en Christ,

  Quel appel et quel défi nous est lancé par Pierre ! Le Seigneur nous appelle à être plein d’amour, de compassion, d’humilité. En un mot, de toujours refléter Son caractère auprès de ceux qui nous entourent. Ce n’est pas quelque chose qui vient naturellement à l’être humain, et je confesse qu’il m’arrive fréquemment de ne pas être à la hauteur de cet idéal. Mais n’est-il pas merveilleux de savoir que lorsque l’être humain ne peut pas accomplir par lui-même ce que Dieu désire, mais que, conscient de son besoin il crie à Dieu, l’Éternel entend et palie à ses faiblesses, rendant son enfant capable d’aimer de Son amour.

  La servante du Seigneur nous encourage en écrivant ce qui suit : « Il faut que l’amour habite dans le cœur. Un chrétien accompli agit parce qu’il aime profondément son Maître. Des racines mêmes de son attachement au Christ, jaillit pour ses frères un intérêt dépourvu d’égoïsme. L’amour communique à celui qui aime, la grâce, la bienséance, la politesse. Il illumine la contenance et influence le ton de la voix ; il élève l’être tout entier. » E. G. White, Le Ministère Évangélique, p. 117.

  Elle écrit également que « la courtoisie est une des grâces du Saint-Esprit. S’occuper de l’âme de son semblable, c’est la plus grande œuvre qui puisse être confiée à un homme, et celui qui voudra trouver le chemin des cœurs doit prendre garde à cette injonction : « Soyez pleins de compassion, de courtoisie. » (Vers. angl. 1 Pierre 3 : 8)

  C’est vraiment un idéal élevé et le Seigneur veut faire cette œuvre dans notre cœur. Puisse-t-Il nous trouver réceptif et prêt à nous laisser transformer par Lui.

  C’est avec joie que nous avons préparé ce nouveau numéro d’Etoile du Matin. Puisse l’Éternel en bénir la lecture et vous accorder d’être puissamment fortifié par Sa grâce.

  Amicales pensées en Jésus,

  Elisabeth et Marc

 

Étude biblique – Études sur l’Apocalypse

Le triomphe du Roi des rois

Textes de la leçon : Apoc. 19.

Verset à réciter : « Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, son épouse s’est préparée. » Apoc. 19 : 7.

A consulter : U. Smith, Daniel and Revelation, p. 731, Paraboles, pp. 267-277 ; S.D.A. Bible Commentary, vol. VII.

 

POUR L’ETUDE QUOTIDIENNE

 

1. Coup d’œil sur la leçon ; plan

2. Questions 1-3

3. Questions 4-6

4. Questions 7-9

5. Questions 10, 11

6. Questions 12-14

7. Révision

 

PLAN DE LA LEÇON

 

I. Une foule nombreuse chante : Alléluia !

1. Honneur à Dieu, Apoc. 19 : 1

2. Son juste jugement, Apoc. 19 : 2

3. Petits et grands louent le Seigneur, Apoc. 19 : 3-5

 

II. Les noces de l’Agneau

4. L’épouse s’est préparée,  Apoc. 19 : 7

5. La justice des saints, Apoc. 19 : 8

6. L’habit de noces, Matt. 22 : 11-13

7. Invitation aux noces de l’Agneau, Apoc. 19 : 9

  

III. Le roi vainqueur

8. Le témoignage de Jésus, Apoc. 19 : 10

9. Le juge fidèle et le guerrier, Apoc. 19 : 11-12

10. Son nom glorieux, Apoc. 19 : 13, 16

11. Les armées célestes, Apoc. 19 : 14, 15

 

IV. La victoire finale

12. Banquet des oiseaux de proie, Apoc. 19 : 17, 18

13. Le choc des armées en présence, Apoc. 19 : 19-21

14. Chant de triomphe, Apoc. 19 : 6 ; 5 : 13

 

UNE FOULE NOMBREUSE CHANTE : ALLÉLUIA !

1. Après les lamentations des rois et des marchands sur Babylone, quel chant de triomphe est entendu dans le ciel ? Apoc. 19 : 1. Cf. Apoc. 18 : 19, 20

« Après cela, j’entendis dans le ciel comme la voix forte d’une foule nombreuse qui disait : Alléluia ! Le salut, la gloire, et la puissance sont à notre Dieu. »

« Ils jetaient de la poussière sur leur tête, ils pleuraient et ils étaient dans le deuil, ils criaient et disaient : Malheur ! malheur ! La grande ville, où se sont enrichis par son opulence tous ceux qui ont des navires sur la mer, en une seule heure elle a été détruite ! Ciel, réjouis-toi sur elle ! Et vous, les saints, les apôtres, et les prophètes, réjouissez-vous aussi ! Car Dieu vous a fait justice en la jugeant. »

2. Quel témoignage est donné au sujet du jugement de Dieu sur Babylone ? Apoc. 19 : 2.

« parce que ses jugements sont véritables et justes ; car il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par sa débauche, et il a vengé le sang de ses serviteurs en le redemandant de sa main. »

3. Qui se joint au concert de louanges ? Apoc. 19 : 3-5.

« Et ils dirent une seconde fois : Alléluia !... Et sa fumée monte aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre vieillards et les quatre êtres vivants se prosternèrent et adorèrent Dieu assis sur le trône, en disant : Amen ! Alléluia ! Et une voix sortit du trône, disant : Louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs, vous qui le craignez, petits et grands ! »

Note – « Un jour — trop tard pour les rebelles — sa justice sera proclamée par les méchants comme par les bons. Au fur et à mesure que se développe le front gigantesque de son ordre de bataille, et que l’heure du dénouement s’approche, Dieu recueille, au long des siècles, la sympathie et l’approbation de tous les mondes. Cette sympathie et cette approbation ne lui feront pas défaut lors de l’extirpation définitive de la grande rébellion. Il sautera alors aux yeux de tous que les contempteurs des divins préceptes se sont rangés du côté de Satan et ont fait la guerre à Jésus-Christ. Aussi, quand le prince de ce monde sera jugé, et que ses partisans partageront son châtiment, tout l’univers, en qualité de témoin à charge, fera retentir cette clameur : « O Roi des saints, tes voies sont justes et véritables ! » - E.-G. White, Patriarches et Prophètes, p. 55.

 

LES NOCES DE L’AGNEAU

4. Quelle préparation fait l’épouse pour les noces de l’Agneau ? Apoc. 19 : 7.

« Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, son épouse s’est préparée, »

Note – « Au chapitre 21 : 9, 10 de l’Apocalypse, l’épouse est clairement définie comme étant la sainte cité, la nouvelle Jérusalem. Mais dans d’autres passages de l’Écriture, l’Église est aussi appelée “l’épouse”. Même dans l’Apocalypse, l’épouse est mentionnée comme étant parée de “fin lin, éclatant, pur”, ce qui, est-il dit, sont les “œuvres justes des saints” — une figure difficilement applicable aux simples matériaux d’une cité… Ce sont les gens qui l’habitent qui forment la cité. » Unfolding the Revelation, p. 184.

5. Quelle parure l’épouse a-t-elle revêtue pour les noces royales ? Apoc. 19 : 8.

« et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur ; car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints. »

Note – « C’est la justice du Christ, son caractère irréprochable qui est communiqué par la foi à tous ceux qui le reçoivent comme leur Sauveur personnel. » - E.-G. White, Paraboles, p. 270.

6. Comment le Christ insiste-t-Il sur l’importance de revêtir l’habit de noces ? Matt. 22 : 11-13.

« Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n’avait pas revêtu un habit de noces. Il lui dit : Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Cet homme eut la bouche fermée. Alors le roi dit aux serviteurs : Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

Note – « Quant à ceux qui l’acceptèrent [l’invitation], il y avait parmi eux des gens guidés par l’intérêt personnel, n’ayant en vue que les mets de la table royale, sans la moindre pensée d’honorer le monarque.

« Quand celui-ci entra pour voir ceux qui étaient à table, le caractère de chacun fut mis en évidence. Un habit de noces avait été remis à tous. C’était un présent du roi. En le portant, les conviés honoraient l’ordonnateur de la fête. Or, voici qu’un de ces hommes était revêtu de ses vêtements ordinaires, ayant refusé l’habit qui lui avait été procuré à grands frais. » - Idem, p. 269.

