Etoile du matin

Vol.1 - Janvier 2012

Mise en ligne Avr 21, 2012 par Etoile du Matin dans Etoile du Matin 2012
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paysage enneigé

« Comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre et fait germer les plantes,

… Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins. » Esaïe 55 : 10-11


Table des matières 

Editorial —–

Les Saintes Ecritures et le jour de repos, 2ème partie—–

Croissez dans la grâce—–

Message pour la nouvelle année par Marc Fury—–

Eduquer comme Jésus, par Kaï Mester—–

Les Flocons de Neige, Daniela Reich—–

Le Coin de Lecteurs—–

Coloriage—–

Coin Santé

—– 

Editorial

Pour vous, votre obéissance est connue de tous ; je me réjouis donc à votre sujet, et je désire que vous soyez sages en ce qui concerne le bien et purs en ce qui concerne le mal.     Romains 16 : 19

   Chers amis,

   Nous voilà au début d’une nouvelle année, nous rapprochant davantage du jour merveilleux où nous verrons notre Sauveur face à face. Mais, que va nous apporter cette année 2012 ? Dieu seul le sait. Lui seul connaît toutes choses et sait parfaitement tous les événements de cette année.

   L’année 2011 a été riche pour chacun d’entre nous. Nous sommes tellement reconnaissants d’avoir eu l’occasion de continuer de travailler pour Dieu au moyen de ce ministère, Etoile du Matin. Nous sommes également reconnaissants pour chacun d’entre vous et louons Dieu d’avoir pu rencontrer quelques uns de nos lecteurs.

   Alors que nous lisions l’épître aux Romains en famille, nous avons eu l’occasion de lire le texte ci-dessus. Il nous a beaucoup touchés et nous prions que ce texte puisse trouver son accomplissement dans la vie de chacun de vous. Le Seigneur désire que nous soyons sages face au bien, mais également purs face au mal. Mais que signifie être pur face au mal ? Cela signifie que le mal ne trouve pas d’écho dans notre vie, dans notre cœur. Seul le Christ peut faire cette œuvre en nous, car, n’a-t-il pas promis que « le péché n’aura point de pouvoir sur vous » ? (Rom. 6 : 14) L’ennemi de nos âmes cherchera tous les moyens pour avoir le dessus, mais si nous nous accrochons au Seigneur, Le laissant diriger nos vies, reconnaissant qu’Il est la Source de tout ce qui est bon, agréable et parfait, la victoire est assurée, mes amis. N’est-ce pas une bonne nouvelle ?

   Aussi, que cette année 2012 soit pour vous une année de victoire, de reconnaissance de votre dépendance de Dieu, une année riche en aspirations spirituelles, en expériences avec notre Seigneur. Nous souhaitons que vous puissiez prospérer à tous égards et que vous soyez en bonne santé, comme prospère l’état de votre âme. (3 Jean 2)

   Nous prions que ce numéro d’Etoile du Matin vous apporte une bénédiction et que vous puissiez vous sentir plus proche de Dieu.

   Dans l’Amour de Jésus, Elisabeth et Marc.

 

Les Saintes écritures et le jour du repos, 2ème Partie.

 

18. A part son caractère commémoratif, de quoi le sabbat est-il un signe ?

Ezéchiel 20 : 20 Sanctifiez mes sabbats, pour qu’ils soient un signe entre moi et vous,  afin que vous sachiez que je suis Yahweh, votre Dieu.

19. Pendant combien de temps le Sabbat doit-il être un signe ?

Exode 31 : 17 Ce sera, entre moi et les enfants d’Israël, un signe à perpétuité ; car en six jours Yahweh  a fait le ciel et la terre, et le septième jour il a cessé son œuvre et il s’est reposé.

NOTE – Il est évident que le but du Sabbat étant de rappeler que Dieu était le Créateur, l’observation fidèle et universelle de ce jour ferait qu’il n’y aurait pas un seul païen ni un seul idolâtre sur la face de la terre.

20. Par quelles paroles les rachetés montreront-ils qu’ils se souviennent de la puissance créatrice de Dieu ?

Apocalypse 4 : 11 (Syn) Tu es digne, toi notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées.

21. Sur la nouvelle terre, les rachetés célébreront-ils encore le Sabbat ?

Esaïe 66 : 22, 23 Car comme les nouveaux cieux et la nouvelle terre que je vais créer, subsisteront devant moi – oracle de Yahweh, ainsi subsisteront votre postérité et votre nom.  De nouvelle lune en nouvelle lune, et de Sabbat en Sabbat, toute chair viendra se prosterner devant moi, dit Yahweh.

NOTE – Le Sabbat, qui rappelle la puissance créatrice de Dieu, ne cessera jamais. Lorsque l’imperfection actuelle aura fait place à la perfection d’une terre nouvelle et sans péché, le fait sur lequel s’appuie l’institution du Sabbat demeurera et ceux qui seront admis à vivre sur cette nouvelle terre continueront à commémorer la puissance créatrice de Dieu. Voir Ap. 15 : 3.

22. De quoi le Christ dit-il que le Fils de l’homme est le Maître ?

Matthieu 12 : 8 Le Fils de l’homme est maître même du sabbat. Voir aussi Marc 2 : 28.

23. Lorsque le Christ était sur la terre observait-il le Sabbat ?

Luc 4 : 16 Etant venu à Nazareth où il avait été élevé, il entra selon sa coutume le jour du Sabbat dans la synagogue et se leva pour faire la lecture.

24. Quoique Jésus fût le Maître du Sabbat et qu’Il l’observât, que faisaient les scribes et les pharisiens en ce jour ?

Luc 6 : 7 Or, les Scribes et les Pharisiens l’observaient, pour voir s’il faisait des guérisons le jour Sabbat, afin d’avoir un prétexte pour l’accuser.

25. Par quelle question Jésus s’éleva-t-Il contre leurs idées fausses et leur raisonnement erroné à l’égard de l’observation du Sabbat ?

Luc 6 : 9 Alors Jésus leur dit : « Je vous le demande, est-il permis, le jour du Sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver la vie ou de l’ôter ?

26. D’après Esaïe qu’est-ce que le Christ devait faire de la loi ?

Esaïe 42 : 21 (Syn.) L’Eternel s’est plu, pour le triomphe de sa justice, à rendre sa loi grande et magnifique.

NOTE – Le contexte (voir Esaïe 42 : 19), montre que cette glorification de la loi, l’Eternel l’accomplit par Jésus-Christ son Fils et cela est vrai surtout en ce qui concerne l’observation du Sabbat. Par leurs traditions, leurs règles nombreuses et leurs restrictions insensées, les Juifs avaient fait du Sabbat un fardeau. Le Christ supprima tout cela et, par sa vie et ses enseignements, remit le Sabbat à la place qui lui convenait, le désignant comme un jour d’adoration et de bienfaisance, un jour propre aux actes de charité et de miséricorde aussi bien qu’à la contemplation et à la piété. C’est ainsi qu’il rendit la loi grande et magnifique. L’un des traits saillants du ministère du Christ fut son œuvre de réforme à l’égard du Sabbat. Le Christ n’a pas aboli le sabbat, Il ne l’a pas changé, Il l’a dégagé des préceptes inutiles de la tradition et des superstitions dans lesquelles il avait été enseveli et par lesquelles il avait été dégradé et rejeté en tant que bénédiction de la part du Créateur. Les pharisiens avaient placé cette institution au-dessus de l’homme et contre lui. Le Christ renversa cet ordre et dit : « Le Sabbat a été fait pour l’homme et non pas l’homme pour le Sabbat. » Il montra que le Sabbat était destiné à assurer le bonheur et le bien-être à la fois de l’homme et des animaux.

27. D’après le Nouveau Testament, quel est le jour qui précède immédiatement le premier jour de la semaine ?

Marc 16 : 1, 2 Lorsque le Sabbat fut passé… le premier jour de la semaine, de grand matin, elles arrivèrent au sépulcre, le soleil étant déjà levé.

NOTE – Remarquez que le jour que l’Inspiration appelle ici le Sabbat, était le jour qui précédait le premier de la semaine.

28. Après la crucifixion, quel est le jour qu’observèrent les femmes qui suivaient Jésus ?

Luc 23 : 56 S’en étant donc retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums ; et le jour du Sabbat, elles demeurèrent en repos, selon le précepte.

29. Quel est le jour du Sabbat, « selon le précepte » ?

Exode 20 : 10 Le septième jour est un Sabbat consacré à Yahweh, ton Dieu.

30. Quelle était la coutume du Christ concernant le Sabbat ?

Luc 4 : 16 Etant venu à Nazareth, où il avait été élevé, il entra selon sa coutume le jour du Sabbat dans la synagogue, et se leva pour faire la lecture.

