Etoile du matin

Vol.1 - Janvier 2007

Mise en ligne Avr 22, 2012 par Etoile du Matin dans Etoile du Matin 2007
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Bonne et heureuse année 2007 !

 

Table des matières

Editorial 

De la Messagère du Seigneur 

Plus moi, mais Christ 

Sur leurs traces 

L’importance de l’éducation au foyer

Coin santé

Histoire pour les enfants

 Jeu Biblique 


Editorial

 « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. »

   Chers lecteurs,

   Tout d’abord, nous vous souhaitons nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2007 ! Que le Seigneur vous bénisse et soit pour vous le guide infaillible de votre vie.

   Pour cette nouvelle année, nous vous annonçons la mise en place officielle de l’association « Etoile du Matin », loi 1901. Nous sommes heureux de nous être associés à Tanja Hart, qui a accepté le rôle de secrétaire.

   Tous vos règlements, et vos dons pourront être directemement faits à l’ordre de « Etoile du Matin », sans le moindre souci. Notre Dieu a besoin du soutien de chacun, que ce soit financièrement ou spirituellement, pour que ce ministère puisse se développer selon sa volonté.

   Si vous le souhaitez, vous pouvez spécifier quel emploi doit être fait de votre don :

-impression de livres

-frais de ports

-achats de cartouches d’encre

   Voilà, et sachez que de nombreux projets sont en cours, dont une compilation d’articles sur la divinité vue par nos pionniers (extraits de la « Revue Adventiste »), et la traduction du livre « Evasion vers Dieu » par Jim Honberger.

                                                          Fraternellement, Marc Fury.

 

« Un peuple choisi par Dieu »

Ellen G. White

   Il m’a été demandé d’appeler l’attention de notre peuple sur l’instruction donnée par le Seigneur à Israël concernant l’importance de la séparation d’avec le monde. Nous lisons dans le quatrième chapitre de Deutéronome :

   « Maintenant, Israël, écoute, pour les mettre en pratique, les prescriptions et les ordonnances que je vous enseigne, afin que vous viviez et que vous entriez en possession du pays que vous donne l’Eternel, le Dieu de vos pères. Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous commande, et vous n’en retrancherez rien ; mais vous observerez les commandements de l’Eternel votre Dieu, tels que je vous les donne. »

   […] « Voyez, je vous ai enseigné des prescriptions et des ordonnances, comme l’Eternel, mon Dieu, me l’a commandé, afin que vous les mettiez bien en pratique dans le pays où vous allez entrer pour en prendre possession. Vous les observerez et les mettrez en pratique ; car ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples, qui entendront parler de toutes ces prescriptions et qui diront : Cette grande nation ne peut être qu’un peuple sage et intelligent ! Quelle est, en effet, la grande nation qui ait des dieux aussi proche d’elle que l’Eternel, notre Dieu, (l’est de nous) toutes les fois que nous l’invoquons ? Et quelle est la grande nation qui ait des prescriptions et des ordonnances justes, comme toute cette loi que je vous présente aujourd’hui ? Seulement prend garde à toi et veille attentivement sur ton âme, tous les jours de ta vie, de peur que tu n’oublies les événements que tes yeux ont vus, et qu’ils ne s’éloignent de ton cœur ; fais-les connaître à tes fils et aux fils de tes fils. » (Deutéronome 4.1-2, 5-9.)

   « Lorsque l’Eternel ton Dieu, t’aura fait venir dans le pays où tu vas entrer pour en prendre possession, et qu’il aura chassé devant toi des nations nombreuses, […] lorsque l’Eternel, ton Dieu, te les aura livrées et que tu les auras battues, tu les voueras à l’interdit, tu ne concluras pas d’alliance avec elles et tu ne leur feras pas grâce. Tu ne contracteras pas de mariage avec ces peuples, tu ne donneras pas ta fille à leurs fils et tu ne prendra pas leur fille pour ton fils ; car ils écarteraient de moi tes fils, qui rendraient un culte à d’autres dieux, et la colère de l’Eternel s’enflammerait contre vous : il te détruirait promptement. »

   « Voici, au contraire, comment vous agirez à leur égard : vous renverserez leurs autels, vous briserez leurs stèles, vous abattrez leurs poteaux d’Achéra et vous brûlerez au feu leurs statues. Car tu es un peuple saint pour l’Eternel ton Dieu : l’Eternel, ton Dieu t’a choisi pour que tu sois un peuple qui lui appartienne en propre parmi tous les peuples qui sont à la surface de la terre. » […]

   « Tu reconnaîtras donc que c’est l’Eternel, ton Dieu, qui est Dieu. Ce Dieu fidèle garde son alliance et sa bienveillance jusqu’à la millième génération envers ceux qui l’aiment et qui gardent ses commandements. Mais il leur rend leur dû directement à ceux qui le haïssent  et les fait périr ; il ne diffère pas envers celui qui a de la haine pour lui ; il lui rend directement son dû. » (Deutéronome 7.1-6, 9-10.)