7. Quelle bénédiction est prononcée sur les invités au repas de noce ? Apoc. 19 : 9. Cf. Luc 14 : 15b.

« L’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l’Agneau ! Puis il me dit : Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu. »

« Heureux celui qui prendra son repas dans le royaume de Dieu ! »

Note – « Bientôt nous entendîmes de nouveau sa voix admirable nous dire : “Venez, vous tous qui faites partie de mon peuple ; vous sortez de la grande tribulation ; vous avez fait ma volonté, souffert pour moi ; venez au souper. Je me ceindrai moi-même et je vous servirai.” Nous nous écriâmes : “Alléluia ! Gloire” et nous entrâmes dans la ville. Là, j’aperçus une table d’argent massif. Elle avait plusieurs kilomètres de long, ce qui ne nous empêchait pas de la voir d’un bout à l’autre. J’y vis le fruit de l’arbre de vie, de la manne, des amandes, des figues, des grenades, du raisin et beaucoup d’autres fruits. Je demandai à Jésus si je pouvais en manger. Il me répondit : “Pas encore. Ceux qui mangent de ces fruits ne sauraient retourner sur la terre. Mais dans un peu de temps, si tu es fidèle, tu pourras manger du fuit de l’arbre de vie et boire de la source des eaux vives.” » E.-G. White, Premiers Écrits, pp. 19, 20.

 

LE ROI VAINQUEUR

8. Quelle humble attitude est celle du divin annonciateur ? Apoc. 19 : 10.

« Je tombai à ses pieds pour l’adorer ; mais il me dit : Garde toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu. Car le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie. »

Note – « L’ange vint du ciel vers Jean dans toute sa majesté ; son visage reflétait la gloire de Dieu. Il révéla à l’apôtre des scènes d’un intérêt palpitant concernant l’histoire de l’Église de Dieu, et fit passer devant lui les luttes périlleuses que devraient affronter les disciples du Christ. Jean vit ces derniers passer par des épreuves cruelles, blanchis et éprouvés, et, finalement, victorieux, sauvés glorieusement dans le royaume de Dieu. La face de l’ange était radieuse de joie pendant qu’il montrait à Jean le triomphe de l’Église de Dieu. Lorsque l’apôtre contempla la délivrance finale de cette dernière, il fut transporté par la gloire de la scène, et c’est avec une profonde révérence et admiration qu’il tomba aux pieds de l’ange pour l’adorer. Le messager céleste le releva instantanément, et lui dit : “Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu. — Car le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie.” » E.-G. White, Premiers Écrits, pp. 230, 231.

9. Quelle glorieuse vision fut donnée à Jean tandis qu’il voyait les cieux ouverts ? Apoc. 19 : 11, 12.

« Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes ; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n’est lui-même ; »

10. De quoi le divin guerrier était-il vêtu, et quels noms portait-il ? Apoc. 19 : 13, 16.

« et il était revêtu d’un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu. … Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : Roi des rois et Seigneur des seigneurs. »

Note – « Jésus s’avance à cheval dans l’attitude martiale d’un conquérant. Il n’est plus “l’homme de douleur” buvant jusqu’à la lie la coupe amère de l’opprobre et de l’ignominie. Vainqueur dans le ciel et sur la terre, il vient pour juger les vivants et les morts. “Fidèle et Véritable”, il juge “et combat avec justice”. “Les armées qui sont dans le ciel le suivent.” Apoc. 19 : 11, 14. La foule innombrable des saints anges l’accompagne et fait retentir ses célestes mélodies. Tout le firmament semble vibrer “des myriades de myriades et des milliers de milliers” de ces êtres glorieux. La plume est impuissante à décrire cette scène, et l’esprit humain n’en saurait concevoir l’éclat. » - E.-G. White, La Tragédie des siècles, p. 695.

11. Qui le suivait dans sa conquête des nations ? Apoc. 19 : 14, 15.

« Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtus d’un fin lin, blanc, pur. De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations ; il les paîtra avec une verge de fer ; et il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu tout-puissant. »

Note – « Nous sommes ramenés ici à la seconde venue du Christ, cette fois sous le symbole d’un guerrier partant pour le combat. Pourquoi est-il ainsi représenté ? — parce qu’il est sorti pour la bataille, afin de rencontrer “les rois de la terre et leurs armées.” C’est le seul caractère qui convienne pour le représenter dans une telle occasion… Les armées du ciel, les anges de Dieu le suivent. Le verset 15 nous les montre gouvernant les nations avec une verge de fer, lorsqu’elles lui seront données pour héritage, comme il est dit au Psaume 2. » - U. Smith, Daniel and Revelation, p. 735.

 

LA VICTOIRE FINALE

12. Que dit l’ange aux oiseaux du ciel ? Apoc. 19 : 17, 18.

« Et je vis un ange qui se tenait dans le soleil. Il cria d’une voix forte, disant à tous les oiseaux qui volaient au milieu du ciel : Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de Dieu, afin de manger la chair des rois, la chair des chefs militaires, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands. »

Note – « Que signifie cette expression : “Un ange qui se tenait dans le soleil” ? Au chapitre 16 : 17 de l’Apocalypse, il est parlé de la septième coupe qui est versée dans l’air. On en déduit que, comme l’air est un élément universel, cette plaie est universelle. Ne peut-on pas en conclure que l’ange qui se tenait dans le soleil, d’où il adresse un appel à tous les oiseaux du ciel de venir au festin du grand Dieu, dénote que sa proclamation sera entendue partout où pénètrent les rayons du soleil ? » - Idem, p. 736.

13. Quel est le résultat du choc de ces deux armées ? Apoc. 19 : 19-21.

« Et je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées rassemblées pour faire la guerre à celui qui était assis sur le cheval et à son armée. Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l’étang ardent de feu et de soufre. Et les autres furent tués par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était assis sur le cheval ; et tous les oiseaux se rassasièrent de leur chair. »

Note – « La bête et le faux prophète sont pris. Le faux prophète est celui qui opère des miracles devant la bête. Ceci prouve qu’il est identique à la bête à deux cornes du chapitre 13, à laquelle on attribue précisément la même œuvre et le même dessein. Le fait qu’ils soient jetés vivants dans le lac de feu montre que ces pouvoirs ne passeront point et ne seront pas suivis par d’autres, mais qu’ils existeront jusqu’au retour du Christ. » - Idem, p. 736, 737.

13. Quel universel chant de louange acclamera le triomphe sur l’adversaire ? Apoc. 19 : 6 ; 5 : 13.

« Et j’entendis comme une voix d’une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, et comme un bruit de forts tonnerres, disant : Alléluia! Car le Seigneur notre Dieu tout-puissant est entré dans son règne. »

« Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau, soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles ! »

 

 

L’alliance éternelle : Les promesses de Dieu

L’alliance scellée

The Present Truth, 18 Juin 1896

Ellet J. Waggoner

 

  Nous arrivons maintenant à un point où le récit déploie devant nous la promesse de la façon la plus merveilleuse. Plus de vingt-cinq ans s’étaient déjà écoulés depuis que, pour la première fois, Dieu avait fait Sa promesse à Abraham.[1] Sans doute, ce retard avait-il quelque chose à voir avec le faux pas que le patriarche fit quand il écouta la suggestion de son épouse. Depuis lors, treize ans avaient passés. Mais Abraham avait appris la leçon, et maintenant Dieu lui réapparut.

 « Lorsque Abraham fut âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu Tout-Puissant. Marche devant Ma face, et sois intègre » (Gen. 17 : 1). “Intègre” peut être traduit par “droit” ou “sincère”. Comme dans 1 Chronique 12 : 33, 38 (KJV), la signification est “sincérité de cœur”, d’un cœur résolu, sans hypocrisie. Dieu dit à Abraham d’être sincère avec Lui, de ne pas avoir un cœur partagé. En se rappelant l’histoire dont il est question dans le chapitre précédent [la naissance d’Ismaël], nous comprenons mieux la force de ce commandement. Il en est de même avec l’expression « Je suis le Dieu Tout-Puissant ». Dieu voulait faire savoir à Abraham qu’Il était absolument capable d’accomplir Sa promesse, et qu’ainsi Abraham devait avoir confiance en Dieu avec un cœur parfait et sans partage.

 

Un nouveau nom

  « Abraham tomba sur sa face ; et Dieu lui parla, en disant : Voici Mon alliance, que Je fais avec toi. Tu deviendras père d’une multitude de nations. On ne t’appellera plus Abram ; mais ton nom sera Abraham, car Je te rends père d’une multitude de nations » (Gen. 17 : 3-5).

 

Abram et Abraham

  Abram signifie “père exalté”. Le père d’Abraham fut païen, et son nom faisait peut-être référence à l’adoration païenne sur les hauteurs. Mais en lui ajoutant une syllabe, il devint Abraham, “père d’une multitude”. Par le changement du nom d’Abraham et de Jacob, nous avons l’indice du nouveau nom que le Seigneur donne à tous ceux qui lui appartiennent (Apoc. 2 : 17; 3 : 12). « On t’appelleras d’un nom nouveau, que la bouche de l’Éternel déterminera » (És. 62 : 2).