31. Dans quel conseil donné à ses disciples, le Christ reconnut-Il que le Sabbat existerait longtemps après son ascension ?

Matthieu 24 : 20 Priez pour que votre fuite n’arrive pas en hiver, ni un jour de Sabbat.

Note – La destruction de Jérusalem, sous Titus, eut lieu en 70 après Jésus-Christ.

32. Quel jour les Juifs se réunissaient-ils pour le culte ?

Actes 15 : 21 Moïse a dans chaque ville des hommes qui le prêchent, puisqu’on le lit tous les jours de Sabbat dans les synagogues.

33. En quel jour Paul et Barnabas prêchèrent-ils à Antioche ?

Actes 13 : 4 Eux… se rendirent à Antioche de Pisidie, et étant entrés dans la synagogue le jour du Sabbat, ils s’assirent.

34. Les païens ayant demandé à Paul de répéter le sermon qu’il avait prononcé en ce jour, quel autre jour fixèrent-ils ?

Actes 13 : 42 Lorsqu’ils sortirent, on les pria de parler sur le même sujet au Sabbat suivant.

35. En quel jour Paul et ses compagnons prêchèrent-ils aux femmes pieuses de Philippe ?

Actes 16 : 13 Le jour du Sabbat, nous nous rendîmes hors de la porte, sur le bord d’une rivière, où nous pensions qu’était le lieu de la prière. Nous étant assis, nous parlâmes aux femmes qui s’y étaient assemblées.

36. Quelle était la coutume de Paul quand à l’observation du Sabbat ?

Actes 17 : 1, 2 Paul et Silas arrivèrent à Thessalonique où était la synagogue des Juifs. Selon sa coutume, Paul y entra, et pendant trois Sabbats, il discuta avec eux.

Note – C’était la coutume de Paul, comme celle du Christ (Luc 4 : 16), de fréquenter les services religieux le jour du Sabbat.

37. Lorsque l’apôtre Paul était à Corinthe, que faisait-il pendant les jours ouvrables ?

Actes 18 : 1-3 Après cela, Paul partit d’Athènes et se rendit à Corinthe. Il y trouva un Juif nommé Aquilas, originaire du Pont, et récemment arrivé d’Italie avec sa femme Priscille. …Paul alla les voir ; et comme il exerçait le même métier, il demeura chez eux et y travailla : ils étaient faiseurs de tentes.

38. Que faisait-il le Sabbat ?

Actes 18 : 4 Chaque Sabbat, il discourait dans la synagogue, et il persuadait des Juifs et des Grecs.

39. En quel jour Jean fut-il ravi en esprit ?

Apocalypse 1 : 10 Je fus ravi en esprit le jour du Seigneur.

40. Qui est le Maître du Sabbat ?

Marc 2 : 28 Le Fils de l’homme est maître même du Sabbat.


 Croissez dans la grâce

   L’Expérience chrétienne consiste à faire de constants progrès dans les choses de l’Esprit de Dieu. Notre première leçon à l’école de Christ n’est pas tout ce que nous avons besoin d’apprendre. Chaque jour nous avons une nouvelle leçon à apprendre. Nous commençons à connaître Christ lorsque nous recevons le pardon de nos péchés par les mérites de son sang. Ensuite, nous avons à faire une connaissance plus intime avec lui. Nous devons apprendre à connaître les perfections de son caractère, et reproduire ces perfections dans notre vie journalière. Il ne suffit point que nous sachions que Christ est doux et humble ; nous devons nous-mêmes devenir tels. Etre assuré du fait que Christ a résisté à Satan et l’a vaincu n’est pas tout ce qui est nécessaire pour notre salut. Nous devons nous-même par la grâce de Christ remporter la victoire sur le grand Adversaire. Christ         a aimé ses ennemis. Nous ne pouvons être chrétiens, tandis que nous avons dans nos cœurs de mauvaises dispositions envers ceux qui nous haïssent. La vie de Christ est notre exemple, et notre caractère doit, par la grâce de Dieu, devenir semblable au sien. Comment cette grande œuvre peut-elle s’accomplir en nous ? Ce n’est point l’affaire d’un moment. C’est une œuvre progressive. Aujourd’hui, nous apprenons une partie de notre leçon, demain une autre ; et ainsi chaque jour de notre vie, nous devons faire quelque progrès dans cette expérience divine. Par nature, l’égoïsme demeure en nous. Notre Seigneur Jésus-Christ était entièrement désintéressé. Comment pouvons-nous être transformés et rendus, à cet égard, semblables à Christ ? L’œuvre doit être opérée par la grâce de Dieu, mais non sans notre coopération. Dieu nous éprouvera en nous plaçant dans des circonstances où nous devrons renoncer à nous-mêmes, à moins que nous ne nous déclarions en rébellion contre lui. Nous sommes amenés dans une grande extrémité ; nous devons sacrifier notre propre intérêt, ou refuser de suivre Christ. Si nous recherchons la grâce de Dieu pour nous aider dans cette épreuve, nous obtiendrons la victoire ; mais si le « moi » nous est plus cher que la vie éternelle, nous sacrifierons Christ au « moi ». C’est ce qu’un grand nombre de chrétiens ont fait, et ils ont cessé de faire des progrès dans l’expérience chrétienne. Mais si nous obtenons la victoire dans cette lutte avec nous-même, notre combat n’est nullement terminé. Nous avons devant nous mille conflits semblables à soutenir, et dans lesquels nous devons remporter la victoire. Les promesses de Dieu ne sont faites qu’à ceux qui sont vainqueurs. Notre force pour vaincre dans cette grande lutte se trouve dans la grâce de Dieu. Mais nous devons profiter de la grâce que Dieu nous donne, veiller, prier, et résister à Satan. Si nous faisons cela, chaque lutte aura pour résultat de nous amener plus près de Dieu.

   Pourquoi ne prenons-nous pas un plus grand intérêt dans cette œuvre ? Pourquoi n’éprouvons-nous pas un désir ardent de croître dans la grâce ? La raison est évidente. Nous sommes trop satisfaits de nous-mêmes. Nous pensons déjà avoir acquis le caractère du chrétien, et croyons notre salut certain. Christ prononce une bénédiction sur ceux qui ont faim et soif de la justice. La faim et la soif sont au nombre des besoins les plus impérieux de notre nature. Ces besoins expriment les besoins les plus ardents que nous puissions éprouver. Nous devrions être alarmés de ce que nous n’avons point ces désirs dans nos cœurs pour les choses spirituelles. Nous devrions savoir que nous sommes dans une position dangereuse quand nous sommes satisfaits de nous-mêmes et que nous ne recherchons pas sérieusement l’avancement de la grâce dans nos cœurs.

   Le caractère de Christ est infiniment excellent. Si nous gardons nos regards fixés sur lui, nous éprouverons dans nos cœurs un désir ardent de lui ressembler. Plus nous ferons de progrès, plus nous éprouverons un grand désir d’avancer. Car à chaque pas qui nous rapproche de Christ, le tableau de ses perfections nous paraîtra plus clair et plus distinct, et notre désir de lui ressembler davantage augmentera à proportion que nous nous approcherons de lui. Jamais nous ne trouverons un endroit où nous pourrons nous arrêter dans notre expérience chrétienne. Les progrès que nous faisons chaque jour nos rendent capables de voir ceux que nous avons besoin de faire le jour suivant. Et ainsi pendant que nous croîtrons réellement dans la grâce, nous ne nous enorgueillirons jamais des progrès que nous avons fait dans l’expérience chrétienne, car en avançant, à chaque pas, nous verrons les perfections de Christ d’une manière plus claire que jamais auparavant. Ainsi, nous ne nous attribuerons point à nous-même la gloire d’être déjà parvenus à un caractère chrétien parfait, mais chaque fois que nous découvrirons en Christ de nouvelles perfections, nous réaliserons que ce à quoi nous sommes parvenus dans le passé est comme rien comparé aux les grands progrès que nous devrions faire.

   Combien de chrétiens ressemblent aux enfants d’Israël dans le désert ! Dans le premier chapitre du Deutéronome Moïse nous dit qu’il n’y avait qu’une distance de onze jours entre Horeb, où Israël reçut la loi, et Kadès-Barnéa, sur les frontières de la Terre Promise. Toutefois, les enfants d’Israël voyagèrent pendant trente-huit ans entre ces deux points. Ils firent de longs voyages, dans toutes les directions, excepté vers la Terre Promise. S’ils avaient été obéissants envers Dieu, le voyage de onze jours aurait suffi pour les conduire à travers le désert, mais à cause de leur désobéissance, ils firent ce long voyage dans le désert.