   Sous la direction de David, le peuple d’Israël a gagné en force et en droiture par son obéissance à la loi de Dieu. Mais les rois qui ont suivi n’ont cherché que l’exaltation d’eux-mêmes. Ils attribuèrent la gloire de la grandeur à leur royaume, oubliant combien ils dépendaient étroitement de Dieu. Ils se considérèrent comme sages et indépendants, à cause de l’honneur que leur rendaient des hommes faillibles et pécheurs. Ils devinrent corrompus et immoraux et se rebellèrent contre le Seigneur, se détournant de lui pour le culte des idoles.

   Dieu les a longtemps supportés, les appelant souvent à la repentance. Mais ils refusèrent d’écouter, et Dieu finit par prononcer ses jugements, leur montrant leur faiblesse loin de lui. Il vit qu’ils étaient déterminés à suivre leurs propres voies, et ils les abandonna aux mains de leurs ennemis, qui détruisirent leur pays et les emportèrent captifs.

   Les alliances conclues par les Israélites avec leurs voisins païens avaient résulté en une perte d’identité en tant que peuple particulier de Dieu. Les mauvaises pratiques de ceux avec qui ils avaient contracté des alliances avaient agi comme un levain. L’affiliation avec les mondains avait entraîné la perte de leur premier amour, et de leur zèle pour le service de Dieu. Les avantages pour lesquels ils s’étaient vendus ne leur causèrent que des déceptions et occasionna la perte de bien des âmes.

L’expérience d’Israël sera l’expérience de tous ceux qui vont au monde pour être plus forts, se détournant du Dieu vivant. Ceux qui abandonnent le Puissant, la source de toute force, et s’affilient avec les mondains, plaçant en eux leur dépendance, s’affaibliront en puissance morale, à l’image de ceux en qui ils placent leur confiance.

   Dieu s’approche de ceux qui commettent des erreurs avec des supplications et des paroles d’assurance. Il cherche à leur montrer leur erreur et à les conduire à la repentance. Mais s’ils refusent d’humilier leurs cœurs devant lui, s’ils cherchent à s’exalter eux-mêmes au-dessus de lui, il devra prononcer des paroles de jugement. Aucune apparence de proximité d’avec Dieu, aucune prétention de relation avec lui ne sera acceptée de ceux qui persistent à le déshonorer en s’appuyant sur le bras de la puissance mondaine.

   Aujourd’hui, la Parole de Dieu à son peuple est celle-ci : « Sortez du milieu d’eux ; et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et moi, je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles. » (2 Corinthiens 6.17-18.) Vous êtes une génération choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple particulier, afin que vous proclamiez les louanges de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière. » (1 Pierre 2.9, version King James.)

   Le peuple de Dieu doit se distinguer comme étant un peuple qui le sert pleinement, de tout cœur, ne gardant pas d’honneur pour lui-même, et se souvenant que par une alliance solennelle, ils se sont engagés à servir le Seigneur, et lui seulement.

   « L’Eternel parla à Moïse et dit : Toi, parle aux enfants d’Israël et dis-leur : Vous observerez absolument mes sabbats, car ce sera un signe entre vous et moi, dans (toutes) vos générations, grâce auquel on reconnaîtra que je suis l’Eternel qui vous sanctifie. Vous observerez le sabbat car il sera saint pour vous. Celui qui le profanera sera puni de mort ; toute personne qui fera quelque ouvrage ce jour-là sera retranchée du milieu de son peuple. On travaillera six jours ; mais le septième jour ce sera le sabbat, le jour férié, consacré à l’Eternel. Quiconque fera quelque ouvrage le jour du sabbat sera puni de mort. Les Israélites observeront le sabbat ; ils célèbreront le sabbat dans (toutes) leurs générations, comme une alliance perpétuelle. Ce sera entre moi et les Israélites un signe qui devra durer à perpétuité ; car en six jours l’Eternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son œuvre et il s’est reposé. » (Exode 31.12-17.)

   Ces paroles ne nous désignent-elles pas comme étant le peuple à qui Dieu a donné son nom ? Ne nous déclarent-elles pas qu’aussi longtemps que le temps durera, nous devons chérir la distinction confessionnelle sacrée placée sur nous ? Les enfants d’Israël devaient observer le Sabbat de générations en générations « comme une alliance perpétuelle ». Le sabbat n’a rien perdu de son sens. Il est encore le signe entre Dieu et son peuple, et il le restera toujours.