 

Aucun changement dans la promesse

  Le fait qu’un nouveau nom soit donné à Abraham n’indique pas que la promesse ait été changée, mais Dieu lui donne la sécurité qu’il en sera réellement ainsi. Son nom lui rappellerait continuellement la promesse de Dieu. Il y en a qui ont suggéré que le changement de nom était l’évidence d’un changement de la nature de la promesse qui lui avait été faite ; mais une étude approfondie de la promesse, telle qu’elle avait été faite auparavant, démontre l’impossibilité de cette supposition. Après son changement de nom, Abraham continua d’être le même qu’avant. Il s’appelait Abram quand il crut en Dieu, et ce fut ainsi que sa foi lui fut imputée à justice. Ce fut dans cette condition que Dieu lui prêcha l’Évangile en disant : « Toutes les familles de la terre seront bénies en toi ».

 

Toutes les promesses sont en Christ

  Nous pouvons éviter toute distinction dans les promesses de Dieu à Abraham, en disant que certaines d’entre elles étaient temporelles, et se référaient à sa postérité charnelle, et d’autres au domaine spirituel et éternel. « Car le Fils de Dieu, Jésus-Christ, qui a été prêché par nous au milieu de vous… n’a pas été oui et non, mais c’est oui qui a été en Lui ; car pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c’est en Lui qu’est le oui ; c’est pourquoi encore l’Amen par Lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu » (2 Cor. 1 : 19 et 20).

« Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : et aux postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs, mais en tant qu’il s’agit d’une seule : et à ta postérité, c’est-à-dire, à Christ » (Gal. 3 : 16).

  Observez que les promesses, aussi nombreuses qu’elles puissent être, viennent toutes par Christ.

  Notez aussi que les apôtres parlent d’Abraham, et pas d’Abram. Nous ne lisons jamais que certaines promesses furent faites à Abram et d’autres à Abraham. Sur ce thème, les paroles d’Étienne sont encore plus significatives : « Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu’il était en Mésopotamie, avant qu’il s’établît à Charan » (Act. 7 : 2). Bien qu’il s’appelait alors Abram, la promesse fut la même que lorsqu’il s’appelait Abraham. Toute référence à lui dans la Bible, depuis la première promesse, se fait toujours par son nom Abraham. C’est pourquoi nous le faisons nous aussi dans ce livre.

  S’il y avait une inclination à faire une distinction dans les promesses entre celles qui s’appliquent à la semence charnelle, et celles s’appliquant à la semence spirituelle, il est important de se souvenir que la semence charnelle est celle d’Ismaël et des esclaves et non celle des enfants d’Isaac. « En Isaac tu auras une postérité appelée de ton nom » (Rom. 9 : 7), et Isaac était né de l’Esprit. La postérité (ou semence) d’Abraham est Christ et ceux qui Lui appartiennent par l’Esprit d’adoption.

 

Ce que contenait l’Alliance

  Après avoir changé son nom, le Seigneur poursuit par ces mots : « J’établirai Mon alliance entre Moi et toi, et tes descendants après toi, selon leurs générations : ce sera une alliance perpétuelle, en vertu de laquelle Je serai ton Dieu et celui de ta postérité après toi. Je te donnerai, et à tes descendants après toi, le pays que tu habites comme étranger, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle, et Je serai leur Dieu » (Gen. 17 : 7 et 8).

  Analysons plus en détails les différentes parties de cette alliance. La partie centrale est la terre promise, ou terre de Canaan. C’est la même qu’au chapitre 15. La promesse est faite qu’elle serait donnée à Abraham et à sa descendance. L’alliance est la même que précédemment, mais maintenant elle est scellée. Observez qu’il s’agit d’une

“ALLIANCE ETERNELLE” 

  Le Seigneur fit avec lui cette alliance éternelle que nous trouvons souvent citée dans la Bible. C’est « par le sang d’une alliance éternelle » que les êtres humains sont rendus « capables de toute bonne œuvre pour l’accomplissement de Sa volonté » (Héb. 13 : 20 et 21). Maintenant, la terre promise dans cette alliance éternelle, devait être une

“POSSESSION ÉTERNELLE”

tant pour Abraham que pour sa descendance. Observez que la terre fut promise comme possession éternelle tant à Abraham lui-même qu’à sa descendance. Il ne s’agit pas seulement d’un héritage que sa famille posséderait pour toujours, mais, aussi bien Abraham que sa postérité, devraient l’avoir comme une “possession éternelle”.

  Mais pour jouir d’une terre comme possession éternelle, il est absolument nécessaire d’avoir la

“VIE ÉTERNELLE” 

  Dans cette alliance nous trouvons donc la promesse de la vie éternelle. Il ne peut en être autrement, vu que quand l’alliance fut conclue pour la première fois, tel que nous le trouvons au chapitre 15, il est annoncé à Abraham qu’il devrait mourir avant de posséder la terre ; et Étienne affirme que Dieu « ne lui donna aucune propriété en ce pays, pas même de quoi poser le pied ». Ainsi, ce n’est que par la résurrection qu’elle pouvait lui appartenir ; et lorsque la résurrection aura lieu, la mort n’existera plus. « Tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité » (1 Cor. 15 : 51-53).

 

L’alliance est l’Évangile

  Nous voyons que l’établissement de cette alliance avec Abraham fut simplement la prédication de l’Évangile éternel du royaume, et l’assurance lui fut donnée de sa participation à ses bénédictions. La promesse à Abraham fut une promesse de l’Évangile, et rien de plus que cela ; l’alliance était l’alliance éternelle dont Christ est le Médiateur. Sa portée est identique à celle de la nouvelle alliance, selon ce que Dieu dit : « Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur cœur ; et Je serai leur Dieu, et ils seront Mon peuple » (Héb. 8 : 10). Mais ceci sera plus évident à mesure que nous avancerons.

 

Une alliance de justice

  Le Seigneur dit à Abraham, après lui avoir répété l’alliance qu’Il faisait avec lui et ses descendants : « Tout mâle parmi vous sera circoncis. Vous vous circoncirez ; et ce sera un signe d’alliance entre Moi et vous » (Gen. 17 : 10, 11). Dans l’épître aux Romains, la signification de ceci nous est révélée plus clairement. Il est nécessaire d’avoir l’Écriture devant les yeux afin de la comprendre, car nous en ferons d’abondantes citations.

« Que dirons-nous donc qu’Abraham, notre père, a obtenu selon la chair ? Si Abraham avait été justifié par les œuvres, il a sujet de se glorifier, mais non devant Dieu.

« Car que dit l’Écriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Or, à celui qui fait une œuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due ; et à celui qui ne fait point d’œuvre, mais qui croit en Celui qui justifie l’impie, sa foi lui est imputée à justice.

« De même David exprime le bonheur de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les œuvres : Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et dont les péchés sont couverts ! Heureux l’homme à qui le Seigneur n’impute pas son péché !

« Ce bonheur n’est-il que pour les circoncis, ou est-il également pour les incirconcis ? Car nous disons que la foi fut imputée à justice à Abraham. Comment donc lui fut-elle imputée ? Était-ce après, ou avant sa circoncision ? Il n’était pas encore circoncis, il était incirconcis.

« Et il reçut le signe de la circoncision, comme sceau de la justice qu’il avait obtenue par la foi quand il était incirconcis, afin d’être le père de tous les incirconcis qui croient, pour que la justice leur fût aussi imputée, et le père des circoncis, qui ne sont pas seulement circoncis, mais encore qui marchent sur les traces de la foi de notre père Abraham quand il était incirconcis.

« En effet, ce n’est pas par la loi que l’héritage du monde a été promis à Abraham ou à sa postérité, c’est par la justice de la foi » (Rom. 4 : 1-13).

 

La bénédiction est le pardon des péchés

  Le thème de tout le chapitre est Abraham et la justification par la foi. L’apôtre signale le cas d’Abraham comme une illustration de la vérité présentée dans le chapitre précédent : l’homme est rendu juste par la foi. La bénédiction qu’Abraham reçut est celle du pardon des péchés par la justice de Jésus-Christ (vers. 6-9). Ainsi, lorsque nous lisons dans Genèse 12 : 2 et 3 qu’en Abraham toutes les familles de la terre seraient bénies, nous savons que la bénédiction consiste dans le pardon des péchés. Ainsi, Actes 3 : 25 et 26 le démontre d’une manière digne de foi : « Vous êtes les fils des prophètes et de l’alliance que Dieu a traitée avec nos pères, en disant à Abraham : Toutes les familles de la terre seront bénies en ta postérité. C’est à vous premièrement que Dieu, ayant suscité son serviteur, l’a envoyé pour vous bénir, en détournant chacun de vous de ses iniquités. »

 

Abraham fut béni au travers de la croix de Christ

  La bénédiction vint à Abraham par le moyen de Jésus-Christ et de Sa croix, telle qu’elle vient à nous. « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, … afin que la bénédiction d’Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Gal. 3 : 13 et 14). Nous voyons donc que les bénédictions de l’alliance faite avec Abraham sont simplement les bénédictions de l’Évangile, et elles nous viennent par la croix de Christ. Rien n’a été promis dans cette alliance, si ce n’est ce qui peut être obtenu par l’Évangile, et tout ce que contient l’Évangile est dans l’alliance.

