Etoile du matin

Vol.3 - Mai 2009

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« Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme. » 3 Jean 1 : 2.

 

Table des matières

Editorial

Etude Biblique – L’Esprit Saint de Dieu

L’influence de la vérité, par Ellen G. White

Semailles fidèles ou maigres récoltes, par Allen Stump

Christ et sa justice, par E.J. Waggoner

Sur leurs traces

Un appel…. ,par Ellen G. White (Education de l’enfant)

Propreté Corporelle, par D.T. Bourdeau

L’importance de la Maîtrise de Soi, par Ellen G. White

Jeu Biblique


Editorial 

« Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l'état de ton âme. »   3 Jean 1 : 2.

   Chers lecteurs,

   Le printemps est déjà de retour et nous prions pour vous tous, afin que ce numéro d’Etoile du Matin vous trouve en paix avec Dieu, l’auteur de la vie. Chaque jour nous rapproche un peu plus du prochain retour de Jésus, et il nous faut nous préparer, afin d’être prêts pour le jour glorieux de sa seconde venue, lorsqu’il viendra mettre un terme à nos douleurs et rendre à chacun selon ses œuvres.

   Nous sommes heureux de vous annoncer que les DVDs des séminaires ayant eu lieu du 1er au 3 août 2008 avec le pasteur Allen Stump sont enfin disponibles. Allen Stump est l’auteur du livre « Le Fondement de Notre Foi » que nous avons traduit et que nous vous proposons depuis déjà près d’un an. Dans ces sept présentations enregistrées sur quatre DVDs, il touche des sujets fondamentaux tels que l’amour de Dieu en donnant son Fils Jésus, le Saint-Esprit de Dieu, et l’oméga des hérésies mortelles. Pour ceux qui aiment la musique, nous vous proposons également quelques morceaux de musique que nous avons enregistrés sous format CD audio. On y trouvera des cantiques divers chantés à plusieurs voix (à l’aide d’un logiciel approprié, car nous ne sommes que deux J ), et d’autres cantiques joués à la flûte traversière, au piccolo et au piano. Les morceaux de piano sont un souvenir du jour de mes 24 ans, lorsque j’ai enregistré ces cantiques à l’école missionnaire Lia, en Suède (Je n’avais pas d’enregistreur numérique : merci de votre indulgence !). J’y ai étudié et travaillé de 1997 à 1999, puis Elisabeth et moi y avons vécu neuf mois ensemble de 2001 à mai 2002. Hélas, cette école n’existe plus, mais nous y avons de précieux souvenirs.

   En ce qui concerne ce dernier numéro d’Etoile du Matin, vous y trouverez l’étude promise sur l’Esprit Saint de Dieu, plusieurs textes de la messagère de Dieu, un article passionnant du pasteur Stump, et le message de 1888 « Christ et sa justice », tel que le présenta E. J. Waggoner. Nous avons décidé de publier cette étude en entier au cours des prochains numéros, car il existe une grande confusion au sujet du Christ, et le livre « Christ et sa justice » contient le message que Dieu envoya à son peuple au sujet de son Fils en 1888.

Fraternellement, Marc et Elisabeth.


L’Esprit Saint de Dieu

1) Quelle est la définition Biblique de « Esprit » ?

Esaïe 40 : 13 Qui a mesuré l’Esprit de l’Eternel, ou qui a été son conseiller pour l’instruire ?

Romains 11 : 34 Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été son conseiller ?

Nous apprenons ici la claire définition Biblique de « esprit ». Esprit = pensée. Esprit du Seigneur = pensée du Seigneur.

Note : L’emploi de majuscules n’existe pas dans les textes originaux Hébreux et Grec.

2) Y a-t-il une autre définition Biblique de « Esprit » ?

Jean 6 : 63 C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous dis sont esprit et vie.

Jésus enseigna clairement que Ses paroles sont deux choses : esprit et vie. Les paroles expriment nos pensées. Les paroles de Dieu expriment Sa pensée divine, elles révèlent son esprit divin, et la vie divine qu’il veut déverser en nous.

3) De nombreuses personnes sont confuses au sujet du ‘Saint-Esprit’. Comment Dieu clarifie-t-il la question pour nous ?

1 Corinthiens 2 : 11 Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu.

L’Esprit de Dieu et l’esprit de l’homme peuvent être comparés. Nous pouvons apprendre au sujet de l’Esprit de Dieu en observant l’esprit de l’homme. Cela est simple, car l’homme a été fait à l’image et à la ressemblance de Dieu.

4) Cet esprit de l’homme est-il un individu différent de l’homme ?

Daniel 2 : 1 Or, la seconde année du règne de Nébucadnetsar, Nébucadnetsar eut des songes ; et son esprit fut troublé, et son sommeil interrompu.

– Qui était troublé ici ? S’agit-il du roi lui-même ou de quelqu’un d’autre ? Sans aucun doute, c’est le roi. Son esprit, qui est sa pensée, était troublé. Son esprit n’est pas un individu différent de lui !

1 Corinthiens 5 : 3-5a : Pour moi, absent de corps, mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, celui qui a commis un tel acte. Au nom du Seigneur Jésus-Christ, vous et mon esprit étant rassemblés avec la puissance de notre Seigneur Jésus-Christ, qu’un tel homme soit livré à Satan…

Colossiens 2 : 4, 5 : Je dis cela afin que personne ne vous séduise par des discours séduisants. Car, si je suis absent de corps, je suis avec vous en esprit, voyant avec joie le bon ordre qui règne parmi vous, et la fermeté de votre foi en Christ.