   Bien des chrétiens passent des années sans faire aucun progrès dans l’expérience chrétienne. Lorsqu’ils sont assaillis par Satan, ils cèdent à ses tentations au lieu de remporter la victoire sur elles. Survient-il quelque chose de désagréable ? Ils cèdent à de violents accès de colère et profèrent des paroles piquantes et amères. Sont-ils incités à l’envie ou à la jalousie ? Ils permettent à ces mauvaises passions d’avoir le dessus dans leurs âmes. L’égoïsme se montre-t-il dans leur cœur ? Ils cèdent à ses mauvaises suggestions, et la manifestation de ces mauvaises passions ne les alarme nullement. Parce que Christ était exempt de malice, d’envie et d’égoïsme, ils croient qu’ils seront sauvés, tout en cédant à ces mauvaises choses, pourvu qu’ils croient en Christ.

   Ils ne comprennent pas que toutes les promesses de Dieu sont faites à ceux qui sont vainqueurs, et que la grâce de Christ nous est gratuitement offerte, pour nous rendre capables d’accomplir cette œuvre. Dans son sermon sur la montagne, Christ nous dit ce qu’il dira à ceux qui font profession d’être ses disciples, mais qui n’ont jamais vaincu les mauvaises passions de leurs cœurs. Au jour du jugement, lorsque pleins de confiance, ils s’attendront à recevoir son approbation, il leur dira : « Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous tous qui commettez l’iniquité. » Il n’est pas nécessaire que ces paroles nous soient adressées, mais à moins que l’œuvre de la grâce de Dieu ne soit amenée à la perfection dans nos cœurs, nous aurons à les entendre. Il reste encore un espace de temps pendant lequel nous pouvons accomplir cette œuvre. Soyons diligents, pour que nous soyons trouvés par lui dans la paix, sans tache et irréprochables.

Les Signes des Temps, Décembre 1880.

 

Message pour la nouvelle année

   C’est pour moi une joie d’être avec vous en ce jour particulier, qui a été mis à part non seulement par Dieu dans le cadre du repos hebdomadaire du sabbat, mémorial de la création, mais  également par l’Eglise Chrétienne Adventiste du 7ème Jour de Saint Julien, dans la perspective de notre prochain passage à la nouvelle année 2012.

   2012… encore une année de plus qui va commencer, encore une année de plus après l’an 2000 ! Pour tant d’entre nous, l’an 2000 a longtemps été soit le symbole de la fin du monde, soit une date qui nous paraissait si loin dans l’avenir… Pour ma part, je me souviens bien de mon enfance, alors que je pensais à l’an 2000. Cela me paraissait si loin ! En 2000, si Jésus n’était pas encore revenu, j’allais avoir 22 ans, vous vous rendez compte ! Mais que dire du prophète Daniel, et des contemporains de Jésus, pour ne citer qu’eux ? 2000 ans sur la terre après Jésus-Christ, cela leur aurait semblé impensable, n’est-ce pas ?

   Et pourtant, notre année 2011 est bel et bien sur le point de se terminer, et le temps, comme vous le savez, est comme une route à sens unique. Il ne va jamais à reculons. Alors, que dirions-nous à nos arrières grands-parents, si nous pouvions les rejoindre quelques heures au début du siècle dernier, et leur parler du début de notre 21ème siècle ?

   Il me semble que l’un des mots clefs caractéristique de notre temps serait le mot « vitesse ». En effet, tant de choses se sont accélérées depuis les années 1900. Non seulement nos trains sont devenus de plus en plus rapides, mais avec le développement de l’aéronautique, nous avons atteint des vitesses que l’on mesure en nombre de fois où la vitesse du son a été atteinte. Incroyable, non ? Mach 1, Mach 2, Mach 3 ! Et que dire de nos courriers électroniques qui se déplacent à la vitesse de la lumière ?

   Mais je crois que la vitesse la plus vertigineuse que nous ayons atteinte, est malheureusement la vitesse à laquelle le niveau moral de notre société se dégrade. Au travers de tous les moyens modernes, radio, télévision, internet, portables et autres médias, l’ennemi de nos âmes a pris la pensée humaine dans une spirale descendante redoutable. C’est là, il me semble, l’ouragan le plus dévastateur des temps modernes, ces temps que nos ancêtres pensaient être l’âge d’or. L’apôtre Paul ne l’avait-il pas prédit ? Lisons-le dans 2 Timothée 3 : 1-5.

   « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. »

1. EGOÏSTES

   N’avons-nous pas ici une description tout à fait juste de ce que nous voyons autour de nous ?  Les hommes sont-ils égoïstes ? En effet ! Mais notre Dieu veut nous délivrer de notre égoïsme, en nous invitant à nous tourner vers les autres. Jésus nous dit que lorsque le roi dira à ceux qui seront à sa droite « Venez, vous tous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde », son critère d’évaluation sera, « Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez  visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi. » Le plus étonnant dans cette histoire, c’est que les sauvés seront étonnés ! Ils seront étonnés d’être considérés comme altruistes, parce qu’ils ne l’auront pas fait dans un esprit intéressé. Ils n’auront pas cherché à accomplir des bonnes œuvres pour obtenir la faveur du roi, mais ils les auront accomplies parce que l’amour de Jésus vivait dans leur cœur. N’est-ce pas merveilleux d’agir ainsi, libre de toute considération intéressée, mais par réel intérêt pour les autres ? Jésus, notre Maître, nous a donné l’exemple parfait de l’altruisme, cette qualité si rare aujourd’hui qui, dans le plan de Dieu, devait caractériser l’humanité toute entière. Souvenez-vous comment, sur la croix, alors qu’on se moquait de Lui, Lui, le Seul Engendré du Père, souvenez-vous de ces paroles invraisemblables à nos cœurs endurcis : « On conduisit en même temps deux malfaiteurs, qui devaient être mis à mort avec Jésus. Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort. » Luc 23 : 32-34.

   Jésus est donc le seul remède à notre égoïsme actuel. Contrairement aux pharisiens, qui disaient, mais ne faisaient pas, Jésus a vécu jusqu’au bout les principes qu’il a enseignés, et c’est là le secret de sa force. Il en sera de même pour chacun de nous. Nous n’aurons une influence en faveur du bien que dans la mesure où nous le mettrons en pratique dans notre vie quotidienne.

2. AMIS DE L’ARGENT

   Dans son message à Timothée, son fils dans la foi, Paul révèle également que dans les derniers jours, les hommes seront amis de l’argent. Cela se vérifie-t-il aujourd’hui ? Hélas, c’est bien l’une des plaies de notre monde moderne. Les riches veulent toujours plus de richesses, et les pauvres les envient. Mais là encore, Jésus nous donne l’exemple. N’avez-vous jamais été étonnés à l’idée que la bourse du petit ministère indépendant de Jésus était tenue par Judas ? Et Jésus n’a jamais rien fait pour changer cet état de fait, alors qu’il savait très bien que non seulement Judas était indigne de cette fonction, mais qu’il allait le trahir ? Cela m’impressionne. Jésus est le remède à notre maladie. Il veut briser cette idole, ou plutôt ce tyran, que l’on appelle Mammon, le dieu de l’argent. Pour Jésus, tout passe par la relation avec son Père : ce n’est pas l’argent qui compte, mais la confiance qu’il a en la bienveillance paternelle de Dieu. Jésus nous dit, dans Matthieu 6 : 33-34 « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. » Voyez-vous le remède à ce culte de Mammon ? Le remède est de chercher premièrement le Royaume de Dieu. Les principes de son Royaume sont diamétralement opposés à ceux du royaume de ce monde.

   Lisons l’histoire de la pauvre veuve dans Marc 12 : 41-44 : « Jésus, s’étant assis vis-à-vis du tronc, regardait comment la foule y mettait de l’argent. Plusieurs riches mettaient beaucoup. Il vint aussi une pauvre veuve, et elle y mit deux petites pièces, faisant un quart de sou. Alors Jésus, ayant appelé ses disciples, leur dit : Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus qu’aucun de ceux qui ont mis dans le tronc ; car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. » Dans ces paroles, Jésus nous montre que dans le Royaume de Dieu, notre valeur est avant tout mesurée au niveau de notre cœur. La valeur de notre argent est mesurée au niveau de notre cœur. Comprenez-vous maintenant pourquoi le don de son seul Fils engendré est si précieux ? Dieu avait depuis les jours de l’éternité une relation profonde avec son Fils. En nous donnant ce Fils, il a fait un sacrifice inouï, fondé sur une base relationnelle. Il parle à notre cœur d’une façon telle qu’aucune autre action n’aurait pu le faire. Notre Dieu est un Dieu de relation, il nous parle de multiples façons, à nous de savoir l’écouter et de lui répondre par la prière.