 

Le sceau

  La circoncision fut donnée comme sceau de cette alliance. Mais la promesse, l’alliance, la bénédiction, et tout le reste, vint à Abraham avant qu’il ne soit circoncis. Il est donc tout autant le père de ceux qui ne sont pas circoncis que de ceux qui le sont. Les Juifs et les Gentils partagent à égalité l’alliance et ses bénédictions, s’ils possèdent la foi d’Abraham.

 

Le sceau de la justice

  Nous lisons dans Genèse 17 : 11 que la circoncision fut donnée comme sceau (signe) de l’alliance que Dieu fit avec Abraham. Mais dans Romains 4 : 11 il nous est dit qu’elle lui fut donnée comme sceau de la justice qu’il eut par la foi. C’est-à-dire, qu’elle fut la garantie et le sceau du pardon des péchés par la justice de Christ. Ainsi, nous voyons que l’alliance, de laquelle la circoncision était le signe, était une alliance de justice par la foi ; que toutes les bénédictions promises en lui le sont sur la base de la justice par Jésus-Christ. Une fois de plus, ceci nous montre que l’alliance faite avec Abraham était l’Évangile, et rien de plus que l’Évangile.

 

La terre attribuée

  Mais dans cette alliance la promesse centrale est en relation avec la terre. Toute la terre de Canaan fut promise à Abraham et à sa descendance comme possession éternelle. C’est alors que le signe ou sceau de l’alliance — la circoncision — le sceau de la justice qu’il obtint par la foi, lui fut donné. Ceci démontre que ce n’est que par la foi que la terre de Canaan peut être possédée. Et nous avons ici une leçon pratique sur la possession des choses par la foi. Beaucoup pensent que posséder quelque chose par la foi c’est le posséder d’une manière purement imaginaire. Mais la terre de Canaan était un pays réel, qui devait être possédé de façon réelle et effective. Cependant, c’est uniquement par la foi qu’il sera possible de l’avoir. Tel fut réellement le cas. C’est par la foi que le peuple traversa le fleuve Jourdain, et « c’est par la foi que les murailles de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours » (Héb. 11 : 30). Mais nous reparlerons de cela plus loin.

 

Canaan et la terre

  La terre de Canaan promise dans l’alliance, devait être possédée par la justice de la foi, qui avait été scellée par la circoncision — sceau de l’alliance. Maintenant, lisons une fois de plus Romains 4 : 13, et considérons ce que cette promesse implique. « En effet, ce n’est pas par la loi que l’héritage du monde a été promis à Abraham ou à sa postérité, c’est par la justice de la foi ». Cette justice de la foi fut scellée par la circoncision, comme l’affirme le verset 11 ; et la circoncision était le sceau de l’alliance à propos duquel nous avons lu Genèse 17. Ainsi, nous savons que la promesse de la terre contenue dans l’alliance faite avec Abraham était en réalité une promesse de toute la terre. En considérant l’accomplissement de la promesse nous verrons encore plus clairement que la promesse se référant à la terre de Canaan incluait la possession de toute la terre ; nous indiquons ici seulement le fait en passant.

  L’alliance dans laquelle cette terre était promise, comme nous l’avons vu, était une alliance de justice. C’était une alliance éternelle, qui promettait un héritage éternel tant à Abraham qu’à sa descendance, et qui signifiait la vie éternelle pour les deux. Mais la grâce règne par la justice pour la vie éternelle, uniquement par Jésus-Christ notre Seigneur (Rom. 5 : 21). La vie éternelle ne peut s’obtenir qu’en cheminant dans la justice.

  De plus, étant donné que la promesse fut faite à Abraham ainsi qu’à sa descendance, et qu’il fut dit à Abraham qu’il mourrait bien avant que l’héritage ne lui soit donné, il est évident que ce n’est que par la résurrection qu’il pouvait l’obtenir, chose qui ne survient qu’au retour du Seigneur quand l’immortalité nous est donnée. La venue de Christ a lieu « aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes » (Act. 3 : 21). Nous en arrivons toujours au fait que l’héritage de la justice promis à Abraham comme possession éternelle, et qui devra être obtenue après la résurrection, quand le Seigneur viendra, n’est autre que la « nouvelle terre, où la justice règnera » (2 Pier. 3 : 13), terre que nous attendons selon la promesse de Dieu.


 

La vie, ça compte !

Adrian Ebens

Chapitre 5

Recevoir de la valeur par la source de vie

 

1. Les pères sont la gloire de leurs enfants

  Ce fut certainement une scène incroyable ! Un jeune chef dévalant les escaliers de l’hôpital, s’exclamant avec joie et proclamant fortement à quiconque pouvait l’entendre, « C’est un garçon, c’est un garçon ! »

  C’est ainsi que ma mère a décrit la réaction de mon père lors de ma naissance. Il y a quelque chose de très profond dans cet événement par ailleurs insignifiant. Je sais que mon arrivée dans le monde était grandement désirée par mon père, et que ma naissance l’a rempli de joie. Cette connaissance, associée aux preuves qui l’ont confirmée par la suite, a été le moteur de ma perception personnelle et de mon importance dans le monde où je vis. Les preuves subséquentes se trouvent dans quelques photos en noir et blanc que je garde précieusement. La première est une photo de mon père me tenant dans ses bras lorsque j’avais trois semaines.

  Il y a quelque chose de relativement élémentaire dans cette image ; quelque chose d’essentiel et de satisfaisant. C’est de cet homme que m’est parvenue la semence de ma vie. En termes humains, ma source de vie vint de mon père, et il existe entre nous un lien indicible bien plus profond qu’aucune autre relation terrestre, en ce qui concerne mon identité en tant que personne.

  Il y a quelque temps, je suis tombé sur un site web qui retraçait d’une certaine manière ma relation avec mon père. Le site web s’appelait « Imissmydad.com[2] ». Sur ce site web étaient postées des centaines de déclarations de personnes qui avaient perdu leur père, et qui cherchaient à gérer le manque de ne plus pouvoir lui parler. En voici quelques exemples :

Noëlle a écrit :

  Cher Papa, aujourd’hui j’ai trente ans et tu n’es pas là – pas d’accolade, pas de bisous, pas de vœux d’anniversaire cette année. Pas de sourire, pas de sourcils élevés, pas de chants pour moi. Je n’arrive pas à croire que le temps a passé, je n’arrive pas à croire que tu es parti. Je t’aime, je t’ai toujours aimé et je t’aimerai toujours.

Paul a écrit :

  Papa, j’ai tous les jours le temps long après toi et j’aimerais qu’on puisse de nouveau parler ensemble. Te perdre m’a conduit à me demander qui je suis et où je vais. Pourrais-je être le père que tu as été ? Tu étais le meilleur et j’aurais tant aimé que tu puisses vivre plus longtemps, voir mes réalisations, et partager cette joie. Ça fait déjà un an, et je voudrais encore prendre le téléphone pour t’appeler. Je t’aime.

Michaël a écrit :

  Papa, c’était calme aujourd’hui pour la fête de Thanksgiving, alors que tu n’étais pas avec nous. J’ai senti un vide en moi, et je sais que nous l’avons tous senti. Ça fait quatre mois, mais ça paraît plus que ça.

La princesse de papa a écrit :

  Salut papa, j’espère que tu es fier de moi ! Je suis vraiment heureuse et les choses vont bien dans la vie. Le travail me dépasse un peu, mais je suppose que j’ai signé pour ça. Je pense faire tout ce qu’il faut et j’espère que tu approuves. Tu me manques et je t’aimerai toujours, Princesse.

Anonyme :

  Tu me manques tellement Papounet. Je veux te parler, entendre ta voix, et te dire comment vont les enfants. Ça ne fait que six semaines, mais j’ai parfois l’impression que ça fait une éternité… Pourquoi les docteurs n’ont-ils pas pu faire plus, pourquoi ne t’ai-je pas dit chaque jour que je t’aimais tant. Que quelqu’un me vienne en aide en ces temps de besoin !

  La rupture d’une relation père-enfant révèle pour un grand nombre le véritable traumatisme que l’on expérimente lorsqu’un père meurt. L’importance pour un enfant de se savoir approuvé par un père se trouve maintes fois révélée, ainsi que le désir de pouvoir lui dire ce qui se passe dans sa vie et comment il se sent.

  Cette expérience de vie est exprimée dans les Écritures par le passage biblique suivant :

Prov 17 : 6 Les enfants des enfants sont la couronne des vieillards, et les pères sont la gloire de leurs enfants.

  Le mot clé mettant en relation les enfants et leur père est gloire. Voyons de plus près la manière dont la Bible utilise ce mot à d’autres endroits pour en saisir la signification.