– L’apôtre Paul a-t-il envoyé un autre individu parmi les membres de ses églises, ou bien était-il lui-même présent parmi eux en pensée ? Il s’agit bien de la présence spirituelle de Paul lui-même, une autre façon pour lui d’être présent.

5) Qu’est-ce que Jésus a promis avant de partir ?

Jean 14 : 16, 17, 26 Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. (…) Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites.

– Jésus enverra un Consolateur. Le Consolateur est l’Esprit de vérité. C’est l’Esprit Saint, ou le Saint-Esprit.

6) D’où vient cet Esprit ?

Jean 15 : 26 Lorsque sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi.

– Le Saint-Esprit vient du Père. Il procède du Père, ce qui signifie qu’il en sort, il en est issu.

7) Que fera cet Esprit ?

Marc 13 : 11 Or quand ils vous mèneront pour vous livrer, ne soyez point en peine par avance de ce que vous aurez à dire, et ne le méditez point ; mais dites ce qui vous sera inspiré à cette heure-là ; car ce ne sera pas vous qui parlerez, mais le Saint-Esprit.

– Le Saint-Esprit vous donnera les bonnes paroles.

8) Comment pouvons-nous blesser Dieu ?

Ephésiens 4 : 30 Et ne contristez pas l’Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption.

– Lorsque nous contristons l’esprit saint de Dieu, nous blessons Dieu Lui-même, et pas quelqu’un d’autre. Nous ne pouvons pas blesser Dieu physiquement, mais nous pouvons blesser ses sentiments.

Genèse 6 : 3, 6 Et l’Eternel dit : Mon esprit ne contestera point dans l’homme à toujours ; dans sont égarement il n’est que chair ; ses jours seront de cent vingt ans. (…) Et l’Eternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il en fut affligé dans son cœur.

– Dieu fut blessé par la méchanceté des hommes avant le Déluge. Ils attristèrent Son Saint-Esprit, ils le contristèrent en son cœur.

9) Si le Père a un esprit, le Fils en a-t-il également un ?

Philippiens 1 : 19 Car je sais que cela tournera à mon salut par vos prières et par le secours de l’Esprit de Jésus-Christ.

Galates 4 : 6 Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père !

1 Pierre 1 : 11 Recherchant pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies.

– Jésus Christ a donc aussi un Esprit.

10) Combien d’esprits y a-t-il ?

Ephésiens 4 : 4 Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme vous aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation.

– Il y a un Esprit, pas deux ou trois. Cet esprit unique est partagé par le Père et le Fils. Il est l’esprit de Dieu et l’esprit de Christ, les deux.

Romains 8 : 9 Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’Esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui.

– L’Esprit du Père et celui du Fils est donc le même Esprit. Le Père et le Fils partagent cet esprit, cette vie, cette pensée.

11) Alors qui recevons-nous lorsque nous recevons le Saint-Esprit ?

Jean 4 : 23 Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui.

– En recevant le Saint-Esprit nous recevons le Père et le Fils, et non quelqu’un d’autre différent d’eux. Le Saint-Esprit est la présence personnelle de Christ Lui-même.

12) Qui vient à nous pour être notre Consolateur ?

Jean 14 : 18, 19 Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez.

– Jésus-Christ est notre Consolateur ! C’est Jésus, et non quelqu’un d’autre, qui nous console dans nos épreuves sur cette terre.

13) Qui le Père enverra-t-il aux convertis ?

Actes 3 : 19, 20 Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus.

– Il enverra Jésus.

14) Nous savons par Jean 1 : 14 que Jésus a été fait chair, mais qu’a-t-il été fait d’autre ?

1 Corinthiens 15 : 45 Suivant qu’il a été écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant.

 – Le dernier Adam est Christ Lui-même (v. 22), Il a été fait un ‘Esprit vivifiant’, ou un ‘Esprit qui donne la vie’. Christ a ainsi été fait deux choses : chair et Esprit.

15) Comment le Père nous envoie-t-il Jésus ? Est-ce Jésus en chair ou en Esprit ?

Galates 4 : 6 Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père !

– L’Esprit de Son Fils. C’est le Saint-Esprit de Jésus. 

16) Lorsque nous recevons l’Esprit de Jésus, est-ce quelqu’un de différent de Christ ?

2 Corinthiens 3 : 17 Or, le Seigneur, c’est l’Esprit ; et où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté.

– Le Seigneur est Jésus (1 Corinthiens 8 : 6). Ainsi, s’il y a un Seigneur, et s’il y a un Esprit, et que le Seigneur est cet Esprit, il s’en suit que Christ vient à nous sous la forme du Saint-Esprit. Il vient Lui-même en Consolateur personnel, et non un individu différent ou une force impersonnelle.

17) Que nous arrive-t-il lorsque nous recevons l’Esprit du Christ ?

1 Corinthiens 6 : 17 Mais celui qui s’unit au Seigneur, est un même esprit avec lui.

– Nous devenons un avec Le Seigneur en Esprit.

18) Comment ce processus est-il décrit par Pierre ?