   Parfois, les principes de son Royaume peuvent même nous sembler injustes. Souvenez-vous comment, dans la parabole du maître et de ses ouvriers, l’ouvrier de la onzième heure reçut le même salaire que l’ouvrier qui avait travaillé toute la journée. Cela sape à la base tout notre système de valeur, parce que dans le Royaume de Dieu, tout s’évalue sur une base relationnelle, et non pas sur la base de nos performances ou de nos biens. Dieu est notre Père, et il nous aime. Il veut bénir ses enfants, même ceux qui sont arrivés à la dernière heure. Tous auront droit à la vie éternelle, car Dieu est Amour. Il ne donnera pas un million d’années à l’un, un milliard d’années à l’autre, et la vie éternelle au troisième, basé sur leurs mérites. Non. Il donnera la vie éternelle à tous ceux qui l’auront accepté sur la base de son Amour.

3. FANFARONS, HAUTAINS, ENFLÉS D’ORGUEIL

   …ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force.

   Paul nous dit également que les hommes des derniers jours seront fanfarons et hautains. Nous avons là trois caractéristiques que j’ai regroupées, car elles me semblent aller de pair. Les hommes de notre génération ne sont-ils pas imbus d’eux-mêmes ? Que dire de toutes ces affiches, de toutes ces revues, de tous ces films et de toutes ces émissions radiophoniques et télévisées où les hommes se mettent en avant ? Il semble que les hommes sont prêts à faire n’importe quoi pour avoir un peu de gloire, pour être vus. Mais une fois de plus, Jésus va nous surprendre. Les principes de son Royaume de Gloire nous enseignent autre chose. Jésus nous dit que dans son Royaume, « Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers. » Mat. 19 : 30. 

   Voyons ce que Jésus a à nous dire à ce sujet dans Matthieu 23 : 1-12 :

   Alors Jésus, parlant à la foule et à ses disciples, dit : Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent ; mais n’agissez pas selon leurs œuvres. Car ils disent, et ne font pas. Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt. Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes. Ainsi, ils portent de larges phylactères, et ils ont de longues franges à leurs vêtements, ils aiment la première place dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues ; ils aiment à être salués dans les places publiques, et à être appelés par les hommes, Rabbi, Rabbi.

   Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi ; car vous n’avez qu’un Maître, qui est le Christ. Et vous êtes tous frères. Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Ne vous faites pas appeler directeurs ; car un seul est votre Directeur, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé.

   Voilà le message de Jésus aux fanfarons, et aux hautains des derniers jours : « Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé.

4. BLASPHÉMATEURS et IRRÉLIGIEUX

   Alors, dans sa lettre à Timothée, Paul a également prédit que dans les derniers jours, les gens seraient blasphémateurs et irréligieux. Je me suis permis ici de regrouper deux caractéristiques qui vont de pair. Là encore, notre génération est sans pareille dans son attitude vis-à-vis de Dieu. D’ailleurs, je ne peux m’empêcher de penser tout particulièrement à l’histoire de notre nation Française lorsque je considère la tournure que prennent les choses. Dans la Tragédie des Siècles, un livre écrit au XIXème siècle, on trouve une description intéressante de ce qui s’est passé lors de la révolution française :

   « … Au cours de la Révolution, en 1793, « le monde vit pour la première fois une assemblée d’hommes nés et élevés en pays civilisé, et s’arrogeant le droit de gouverner la nation la plus policée de l’Europe, s’unir pour renier unanimement la vérité la plus haute qui soit accessible à l’homme : la foi en la divinité et en son culte ». « La France est la seule nation du monde qui ait officiellement osé lever la main contre l’Auteur de l’univers. Il y a eu, et il y a encore, bon nombre de blasphémateurs et d’incrédules en Angleterre, en Allemagne, en Espagne et ailleurs ; mais la France occupe une place à part dans les annales de l’humanité, étant le seul Etat qui, par une décision de son assemblée législative, ait déclaré l’inexistence de Dieu, et dont la vaste majorité de sa population, tant dans la capitale qu’en province, ait accueilli cette nouvelle par des danses et des chants de joie. »

   Aujourd’hui encore, les blasphèmes et l’irréligion ne cessent de se manifester dans toutes les tranches de la société. On entend parler de pièces de théâtre blasphématrices semblables à celles qui existaient pendant la révolution française, au point que même à notre époque, des gens se lèvent et protestent contre une telle profanation des choses sacrées. Mais là encore, ce n’est que par la puissance de Jésus que nous pourrons être des gens vraiment religieux et respectueux de Dieu en cette nouvelle année 2012 qui arrive. Où puiserons-nous cette eau vive d’amour et de reconnaissance envers Dieu ? Ce n’est que dans Sa Parole que nous pourrons la trouver. Lisons par exemple Apocalypse 5 : 11-14 :

   « Je regardai, et j’entendis la voix de beaucoup d’anges autour du trône et des êtres vivants et des vieillards, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers. Ils disaient d’une voix forte : L’agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire et la louange.

   Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, je les entendis qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’agneau, soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles ! Et les quatre êtres vivants disaient : Amen ! Et les vieillards se prosternèrent et adorèrent celui qui vit aux siècles des siècles.

   Plus loin, au chapitre 15, versets 2-4, nous lisons que les enfants de Dieu vaincront finalement le mal :

   « Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu, et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et sa marque, et le nombre de son nom, debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu. Et ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’agneau, en disant : Tes œuvres sont admirables, Seigneur Dieu tout-puissant ! Tes voies sont justes et véritables, roi des nations ! Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es saint. Et toutes les nations viendront, et se prosterneront devant toi, parce que tes jugements ont été manifestés. »

   N’est-ce pas là un encouragement pour nous ? Si nous sommes fidèles, nous savons qu’un jour, les blasphémateurs et les incrédules ne seront plus, et que tous les êtres vivants adoreront Dieu dans son sanctuaire.

5. REBELLES A LEURS PARENTS, INGRATS

   Alors que dire de ce test des derniers jours ? Les gens sont-ils rebelles à leurs parents, sont-ils ingrats ? Hélas, une fois de plus notre société moderne remplit largement les conditions prédites par Paul à Timothée. Nous n’avons encore jamais rencontré une génération aussi rebelle à l’autorité sous toutes ses formes, et aussi ingrate vis-à-vis de toutes les bontés de Dieu. Depuis l’avènement de la musique Rock dans les années 1960, un esprit de rebellion s’est enraciné de plus en plus profondément dans l’esprit des gens. Le rock’n’roll a pris toutes sortes de formes afin de s’adapter à tout le monde ; on trouve même du rock dit « chrétien ». Mais le véritable caractère de ce style de musique est clairement révélé dans ses fruits sous ses formes les plus dégradées que sont le hard rock, le métal, la techno et depuis quelque temps la rave qui est de l’agressivité démoniaque à l’état pur. Mais il n’y a pas que la musique.

   Les journaux sont remplis d’exemples en tous genres, où l’autorité elle-même, méprisée, finit par s’endurcir, et c’est le cercle vicieux. Les élèves sont rebelles envers les professeurs, qui sont là pour les former et les instruire. Les enfants sont rebelles à leurs parents, les épouses ne veulent bien souvent plus entendre parler de soumission, peu importe si cette notion se trouve dans la Bible ou non. On se met ainsi au-dessus même de la Parole de Dieu. Alors, y a-t-il un remède à tout cela ? Que nous dit la Bible ?

   Jésus est le seul remède à tous nos maux. Il nous a donné l’exemple parfait d’un Fils soumis à son Père depuis les jours de l’éternité, en passant par la crèche, la vie d’un simple homme, et par le don de cette vie sans tache sur la croix du Calvaire. Dans sa prière à Gethsémané, il a dit :

   « Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »

   N’est-ce pas là un encouragement pour tous ceux qui luttent contre ce flot de rébellion et d’ingratitude qui inonde notre monde, et semble bien parti pour l’engloutir entièrement ? Jésus sur la croix n’a pas dit un mot contre Dieu son Père, contre ses disciples ou ceux mêmes qui lui perçaient les mains et les pieds. Alors qu’il aurait pu appeler des milliers d’anges à son secours, Jésus est resté un Fils soumis en toutes choses, modèle parfait de soumission à l’autorité dans tous les domaines, soumis à son Père, et pourtant parfaitement libre de l’autorité des hommes méchants qui l’entouraient.

