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Mise en ligne Mai 28, 2012 par Etoile du Matin dans La Voix Vivante des Témoins du Seigneur
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Judson Sylvaneous Washburn

(1863 – 1955)

Judson Sylvaneous Washburn   Washburn était le fils de Calvin Washburn, l’un des pionniers Adventistes qui gardaient le sabbat. Ce dernier avait rejoint le mouvement Adventiste durant le mouvement Millérite des années 1840. Dans sa jeunesse, J. S. Washburn eut de nombreuses opportunités de rencontrer les pionniers fondateurs de l’Eglise Adventiste du 7ème jour. Washburn se réclamait d’un riche héritage Adventiste. Il fut converti par J. N. Andrews à l’âge de onze ans, baptisé par James White à douze ans, et commença à prêcher le message Adventiste à vingt-et-un ans. Il travailla à la conférence de l’Iowa, d’où il fut choisi pour être délégué à la Session de la Conférence Générale de 1888. Les luttes spirituelles qui eurent lieu à cette rencontre le laissèrent en recherche dans sa propre vie spirituelle, au sujet d’un problème qu’il ne résolut que plus tard, lors d’une rencontre avec Ellen White. C’est à cette époque-là qu’il commença également une correspondance avec Ellen White, qui dura jusqu’à la mort de cette dernière, en 1915.

   Stimulé spirituellement par le message de la justification par la foi, Washburn partit pour l’Angleterre, comme missionnaire. Jusque là, l’œuvre en Angleterre avait eu du mal, mais ses tactiques créatives pour attirer des foules et captiver leur attention, transformèrent littéralement l’église. Alors qu’elle n’avait compté que quelques croyants, des centaines se convertissaient à la foi. On a des raisons de croire que l’Adventisme Britannique n’aurait pas survécu, si Washburn n’avait pas apporté sa contribution comme évangéliste puissant et créatif.

   En plus de ses études intenses de l’Esprit de Prophétie, et de son désir d’obtenir « tout ce qu’écrivait sœur White », la mémoire étonnante de Washburn lui permettait de mémoriser de nombreux textes de la Bible et de l’Esprit de Prophétie. En 1918, il affirma avoir mémorisé l’Apocalypse, Romains, Jacques et 2 Pierre. Il remarqua que sa mémoire se développait « avec l’étude de la Bible et de l’Esprit de Prophétie ». En 1948, il affirma avoir mémorisé le nouveau testament dans son entier, et travaillait à la mémorisation du livre d’Esaïe.

   Voici une histoire notoire concernant Washburn, 1888, et Ellen White : J. S. Washburn, qui était un neveux de George I. Butler, était âgé de vingt-six ans en 1888, l’année où les frère Jones et Waggoner délivrèrent à l’église le précieux message de la ‘Justification par la Foi’. Lorsqu’il entendit le message pour la première fois, il le rejeta dans un premier temps, car il trouvait qu’il ne s’accordait pas avec les enseignements des Adventistes du 7ème jour concernant la loi de Dieu ; ainsi, il se rangea du côté des frères Uriah Smith et J. H. Morrison, dans leur rejet de la doctrine. C’est à ce moment qu’il réalisa que Sœur White était totalement en accord avec Jones et Waggoner, ce qui le conduisit à remettre en question la position de Sœur White en tant que Messagère particulière du Seigneur. Après un court temps de lutte, il rencontra Ellen White, et ses doutes s’envolèrent. Il se souvint plus tard : « C’est ainsi que j’allai la visiter dans sa tente lors de la rencontre d’Ottawa. Je lui dis que j’avais toujours pensé et cru qu’elle était un prophète, mais que j’étais perturbé par l’épisode de Minneapolis. J’avais pensé que Uriah Smith et J. H. Morrison étaient dans le vrai. ‘Savez-vous pourquoi J. H. Morrison quitta la Conférence si tôt ?’ me demanda-t-elle. Je répondis, ‘Oui’. C’est alors qu’elle me dit exactement ce que Morrison m’avait dit – et sa connaissance apparemment surhumaine de cette conversation confidentielle et privée m’effraya.