2 Pierre 1 : 4 Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise.

– Nous devenons participants en étant unis au Seigneur en Esprit.

19) Qu’est-ce que Christ a dit concernant ses paroles ?

Jean 6 : 63 C’est l’esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien, les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie.

– En d’autres termes L’Esprit est Vie. Nous pouvons obtenir cette vie en recevant la parole de Dieu.

Colossiens 3 : 16 Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance.

Jean 15 : 5, 7 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruits ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. (…) Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez.

– Lorsque la parole de Christ habite en nous, nous avons la vie. Nous avons l’Esprit de Dieu. Christ habite dans nos cœurs par Ses paroles, qui sont esprit et vie !

20) Quel était le seul moyen pour nous d’obtenir cette Vie/Esprit ?

Jean 10 : 11, 15 Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. (…) Comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.

Luc 23 : 46 Et Jésus s’écriant d’une voix forte, dit : Mon Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et ayant dit cela, il expira.

– Jésus devait donner Sa vie pour nous. Il devait déposer Son Esprit comme un agent régénérateur pour nous.

21) Quelle fut la prière de Christ juste avant d’aller à la croix ?

Jean 17 : 20, 21 Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’a envoyé.

– Cela est fait au travers de l’Esprit du Père et du Fils : le Saint-Esprit. Nous devenons un comme le Père et le Fils sont un.

22) Comment le Père et le Fils sont-ils un ?

Jean 14 : 10, 20 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les choses que je fais. (…) En ce jour vous connaîtrez que je suis dans le Père, et vous en moi, et moi en vous.

– Jésus et le Père sont un par l’Esprit qu’ils partagent. C’est là l’Esprit que le Père envoie dans nos cœurs.

23) Comment devenons-nous des fils de Dieu ?

Romains 8 : 15 Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père.

– Par l’Esprit que Dieu nous donne. Sa vie et son esprit propres deviennent nôtres. C’est ainsi que nous sommes adoptés dans la famille de Dieu.

24) D’après Paul, que sommes-nous en tant que fils de Dieu ?

1 Corinthiens 3 : 16 ; 6 : 19 Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? (…) Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ?

– Dieu vit en nous, Son temple, par Son Saint-Esprit. Ce Saint-Esprit est la présence personnelle de Christ Lui-même, notre Consolateur.

25) Quelle est l’invitation que Christ nous offre ?

Apocalypse 3 : 20 Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi.

Colossiens 1 : 27 A qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire.

– C’est là l’espérance de la vie éternelle. C’est seulement par Jésus, et personne d’autre, que cette espérance se réalise. Christ veut vivre dans nos cœurs par Son Saint-Esprit.

Conclusion :

Nous avons vu le témoignage Biblique au sujet de l’Esprit Saint de Dieu. C’est la pensée même et le caractère de Dieu ; Sa personne même. C’est sa propre vie qu’Il répand sur nous par Son précieux Fils. Le Saint-Esprit de Dieu n’est pas un autre être individuel tel que le Père et son Fils.

Nous sommes reconnaissants à notre Père céleste de ne pas nous laisser dans les ténèbres au sujet de sa véritable identité. Nous avons un Dieu, le Père, un Seigneur, Jésus-Christ, et un esprit – l’Esprit de Christ – qui nous conduit dans l’unité de la foi. Amen.

  

- L’influence de la vérité –

Ellen G. White

Review & Herald, 26 février 1901

   La vérité élève et édifie. Ceux qui reçoivent la vérité avec sérieux et sincérité portent du fruit, révélant un changement de la vie entière. Mais nombre de ceux qui prétendent croire à la vérité ne font pas honneur à la vérité car ils ne sont pas sanctifiés par elle. Ils ne reçoivent pas la vérité dans leur âme, et par conséquent elle ne peut pas sanctifier la vie.

   Avec l’assistance du Saint-Esprit, hommes et femmes peuvent s’élever de la vulgarité, et vivre des vies pures et saintes. Ces personnes qui prétendent être des croyants mais qui ne vivent pas ainsi mentent à la vérité. Ils disent : « Je crois au Message du Troisième Ange. Je crois que le Seigneur revient. » Mais ils entrent en controverse avec les autres, révélant des traits de caractère grossiers et rudes. Ils ne révèlent pas dans leurs paroles et leur comportement la puissance transformatrice accompagnant la vérité. Comment le Seigneur peut-Il être satisfait de ceux qui ne font aucun effort pour s’élever à un niveau élevé ? Ne prétendent-ils pas avoir reçu une vérité élevée, noble ? Cependant dans leur foyer et dans leurs associations d’affaires ils ne montrent aucune transformation positive. N’est-ce pas mentir à la vérité ?

   « Vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à Son admirable lumière. » L’apôtre ramène l’esprit des gens à leur condition précédente où ils n’étaient pas transformés. « Vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde. Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme. »

   Dieu ne demande pas aux hommes et aux femmes d’abandonner quoi que ce soit qui est pour la santé de l’âme ou du corps, mais Il leur demande d’abandonner des vices dégradants et affaiblissants, des vices qui lorsqu’ils sont chéris les excluent du ciel. Il leur laisse de la place pour chaque plaisir pouvant être apprécié sans scrupule de conscience, et dont on peut se souvenir sans remords. Il leur demande, pour leur bien présent et éternel, de cultiver ces vertus qui offrent santé au corps et force à l’âme. Des pensées pures et de bonnes habitudes sont nécessaires pour le bonheur de l’homme, en tant qu’homme et en tant que chrétien. Tout ce qui est de caractère avilissant doit être vaincu, si nous voulons voir le Roi dans Sa beauté.