   Maintenant et à jamais, nous devons nous tenir comme un peuple distinct et particulier, indépendant de toute orientation mondaine, dégagé de toute confédération avec ceux qui n’ont pas la sagesse de distinguer les exigences de Dieu, si clairement révélées dans sa loi.

   Nous montrerons que nous cherchons à travailler en harmonie avec le ciel en préparant le chemin du Seigneur. Nous devons porter témoignage à toutes les nations, familles, langues, que nous sommes un peuple qui aime et craint Dieu, un peuple qui sanctifie le sabbat du septième jour, et nous devons montrer clairement que nous avons une foi entière que le Seigneur revient bientôt sur les nuées des cieux.

   Dieu est en train de tester son peuple pour voir s’il sera loyal aux principes de sa vérité. Notre œuvre  consiste à proclamer au monde les messages des premier, second et troisième anges. Dans l’accomplissement de ce devoir, ne méprisons, ni ne craignons nos ennemis. Nous lier nous-mêmes par des contrats, des partenariats ou des associations commerciales avec ceux qui ne partagent pas notre foi n’est pas conforme au plan de Dieu. Nous devons traiter avec gentillesse et courtoisie ceux qui refusent d’être loyaux envers Dieu, mais nous ne devons jamais, jamais nous unir à eux en conseil pour ce qui concerne les intérêts vitaux de son œuvre ; car ce n’est pas la voie du Seigneur.

   Plaçant notre confiance en Dieu, nous devons aller de l’avant sans interruption, accomplissant son œuvre avec générosité, dans une humble dépendance de lui, nous confiant en sa sage providence pour notre présent et notre avenir, restant ferme dans notre confiance du début à la fin, nous souvenant que les bénédictions du ciel ne sont pas dues à notre mérité mais aux mérites du Christ et à notre acceptation, par la foi en lui, de la grâce abondante de Dieu.

   Je prie que mes frères puissent réaliser combien le message du troisième ange comporte de signification pour nous, et que l’observation du véritable sabbat doit être le signe qui distingue ceux qui servent Dieu de ceux qui ne le servent pas. Que ceux qui se sont assoupis et sont devenus indifférents se réveillent. Nous sommes appelés à être saints, et nous devrions soigneusement éviter de donner l’impression qu’il est de peu d’importance que nous retenions ou non les traits particuliers de notre foi. Sur nous repose l’obligation solennelle de prendre position avec plus de décision pour la vérité et la justice que nous ne l’avons fait dans le passé. La ligne de démarcation entre ceux qui gardent les commandements de Dieu et ceux qui ne les gardent pas doit être révélée avec une clarté ne laissant aucune ambiguïté. Nous devons honorer Dieu avec conscience, usant avec diligence de tous les moyens pour rester dans notre relation d’ alliance avec lui, afin que nous puissions recevoir ses bénédictions – bénédictions essentielles pour un peuple qui doit être si sévèrement éprouvé. Donner l’impression que notre foi, notre religion n’est pas une puissance dominante dans notre vie déshonore grandement Dieu. Ce serait se détourner de ses commandements, qui sont notre vie, reniant par là qu’il est notre Dieu et que nous sommes son peuple.

   « Tu reconnaîtras donc que c’est l’Eternel, ton Dieu, qui est Dieu. Ce Dieu fidèle garde son alliance et sa bienveillance jusqu’à la millième génération envers ceux qui l’aiment et qui gardent ses commandements. Mais il rend leur dû directement à ceux qui le haïssent et il les fait périr ; il ne diffère pas envers celui qui a de la haine pour lui ; il lui rend directement son dû. » (Deutéronome 7.9-10.)

   Où serons-nous avant l’aboutissement des mille générations mentionnées dans ce verset ? Notre sort aura été décidé pour l’éternité. Nous aurons ou bien été déclaré digne d’un foyer dans le royaume éternel de Dieu ou  bien été condamné à la mort éternelle. Ceux qui auront été intègres et fidèles à leur alliance avec Dieu, ceux qui, se souvenant du Calvaire, se seront tenus fermement du côté de la vérité, cherchant toujours l’honneur de Dieu, entendront la félicitation, « C’est bien, bon et fidèle serviteur ». Mais ceux qui n’auront rendu à Dieu qu’un service partagé, permettant à leurs vies de se conformer aux voies et aux pratiques du monde, entendront ces tristes paroles : « Eloignez-vous de moi, je ne vous connais pas. » 

   « La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour y briller car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Les nations marcheront à sa lumière et les rois de la terre y apporteront leur gloire. Ses portes ne se fermeront point pendant le jour, car là il n’y aura pas de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau. » (Apocalypse 21.23-27.)

   « Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville. Ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. » (Apocalypse 22.3-4.)