Jér 9 : 23, 24 Ainsi parle l’Éternel : Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, que le fort ne se glorifie pas de sa force, que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. 24 Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie d’avoir de l’intelligence et de me connaître, de savoir que je suis l’Éternel, qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre ; car c’est à cela que je prends plaisir, dit l’Éternel.

  Le mot gloire utilisé ici évoque la beauté, la splendeur, les bijoux, il peut aussi évoquer une chose dont on peut se vanter. Dans un sens direct, le mot gloire symbolise la valeur.

  Nous pourrions facilement lire le passage ci-dessus « Que le sage n’apprécie pas sa valeur d’après sa sagesse, que le fort n’apprécie pas sa valeur d’après sa force, que le riche n’apprécie pas sa valeur d’après sa richesse ; mais que celui qui apprécie sa valeur l’apprécie en cela, d’avoir de l’intelligence et de me connaître, de savoir que je suis l’Éternel, qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre ; car c’est à cela que je prends plaisir, dit l’Éternel. »

  Nous avons là la sagesse de Proverbes 17 : 6 ; la valeur d’un enfant se trouve dans le cœur de son père. Pourquoi est-ce ainsi ? Le père représente la source de la vie et établit le principe biblique de la valeur relationnelle par l’origine. Le père terrestre est une image et un symbole du Père céleste.

  Lorsque nous considérons que tout amour et toute vie viennent de Dieu, il ne devrait pas être trop difficile de voir que nos pères terrestres sont des canaux de bénédiction pour permettre à l’amour de Dieu d’être déversé dans nos cœurs ; afin de développer un sens et une raison d’être pour notre vie. La première raison d’être d’un père est de transmettre non seulement la vie physique, mais également la vie émotionnelle et spirituelle tout simplement en étant là pour ses enfants et en leur rappelant régulièrement combien ils sont importants pour lui.

 

2. Mon Fils bien-aimé

  Dieu démontra ce principe fondamental de valeur par une source de vie externe au travers des événements qui eurent lieu au baptême de Jésus quand Il fut ici sur la terre.

Matt 3 : 16, 17 Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau. Et voici, les cieux s’ouvrirent et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. 17 Et voici une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection.

  Le contexte de cet événement est très important. Jésus est sur le point de commencer l’œuvre de Sa vie en tant que Messie. Il allait rencontrer une forte opposition, se faire de nombreux ennemis, recevoir de nombreux rapports négatifs à Son sujet et au sujet de Son œuvre, et serait finalement ridiculisé et raillé en mourant sur une croix, ne voyant que peu de preuves que Son œuvre avait eu de l’importance. En plus de cela, juste après Son baptême, Jésus allait rencontrer face à face le grand accusateur et séducteur Satan, qui allait tenter de confondre Jésus quant à qui Il était vraiment. Il chercha à conduire Jésus à apprécier sa valeur d’après sa sagesse et sa puissance en lui faisant changer des pierres en pain et accomplir des miracles pour prouver Son identité. A la lumière de ces choses, le Père vint en rappelant à Christ où se trouvait sa valeur et d’où elle était venue.

« C’est ici Mon Fils bien-aimé en qui mon âme prend plaisir. »

  Cette déclaration et cette déclaration seule était le fondement de la capacité de Christ à faire face à autant d’opposition et de haine. Le sens de Sa valeur n’était pas fondé sur Lui-même et sur ce qu’Il possédait, ni en ce qu’Il pouvait accomplir. Il reposait purement sur sa relation avec Celui qui Lui avait donné la vie. Remarquez bien :

Matt 4 : 4 Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.

  C’est ici le fondement d’un royaume biblique ; votre valeur vient de celui qui vous a donné la vie. Cela veut dire que la vie (la vie physique) et la valeur (la vie émotionnelle et spirituelle) ne dépendent pas de ce que nous possédons intrinsèquement mais de la source de vie avec laquelle nous partageons une relation intime.

  L’expérience de Jésus au baptême souligne le rôle essentiel du canal de bénédiction qui est ouvert à ceux qui vivent dans une relation intime avec la source de vie de l’univers appelée notre Père Céleste.

 

3. La bénédiction

  Dans le chapitre précédent, nous avons découvert que la relation de mari et femme est une image de la relation existant entre le Père et le Fils. Dans cette image est inclus le processus crucial de la bénédiction. Le principe biblique de la direction est en réalité l’ouverture de la porte de la bénédiction. Remarquez ce passage biblique important :

1 Cor 11 : 3 Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ.

  Nous voyons ici un canal de bénédiction qui passe du Père au Fils puis au mari et à la femme.[3] Tout comme le Fils de Dieu avait besoin de la bénédiction de Son Père, ainsi une femme a besoin de la bénédiction de son mari. Nous développerons ce point plus en détail, mais il suffit de dire que je n’ai jamais rencontré une épouse ayant une relation étroite avec son mari et qui ne soit pas encouragée et fortifiée par sa tendresse et son appréciation pour elle. J’ai parlé à de nombreuses dames, leur demandant combien il est important pour elles d’être valorisées et encouragées par leurs maris. Je n’en ai pas rencontré une seule qui ne le désirait pas et ne l’appréciait pas.

  Il est également vital que le courant de la bénédiction soit transmis aux enfants. Comme nous l’avons mentionné précédemment, la gloire des enfants est leur père. Il est essentiel pour les enfants de savoir que leur père les aime et prend plaisir en eux.

  Je méditais un jour à ce sujet, et je me demandais comment je pourrais bénir mon fils aîné. Je recherchais la bonne occasion pour lui dire combien il m’était cher. Il avait alors sept ans, et nous discutions de choses simples, puis la conversation s’approfondit et je pus dire à mon fils combien je l’aimais. Je dis : « Mon fils, personne d’autre que toi sur la terre ne compte plus pour moi, si ce n’est bien-sûr ta mère. » « Tu es un fils vraiment unique, et je suis tellement fier de toi. » Mon fils s’illumina comme un sapin de noël. Dans ce que j’avais partagé avec mon fils se trouvait quelque chose transmettant la vie. Cela fortifia notre relation et nous rapprocha. Cela me permit également d’agir pour mon Père Céleste, et de prononcer les paroles qu’Il veut dire à mon fils et à chaque enfant. C’est un privilège merveilleux de bénir. Ce principe peut s’étendre aux grands-parents, membres de la famille, enseignants et pasteurs (bien que cela ne soit pas aussi puissant qu’avec un père de sang). Une personne en position d’autorité que l’on estime et pour laquelle on a de la considération peut apporter la bénédiction.

  Un après-midi, à l’église, j’ai invité tous les enfants à venir devant pour une prière spéciale. J’ai placé ma main sur l’épaule de chaque enfant en disant quelque chose comme : « Père Céleste, merci pour Stéphane, c’est toi qui l’a créé, et c’est pourquoi il est précieux. Nous voulons qu’il sache que nous, en tant qu’église, l’aimons et prierons pour lui, et qu’il sache que tu le béniras par des dons et des talents afin qu’il soit un homme de Dieu fort et une partie importante de notre communauté. » Je fis cela avec tous les enfants, un à un devant l’église – parce qu’ils en étaient dignes.

  Le jour suivant, l’une des mères me téléphona très enthousiaste. Elle me dit : « Pasteur, ma fille est venue vers moi ce matin et a dit : “Maman, je suis précieuse” et j’ai répondu : “pourquoi cela, ma chérie ?” et ma fille a dit “parce que le pasteur l’a dit.” » Quel honneur d’avoir ainsi planté cette semence dans le cœur cette jeune fille, une enfant de Dieu. Il est si merveilleux de planter les semences de la vie émotionnelle et spirituelle en ceux qui sont sous nos soins et notre influence.

  C’est ainsi que Jésus agissait ici sur la terre. Rempli du sens de la bénédiction du Père, il était à même d’en bénir d’autres placés sous son influence.

Marc 10 : 13-16 On lui amena des petits enfants, afin qu’il les touchât. Mais les disciples reprirent ceux qui les amenaient. 14 Jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. 15 Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera point. 16 Puis il les prit dans ses bras, et les bénit, en leur imposant les mains.

  Les disciples ne comprirent pas ce que signifiait prendre les enfants et les bénir. Ils étaient sous l’influence d’un autre modèle de source de vie comme nous allons en parler plus tard. Mais Jésus prit les enfants dans Ses bras et les bénit. Quelle belle image de l’amour de Dieu ! Jésus nous révèle comment est Dieu et le démontre en prenant les enfants dans Ses bras et en leur transmettant la vie émotionnelle et spirituelle, ainsi qu’en leur donnant un sens plus fort de valeur et de raison d’être.

  La puissance de la bénédiction ne peut pas être sous-estimée. Nous avons une histoire puissante dans la Bible montrant combien la bénédiction du père est significative, ou du moins comment elle l’était dans le passé.

Gen 27 : 38 Ésaü dit a son père : N’as-tu que cette seule bénédiction, mon père ? Bénis-moi aussi, mon père ! Et Ésaü éleva la voix et pleura.