   Christ nous dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Le Seigneur peut et veut aider chaque personne qui recherche Son aide dans un effort pour devenir pur et saint. Dieu nous a donné Sa Parole comme un guide et un conseiller, et nous sommes sans excuse si nous ne réussissons pas à atteindre le critère placé devant nous. Souvenez-vous que vous êtes en possession des oracles vivants de Dieu. Dans ce précieux livre la vérité nous est révélée dans toute sa simplicité. Mais ils sont nombreux ceux qui ne lisent pas cette parole avec sérieux et diligence, comme s’ils cherchaient un trésor caché.

   Des efforts ardents ont-ils été faits pour vaincre les inclinations naturelles au mal, pour conquérir les habitudes et les pratiques faisant partie de la vie avant que la vérité ait été acceptée ? La maison et la  vie quotidienne de ceux qui prétendent croire à la vérité sont-elles aussi négligées, désordonnées et aussi peu semblables à Christ qu’avant d’avoir professé avoir accepté Christ ? S’il en est ainsi, ils n’annoncent pas les vertus de celui qui les a appelé des ténèbres. Ils ne portent pas la justice de Christ.

   Évertuez-vous à accomplir des progrès tangibles. Purifiez-vous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant votre sanctification dans la crainte de Dieu. Que votre vêtement soit propre et soigné, et que vos manières soient aimables et courtoises. Soyez purs et raffinés ; car le ciel est l’essence même de la pureté et du raffinement. Tout comme Dieu est pur et saint dans Sa sphère, de même il faut que nous le soyons dans notre sphère.

   Lisez attentivement et gravement la parabole du vêtement de noce, et faites une application personnelle des leçons enseignées par elle. Il en est certains qui, ayant entendu la vérité, y ayant donné leur assentiment, ne sont toutefois pas transformés par elle. La vérité n’a pas été reçue dans l’âme, et ainsi ne peut pas poursuivre son œuvre de purification dans la vie. Leur famille, leurs voisins, ne voient pas en eux un changement drastique auquel ils auraient le droit de s’attendre. Ceux qui font une profession de foi, et restent malgré tout inchangés dans leurs habitudes et leurs pratiques, sont représentés dans la parabole de l’homme qui est venue au festin sans l’habit de noce. Il en est beaucoup qui, tout en croyant ce qu’ils lisent sur le Christ, ne croient pas en Christ. Ils ne Le reçoivent pas comme un Sauveur personnel. Leurs noms peuvent être inscrits sur les listes d’église, mais ils n’amènent pas Christ dans la vie quotidienne ; et Dieu ne peut pas les accepter.

   Dieu est déshonoré lorsque ceux qui prétendent croire en Sa vérité précieuse et élevée refusent de revêtir la robe de la justice de Christ. Ils insultent le Sauveur. Où qu’ils aillent, ils montrent qu’ils ont refusé d’accepter l’habit de noce qui leur était offert.

   Il y a un grand, un très grand nombre de chrétiens de nom qui attendent avec indifférence la venue du Seigneur. Ils n’ont pas la robe de Sa justice. Ils peuvent prétendre être enfants de Dieu, mais ils ne sont pas purifiés du péché. Ils sont égoïstes et suffisants. Leur expérience est sans le Christ. Ils n’aiment pas Dieu de manière suprême, ni leur prochain comme eux-mêmes.  Ils n’ont pas une véritable conception de ce qui constitue la sainteté. Ils ne voient pas leurs défauts. Ils sont tant aveuglés, qu’ils n’arrivent pas à déceler l’œuvre subtile de l’orgueil et de l’iniquité. Ils sont revêtus des haillons de la propre justice, et atteints d’aveuglement spirituel. Satan a projeté son ombre entre eux et Christ, et ils n’ont aucun désir d’étudier le caractère pur et saint du Sauveur.

   Ceux qui ne deviennent pas saints ici ne pourront jamais être saints dans les cieux. Dieu n’acceptera à Son service rien de moins que l’être entier, -- corps, âme et esprit. A la venue de Christ, nombre de ceux qui professent être chrétiens seront trouvés trop légers. Ils ne voulaient pas revêtir la justice de Christ. Se tenant face à face avec le Juge de toute la terre, ils verront leur véritable condition. A la lumière de la loi de Dieu, ils verront la misère de leur âme.

   Il est impossible à une personne d’être chrétienne et de rester un nain spirituel. Ceux qui sont véritablement unis à Christ croîtront tous les jours, ils atteindront la stature parfaite d’hommes et de femmes en Lui. Ils ne désobéiront pas aux claires exigences, tout en déclarant agir selon la Parole de Dieu. Pourquoi y a-t-il si peu de croissance dans l’expérience chrétienne, si peu de manifestation de Christ dans la vie ? Pourquoi la vie religieuse est-elle si rabougrie ? – C’est parce qu’il y a tant de soi-même et si peu de Christ.