6. INSENSIBLES, DÉLOYAUX, CRUELS ET TRAÎTRES

   Poursuivant inlassablement sa description des hommes des derniers jours, Paul nous dit qu’ils seront insensibles et cruels. Alors là, qu’en pensez-vous ? Pour cette fois-ci, je ne vais pas entrer dans les détails, et je vais simplement donner quelques éléments de réflexion quant aux solutions proposées par Dieu vis-à-vis de tous ces mauvais esprits qui se saisissent actuellement des hommes pour les engager dans le dernier combat de cette lutte séculaire entre le bien et le mal.

   Il est une loi de la nature, une loi créée par Dieu, qui dit que nous sommes transformés à l’image de ce que nous contemplons. La seule solution pour nous empêcher de devenir nous-mêmes insensibles, déloyaux, cruels et traîtres, c’est de boire à une autre source que celle du monde. Voyez-vous, les gens de notre monde ne cessent d’abreuver leurs âmes dans les citernes crevassées de l’ennemi des âmes. Cette eau fétide les rend malades spirituellement. Le seul moyen pour l’homme de retrouver sa sensibilité, sa loyauté, sa tendresse et sa fidélité est de contempler l’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde. Jésus a dit dans Jean 7 : 37 – 39 :

   « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture. »

   N’est-ce pas là la plus belle des invitations offerte à l’humanité souffrante ? Jésus nous dit de nous détourner des eaux sales et puantes de ce monde, pour venir boire à sa source. Mais il ne s’arrête pas là ! Il promet que des fleuves d’eau vive couleront de son sein sur l’humanité. En d’autres termes, le chrétien peut devenir un canal d’eau vive provenant du Père par le Fils.

7. CALOMNIATEURS, ENNEMIS DES GENS DE BIEN

   Nous avons bientôt fini la triste liste des caractéristiques de, il faut le dire, de notre société actuelle. Alors que reste-t-il à dire ? Les gens seront « Calomniateurs, ennemis des gens de bien ». Comment est-ce possible ? Personne ne reconnaîtrait être ennemi des gens de bien, et encore moins, médire à leur sujet. Mais voyez-vous, Satan ne vient pas à nous en nous disant que tel ou tel enfant de Dieu fait partie des gens de bien, et qu’il faut leur faire du mal. Il est plus rusé que cela, il appelle le mal bien, et le bien mal, et parvient ainsi à convaincre le monde que ceux qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus sont des ennemis de l’ordre public. Comment échapperons-nous à ce piège ?

   Il n’y a qu’une seule solution, c’est d’être ancré dans la Parole de Dieu. Cette parole doit être la seule norme par laquelle nous évaluons le bien et le mal. Hébreux 5 : 12 et 13 nous dit clairement :

   « La Parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. »

   Et pour ceux d’entre nous qui sommes victimes de la calomnie et de ce triste état de chose, la promesse de Jésus est là, dans Matthieu 5 : 11-12

   « Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous.

8. INTEMPÉRANTS, AIMANT LE PLAISIR PLUS QUE DIEU, AYANT L’APPARANCE DE LA PIÉTÉ, MAIS RENIANT CE QUI EN FAIT LA FORCE.

   « Intempérants, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. » Ce sont là les trois caractéristiques restantes. C’est impressionnant de voir tout ce que Paul a pu exprimer en un seul verset ! Alors, ces trois choses font-elles exception à la règle ? Hélas, non. Alors plutôt que d’essayer de prouver ce qui est évident, je vais une fois de plus ouvrir ma Bible, mais cette fois-ci pour savoir où cette société va nous conduire, et ce que Dieu nous a révélé de l’avenir.

   Dans Apocalypse 16, nous apprenons que Dieu enverra sept anges sur la terre pour y verser les sept coupes de sa colère. Voyons quels seront ces jugements :

   Apocalypse 16 : 2-21 :

   « Le premier alla, et il versa sa coupe sur la terre. Et un ulcère malin et douloureux frappa les hommes qui avaient la marque de la bête et qui adoraient son image. Le second versa sa coupe dans la mer. Et elle devint du sang, comme celui d’un mort ; et tout être vivant mourut, tout ce qui était dans la mer. Le troisième versa sa coupe dans les fleuves et dans les sources d’eaux. Et ils devinrent du sang. (…)

   Le quatrième versa sa coupe sur le soleil. Et il lui fut donné de brûler les hommes par le feu ; et les hommes furent brûlés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom de Dieu qui a l’autorité sur ces fléaux, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire.Le cinquième versa sa coupe sur le trône de la bête, et son royaume fut couvert de ténèbres ; et les hommes se mordaient la langue de douleur, et ils blasphémèrent le Dieu du ciel, à cause de leurs douleurs et de leurs ulcères, et ils ne se repentirent pas de leurs œuvres.

   Le sixième versa sa coupe sur le grand fleuve, l’Euphrate. Et son eau tarit, afin que le chemin des rois venant de l’Orient fût préparé. Et je vis sortir de la bouche du dragon, et de la bouche de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits impurs, semblables à des grenouilles. Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu puissant. (…) Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon.

   Le septième versa sa coupe dans l’air. Et il sortit du temple, du trône, une voix forte qui disait : C’en est fait ! Et il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres, et un grand tremblement de terre, tel qu’il n’y avait jamais eu depuis que l’homme est sur la terre un aussi grand tremblement. Et la grande ville fut divisée en trois parties, et les villes des nations tombèrent, et Dieu se souvint de Babylone la grande, pour lui donner la coupe du vin de son ardente colère. Et toutes les îles s’enfuirent et les montagnes ne furent pas retrouvées. Et une grosse grêle, dont les grêlons pesaient un talent, tomba du ciel sur les hommes ; et les hommes blasphémèrent Dieu, à cause du fléau de la grêle, parce que ce fléau était très grand.

   Ce n’est pas le moment de parler en détails de ces jugements, mais nous pouvons retenir de ces paroles que si les hommes se sont détournés de Dieu et de son Esprit Saint, Dieu permettra aussi que nous en subissions les conséquences. Dans « La Tragédie des Siècles », page 681, nous lisons :

   « Ces plaies ne seront pas universelles, autrement les habitants de la terre périraient tous. Elles compteront toutefois parmi les plus terribles qui aient frappé les mortels. Tous les fléaux dont les hommes ont souffert avant la fin du temps de grâce ont été mélangés de miséricorde. Le sang de Jésus offert en leur faveur a toujours préservé les méchants du juste salaire de leur iniquité ; mais sous les plaies finales, la colère de Dieu sera versée sans pitié.

   En ce jour-là, des multitudes chercheront l’abri de la miséricorde divine qu’elles ont si longtemps méprisée. « Les jours viennent, dit le Seigneur, l’Eternel, où j’enverrai la famine dans le pays, non pas la disette du pain et la soif de l’eau, mais la faim et la soif d’entendre les paroles de l’Eternel. Ils seront alors errants ça et là pour chercher la parole de l’Eternel, et ils ne la trouveront pas. »

   Le peuple de Dieu ne sera pas à l’abri de la souffrance ; mais bien que persécuté, il ne sera pas abandonné. Le Dieu qui a pris soin d’Elie ne négligera pas un seul de ses enfants. Celui qui compte les cheveux de leur tête prendra soin d’eux, et au temps de la famine ils seront rassasiés. Tandis que les méchants seront victimes de la faim et des épidémies, les anges protégeront les justes et pourvoiront à leurs besoins. A celui qui marche dans la justice, « du pain [lui] sera donné, de l’eau [lui] sera assurée ». « Les malheureux et les indigents chercheront de l’eau, et il n’y en a point ; leur langue est desséchée par la soif. Moi, l’Eternel, je les exaucerai ; moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas. »

   L’Eternel est celui qui te garde, l’Eternel est ton ombre à ta main droite. Pendant le jour le soleil ne te frappera point, ni la lune pendant la nuit. L’Eternel te gardera de tout mal, il gardera ton âme ; L’Eternel gardera ton départ et ton arrivée, Dès maintenant et à jamais. Psaume 121 : 5-8 

   Car c’est lui qui te délivre du filet de l’oiseleur, de la peste et de ses ravages. Il te couvrira de ses plumes, et tu trouveras un refuge sous ses ailes ; sa fidélité est un bouclier et une cuirasse. Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la peste qui marche dans les ténèbres, ni la contagion qui frappe en plein midi. Que mille tombent à ton côté, et dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint ; de tes yeux seulement tu regarderas, et tu verras la rétribution des méchants. Car tu es mon refuge, ô Eternel ! Tu fais du Très-Haut ta retraite. Aucun malheur ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes ses voies. Psaume 91 : 3-11

   Heureusement, Dieu nous a promis qu’il n’abandonnerait pas ses enfants.

   Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus. Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux. Et j'entendis du trône une forte voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.

   Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit: Écris; car ces paroles sont certaines et véritables. Et il me dit: C'est fait! Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif je donnerai de la source de l'eau de la vie, gratuitement. Celui qui vaincra héritera ces choses; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.

   Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint, et il m'adressa la parole, en disant: Viens, je te montrerai l'épouse, la femme de l'agneau. Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d'auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu. Son éclat était semblable à celui d'une pierre très précieuse, d'une pierre de jaspe transparente comme du cristal. Apocalypse 21 : 1- 11.

   Je ne vis point de temple dans la ville; car le Seigneur Dieu tout puissant est son temple, ainsi que l'agneau. La ville n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer; car la gloire de Dieu l'éclaire, et l'agneau est son flambeau. Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. Ses portes ne se fermeront point le jour, car là il n'y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l'honneur des nations. Il n'entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au mensonge; il n'entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l'agneau. Apocalypse 22 – 27.

   Et il me montra un fleuve d'eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l'agneau. Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations. Il n'y aura plus d'anathème. Le trône de Dieu et de l'agneau sera dans la ville; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n'y aura plus de nuit; et ils n'auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles. Apocalypse 22 : 1-5.

   C’est sur ces paroles d’espérance que je veux terminer ce message, parce que même si la perspective de ce qui se trouve juste devant nous est effrayante sous de nombreux aspects, nous savons que Jésus a vaincu le Diable, le serpent ancien, il y a maintenant 2000 ans. Bientôt, très bientôt, il reviendra sur la terre pour prendre avec lui ses enfants fidèles. Ma prière pour chacun de nous est que nous fassions partie de ceux qui dès aujourd’hui choisissent de faire partie dans son Royaume d’amour, de joie et de paix.

Message de fin d’année délivré à la rencontre de fin d’année

de l’Eglise Adventsite de Mornex – Marc Fury


Eduquer comme Jésus

   Est-ce que mes enfants vont bien ? Feront-ils partie des 144 000 lorsque Jésus reviendra ? Comment puis-je leur éviter de faire fausse route ? En somme, comment devrais-je éduquer ?

   La plupart des parents veulent le meilleur pour leurs enfants. Mais ce sont précisément ceux qui donnent beaucoup d’importance à l’éducation des enfants qui semblent parfois faire beaucoup de choses de travers. Malheureusement, ces dernières décennies, beaucoup d’enfants ayant grandi dans une famille adventiste ont tourné le dos à la communauté et cela pour au moins quelques années, si ce n’est pas pour toujours.

Est-ce que la fin sanctifie les moyens ?

   La Bible et l’Esprit de Prophétie nous montrent le but élevé que Dieu se propose d’atteindre avec nous et aussi avec nos enfants. C’est pourquoi on peut être tenté, en tant que parents, de vouloir atteindre cet idéal aussi par la contrainte ou par la violence. Car n’est-il pas écrit dans la Bible : « Celui qui ménage sa verge hait son fils, mais celui qui l’aime cherche à le corriger » ? (Prov. 13 : 24)

Que signifie la verge ?

   Dans le texte hébreux nous constatons que le mot « verge » (shevet) est le même mot que celui qui est traduit par « houlette » dans psaume 23 : 4. « Ta houlette et ton bâton me rassurent. » « me consolent, » dans le texte allemand. Or l’utilisation de la violence et la consolation sont en réalité en opposition.

   Alors comment peut-on comprendre proverbes 13 : 24 ? En orient, les moutons ne sont pas poussés devant soi comme chez nous, mais conduits. Ils suivent le berger, ils connaissent et aiment sa voix : « Les brebis entendent sa voix ; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent et il les conduit dehors. Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. …Mes brebis entendent ma voix, je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. » (Jean 10 : 34, 27, 28) Dans le verset de la Bible qui parle de la verge, il ne s’agit pas de provoquer de la douleur ou d’utiliser la violence, mais de s’investir à fond pour conduire les enfants, les protéger et les instruire. Ellen White écrivit de son temps, époque où l’on utilisait bien plus généreusement la verge qu’aujourd’hui : « Un enfant n’est pas un cheval ni un chien qui l’on peut commander selon ses envies et son humeur. Il ne faut pas qu’il soit frappé avec une verge, une ceinture ou seulement avec la main et ainsi être dominé entièrement. Certains enfants sont certes si terribles qu’on ne peut pas éviter de les faire souffrir, mais dans la plupart des cas, cette forme d’éducation ne fait qu’aggraver la chose. » (Test. 2, p. 259)

   « Il se peut qu’une bonne correction soit nécessaire, s’il n’y a plus d’autre moyen, mais la maman ne devrait pas utiliser la verge si elle peut l’éviter d’une manière ou d’une autre. Lorsque des mesures plus douces ne suffisent pas, une punition administrée avec amour devrait s’ensuivre pour amener l’enfant à la raison. Souvent, un tel rappel à l’ordre est suffisant pour la vie, afin de montrer à l’enfant que ce n’est pas lui qui commande. Quels magnifiques résultats en perspective, si les rappels à l’ordre se produisaient de sorte à gagner le cœur au lieu de le repousser. » (Counsels to Parents, Teachers and Students, p. 116)

Que nous apprennent les chevaux ?

   Dieu nous implore : « Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence ; on les bride avec un frein et un mors dont on les pare, afin qu’ils ne s’approchent point de toi. » Ps. 32 : 9.

   En effet, il voudrait nous traiter différemment : « Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre. Je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi. » Ps. 32 : 8.

   Effectivement, on dompte déjà de nos jours des chevaux sans aucune violence, et on les dresse avec plus d’efficacité qu’avec la méthode classique. Ces chevaux obéissent de plein gré et ont du plaisir à obéir. Combien plus, l’éducation des enfants faite sans violence devrait-elle être possible. Tous les parents ne souhaitent-ils pas une relation étroite et chaleureuse avec leurs enfants, relation libre de pression et de tension ?

Jésus, le meilleur modèle pour les parents

   Se peut-il que Jésus soit le meilleur modèle pour les parents ? Pouvons-nous apprendre de lui comment éduquer les enfants ? Il n’avait donc pas d’enfants ! Eh bien, il y a quelques récits montrant comment il traitait les enfants : il les accueillait affectueusement, même à des heures inopportunes. Pour lui, ils n’avaient pas moins d’importance que les adultes. Mais nous pouvons aussi apprendre des relations de Jésus avec ses disciples pour savoir comment éduquer les enfants ! Car Jésus appelait ses disciples « mes enfants » : « Mes enfants, qu’il est difficiles à ceux qui se confient dans les richesses d’entrer dans le royaume des cieux ! (Marc 10 : 24) « Mes enfants, je suis pour peu de temps encore avec vous. » (Jean 13 : 23) Petits enfants, n’avez-vous rien à manger ? (Jean 21 : 5) Et il dit à Jérusalem : « Combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes et vous ne l’avez pas voulu ? » (Luc 13 : 34)

   Jésus a-t-il utilisé la contrainte pour former ses disciples ? A-t-il travaillé en leur mettant la pression, en faisant des menaces, en utilisant un système de récompense ? Quelles conséquences leur laissa-t-il présager lorsqu’ils se comportaient différemment que prévu ? Comment les empêchait-il de se comporter de façon gênante en public, le mettant ainsi dans une situation pénible, le faisant voir sous un faux jour ? Quoi qu’il en soit, n’était-il pas le Messie ?

Pourquoi seulement un sur douze a-t-il abandonné ?

   Il serait bon que nous tous, nous étudiions le livre « Jésus-Christ » avec cette pensée en arrière plan, et que nous nous posions la question suivante : « Pourquoi un seul disciple parmi les douze a-t-il fait fausse route ? » Qu’a fait Jésus pour qu’aucun de ses disciples ne se soit détaché de lui ? Pourquoi lui sont-ils restés fidèles et étaient-ils prêts à souffrir le martyre pour lui ? Etait-il sévère et donnait-il des ordres ? Ou bien laissait-il ses disciples faire ce qu’ils voulaient ? – Ni l’un ni l’autre ! Il attirait comme un aimant, il menait, semble-t-il, ses disciples à travers le pays d’Israël, humblement, mais avec une force intérieure fascinante.

   Finalement, ils ne l’abandonnèrent qu’à Gethsémané lors de son arrestation. Malheureusement, la plupart des parents adventistes sont abandonnés par leurs enfants bien plus tôt déjà. Est-ce que la manière dont nous aimons nos enfants ressemble trop peu à celle dont Jésus aimait ses disciples ? Est-ce que nous pouvons encore apprendre d’avantage de lui en ce qui concerne l’éducation des enfants ?

A quel moment Jésus a-t-il atteint le but avec ses disciples ?

   Jésus a seulement atteint le but avec ses disciples à la Pentecôte, après qu’il les eut quittés. C’est seulement alors qu’ils se mirent vraiment à refléter son caractère, à produire les fruits de l’Esprit.