  Vous pouvez lire le contexte de cette histoire dans Genèse 27, mais ce qu’il faut remarquer, c’est qu’Ésaü languissait de recevoir les paroles de bénédiction de son père. C’était si important pour lui qu’il pleura à l’idée de ne pas les recevoir.

  C’est un fait que dans une structure biblique de source de vie, la réception et la croissance de la bénédiction constituent le processus le plus important d’une communauté. Il s’agit de la clé permettant de former un trésor solide de souvenir familiaux et un sens d’appartenance. Dans les deux prochains chapitres, nous verrons les éléments qui doivent être en place pour permettre à cette bénédiction de s’écouler efficacement et les mesures de protection qui ont été prévues pour sauvegarder ce canal de bénédiction.

 

 

  

Chapitre 6

Développer la source de la vie —

Principes de semence et de nourriture

 

1. Le rôle féminin vital de la soumission nourricière

  Nous roulions à grande vitesse sur l’autoroute. Les contractions de Lorelle avaient évolué à un rythme très régulier. Nous ne voulions pas être pris au dépourvu, et nous nous sommes donc précipités vers l’hôpital. C’était une expérience nouvelle et riche d’émotions ; bientôt nous aurions notre premier enfant. Nous sommes entrés sans bruit dans la salle d’accouchement, l’infirmière nous jeta un coup d’œil et dit : « Vous êtes trop joyeux, vous avez besoin d’aller faire une promenade. » Cela a calmé notre joie. 45 minutes plus tard nous sommes revenus et là, Lorelle ne souriait plus. Après 30 minutes, nous étions en plein travail. Oui, il n’y a pas d’autre mot pour décrire cet accouchement - un travail dur, un travail très dur. Nous essayions de nous rappeler de toutes les techniques des cours prénatal, mais il était difficile de se concentrer. Ces contractions frappaient comme un train de marchandises heurté de plein fouet. Dès que nous avions fait face à une contraction, une autre arrivait. Finalement, après 11 heures, nous avons accueilli notre premier fils, Michael.

  Je suis profondément reconnaissant pour mes deux fils (oui, nous avons vécu tout cela une deuxième fois !) que ma femme m’a donnés, et bien sûr, je n’y serais pas arrivé sans elle. Dans l’image du modèle divin, l’origine de la vie passa de moi à ma femme, qui nourrit alors cette semence et la développa en un bel enfant. Bien sûr, quand je dis qu’elle l’a fait, je veux dire que Dieu lui a donné tout l’équipement nécessaire pour nourrir ma semence et en faire une vie humaine.

  Dans la sagesse de Dieu nous trouvons dans la genèse de la vie humaine la clé même pour développer une famille harmonieuse, ainsi qu’une communauté et une nation harmonieuse. Le processus physique de la création humaine révèle une vérité spirituelle profonde en rapport avec notre compréhension de la source de vie, la relation et la valeur.

  Le processus de la source de vie commence avec le père, mais la nutrition et le développement de cette vie ont lieu dans la mère. Ce processus physique reflète la réalité spirituelle de la gloire des enfants. La semence de la valeur d’un enfant est directement reliée à son père, mais cette semence ne peut être nourrie et développée que par l’exemple de soumission de l’épouse à son mari en harmonie avec ses soins aimants pour ses enfants.

  Il nous faut digresser légèrement à présent pour répondre à une question qui sera traitée plus en profondeur par la suite, mais qui doit être évoquée en partie maintenant. Ils seraient nombreux à argumenter que la vie d’un enfant provient de manière égale du père et de la mère (souvenez-vous de ce mot ‘égalité’, nous y reviendrons sous peu). C’est là que le récit biblique de l’origine de la race humaine est très important. Voici la séquence des événements :

  

1. Dieu créa Adam à partir de la terre et souffla la vie dans ses narines.

Gen 2 : 7 L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie, et l’homme devint un être vivant.

2. Dieu mit Adam dans le jardin.

Gen 2 : 15 L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder.

3. Dieu avertit Adam concernant l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

Gen 2 : 16, 17 L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.

4. Dieu affirme qu’il n’est pas bon pour Adam d’être seul.

Gen 2 : 18 L’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui.

5. Dieu forma tous les animaux à partir de la poussière de la terre et les présenta à Adam afin qu’il leur donne un nom.

Gen 2 : 19 L’Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l’homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l’homme.

6. Adam nomme les animaux, et se rend compte en le faisant qu’il est le seul à être sans compagne.

Gen 2 : 20 Et l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs ; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui.

7. Dieu endort Adam, prend une côte vivante de son côté et en fait une femme, puis la lui présente.

Gen 2 : 21, 22 Alors l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtes, et referma sa chair à sa place. 22 L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme.

  

Il est extrêmement important de suivre cette séquence. Nous relevons un certain nombre de points importants.

1. Adam reçoit la vie directement de Dieu.

2. Adam reçoit une occupation (il est placé dans le jardin).

3. Adam est éduqué au sujet de son environnement (il est instruit au sujet de l’arbre de la connaissance du bien et du mal).

4. Adam est mis à la tête de la création et bénit les créatures vivantes en leur donnant un nom.

5. Adam sent que quelque chose manque, qu’il n’a personne qui puisse apprécier ses pensées, ses joies et ses aspirations.

6. Dieu prend la vie (la côte vivante) d’Adam et la façonne pour en faire Ève, puis la lui amène.

7. Il lui donne alors le nom de femme, ce qui veut dire ‘tirée de l’homme’.

  La vie matérielle d’Ève trouvait son origine en Adam, tout son ADN venait de lui. Pourquoi ce fait est-il important ? Il souligne le fait que pour une certaine raison, Dieu fit de l’homme l’élément source, le point de départ ; la tête de la rivière humaine qui s’écoulerait et se multiplierait. Le nom même de femme signifie « tirée de l’homme ».

  Tout ce processus révèle que Dieu avait prévu pour l’homme d’être reconnu comme la source à la fois physique et spirituelle. Nous nous tournons maintenant vers la position cruciale du rôle de la femme. C’est ici qu’il nous faut réaffirmer quelque chose que nous avons dit au chapitre 4 :

  Il est crucial de comprendre que le processus de vie doit s’écouler par l’agent de soumission comme exemple pour tous ceux qui reçoivent la vie par ce processus. Si la vie avait été donnée à l’univers sans cet agent de soumission, l’univers n’aurait alors pas d’exemple vital de la manière de recevoir et de rester connecté à la source de vie.

  Mettre en œuvre un modèle de source de vie de relations dépendantes s’écoulant d’un point de source unique, requiert un exemple de connexion à la source de vie. Le rôle de la femme est crucial et sans lui, le système entier échouera.

  La soumission respectueuse de la femme envers son mari est ce qui établit ce dernier comme source humaine de vie désignée dans la famille. Je dis désignée parce que c’est Dieu qui est la source réelle, mais Il l’a canalisée par la position du mari et père. Tout d’abord en lui donnant la semence physique pour initier la vie physique, et aussi en lui donnant la semence spirituelle, qui se reflète dans la bénédiction et le sens de valeur que la Bible appelle « la gloire des enfants ».

  Mais ce n’est que l’épouse qui peut démontrer à ses enfants comment être connecté à cette source de vie désignée. Sa soumission respectueuse est le chemin de la vie. C’est ainsi qu’elle manifeste de manière puissante, à ses enfants, comment ceux-ci devraient interagir avec leur père et se tourner vers lui pour recevoir bénédiction et protection.

  Étant donné que l’épouse joue le rôle le plus crucial dans l’édification de ce système, un mari sage appréciera et louera généreusement sa femme, cherchant tous les moyens en son pouvoir pour la bénir et rendre sa vie heureuse. En agissant ainsi, c’est une joie pour elle de se soumettre à lui, et il en fait quelque chose de désirable. Comme nous allons l’étudier plus tard, manquer à cela détruira tout son royaume, car seule l’épouse d’un homme peut établir l’autorité de son mari ; et malgré tout ce qu’il peut donner, sans cela, il n’a rien et n’est rien.

 

2. La définition de l’égalité

  J’ai récemment découvert cet article et j’ai pensé que ce serait une bonne introduction pour la question de l’égalité homme/femme.

Les femmes sont-elles plus intelligentes que les hommes ? La tendance des résultats au lycée le suggère.

  Le nombre de diplômes du baccalauréat décrochés par les femmes a fait un bond de 70 pour cent – comparés à 5 pour cent  pour les hommes – entre 1975 et 2001. Dans 16 pays du monde, les notes des femmes surpassent celles des hommes, alors que les hommes qui décrochent des diplômes ne dépassent les femmes en nombre que dans six pays industrialisés.[4]

  Il ne faut pas longtemps pour réaliser qu’une bataille entre les sexes se poursuit sur cette terre. De tous côtés des voix s’élèvent comparant les hommes et les femmes dans leurs capacités à faire des choses. Ceux qui souhaitent lancer une conversation n’ont qu’à suggérer qu’il se peut qu’un sexe soit meilleur que l’autre. Nous verrons certaines des raisons pour lesquelles cette bataille continue à faire rage dans le chapitre concernant l’origine des modèles de source de vie inhérente, mais pour le moment je veux m’intéresser à la première relation homme/femme décrite dans la Bible et voir ce qu’elle nous dit au sujet de l’égalité.