   La loi condamne tout péché et requière toute vertu. Elle demande de l’homme un respect extérieur, et elle exige la pureté de l’âme. « Mais », écrit le Psalmiste, « tu veux que la vérité soit au fond du cœur : fais donc pénétrer la sagesse au-dedans de moi ! » La loi est illustrée dans la vie de Christ. Il est un modèle pour l’humanité tout entière. Il vivait la loi. Sa pureté et Sa bienfaisance, Son attachement à la vérité et Son zèle pour la gloire de Dieu révèlent la perfection de la loi. Chacun de Ses actes était une révélation de la gloire du Père. Il était tout ce que la loi exigeait qu’Il soit.

   Ce que la loi réclamait d’Adam et d’Ève en Eden, et ce qu’elle exigeait de Christ, le second Adam, elle l’exige de tout être humain. J’en appelle à tous ceux qui prétendent croire à la vérité à atteindre un critère plus élevé. Je présente à vos yeux Jésus, la Majesté du ciel, qui a quitté les cours royales et qui, par amour pour nous devint pauvre, afin que par Sa pauvreté vous puissiez être riches. Contemplez les scènes de Sa vie de souffrances. Méditez sur Son agonie à Gethsémané, lorsque oppressé par les puissances des ténèbres, Il pria : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! » Regardez-Le trahi par Judas, abandonné par Ses disciples, condamné par les prêtres et les dirigeants du pays, et livré par Pilate à une mort honteuse. Il a enduré toutes ces choses afin que l’homme puisse être élevé et ennobli, et placé à la droite de Dieu en participant à la nature divine.

   Christ serait-Il mort pour nous en vain ? Prétendons-nous être des enfants de lumière et cependant marcher et travailler dans les ténèbres et le péché ? Ne montrerons-nous pas plutôt que la puissance transformatrice de Dieu nous modèle et nous façonne ? N’obéirons-nous pas à l’injonction : « Comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois. Mais comme celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite*, » « ayant une conduite honnête parmi les gentils, afin qu’au lieu de médire de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres. »


Semailles fidèles ou maigres récoltes

Allen Stump

« Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle. Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. » (Gal. 6 : 7-10)

   Dieu est un Dieu de loi et d’ordre. Son univers se meut dans l’ordre. Cet ordre n’est pas établi d’une façon sévère, par un règne capricieux, ou par décret, mais par la vertu de l’amour.

   Pensez au royaume physique dans lequel nous existons. J’ai eu l’occasion de visiter le Grand Canyon dans l’Ouest des Etats-Unis. C’est magnifique à contempler. On y trouve des endroits très raides, où vous pouvez regarder en bas depuis le bord du Canyon, et si vous faites un pas de plus, vous chutez des centaines de mètres avant d’atteindre le sol à nouveau. Si vous faites un pas dans le vide, vous allez tomber à cause de la loi de la gravité. Peu importe qui enjambe la falaise, d’après cette loi, tous tomberont à la même vitesse. Bien sûr, nous pouvons être reconnaissants pour la loi de la gravité, car c’est grâce à elle que nous ne flottons pas dans les airs !

   La première loi de la dynamique de Newton affirme entre autre qu’un objet en mouvement reste en mouvement jusqu’à ce qu’une force extérieure interagisse avec lui. C’est la raison pour laquelle les gens sont souvent blessés dans les accidents de voiture. Si une voiture se déplace à 70 km/h, il en est de même pour chaque personne ou chaque objet qui s’y trouve. Si la voiture est soudainement arrêtée lors d’une collision, le conducteur continue de se déplacer et heurtera le tableau de bord ou le volant, à moins qu’un élément quelconque de sécurité ralentisse cet impact et retienne la personne. Peu importe qui conduit la voiture, la même loi de la dynamique agit pour tout le monde. Bien sûr, cette même loi permet à la voiture d’être plus efficace dans la descente d’une côte en roue libre, et il y a une multitude d’autres applications positives.

   Les chiens ont des chiots et pas des chatons, étant donné les lois de la génétique que Dieu a instituées.

   Il y a huit lois de la santé, et nous pouvons garder ces lois pour notre bien, ou briser ces lois à notre détriment. Fumer du tabac amoindrira la respiration du fumeur, augmentera ses risques de cancer, d’emphysème, ou de nombreux autres problèmes. Obéir aux lois de la santé favorisera le bien-être.

   Mais il y a aussi des lois spirituelles que Dieu a établies, et soit nous obéissons à ces lois et sommes bénis, soit nous leur désobéissons et en subissons les dommages. Nous lisons que :

   Il rend à l’homme selon ses œuvres, il rétribue chacun selon ses voies. (Job 34 : 11)

   Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps. (1 Corinthiens 5 : 10)

   Qui rendra à chacun selon ses œuvres : réservant la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l’honneur, la gloire, l’immortalité ; mais l’irritation et la colère à ceux qui, par l’esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l’injustice. Tribulation et angoisse sur toute âme d’homme qui fait le mal, sur le Juif premièrement, puis sur le Grec ! Gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, pour le Juif premièrement, puis pour le Grec ! (Romains 2 : 6-10)

   Dieu est un Dieu d’ordre. Dans le ciel, tout suit un ordre parfait ; la soumission et une discipline rigoureuse caractérisent les mouvements des armées célestes. (Patriarchs et Prophets, p. 376)