   Qui sont-ils ? Le peuple à qui Dieu a donné son nom, ceux qui sur cette terre ont témoigné de leur loyauté. Qui sont-ils ? Ceux qui ont gardé les commandements de Dieu et la foi de Jésus ; ceux qui ont fait du Crucifié leur Sauveur.

   « La nuit ne sera plus, et ils n’auront besoin ni de la lumière d’une lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles. » (Apocalypse 22.5.)

   « Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir part à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! » (Apocalypse 22.14, version Segond, éditée par la TBS.)

Review and Herald, 4 août 1904 (je souligne).

  

Plus moi, mais Christ.

 Jim Hohnberger

   Nous n’avons pas été capable de convertir le monde parce que nous ne sommes pas rentrés d’une manière pratique, dans l’expérience « plus moi, mais Christ ». Avant que le Christianisme ne puisse convertir le monde, il faut tout d’abord qu’il soit vécu dans notre propre vie, nos propres mariages, nos propres familles. C’est pour cette raison qu’il est vital que nous apprenions ce que signifie être un disciple et que nous entrions dans l’expérience du « plus moi, mais Christ » – afin que le monde sache que l’Evangile peut être vécu – qu’il existe une puissance quotidienne permettant de vivre au-dessus de l’attraction de la chair.

   En expliquant la manière dont on peut devenir un disciple, le Christ dit « Si quelqu’un veut venir après moi », il doit non seulement renoncer « à lui-même », mais aussi se charger « chaque jour de sa croix ». Luc 9 : 23.  La croix dont il est ici question est ce qui, sur une base de « chaque jour », contrarie notre « moi ». Cette croix sera à nos côtés jusqu’à ce que « ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. » 1 Corinthiens 15 : 53-54. C’est pour cette raison qu’il nous est dit : « Former un caractère n’est pas l’œuvre d’un jour, ni d’une année, mais de toute une vie. Se vaincre soi-même, conquérir la sainteté et le ciel exigent une lutte qui ne se termine qu’avec notre existence. Sans effort continuel, sans activité constante, il n’y a pas de progrès ni de couronne triomphale. … Il [l’homme] ne peut y parvenir qu’en luttant ardemment, heure après heure. …

   « Nous ne pouvons nous permettre d’agir selon nos propres impulsions, ni cesser de veiller un seul instant. Assiégés de tentations sans nombre, nous devons résister fermement ou être vaincus….

   « L’apôtre Paul était en conflit permanent avec lui-même. Il disait :   “ Chaque jour je suis exposé à la mort.” (1 Corinthiens 15 : 31.) Sa volonté, ses tendances s’opposaient constamment à son devoir et à la volonté divine. Mais au lieu de suivre ses inclinations, et malgré les protestations de sa chair, il se conformait aux commandements de Dieu. » Ellen G. White, Le ministère de la Guérison, p. 389.

   « Il ne faut pas seulement renoncer à nous-mêmes au début de notre vie chrétienne, mais à chaque pas vers le ciel. » Ministère de la Guérison, p. 392. Ne voyez-vous pas que ce renoncement constant du moi est ce à quoi se référait le Christ lorsqu’Il a dit que nous devions nous charger chaque jour de notre croix, et le suivre.

   Il est totalement impossible que cela s’accomplisse dans la puissance de la chair car le moi ne peut rejeter le moi. Nombre d’entre nous ont essayé, et cela n’aboutit qu’à des « sépulcres blanchis ». C’est pour cela que nous devons entrer dans la troisième étape de notre texte, qui est « Suis-moi » !

   La vie de Jésus était une vie de dépendance complète à l’égard de son Père, à chaque instant et où qu’il se trouve. Il dit : « Je ne puis rien faire de moi-même. » Jean 5 : 30

   Jésus vint dans ce monde et a dressé sa tente dans notre chair, et a combattu le combat que nous devons nous-mêmes livrer. Il nous montre comment vivre au-delà de l’attraction constante de la chair ; il accomplit cela en ayant une dépendance constante et continuelle en une puissance en-dehors de lui-même. « Abba Père » était sa supplication continuelle, son appel de chaque instant, sa force et sa sagesse. C’est au travers d’une communion continuelle qu’il recevait la vie de Dieu, afin de pouvoir impartir la vie au monde. Son expérience doit être la nôtre. (Jean 15 : 7) C’est au moyen d’une communion continuelle que nous recevons la force et la puissance, la sagesse et la direction pour renier le moi et laisser le Christ régner.

   Alors que nous apprenons à ne jamais placer notre confiance dans le « moi », et ne jamais avoir affaire à lui quelque soit sa forme – se faire plaisir, faire sa volonté, se faire confiance, faire ses propres  efforts, se laisser décourager, et l’exaltation du moi – nous vivons l’expérience du « plus moi mais Christ ».