  Alors que nous étudions Genèse 2 dans la dernière section, nous avons relevé ce verset :

Gen 2 : 20 Et l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs ; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui.

  Alors qu’Adam donnait des noms aux animaux, il remarqua que chaque mâle avait une femelle, ce qui est révélé par le fait que Dieu bénit les animaux dans Genèse 1 : 22 et leur dit d’être féconds et de se multiplier.

  Nous remarquons qu’Adam ne semblait manquer de rien quant à sa vocation de jardinier, il ne manquait de rien concernant sa position comme chef de la création terrestre. Il n’a eu aucune difficulté à nommer les animaux, ce qui révèle la grandeur de l’esprit qu’il a dû avoir. Il était également en communion avec Dieu et recevait des instructions au sujet de son environnement et de ce qu’on attendait de lui. Adam participait à tout cela avant qu’Ève fût créée. En ce qui concerne sa position, son intellect, sa vocation et sa compréhension de l’adoration de Dieu, il ne lui manquait rien. L’unique chose qui lui manquait était quelqu’un qui pouvait entrer en relation avec lui et le comprendre dans son environnement. La Bible parle de quelqu’un de semblable à lui. Ce qui lui manquait c’était de la compagnie. Son manque était d’un ordre relationnel.

  La création d’Ève, répondant à ce besoin relationnel, définit la nature de leur égalité et l’égalité en général. Alors qu’Adam pouvait communiquer avec les animaux à des niveaux bien plus profonds que nous ne le pouvons aujourd’hui, cette communication ne le satisfaisait pas, parce qu’aucun des animaux ne le comprenait vraiment, et ne saisissait ce qu’il pensait des choses. Ce qui était merveilleux au sujet d’Ève était sa capacité à comprendre Adam sur le plan relationnel. Sa capacité à apprécier ses joies et son enthousiasme, saisir les problèmes qu’il rencontrait et le soutenir dans ses décisions.

  La création d’Ève définit la nature de l’égalité humaine. Elle nous dit que l’égalité est relationnelle et que c’est là l’égalité vers laquelle l’humanité devrait tendre. Si nous comparons Adam et Ève en termes de ce qu’ils possèdent de manière inhérente, comme nous le ferions si nous acceptions l’un des autres modèles de source de vie, les hommes et les femmes sont alors contraints d’entrer dans cette bataille de comparaison entre les sexes. Nous commençons à rechercher qui a été formé le premier, qui est le plus fort, qui est le plus beau, qui a le design le plus parfait. Le simple fait de penser à cela détruit la raison première de la création d’Ève.

  Lorsqu’Adam fut créé, il reçut un héritage de son Père Céleste. Il avait de grands biens immobiliers, une magnifique demeure, un excellent travail et des perspectives de carrière. Il était très intelligent, très fort et bien sûr extrêmement beau. Quand Ève fut créée, elle hérita tout cela lorsqu’elle devint sa femme et prit son nom.

Gen 5 : 2 Il les créa homme et femme, il les bénit ; et il les appela du nom d’Adam, lorsqu’ils furent créés. (KJV)

  Il est dit que Dieu les appela du nom d’Adam. Ève prit son nom et toute la richesse, les biens et les choses qu’Adam possédait devinrent siennes par la relation. Elle ne les a pas gagnés, elle n’a pas prouvé qu’elle était digne de lui être égale par ses propres capacités – il est donc complètement insensé de penser ainsi – tout ce qu’elle avait lui était venu d’Adam. En nous permettant de voir Ève comme étant sortie d’Adam et comme ayant reçu tout ce qu’elle possédait en plus d’une pensée capable de l’apprécier et de le comprendre, nous trouvons une base solide pour conduire des relations et les considérer comme égales.

  L’égalité dans les relations ne concerne pas la puissance, le contrôle et les biens, il s’agit de la capacité à comprendre et à connaître quelqu’un. Une telle perception de l’identité féminine est la seule manière dont nous pouvons définir l’égalité relationnelle. La femme est la clé d’un royaume relationnel.

  Ainsi, la reconnaissance de cette identité masculine semence/direction et d’une identité féminine nourricière/soumission reflétant l’image du Père et du Fils Célestes est vitale pour construire un trésor de souvenirs familiaux sur un système relationnel fort et harmonieux.

À suivre…

  


Histoire pour les enfants

Le refuge d’Anita

  Le cœur tout triste, Anita observa sa sœur aînée retirer le collier d’oiseaux sculptés de ses épaules et le suspendre à la poutre basse de leur maison. Alors Marta se tourna vers elle, un étrange sourire sur les lèvres.

- Je dois partir, maintenant, Anita, dit-elle. Je vais dans la forêt. J’ai déjà trouvé mes bâtons à taper l’un sur l’autre pour éloigner les mauvais esprits jusqu’à ce que maman vienne me chercher.

  Soudain, Anita prit la main de sa sœur.

- Marta, il n’y a pas de démons dans la forêt ! s’écria-t-elle. Je voudrais que tu viennes à la mission avec moi, et que tu parles au pasteur Félix. Il te dirait que c’est mal de se cacher comme ça !

  Les yeux de Marta s’ouvrirent tout grands.

- Ce n’est pas mal, Anita. Ça fait partie de la cérémonie pour les filles de notre tribu. Quand tu auras mon âge, tu feras la même chose.

- Non, jamais ! affirma Anita en secouant la tête. Je grandirai sans cette cérémonie. Jésus est mon Sauveur. Et il y a un verset dans son Livre, la Bible, qui dit : “Tu es mon asile et mon bouclier”. Oh, Marta, si seulement tu donnais ton cœur à Jésus, tu n’aurais plus peur des démons et des vieilles superstitions de nos parents !

- Anita ! s’exclama Marta. Que maman ne t’entende pas parler ainsi ! Je dois partir avant qu’elle rentre des champs.

  Tristement, Anita regarda sa sœur courir dans la jungle, où elle devait rester jusqu’à ce que sa mère rentre et voie le collier. Une fois que sa mère l’aurait trouvée, Marta devrait rester cachée dans leur chambre sous le toit pendant trois mois. Ensuite, il y aurait une grande fête, car alors Marta serait une femme, au lieu d’être une fillette de treize ans.

  Anita et Marta vivaient au Brésil, en Amérique du Sud. Leur tribu avait de nombreuses coutumes étranges, entre autres la croyance en des démons épouvantables qui erraient dans la jungle.

  Pendant sept de ses huit années d’âge, Anita avait aussi eu peur des démons, et elle avait cru les histoires de mauvais esprits racontées par ses parents, ses tantes, ses oncles. Par exemple, on racontait que des sauterelles géantes mangeaient les gens tout vifs, et que d’autres démons guettaient tout particulièrement les fillettes de l’âge de Marta.

  L’année précédente, Anita était allée avec son amie Paula à l’école de la mission, au village. Là, elle avait appris bien des choses dont elle n’avait encore jamais entendu parler. Elle avait appris qu’il est faux de penser que le jus de certaines plantes étalé sur la peau éloigne les esprits, ou que jouer du boo-boo (un instrument de musique fait d’écorce d’arbre) porte bonheur.

  Anita avait aussi appris que Jésus l’aimait ; et quelques semaines plus tard, elle s’était mise à aimer Jésus et à croire en lui comme en son Sauveur. Bien des fois, elle avait parlé à Marta et essayé de la convaincre d’aller à l’école de la mission. Mais Marta refusait et restait attachée aux anciennes coutumes de sa tribu.

  Et maintenant, Marta allait se cacher pendant trois mois dans une chambre sombre, comme leur cousine l’avait fait. L’année dernière, Raimunda s’était cachée dans sa chambre, et elle était tombée très malade. Elle était presque morte, faute d’air frais et de soleil. Elle n’avait pas encore retrouvé une bonne santé.

  Anita frissonna malgré la chaleur du soleil. Lentement, elle prit le chemin qui menait à la mission. Elle allait dire au pasteur Félix qu’elle n’avait pas réussi à convaincre Marta.

- Anita, tu as fais de ton mieux, la rassura le pasteur Félix. Tu as prié pour ta sœur. Marta doit sentir quelque chose dans son cœur et vouloir entendre parler de Jésus avant que tu puisses lui dire qu’Il la veut aussi dans Son royaume.

  Anita baissa la tête.

- Pasteur, je crois que je n’ai pas réussi à montrer à Marta que c’était magnifique de vivre pour Jésus. Qu’est-ce que je pourrais bien faire encore ?