   Dieu a établi les lois des semailles et de la récolte, et comprendre ces lois devrait nous encourager à faire attention à ce que nous semons et comment nous le semons. Le fait de ne pas comprendre ces lois est une raison majeure pour laquelle tant de gens « ont semé du vent, ils moissonneront la tempête ». (Osée 8 : 7)

Le genre de semence

   Commençons d’abord par examiner certaines lois qui régissent les semailles et la récolte. La première loi dont je voudrais parler concerne le type de semence que nous semons, parce que le genre de semence que nous semons décide du genre de récolte que nous ferons. S’adressant aux églises de Galatie, Paul écrivit :

   Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle. (Galates 6 : 7, 8)

   Si nous semons de la semence physique, non spirituelle, nous récolterons alors avant tout des récoltes non spirituelles. Il se peut que cela ne nous paraisse pas si terrible, si nous apprécions présentement des « jouets » physiques et avons peu de besoins spirituels, mais lorsque nous passons par des épreuves, la maladie, ou la vieillesse, il nous faut des « choses » spirituelles pour nous satisfaire. Si nous avons semé des semences non spirituelles, nous découvrirons avec tristesse que nous sommes trouvés trop léger. Il n’est pas possible de récolter des choses spirituelles que nous n’avons pas semées. Comme nous allons le voir plus en détails, nous ne pouvons pas prendre le risque de remettre à plus tard les semailles de ces choses spirituelles. C’est aujourd’hui le jour où nous devrions semer des semences spirituelles qui produiront une récolte spirituelle, récolte qui nous sera profitable lorsque nous passerons par des épreuves, la maladie ou la vieillesse.

La quantité de semence

   La quantité de semence est également importante. « Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment. » (2 Corinthiens 9 : 6)

   Cette loi spirituelle nous explique pourquoi nous, qui semons tellement plus de semences matérielles, finissons par obtenir des récoltes matérielles/spirituelles grossièrement disproportionnées à notre regret éternel. Nous sommes comme des agriculteurs qui sèment trop de mauvaises graines. Investissez-vous du temps dans votre expérience spirituelle ? Prenez-vous du temps pour étudier, et prier, et passer du temps avec Dieu et sa Parole ? Ce n’est pas par accident qu’une personne apprend à bien connaître Dieu et la Bible ! Elle a semé. Alors que tous les champs de la Bible portent du fruit, il nous a été dit :

   Il nous serait avantageux de passer, chaque jour, une heure dans la méditation et la contemplation de la vie du Christ. Il faudrait y penser d’une manière détaillée, s’efforçant, par l’imagination, d’en reproduire toutes les scènes, surtout les dernières. En méditant ainsi sur le grand sacrifice accompli pour nous, notre confiance en Christ se trouve affermie, notre amour est intensifié, et son Esprit nous pénètre plus complètement. C’est en apprenant à nous repentir et à nous humilier au pied de la croix, que nous serons finalement sauvés. (Jésus-Christ, p. 67)

Le meilleur moment pour semer

   Nous ne pouvons pas semer à n’importe quel moment, selon notre bon plaisir, et nous attendre à obtenir les meilleures récoltes. Il nous a été dit que, « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; un temps pour naître, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté. » (Ecclésiastes 3 : 1, 2) Dans le monde physique, le meilleur moment pour semer est généralement le Printemps. Spirituellement, cela correspondrait à notre jeunesse. La servante du Seigneur a écrit :

   La jeunesse est le moment pour acquérir la connaissance nécessaire à la vie quotidienne de la vie entière ; un bon caractère peut alors aisément être formé. C’est le moment d’asseoir de bonnes habitudes, d’obtenir et de maintenir la puissance de la maîtrise de soi. La jeunesse est le temps des semailles, et la semence semée détermine la récolte, aussi bien pour cette vie que pour la vie à venir. (Christian Temperance and Bible Hygiene, pp. 45, 46)

   Mais si nous avons manqué le temps des semailles dans notre jeunesse, semons dès que nous avons des semences à disposition. Semer au mauvais moment produit généralement une pauvre récolte, et les semailles les plus abondantes au bon moment sont propres à produire la récolte la plus généreuse.

La qualité de la semence

   Tout aussi important que de semer la bonne semence, en bonne quantité et au bon moment, est de semer la bonne qualité de semence. On ne se moque pas de Dieu. « Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. » (Galates 6 : 7) Osée parle d’Israël et dit qu’ « …ils ont semé du vent, ils moissonneront la tempête. » (Osée 8 : 7) Combien ces mots sont sérieux et dignes de considération ! Ce que nous semons est très important, car le genre de récolte risque de ne pas être ce que nous voulons. Voulons-nous de la discorde et des conflits parmi les frères ? Elle arrivera lorsque nous semons de la mauvaise graine. Parlant de la personne méchante, le Psalmiste dit : « La perversité est dans son cœur, il médite le mal en tout temps, il excite des querelles. Aussi la ruine arrivera-t-elle subitement ; il sera brisé tout d’un coup, et sans remède. » (Proverbes 6 : 14, 15) Puis, parlant des choses que le Seigneur déteste, Salomon dit, « celui qui sème des querelles entre frères. » (Proverbes 6 : 19, KJV) « L’homme pervers excite des querelles, et le rapporteur divise les amis. » (Proverbes 16 : 28)

   Cependant, si au lieu de semer de mauvaises semences, nous en semons de bonnes, de bonnes choses auront lieu. Dieu a promis : « Le méchant fait un gain trompeur : mais celui qui sème la justice a un salaire véritable. » (Proverbes 11 : 18) Osée 10 : 12 nous dit que si nous semons selon la justice, nous moissonnerons selon la miséricorde.