   Je réalisai que quelqu’un se trouvait là, qui connaissait les secrets. Sœur White me parla de son Guide en Europe, qui avait étendu ses mains, et dit, ‘Des erreurs sont faites de part et d’autre de la controverse.’ Elle ajouta alors que ‘la loi dans Galates’ n’est pas le thème principal de la Conférence. Le thème principal est la justification par la foi ! ‘E. J. Waggoner peut enseigner la justification par la foi plus clairement que moi-même’, dit Sœur White. ‘Quoi, Sœur White’, lui dis-je, ‘voulez-vous dire que E. J. Waggoner peut l’enseigner mieux que vous ne le pouvez, avec toute votre expérience ?’ Sœur White répondit, ‘Oui, le Seigneur lui a accordé une lumière spéciale à ce sujet. J’ai désiré l’exprimer plus clairement, mais je n’aurais pas pu l’exprimer aussi clairement que lui. Mais lorsqu’il la présenta à Minneapolis, je la reconnue.’ (Rapport d’une interview avec le Pasteur J. S. Washburn, par R. J. Wieland, le 4 juin 1950)

   Après cette rencontre, J. S. Washburn et sa femme devinrent des amis proches d’Ellen White. Frère Washburn était le Pasteur de l’Eglise Adventiste du 7ème Jour à Washington. Sœur White les visitait de temps en temps, et le Ellen White Estate possède plusieurs lettres écrites au couple par Sœur White :

   « Puisse le Seigneur continuer de bénir l’église de Washington, telle est ma prière. Je sais que le Seigneur m’a béni lorsque j’étais avec vous, et il bénit Son peuple. Beaucoup d’amour à toute votre famille, et beaucoup d’amour à ceux avec lesquels nous avons eu de précieux moments de partage, lors de nos rencontres. Le Seigneur vit, et il règne. Que Son Saint Nom soit loué. » (The E.G. W. 1888 Materials, p. 853, Chapitre : Lettre à  J. S. Washburn et sa femme)

   Ce fut le rejet par la Conférence du message de la ‘Justification par la Foi’, donné en 1888, qui fut à l’origine de plusieurs lettres que Mme White écrivit aux Washburn. Ce rejet attrista beaucoup Sœur White, et elle écrivit au Frère J. S. Washburn pour l’encourager à persévérer dans les ‘rayons du Soleil de Justice’, car elle savait qu’il avait à présent entièrement accepté le message. Mr. Washburn était alors connu comme un véritable croyant en l’Esprit de Prophétie, et Ellen White le considéra comme un défenseur de la Foi, qui fut délivrée aux saints une fois pour toutes. Par exemple, lorsque le Frère Uriah Smith se repentit de son erreur, par laquelle il avait ‘alourdi’ le travail pendant deux années à la fin des années 1880, (probablement en résistant au message de la ‘Justification par la Foi’, donné en 1888 à Minneapolis), c’est au frère Washburn que Sœur White écrivit pour lui donner la bonne nouvelle de la repentance de Frère Smith. « Frère Smith est tombé sur le Roc, il est brisé, et le Seigneur va maintenant travailler par lui. » (The E. G. W. 1888 Materials, p. 852)

   Sachant que l’Eglise Adventiste du 7ème jour n’a pas commencé à incorporer la doctrine de la trinité dans ses croyances avant 1931 (suite à la mort de tous les pionniers, E. G. White incluse, voir appendice) ; et à la lumière de l’information précédente concernant J. S. Washburn et sa relation avec Sœur White, le lecteur sera en mesure de mieux apprécier la signification de sa lettre.

 

La lettre de Washburn :

   « La doctrine de la Trinité est une cruelle monstruosité païenne, destituant Jésus de sa vraie position de Sauveur et Médiateur Divin. Il est vrai que nous ne pouvons pas mesurer ou définir la Divinité. Elle dépasse notre compréhension limitée, mais au sujet de la personnalité de Dieu, la Bible est très simple et claire. Le Père, l’Ancien des Jours, est de toute éternité. Jésus fut engendré du Père. Jésus, parlant par le Psalmiste, dit : « L’Eternel m’a dit : Tu es mon Fils ! Je t’ai engendré aujourd’hui. » - Psaumes 2 : 7.