   Le moi est la racine du problème tout entier. Ainsi, si quelqu’un demande « Comment puis-je me débarrasser de cette vie de compromis ? » la réponse ne devrait pas être : « Tu devrais être plus fidèle dans les responsabilités de l’église, tu dois penser à la manière de te réformer de plus en plus, tu dois t’impliquer davantage dans les activités missionnaires, tu dois te lever, et prendre la défense de la vérité, en pointant du doigt l’erreur. » Non, non la solution n’est pas là. Cela ne signifie pas non plus que ces choses doivent être négligées, mais elles ne sont pas la solution à la racine du problème. La solution est qu’une vie nouvelle venant d’En-haut doit prendre la place de la vie personnelle ; cela seul nous permettra d’être « plus que vainqueurs ». Romains 8 : 37.

   Notre solution se trouve dans les paroles mêmes du Christ à ses disciples : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. » Notez-le bien ! Je dois renoncer à moi-même et prendre Jésus lui-même comme ma vie, mon Sauveur – je dois choisir. Il existe deux vies, la vie du moi et la vie du Christ ; je dois continuellement choisir l’une des deux. « Suis-moi » dit le Seigneur. « Fais de moi la loi de ton existence, ta règle de conduite, donne-moi ton cœur tout entier ; suis moi, et je m’occuperai de tout. » Voici la solution !

   C’est un échange solennel que nous devons garder dans nos pensées. Quotidiennement, nous devons choisir de suivre le Christ, placer nos cœurs en lui, apprendre de ses enseignements, nous donner à lui chaque jour afin qu’il puisse être « tout et en tous ». Colossiens 3 : 11. Et par la puissance du Christ, le renoncement au « moi » sera une réalité bénie, continuelle.

 

Sur leurs traces – 7ème  partie

Ce vieux sabbat juif !…

   Bildad de Schuach prononce au moins une parole sensée au cours des verbeux discours qu’il adresse à Job : « Interroge ceux des générations passées, sois attentif à l’expérience de leurs pères, car nous sommes d’hier, et nous ne savons rien … » - Job 8 : 8, 9

   Ce n’est pas exactement ce que pense d’ordinaire la jeune génération… Elle croit volontiers qu’elle sait tout et que ses aînés, pour leur malheur, étaient enfoncés jusqu’au cou dans une ignorance incurable… Pourtant, ce n’est pas du tout l’impression qui se dégage des récits relatifs aux pionniers du Mouvement Adventiste. On y rencontre des hommes intelligents, résolus, dynamiques, prêts à tous les dévouements, à tous les sacrifices pour assurer le succès de l’œuvre de Dieu, bref, des hommes d’élite et presque tous des héros. Mais des héros modestes qui tenaient pour chose normale de travailler dans l’ombre et d’être, au plein sens du terme, des « serviteurs » de Dieu.

   Stephen Haskell dut sa conversion à la ferveur communicative d’un William Saxby et d’un Joseph Bates. Ce jeune homme de dix-neuf ans avait épousé une institutrice qui avait plusieurs années de plus que lui et il gagnait la vie du ménage en fabriquant et vendant du savon. Comme à cette époque il manquait visiblement d’instruction, on prétendit ultérieurement qu’il devait à sa femme la solide culture dont il fit preuve par la suite. Il est possible – son affaire de savon mise à part, car son succès en ce domaine prouvait de l’intelligence et de l’esprit d’initiative – que, durant les années de sa minorité, il n’ait pas été un aigle. Mais ce serait lui faire une insulte gratuite que de voir en lui un homme incapable de se cultiver par lui-même. Les dernières années de sa vie attestent le contraire.

   On a beaucoup parlé de Mary How Haskell. Elle était invalide, ce qui ne l’empêcha pas d’être une épouse parfaite et une femme d’élite. On la disait capable de dompter un cheval fougueux comme peu d’hommes savent le faire. Peut-être était-elle un peu trop stricte quant aux principes, mais c’était une femme au cœur tendre, qui accueillait toujours son mari de bonne humeur, quelle que fût l’heure à laquelle il rentrait de voyage. C’était aussi une femme cultivée, poète à ses heures, dont la bibliothèque bien fournie était la Mecque des jeunes étudiants du Collège de South Lancaster. En un mot, une femme remarquable, que son mari appréciait fort.

   Stephen Haskell, s’entretenant avec des amis de son âge, leur avait communiqué ce qui faisait maintenant la joie de son existence : la croyance au prochain retour du Christ. Ces jeunes, qui ne doutaient de rien, s’exclamèrent :

- Loue une salle et prêche ce que tu viens de nous dire.

- Entendu, leur répondit-il sur le ton de la plaisanterie. Vous, vous louez la salle et moi, je prêcherai !