   Dans le monde physique, il y a toujours une période de temps entre les semailles et la récolte, et nous ne devons pas nous lasser « de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. » (Galates 6 : 9) En général, plus la récolte est de bonne qualité, plus le temps d’attente est long. Alors que nous appliquons ce principe général, nous devrions nous attendre à ce que le temps d’attente pour les récoltes spirituelles soit plus long que pour les récoltes physiques – bien souvent, la récolte entière et finale n’aura pas lieu avant le retour du Christ.

   Une période de probation nous est accordée pendant que nous sommes sur cette terre, et cela donne à réfléchir, nous faisant réaliser que la façon dont nous gérons nos talents maintenant affecte notre vie éternelle. Le caractère que nous formons présentement, dans un court laps de temps, aura des effets non seulement pour notre salut, mais également pour notre qualité de vie éternelle. Parlant au sujet du mariage, Ellen White écrivit :

   Le mariage est une chose qui influencera et affectera votre vie, aussi bien dans ce monde que dans le monde à venir. (Review and Herald, 25 septembre 1888)

   C’est à l’heure du mariage que de nombreux hommes et femmes datent leur succès ou leur échec dans cette vie, et leur espérance dans la vie future. (Idem, 2 février 1886)

   Nous trouvons dans ces affirmations un principe solennel à considérer. Les choses que nous faisons ici ont des conséquences éternelles.

   [Jésus] enseignait à tous qu’ils devaient se considérer comme doués de talents précieux, dont un emploi judicieux pouvait leur assurer d’éternelles richesses. Il extirpait toute vanité de la vie, et par son exemple il montrait que tout moment est lourd de conséquences éternelles ; qu’il doit être chéri comme un trésor et employé dans de saintes entreprises. (Jésus-Christ, p. 75)

Exceptions aux règles

   Il y a parfois des éléments qui œuvrent dans les coulisses, et que nous ne voyons pas toujours à la surface. Pensez au cas de Job. Dieu dit de Job qu’il était « intègre et droit : il craignait Dieu, et se détournait du mal. » (Job 1 : 1) Dieu lui-même déclara cela de lui. (v. 8) Le caractère de Job est surtout détaillé au chapitre 29, où Job affirme :

   L’oreille qui m’entendait me disait heureux, l’œil qui me voyait me rendait témoignage ; car je sauvais le pauvre qui implorait du secours, et l’orphelin qui manquait d’appui. La bénédiction du malheureux venait sur moi ; je remplissais de joie le cœur de la veuve. Je me revêtais de la justice et je lui servais de vêtement, j’avais ma droiture pour manteau et pour turban. J’étais l’œil de l’aveugle, et le pied du boiteux. J’étais le père des misérables, j’examinais la cause de l’inconnu ; je brisais la mâchoire de l’injuste, et j’arrachais de ses dents la proie. (Job 29 : 11-17)

   Dans ce livre biblique des plus anciens, Job a beaucoup souffert de l’affliction que Satan lui infligea. Eliphaz, l’un des « amis » de Job qui ne comprenait pas ce qui se passait, dit : « Cherche dans ton souvenir : quel est l’innocent qui a péri ? Quels sont les justes qui ont été exterminés ? Pour moi, je l’ai vu, ceux qui labourent l’iniquité et sèment l’injustice en moissonnent les fruits. » (Job 4 : 7, 8) Cela semble être en accord avec ce que l’apôtre Paul enseigna. Mais Job n’était pas méchant, de même qu’ Abel le premier homme à mourir. Jésus appela Abel « le juste » (Matthieu 23 : 35) et Jean déclara que les œuvres d’Abel furent « justes ».

   Il est un principe important dont il faut se souvenir, et ce principe est que Dieu travaille sur un plan aussi bien temporel qu’éternel. Les lois des Semailles et des Récoltes oeuvrent toujours sur le plan éternel. Vous pourriez demander, « Qu’en est-il des confessions sur le lit de mort, peut-il y en avoir ? » La réponse est un « oui » clair et net, d’après les enseignements de l’évangile et l’exemple du larron sur la croix. Ce ne sont pas de longues années de service qui gagnent le salut, mais plutôt un don gratuit de la grâce de Dieu. (Ephésiens 2 : 4-9)

   Mais il faut se souvenir que ce que nous faisons maintenant, bien que temporel par nature, nous prépare pour le potentiel de ce que nous serons capable de recevoir de Dieu alors que l’éternité se déroulera.

   Sur le plan temporel, les lois sont ajustées parce que Dieu est miséricordieux et n’agit pas envers nous aussi sévèrement que le méritent nos péchés ; car il veut que nous soyons sauvés. Il dit : « L’Eternel est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté ; il ne conteste pas sans cesse, il ne garde pas sa colère à toujours ; il ne nous traite pas selon nos péchés,  il ne nous punit pas selon nos iniquités. » (Psaumes 103 : 8-10) Cependant, Dieu prend un risque redoutable en faisant cela, car si n’acceptons pas sa grâce, nous créons une dette de péché plus grande dont il faudra rendre compte au jour du jugement.