   De même dans les proverbes, où l’on parle de Jésus sous le titre de la sagesse, (voir 1 Cor 1 : 24), nous lisons : « L’Eternel m’a possédée dès le commencement de ses voies. » (Pr. 8 : 22), « Avant que les montagnes fussent affermies, avant que les collines n’existassent, je fus enfantée. » (Pr. 8 : 25)

   Le Fils dit qu’il a été engendré, qu’il est sorti, né de son Père (Jéhovah). Satan a pris une conception païenne d’une monstruosité à trois têtes, et, avec l’intention délibérée de jeter le mépris sur la Divinité, il l’a dissimulée dans le Romanisme comme notre Dieu glorieux : une invention impossible et absurde. Cette doctrine monstrueuse, transplantée du paganisme dans l’Eglise Romaine Papale, cherche à imposer sa présence maléfique dans les enseignements du Message du Troisième Ange. …

   Et le fait que le Christ n’est pas le médiateur dans l’Eglise Romaine, démontre que la Trinité détruit la vérité que le Christ est le seul, l’unique médiateur. La soi-disant Eglise Chrétienne, la Papauté, à l’origine de la doctrine de la Trinité, ne le reconnaît pas comme l’unique médiateur, mais lui substitue une multitude d’esprits de défunts comme médiateurs. Si vous croyez en la doctrine de la Trinité, le Christ n’est en réalité plus votre médiateur. …

   La doctrine de la Trinité dans son ensemble est totalement étrangère à toute la Bible, et aux enseignements de l’Esprit de Prophétie. La révélation n’y fait pas la moindre allusion. Cette monstrueuse conception païenne ne trouve aucune place dans tout le libre univers de notre Père Céleste Béni et de Son Fils, notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ… La doctrine Catholique païenne du Sabbat du Dimanche est aussi sacrée que la doctrine Catholique païenne de la Trinité, et pas plus… Les Adventistes du 7ème Jour affirment prendre la parole de Dieu comme autorité suprême, et être ‘sortis de Babylone’, ayant renoncé pour toujours aux vaines traditions de Rome.

   Si nous devions revenir à l’immortalité de l’âme, au purgatoire, aux tourments éternels et au Sabbat du Dimanche, ne serait-ce pas là de l’apostasie ? Si, malgré tout, nous enjambons toutes ces doctrines mineures et secondaires pour accepter la doctrine centrale et la racine du Romanisme, la Trinité, qui enseigne que le Fils de Dieu n’est pas mort, même si nos paroles semblent spirituelles, est-ce là quoi que ce soit d’autre ou quoi que ce soit de moins qu’une apostasie, et l’Oméga même de l’apostasie ? …

   Aussi aimables, beaux, et apparemment profonds que soient les sermons et les articles d’un homme, s’il en est arrivé à enseigner la doctrine Catholique païenne de la Trinité, niant que le Fils de Dieu est mort pour nous, est-il un véritable Adventiste du 7ème Jour ? Est-il seulement un véritable enseignant de l’Evangile ? Et lorsqu’ils sont nombreux à le considérer comme un grand enseignant, en acceptant ses théories non scripturaires, absolument contraires à l’Esprit de Prophétie, il est temps que les sentinelles avertissent le peuple. » (Portions d’une lettre écrite par J. S. Washburn en 1939 ; Cette lettre fut tant appréciée du président d’une conférence aux Etats-Unis, qu’il la distribua à 32 de ses pasteurs)

 

Hampton Watson Cottrell

(1852 – 1940)

   Cottrell était un pionnier dans le mouvement. Il fut un évangéliste et un administrateur. Il servit à différents postes dans l’église.

   « La conclusion tirée à cette époque, (celle des pionniers), était que le Saint-Esprit n’était pas une personne dans le sens où Dieu et Christ sont des personnes, sinon, la même difficulté aurait lieu concernant la présence du Saint-Esprit en tous lieux, que celle rencontrée par les Trinitaires concernant la présence de Dieu et du Christ en tous lieux. Et si l’on s’accordait ainsi, le Christ serait le fils du Saint-Esprit plutôt que celui de Dieu, comme la Bible le dit de Lui. » (Lettre de H. W. Cottrell à LeRoy Froom, 16 septembre, 1931)

 

Benjamin George Wilkinson

(1872 – 1968)

   Wilkinson était bien connu comme doyen, administrateur, évangéliste, et auteur. Il servit l’église dans plusieurs domaines. Parmi ses livres, on compte Truth Triumphant (Vérité Triomphante) et Our Authorized Bible Vindicated (Défense de notre Bible Autorisée), bien connus, et appréciés de nombreux Adventistes du 7ème jour fidèles. Il prit sa retraite après 56 années de service fidèle.

   « En réponse à votre lettre du 13 octobre concernant la doctrine de la Trinité, je dois dire que les Adventistes du 7ème jour n’ont jamais accepté, et n’acceptent toujours pas la sombre et mystérieuse doctrine Catholique de la Trinité. » (Lettre de B. G. Wilkinson à Dr. D. S. Teters, 3 novembre 1936)