   Ce à quoi il ne s’attendait pas, c’est que les autres, prenant sa boutade au sérieux, louèrent effectivement une salle. Haskell, obligé de s’exécuter, découvrit à son propre étonnement, qu’il était capable de prêcher. Mais n’imaginez pas que celui qui prêchait recevait un salaire. Haskell prêcha, mais dut continuer à assurer son entretien et celui de sa femme en fabriquant son savon et en le vendant.

   Il avait fait la connaissance d’un certain Saxby de Springfield. Saxby et son équipe procédaient à des travaux de réfection sur la ligne du chemin de fer. C’était un de ces adeptes « du 7e Jour » comme on les appelait alors, le nom d’Adventistes du 7e Jour n’existant pas encore, un homme aux convictions bien assises, qui ne manquait jamais de parler de sa foi aux jeunes de son équipe. Mais Haskell, avec la fougue de ses vingt ans, montrait clairement qu’il n’était pas disposé à s’en laisser compter :

- Observez votre vieux sabbat juif si cela vous chante ! Mais n’espérez pas me convaincre, vous n’y parviendrez pas !

   Haskell accepta toutefois de lire une brochure que Saxby s’offrait de lui prêter. L’auteur en était un certain Benjamin Clark, un Baptiste du 7e Jour qui n’était pas pleinement d’accord ni avec sa propre église, ni avec les croyances  adventistes.

   Haskell devait se rendre à Québec où on l’avait invité à prêcher. N’ayant rien d’autre pour occuper les longues heures du trajet en bateau, il se mit à lire la brochure de Saxby. Et plus il lisait, plus il sentait la conviction s’implanter en lui, contre sa volonté d’ailleurs. La question le préoccupa même tellement qu’il décida de prendre son temps pour l’examiner à fond. Et, pour ce faire, il abandonna le bateau quelque 8 kilomètres avant le lieu de sa destination et alla faire un tour dans les bois, avec l’intention de passer sa journée à étudier les textes proposés et surtout à prier pour être éclairé. Finalement, il se jeta à genoux, suppliant Dieu de le tirer de son désarroi… et il se releva observateur du sabbat.

   De retour au Massachusetts, il entra en contact avec Joseph Bates à qui Saxby avait communiqué son adresse. Pour qui possédait un esprit sans détours, point n’était besoin de s’entretenir longtemps avec Joseph Bates pour être convaincu de tout ce qui constituait le « message du 3e ange »*. Haskell en fut bientôt un fervent défenseur. C’est ainsi qu’il devint un pionnier du Mouvement Adventiste. Il fonda la première Société Missionnaire, ayant imaginé d’expédier des imprimés par la poste pour diffuser plus rapidement le message adventiste. Promoteur zélé des institutions éducatives, il travailla également à l’extension de nos premières Maisons d’édition et écrivit lui-même plusieurs ouvrages importants. Il fut en outre un des pionniers de notre œuvre missionnaire en Australie, en Angleterre et en Afrique du Sud. Conseillé très écouté, il fut chargé de voyages d’information en Inde, en Chine et dans d’autres pays, organisant des missions là où rien n’existait auparavant et donnant une nouvelle impulsion à celles qui fonctionnaient déjà.

   Devenu veuf, il s’était remarié avec Henriette Hurd, mais ayant également survécu à sa seconde femme, il donna des instructions pour être enseveli auprès de celle de ses deux épouses dont la tombe serait la moins éloignée au moment de son propre décès. Il mourut sans enfant à l’âge de quatre-vingt-dix ans, sa longévité atteignant presque celle de John Loughborough, à qui son œuvre l’apparente. Sa tombe est en Californie, à côté de celle de Mary. – D’après A.W. Spalding, « Footprints of the pionneers », chap. 1er.

 

L’importance de l’école au foyer

 

L’éducation commence à la maison. – C’est à la maison que l’éducation de l’enfant doit commencer. C’est sa première école. Ici, avec ses parents pour pédagogues, il doit apprendre les leçons qui le guideront tout au long de sa vie – leçons de respect, d’obéissance, de déférence, de maîtrise de soi. Les influences éducatrices du foyer renferment une puissance indéniable pour le bien ou pour le mal. A bien des égards, elles agissent silencieusement et progressivement, mais lorsqu’elles s’exercent dans la bonne direction, elles deviennent une force d’une grande portée en faveur de la vérité et de la justice. Si l’enfant ne reçoit pas chez lui la formation adéquate, c’est Satan qui l’éduquera en se servant d’instruments de son choix. C'est dire à quel point est importante l’école du foyer ! 1