L’éducation pharisaïque

   Quel but voulons-nous atteindre avec nos enfants ? Les questions qui vont suivre s’appuient sur Matthieu 23 : A l’instar des pharisiens, chargeons-nous nos enfants de « fardeaux lourds et difficilement supportables » ? Est-ce que nous les éduquons « pour être vus des hommes » ? Exigeons-nous que nos enfants nous traitent respectueusement selon un protocole rigide ? Est-ce que nous nous faisons servir par eux ? Faisons-nous de longues méditations et « prions-nous longtemps pour l’apparence » avec eux ? Faisons-nous d’eux des fils de la géhenne ? Leur transmettons-nous par notre éducation que l’argent et le rendement sont les valeurs les plus importantes ? Sommes-nous à cheval sur les choses de moindre importance (menthe, anis, cumin – par exemple : ordre, propreté, ponctualité) tout en laissant de côté la justice, la miséricorde et la fidélité ? Nous focalisons-nous tellement sur l’obéissance extérieure que nous ne laissons à l’enfant aucune chance d’obéir spontanément et par amour ? Ressemblons-nous à des tombeaux blanchis ? Est-ce que le résultat de notre éducation n’est en fin de compte qu’hypocrisie, une façade qui s’effrite quand nous avons le dos tourné ou lorsque les enfants finissent par quitter la maison ?

Un esprit nouveau

   Le fossé entre l’idéal et la réalité ne doit pas nous pousser à utiliser des méthodes contraires au plan de Dieu, avec des mesures de contraintes et de la violence en vue d’amener les enfants plus rapidement au but.

   Apprenons plutôt de Jésus à attendre que, sous l’influence de l’Esprit, nos enfants grandissent à leur propre rythme ! Faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour que l’Esprit de Dieu puisse se répandre sur eux à travers nous ! Lorsque nous mettons en pratique le sermon sur la montagne face à nos enfants, cela ne nous conduit pas sur les traces d’Eli, dont les enfants ont mal tourné ; mais à l’exemple de Jésus, nous pourrons les conduire dans une communion intense, faire avec eux l’expérience des merveilles de Dieu, passer des heures à dialoguer avec eux et bien plus. Ils entendront notre voix et lui obéiront volontiers. A cet effet, relisons les Evangiles et la vie de Jésus afin que nos yeux s’ouvrent sur les méthodes éducatives de Jésus !

Kaï Mester

 

Histoire pour les enfants

Les flocons de neige

   C’était une soirée d’hiver. Comme d’habitude, nous nous sommes retrouvés en famille pour le culte du soir, réunis autour du poêle de faïence qui dégageait une agréable chaleur. Il faisait froid dehors, le vent soufflait tout autour de la maison et des flocons de neige tourbillonnaient dans l’air. Cet hiver rigoureux semblait s’éterniser. Nous nous sentions d’autant plus à l’aise sur le banc bien rembourré autour du poêle. Accompagnés au piano, nous avions chanté à Dieu d’un cœur reconnaissant. Nous entonnions un chant de louange après l’autre. Quelle beauté dans ces heures du soir ! Après le chant, papa voulu nous lire une histoire dans la Bible des enfants mais Siméon, qui était en train de regarder par la fenêtre souhaita un culte « flocons de neige ».

- « Un culte flocons de neige, mais c’est quoi ça ? » voulut savoir papa.

- « Eh bien, nous regardons tous par la fenêtre et nous observons les flocons de neige. » répondit Siméon.

- « Et nous réfléchissons et nous pourrons aussi apprendre quelque chose de la neige et du Sauveur. » Ajouta Samuel.

Papa me lança un regard interrogateur, je lui répondis par un sourire qui en dit long.

- « Eh bien, alors c’est maman qui devra diriger le culte aujourd’hui. » dit-il.

   Les enfants étaient très contents. Depuis notre banc, nous avions vraiment une belle vue sur l’extérieur. Nous baissâmes encore un peu la lumière, afin de mieux voir les flocons au dehors. Comme c’est agréable d’être confortablement assis là et de regarder tourbillonner les flocons ! Par moment, les flocons tombaient doucement et sans heurts, puis ils remontaient à nouveau en dansant dans l’air. Le vent les poussait d’un côté, puis à nouveau de l’autre. Bientôt, il fit voler le tout dans un tourbillon et de nouveau les petits flocons tombaient délicatement sur le sol. Pendant un bon moment, le vent cessa de souffler. Nous contemplâmes ce tableau jusqu’à ce que Siméon rompit le silence et entama la conversation dont le contenu était à peu près le suivant :

- « Maman, je voudrais aussi être comme les petits flocons de neige. »

- « Que veux-tu dire ? » demandai-je.

- « Les flocons de neige sont tendres et pas du tout boudeurs comme moi. » Cette réponse me toucha profondément.

- « Et les flocons de neige sont tout blancs. Mon cœur doit aussi être tout blanc, et si beau et câlin. » poursuivit Siméon.

- «  Et puis, maman, ajouta Samuel, les flocons de neige tombent tout doucement, ils sont vraiment attentionnés et tendres. C’est quelque chose que nous pouvons aussi apprendre. Nous voulons aussi être affectueux les uns envers les autres comme eux.

- « Mmm, et ils ne se bousculent même pas, maman. » constata Siméon. C’est ainsi que nous avons eu un très bel entretien qui toucha le cœur des enfants et leur parla.

- «  Maman, pourquoi les flocons tombent-ils du ciel, après tout ? Pourquoi ne restent-ils pas auprès de notre Sauveur ? » voulut savoir Siméon.

- «  Eh bien, parce que Dieu leur dit qu’ils doivent tomber. » répliqua Samuel.

- « Les flocons de neige sont obéissants et ils font toujours ce que le Sauveur leur dit. Et quand le Sauveur envoie le soleil et qu’il les appelle à nouveau, les flocons de neige s’en retournent avec le soleil au ciel chez le Sauveur. »

   Très bien, cette explication enfantine est suffisante pour un enfant de trois ans et de quatre ans, c’est pourquoi je n’y ajoutai rien de plus.

- « Mais pourquoi le Sauveur les laisse d’abord tomber au sol pour les rappeler ensuite ? » continua Siméon.

- « Eh bien, c’est à cause des semences et des fleurs. » expliqua encore Samuel. « Lorsqu’il fait si froid dehors et que le sol est dur tout le temps, les semences et les fleurs gèleraient bien fort parce qu’elles n’ont pas d’habits chauds. Voilà pourquoi la neige les emmitoufle de façon si moelleuse et si douillette. »

   Pendant que nous continuions à regarder par la fenêtre, et à échanger nos idées à ce sujet, un coup de vent subit fit voler tous les flocons dans la même direction. Bientôt, il changea de sens et les petits flocons de neige volèrent dans l’autre direction. Cela continua dans un sens, puis dans l’autre.

- « C’est quoi ça ? » voulut savoir Siméon.

- « Les flocons se laissent pousser par le vent. » leur répondis-je.

- « C’est exact maman, les flocons de neige ne peuvent pas choisir l’endroit où ils veulent tomber. C’est le vent qui décide et les flocons de neige obéissent tout simplement. » dit Samuel après réflexion.

- « Non, c’est Dieu, car c’est lui qui envoie le vent. » rétorqua Siméon.

- « Mais ensuite, c’est le vent qui fait voler les flocons quelque part en soufflant. » ajouta encore Samuel.

- « Pouvez-vous voir le vent ? » demandai-je.

- « Non. » dit Samuel.

- « Mais moi je vois le vent, car je vois bouger les arbres ! » répliqua Siméon.

- « Mais ce sont les arbres et non le vent que tu vois. » expliqua Samuel. « Je vois uniquement ce que le vent fait, mais le vent lui-même, je ne le vois pas. »

   La réponse de Samuel me surprit, c’est lui notre petit penseur. C’est alors que je me chargeai d’orienter la conversation.

   « Mes enfants, il en est de même avec nous et le St-Esprit. Nous ne voyons pas l’Esprit de Dieu, de même que nous ne voyons pas Dieu et pourtant il est là. Il touche nos cœurs, parle à notre esprit et veut nous conduire. De même que Dieu, par l’action du vent, pousse les flocons de neige là où il voudrait qu’ils soient, il voudrait nous conduire et nous diriger. Nous pouvons de même nous laisser conduire par l’Esprit de Dieu. Nous avons tellement de mal parce que, nous les humains, nous voulons tout contrôler nous-même et prendre les choses en main. Nous sommes très volontaires et aimons que tout marche comme nous le souhaitons. Nous ne laissons pas facilement Dieu agir avec nous comme il le souhaite, ni nous envoyer là où il peut nous utiliser. Quelquefois l’avenir nous semble incertain et nous voulons des garanties sur tout. C’est pourquoi nous ne sommes souvent pas prêts à nous laisser tout simplement guider par Dieu et à lui faire confiance. Cela ne nous rend toutefois pas vraiment heureux.