- Il ne nous reste qu’à prier, dit l’aimable pasteur en posant sa main sur la tête d’Anita. Tous les deux, nous allons prier chaque jour pour que Marta donne son cœur à Jésus.

  Anita rentra vite à la maison. Le soleil avait déjà disparu derrière les arbres, et il y avait de grandes ombres sur le sentier ; mais Anita n’avait pas peur de l’obscurité. Elle savait que Jésus la protégeait partout.

  Marta, elle, ne le savait pas. Bien qu’elle soit déjà cachée dans leur chambre et qu’elle n’ait pas la permission de beaucoup parler, elle dit à Anita quand elle rentra :

- Tu es restée dehors très tard. Tu es rentrée à la maison dans le noir.

- Bien sûr, dit Anita. Je connais très bien le chemin, même si je ne le vois pas.

- Mais les esprits ! s’écria Marta. Ils sont là, que tu le croies ou non ! Un jour ils te feront du mal.

- Non, Marta, dit Anita tout doucement. Et ils ne te feront pas non plus de mal à toi. En rentrant, j’ai demandé à Jésus de te protéger, ici dans cette chambre, et de t’aider à l’aimer.

  Marta ne dit plus rien pendant un moment. Puis dans un souffle, elle annonça :

- Ta prière ne ferait pas plaisir à maman.

  Anita avait toujours obéi, mais à présent, elle ne s’inquiéta pas des paroles de Marta.

- Je prierai toujours Jésus, dit-elle à sa sœur. Je prierai pour qu’il me montre un moyen de te faire sortir de cette cachette.

  Les jours passèrent, puis les semaines. Anita continuait à prier. Et Marta resta dans leur chambre. Leur père partit pour un village voisin afin d’aider un parent malade, et seule la mère resta pour s’occuper du champ de manioc.

  Un soir, quand maman ne rentra pas à l’heure habituelle, Anita se fit du souci. Elle monta dans la sombre cachette de Marta.

- Maman n’est pas rentrée ! annonça-t-elle. Viens au champ et aide-moi à la chercher.

  Dans les ténèbres, Anita entendit sa sœur sursauter.

- Anita ! Tu sais très bien que je ne peux pas venir avec toi ! Je dois rester encore six semaines dans cette chambre.

  Anita se mit presque en colère contre sa sœur.

- Maman est dehors quelque part, reprit-elle. Elle a dû tomber et se faire mal, et tu sais très bien que je ne peux pas la ramener à la maison toute seule. Mais j’irai quand même. Quand je la trouverai, je lui dirai que je vais chercher le pasteur Félix à la mission. Il m’aidera à la transporter à la maison.

  Anita quitta Marta et longea rapidement le sentier qui menait au champ. Elle y était presque arrivée, lorsqu’elle entendit un gémissement. Au bord du chemin, elle trouva sa mère, toute recroquevillée dans l’herbe.

- Oh, Anita ! gémit maman, j’ai trébuché. Je crois que j’ai la jambe cassée, et je ne peux pas aller à la maison pour éloigner les esprits-sauterelles de ta sœur. Qu’allons-nous devenir ?

- Tout ira bien, dit Anita en s’agenouillant calmement près de sa mère. Il n’arrivera aucun mal à Marta, ni à toi non plus. Je vais demander à Jésus de vous protéger toutes les deux pendant que j’irai au village chercher le pasteur Félix. Il viendra avec des hommes pour te transporter chez nous.

  Malgré les paroles rassurantes d’Anita, maman ne cessa pas de pleurer.

- Il n’y a pas de Jésus qui puisse empêcher les mauvais esprits de venir ! C’est horrible ! Si seulement papa était à la maison !

  En se dirigeant vers la mission, Anita aussi souhaitait que son papa soit là. Ce n’était pas qu’elle avait peur, mais parce qu’elle savait que sa mère serait moins effrayée. Tout en courant le long du chemin, Anita se souvint d’une affirmation du pasteur Félix : Dieu agit parfois mystérieusement, mais miraculeusement.

  Se pourrait-il que les événements de la soirée aident maman et Marta à croire en Jésus ? Anita se mit à l’espérer de tout son cœur.

  Le pasteur n’était pas encore couché quand Anita arriva chez lui.

- Ne t’inquiète pas, dit-il quand elle eut tout raconté d’un trait. Mes garçons et moi allons transporter ta maman chez toi. Et je vais envoyer quelqu’un chercher le médecin.

  Anita était bien fatiguée en reprenant le chemin de la maison. Bientôt, l’un des garçons remarqua qu’elle traînait les pieds et il la prit dans ses bras forts. Malgré ses soucis, Anita s’assoupit.

  Elle était presque endormie quand ils atteignirent le champ près duquel la mère d’Anita était tombée. Elle fut bien surprise quand, à la lueur d’une lanterne, elle vit Marta avec leur mère.

- Marta ! s’exclama-t-elle. Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu n’as pas eu peur des mauvais esprits ?

- Si, avoua Marta. Mais je suis tout de même venue. Je me suis souvenue de la prière dont tu as parlé, pour que Jésus nous protège. Je savais que je devais aller près de maman. Je ne pouvais pas la laisser toute seule pendant que tu allais chercher le pasteur.

  Marta reprit son souffle. Puis une expression de surprise joyeuse envahit son visage. Elle tendit les bras et serra Anita contre elle.

- Et tu sais quoi ? Après un moment, je n’avais même plus peur ! s’exclama-t-elle. J’ai vraiment senti que Jésus me protégeait. Anita, je ne vais plus me cacher. Je veux aller avec toi à la mission et apprendre les versets de la Bible…

 

 

Coin Santé

Gateau pommes-chataîgnes

(recette sans gluten)

Ingrédients :

- 250 g de chataîgnes cuites

-  75 g de farine de riz

-  25 g de farine de coco

-  30 g de fécule de pommes de terre

-  20 g de fécule de maïs

-  140 g de sucre

-  1 ½ sachet de poudre à lever sans phosphate et sans gluten

-  2 yaourts au soja (ou 200 g)

-  4 cuillères à soupe d’huile neutre

-  10 gouttes d’huile essentielle d’orange

-  2 cuillères à soupe d’eau (selon besoin)

-  2 pommes coupées en tranches assez épaisses

 

Préparation :

-  Préchauffer le four à 180°c.

-  Mixer les chataîgnes cuites et refroidies avec les yaourts au soja et l’huile, jusqu’à l’obtention d’un mélange crémeux.

-  Verser dans un saladier et ajouter les farines, les fécules, le sucre, la poudre à lever ainsi que l’huile essentielle d’orange.

-  Bien mélanger et si besoin, ajouter les 2 cuillères à soupe d’eau.

-  Verser dans un moule à bord haut, décorer avec les pommes coupées en tranches épaisses, et saupoudrer d’un peu de sucre complet.

-  Faire cuire à 180°c pendant à peu près 45 minutes.

-  Sortir du four et saupoudrer de cannelle en poudre.

 

-  On peut également faire ce gâteau avec 150 g de farine de blé ou d’un autre mélange de farines sans gluten.

 

L’inestimable valeur du Christ

  Notre service chrétien devrait être imprégné du charme qui caractérisait le Christ. Il faudrait que les doux rayons du soleil de justice brillent dans nos cœurs afin que, aimables et joyeux, nous répandions autour de nous une influence bénie. …

  Détournons nos regards des choses pénibles pour les diriger vers le Christ. Que notre amour pour lui augmente encore afin que, charmés par la beauté et la grâce de Son caractère, nous cessions de nous arrêter sur les fautes et les erreurs d’autrui. …

  Il y a des hauteurs à gravir, des profondeurs à sonder, si nous voulons être la lumière du monde. Que notre esprit s’élargisse afin que nous comprenions la beauté des promesses qui nous ont été faites. Ayez foi en Jésus seul, recevez les leçons du plus grand Maître que le monde ait jamais connu et sa grâce agira puissamment sur votre intelligence et votre cœur. Son enseignement ouvrira vos yeux. Il dirigera vos pensées, votre âme affamée sera rassasiée. Votre cœur attendri sera soumis et rempli d’un amour brûlant que nul découragement, ni désespoir, ou épreuve, ou affliction, ne pourra éteindre.

Manuscrit 24, 1892

 


[1] Abraham avait soixante-quinze ans lorsqu’il sortit de Charan (Gen. 12 : 4), et la promesse lui fut donnée avant qu’il ne quitte la Mésopotamie (Actes 7 : 2).

[2] Ndt. « I miss my dad » veut dire « mon père me manque ».

[3] Le canal de bénédiction par le chef n’a de sens que dans un modèle de source de vie où la vie s’écoule à partir d’une seule source. Les influences d’autres modèles de source de vie font que ce texte donne une impression de domination et de contrôle. Nous approfondirons cela dans des chapitres suivants.

[4] www.MTV.com