C’est là que sont posées les fondations. – Sur tous les parents repose l’obligation de donner une instruction physique, mentale et spirituelle. L’objectif de chaque parent devrait être de procurer à son enfant un caractère bien équilibré et symétrique. Il ne s’agit pas d’une œuvre de peu d’ampleur et d’importance – au contraire, cette œuvre requièrt pensée et prière profonde ainsi qu’un effort patient et persévérant. Une bonne fondation doit être posée, une structure, forte et ferme, doit être érigée ; puis, jour après jour l’œuvre de construction, de polissage, de perfectionnement doit aller de l’avant.2

Refuser à l’enfant toute chose, sauf ce droit. – Parents, souvenez-vous que votre foyer est une école de formation, dans laquelle vos enfants doivent être préparés pour l’école de l’Au-delà. Refusez-leur toute autre chose, mais pas l’éducation qu’ils devraient recevoir dans leurs jeunes années. Ne permettez aucun mot d’irritation. Apprenez à vos enfants à être gentils et patients. Apprenez-leur à être attentionnés aux autres. C’est ainsi que vous les préparez pour un ministère plus élevé dans les choses religieuses.3

   Le foyer devrait être une école préparatoire, où les enfants et les jeunes peuvent être qualifiés pour le service du Maître, préparatoire pour rejoindre l’école plus élevée du royaume de Dieu.4

Il ne s’agit pas d’un sujet secondaire. – Que l’éducation au foyer ne soit pas considérée comme un sujet secondaire. Elle occupe la première place dans toute vraie éducation. Pères et mères ont été chargés de modeler l’esprit de leurs enfants.5

   Combien saisissant est le proverbe : « Comme est courbée la brindille, ainsi sera incliné l’arbre. »  Ceci doit s’appliquer à la formation de nos enfants. Parents, souvenez-vous que l’éducation de vos enfants dès leurs plus jeunes années vous est confiée comme une tâche sacrée. Ces jeunes arbres doivent être tendrement formés, afin qu’ils puissent être transplantés dans le jardin de l’Eternel. L’éducation au foyer ne doit être négligé d’aucune manière. Ceux qui la négligent négligent une tâche religieuse.6

La grande étendue de l’éducation au foyer. – L’éducation au foyer signifie beaucoup. C’est un sujet de grande étendue. Abraham fut appelé le père des croyants.  Parmi les choses qui ont fait de lui un exemple remarquable de piété se trouvait la stricte considération qu’il avait, dans son foyer, pour les commandements divins. Il cultivait la religion au foyer. Celui qui voit l’éducation donnée dans chaque foyer, et qui mesure l’influence de cette éducation, dit : « Car je l’ai choisi, afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Eternel, en pratiquant la droiture et la justice. »7

   Dieu commanda aux Hébreux d’enseigner à leurs enfants ses exigences, et à leur faire connaître toutes ses relations avec son peuple. Le foyer et l’école étaient un. A la place de lèvres étrangères, les cœurs aimants du père et de la mère devaient donner l’instruction à leurs enfants. Les pensées de Dieu devaient être associées à tous les événements de la vie quotidienne de la maison. Les œuvres puissantes de Dieu en délivrant son peuple étaient racontées avec éloquence et révérence. Les grandes vérités de la Providence Divine et de la vie future étaient imprimées sur le jeune esprit. Ainsi il avait une connaissance de ce qui était vrai, bon et beau.

   C’est par l’utilisation des figures et des symboles que les leçons étaient illustrées, et ainsi fixées avec plus de fermeté dans la mémoire. Au travers de cette imagerie animée l’enfant était, depuis sa plus petite enfance, initié aux mystères, à la sagesse, et aux espérances de ses pères, et guidé dans une manière de penser, de ressentir et d’anticiper, atteignant l’invisible et l’éternel, bien au-delà des choses visibles et transitoires.8

Elle précède et prépare pour l’école. – L’œuvre des parents précède celle de l’enseignant. Ils ont une école du foyer – le cours préparatoire. S’ils cherchent avec soin et prière à connaître et à accomplir leur tâche, ils prépareront leurs enfants à entrer dans le deuxième niveau – afin de recevoir l’instruction de l’enseignant.9

Elle forme le caractère. – Le foyer peut être une école où le caractère des enfants est véritablement formé à la ressemblance d’un palais.10

L’éducation dans le foyer de Nazareth. – C’est au foyer que Jésus reçut son éducation. Sa mère était son premier enseignant terrestre. Des lèvres de celle-ci et des écrits des prophètes, il acquit la connaissance des choses célestes. Il vécut dans une famille d’artisans et prit fidèlement et joyeusement part aux travaux domestiques. Lui qui avait gouverné les cieux fut un serviteur dévoué, un fils aimant et obéissant. Il apprit un métier, et travailla de ses propres mains dans l’atelier de charpentier de Joseph.11

[1] Le foyer Chrétien p. 172.