   Mes enfants, voilà que je vous ai fait un petit sermon bien trop difficile pour des oreilles d’enfants. Et je conclus en disant : « Vous ne pouvez pas encore comprendre tout cela. »

- «  Oh si maman, j’ai bien compris ce que tu as dit. Nous les enfants, nous avons souvent notre volonté propre et nous ne voulons tout simplement pas faire ce que vous les parents, vous nous dites, car vous êtes en fait comme l’Esprit de Dieu. Et quelque fois je remarque bien que le Sauveur me parle en s’adressant à mes pensées. Mais je ne veux pas toujours lui obéir, parce que je m’imagine que ce ne sera pas agréable. Et alors je fais la tête de mule et je ne peux pas du tout être heureux comme les petits flocons de neige. » nous dit Samuel.

- « Mmm, et alors notre cœur n’est pas si blanc que ça. » compléta Siméon.

   Sans bruit, nous observions encore les flocons durant un petit moment, afin d’assimiler tout ce que nous venions de découvrir. Et lorsque les jours suivants, nous vîmes tomber des flocons de neige au sol, nous ne pouvions nous empêcher de penser à ce culte « flocons de neige ».

Daniela Reich

Fundament N°1, 2009


Le Coin des Lecteurs

   Chers frères et soeurs – merci pour vos paroles d’encouragements et vos prières. Que ceux qui se sentent seuls sachent que nous sommes une vraie famille !

Poitou-Charente :

   Que notre Seigneur Dieu continue de vous remplir de son saint Esprit et de ses bénédictions.

Bretagne :

   Un grand merci pour avoir envoyé « Le Fondement de Notre Foi » à nos frères et sœurs. Ci-joint un chèque de 50 euros. Que notre Seigneur vous bénisse abondamment.

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   Chers amis, c’est avec joie que j’ai dévoré cette étoile du matin que j’ai reçu ce mois. J’ai apprécié l’Editorial et le compte rendu de cette rencontre au Camping de la Cascade. Je veux vous en remercier. …J’ai cette espérance que nous serons réunis tous les petits restes de chaque génération au retour de Jésus. Ceux qui auront aimé Jésus plus que leur vie, ceux qui auront persévéré jusqu’à la fin seront sauvés. A bientôt j’espère. Je vous embrasse mes frères et sœurs dans la foi. Ci-joint un chèque pour l’Etoile du Matin.

Midi-Pyrénées

   Que Dieu vous bénisse pour le travail que vous accomplissez en Son nom. J’attends avec joie les numéros suivants.

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   Que le Seigneur vous bénisse et vous garde toujours dans la foi et le dévouement que vous avez pour son œuvre.

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   …Heureusement que nous vivrons sur la Terre restaurée. Préparons-nous pour ce splendide héritage ! Gros bisous à tous les quatre. Je vous aime. Merci pour tout ce que vous avez préparé pour nous édifier, et de m’avoir trouvé un cocher !! Que de grâces ! Je vous souhaite une grande bénédiction en ce congrès. A chaque fois je suis étonnée d’en avoir encore le privilège.

Rhône-Alpes

   Chers amis, voici un CD avec scripture songs que j’ai trouvé ravissant, et que j’ai envie de partager avec vous et surtout avec Josué et Daniel. Que le Seigneur vous bénisse abondamment.

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   Que nous fassions en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications Ephesiens 6 : 18. Prions les uns pour les autres.

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   Que la lumière de notre Père Céleste brille sur vous encore de belles années, afin d’attirer toujours plus d’âmes en quête de vérité, de justice et de paix. Que Dieu vous bénisse abondamment par la grâce de Son Fils Jésus-Christ.

Pays de la Loire

   Merci pour votre soutien et vos prières sincères. Que Dieu bénisse votre ministère. Toute mon affection en celui qui nous prépare et qui nous guérit en profondeur. C’est notre seul bouclier et notre seule sécurité. Affection, ---.

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   Nous nous réjouissons de votre engagement missionnaire total. Nous sommes conscients que votre engagement d’aujourd’hui est le murissement de plusieurs générations de fidélité à notre message. Nous apprécions votre feuillet « Etoile du Matin ». En unité de prière avec chacun afin que notre Maître et son Esprit Saint rassemblent les élus et que justice soit faite à notre Dieu. Affection fraternelle.

Languedoc-Roussillon

   Veuillez trouver ci-joint un chèque pour l’Etoile du Matin. Que le Seigneur vous bénisse dans le travail qu’il vous a confié et qu’il vous garde. Nous vous embrassons bien affectueusement en Jésus-Christ.

Bourgogne

   Persévérez dans votre œuvre qui est nécessaire et qui fait du bien. Bien à vous dans mes prières.

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   Merci pour cet échange et la prière. Cela me fait du bien. J’en remercie notre Seigneur. (…) Bien à vous, à Marc et à vos enfants.

Centre

   Chers amis, Juste un petit mot pour vous dire combien nous apprécions la petite revue que vous nous envoyez régu-lièrement. Puisse le Seigneur vous soutenir dans l’œuvre qu’il vous a confiée ainsi que dans le combat de chaque jour. Nous vous embrassons bien fort.

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   Beaucoup de joie à lire les précieux articles d’ « Etoile du Matin. » Puisse la Vérité unir tous les cœurs sincères dans un même élan de fraternité pareil à celui que fût l’expérience merveilleuse des disciples dans la « chambre haute ». C’est ma requête fervente et confiante pour tous ceux qui se préparent à accueillir le Seigneur Jésus. Je fais pour vous des vœux de santé, joie et bonheur. Très fraternellement dans l’amour du Père et du Fils.

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   Vos messages de serviteurs consacrés, inspirés, éclairés, nous font un bien vital dans l’étape cruciale d’un choix déterminant pour notre résistance, face à ce qui va nous être imposé, oui… peut-être d’un jour à l’autre ! Je le crois. Ces vérités sont claires, entières, garanties de Vie Eternelle. …Très grand MERCI ! pour l’Etoile du MATIN qui est périodiquement attendue et continue de briller sans défaillance. Combien elle nous ravive et nous réjouit. MERCI ! MERCI !

 Franche – Comté

   …Merci pour la revue que j’ai lue avec beaucoup d’intérêt comme d’habitude. – Que le Dieu de paix vous bénisse et guide vos pas jusqu’à son retour. Bien à vous.

Île de France

   Bonjour à la famille FURY d’Etoile du Matin, vous trouverez ci-joint, un chèque de 75 euros en vue de soutenir l’œuvre en faveur de la Vérité Biblique (Procla-mation du Message des Trois Anges d’Ap. 14 et 18) et pour vous qui la prêchez. Vous êtes continuellement dans mes prières. A la prochaine et bonne conti-nuation.

Martinique

   Juste un petit coucou de Martinique. Vœux pieux et fraternels en Jésus qui revient. Merci pour « l’Etoile du Matin… » Félicitations dans le SEIGNEUR, avec 1 P. 1 : 22. Salutations sincères.

 

Coin Santé

Granola Cannelle 

Ingrédients :

- 200 g de flocons d’avoine

- 80 g de noix hachées grossièrement

- 50 g de noix de coco

- 70 g de graines de tournesol

- 50 g de graines de sésame

- 30 g de germe de blé

- 2 cuil. à soupe de semoule de maïs

- 1 cuil. à soupe de cannelle

- 100 g de miel

- 2 cuil. à soupe d’huile d’olive

- ½ cuil. à café de sel

- 1 tasse de raisins secs


Préparation :

1) Dans un saladier, mélanger les 8 premiers ingrédients.

2) Ajouter le sel.

3) Dans un autre petit saladier mélanger le miel et l’huile d’olive.

4) Ajouter ce mélange au premier mélange de flocons et oléagineux.

5) Bien mélanger avec une spatule en bois pour que tout le miel et l’huile enrobent bien les autres ingrédients, mais sans s’amalgamer.

6) Placer sur une plaque allant au four, et étaler.

7) Faire cuire à 180°c, en remuant toutes les 5 minutes afin que le mélange dore sans prendre trop de couleur.

8) Lorsque le granola est bien doré, le sortir du four et le laisser refroidir.

9) Enfin ajouter les raisins secs, et conserver dans un récipient hermétique.

10) Vous pouvez consommer ce granola avec du lait végétal, de la compote ou selon vos goûts – au petit déjeuner ou bien au dîner.