2 Counsels to Parents, Teachers, and Students, p. 107, 108.

3 Manuscrit 102, 1903.

4 Manuscrit 7, 1899.

5 Review and Herald, 6 juin 1899.

6 Manuscrit 84, 1897

7 Lettre 9, 1904.

8 Fundamentals of Christian Education, p. 95.

9 Review and Herald, 13 juin 1882.

10 Manuscrit 136, 1898.

11 Ministry of Healing, p. 399 (voir le Ministère de la Guérison, p. 336, 337. 

Chapitre 1 de Child Guidance d’Ellen G. White

( Guide pour l’éducation de votre enfant)


Coin Santé

Crumble aux pommes

Recette pour un grand plat allant au four (plat à lasagnes en pyrex, par exemple.)


Ingrédients :

-  1 kg 500 de pommes à cuire

-   250 g de farine

-   110 g de graisse végétale

-  100 g de sucre brun

-   1 cuillère à café bien pleine de cannelle en poudre


 Préparation :

-   Dans un saladier, mélanger la farine, la graisse végétale coupée en petits morceaux, le sucre et la cannelle.

-    Frotter la pâte entre vos mains jusqu’à ce que la pâte ait une consistance granuleuse. Elle doit ressembler à du sable ! J

-   Eplucher et couper les pommes en dés, puis verser-les dans le plat allant au four. Il faut que la couche de pommes soit épaisse de 2-3 cm.

-   Saupoudrer les pommes du mélange sablé. Surtout ne pas aplatir.

-   Faire cuire à four moyen pendant 35 à 45 minutes, jusqu’à ce que le crumble soit doré.

-   Laisser dans le plat pour servir.

-  Il est aussi possible d’utiliser de la farine de riz lors d’un régime sans gluten. Le résultat est tout aussi bon !

 

Le papa de Lionel

   Lionel tenait la main de son papa. Ils marchaient le long de la rue, regardant les vitrines des magasins. Ils attendaient maman et la grande sœur de Lionel, Jeannette, qui faisaient des courses.

   Soudain Lionel dit :

— Regarde, papa !

   Et il montra un magnifique vélo avec de gros pneus noirs.

— J’aimerais bien ce vélo !

Papa sourit.

— Quelquefois, tu n’es pas très soigneux. Je ne sais pas si tu saurais t’occuper d’un vélo.

   Lorsque toute la famille fut rentrée à la maison, papa et maman rangèrent les achats.

   Jeannette alla dans sa chambre pour dessiner. Lionel aussi voulait dessiner. Mais Jeannette lui dit :

— Je ne veux pas que tu te serves de mes crayons de couleur, Lionel. Tu ne fais pas attention, tu les casses.

— Je ferai attention, cette fois-ci.

   Jeannette laissa Lionel colorier une image. Il fit attention de ne pas appuyer trop fort, et il ne cassa aucun crayon.

— Je suis content de voir que tu fais attention, dit papa en regardant le vélo que Lionel avait colorié.

— Est-ce que tu crois que je fais assez attention pour avoir un vrai vélo ? demanda Lionel.

— Pas encore, dit papa. Regarde, tu as oublié de ranger ton pull. Si tu oublies de ranger ton vélo, la pluie pourrait tomber dessus et le faire rouiller.

   Lionel rangea son pull. Lorsqu’il se coucha, il se souvint de mettre ses chaussures et ses chaussettes à leur place.

— Bravo, Lionel ! dit maman.

   C’était amusant de rendre maman contente. Et papa aussi fut content, le lendemain, lorsque Lionel se souvint de ranger la pelle dans le garage après avoir travaillé dans le jardin.

   Lionel s’efforça de faire bien attention en jouant avec ses affaires. Tout d’abord, ce fut très difficile de se souvenir de les ranger, mais chaque fois qu’il le faisait, cela devenait plus facile.

   Un jour, alors que Lionel était perché sur le dos de papa, celui-ci lui dit :

— Lionel, tu fais bien attention à tes jouets, et tu te souviens presque toujours de ranger tes vêtements. Je crois que tu es prêt pour recevoir ce vélo.

   Lionel glissa du dos de son père et se mit à sauter de joie.

— Quand, papa, quand ?

— Dès que tu auras mis ton pull et que maman et Jeannette seront prêtes pour aller en ville, dit papa.

   Lionel fut prêt si vite que papa et maman se mirent à rire.

   Bientôt Lionel était de retour chez lui avec son vélo bleu aux gros pneus noirs. Il passa sa main sur le guidon. Lionel était heureux d’avoir appris à faire attention à ses affaires et à les ranger. Il ne voulait pas qu’il arrive quelque chose à son magnifique vélo neuf.

 

Soyez toujours joyeux, priez sans cesse, rendez grâces en toutes choses. (1 Thessaloniciens 5 : 16-18)

 

* Apoc. 14 : 9-12