   Dieu ajuste également les principes des semailles et des récoltes, permettant à ses saints de souffrir pour sa cause, afin que leurs caractères puissent se développer et que son nom soit glorifié. Il fut permis à Joseph d’être un esclave et un prisonnier, afin qu’une nation soit sauvée. Il fut permis à Jésus de souffrir et de mourir afin qu’un monde soit sauvé et qu’un univers soit mis en sécurité. Les 144 000 apprendront à faire confiance à Dieu, qui pourra leur faire confiance en retour, au point de leur confier l’honneur de son nom.

Conclusion

   Tout comme pour la plupart des choses sur cette terre imparfaite, les lois des semailles et des récoltes n’y sont pas parfaitement établies. Dieu permet à de nombreuses exceptions de tester si nous allons faire confiance à la promesse de Dieu selon laquelle à la fin de toutes choses « ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi ». (Galates 6 : 7)

   Considérons attentivement nos vies : semons-nous en excès des « graines de matérialisme », qui donneront une récolte excessive de choses matérielles ? Il nous faut faire attention à ce que nous semons dans nos corps physiques. Semons-nous des graines de mauvaise santé avec des cigarettes, de l’alcool, une suralimentation, un manque d’exercice ? Semons-nous des « graines de négligence » envers nos parents, ce qui entraînera éventuellement des « graines de négligence » de la part de nos enfants ? Semons-nous des « graines de brutalité » envers nos parents pour récolter la même chose de la part de nos enfants et d’autres personnes ?

   On raconte l’histoire d’un père âgé qui vivait avec son fils et sa famille. Etant donné son âge avancé, l’homme tremblait fortement et répandait ainsi sa nourriture par terre. Il faisait tomber des bols et les cassait. Le fils en eut tellement assez qu’il fit asseoir son père à une autre table que sa famille, afin que ses saletés restent pour lui. De plus, il lui donna un bol en bois, afin que ce bol ne se casse pas en tombant. Peu après, ce fils vit son père creuser un morceau de bois et lui demanda ce qu’il faisait. L’homme répondit, « Je fabrique un bol, afin que lorsque tu vieilliras, nous en aurons un de prêt pour toi. » Cela choqua son fils, et il s’assura que son père soit assis à la table avec le reste de la famille lors du repas suivant, avec un bol semblable aux autres.

   Semez-vous les bonnes graines spirituelles, qui vous seront profitables dans vos temps d’épreuve, de maladie ou de vieillesse ? Vous réjouissez-vous à l’idée d’une riche récolte dans l’éternité ? Semez-vous pendant le printemps ?

   Lisez-vous la Bible, afin de récolter les fruits des promesses divines, et des directives qui s’y trouvent ? Mettez-vous fidèlement les promesses de la Bible à l’épreuve, afin de ne pas être ébranlés pendant les temps d’épreuve ? Semez-vous des graines de prière, afin d’obtenir une récolte abondante de réponses en temps convenable ? Donnez-vous aux nécessiteux, et récoltez-vous la prodigalité de Dieu ?  Réalisez-vous qu’à la fin du monde, toutes choses sont reçues d’après les lois des semailles et des récoltes, – dont l’exception notable est notre salut éternel, qui est le don gratuit de Dieu ! Psaume 126 : 5, 6 dit, « Ceux qui sèment avec larmes, moissonneront avec chants d’allégresse. Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes. »

 

Christ et sa justice

E.J. Waggoner

   Dans le premier verset du troisième chapitre de l’épître aux Hébreux, nous trouvons une exhortation qui contient tous les ordres donnés aux chrétiens: "C’est pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ". Il nous faut donc, comme la Bible le prescrit, considérer Christ constamment et intelligemment, tel qu’il est, et nous serons transformés en chrétiens parfaits, car "en le contemplant, nous sommes changés".

   Les serviteurs de l’Evangile ont un mandat inspiré pour garder ce thème, Christ, constamment devant le peuple-, et diriger son attention vers Lui seul. Paul dit aux Corinthiens: "Car je n’ai eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié" (1 Cor. 2:2); et il n’y a pas de raison de supposer que sa prédication devant les Corinthiens était différente en quoi que ce soit, de sa prédication ailleurs. En fait, il nous est dit que quand Dieu lui révéla son Fils, ce fut pour qu’il puisse le prêcher parmi les païens (Gal. 1:15-16); et le fait que la grâce lui avait été donnée "d’annoncer parmi les païens les richesses insondables de Christ" (Eph. 3:8), fut la cause de sa joie.

   Mais le fait que les apôtres firent du Christ le but central de leur prédication, n’est pas notre seule raison de l’exalter. Son nom est le seul nom sous le ciel, donné aux hommes, par lequel nous puissions être sauvés (Act. 4:12). Christ lui-même déclara que personne "ne vient au Père que par moi" (Jn 14:6). Il dit à Nicodème: "Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle." (Jn 3 :14, 15). Cette "élévation" de Jésus, bien qu’elle se réfère à sa crucifixion, embrasse beaucoup plus que le simple fait historique; elle signifie que Christ doit être "élevé" par tous ceux qui croient en Lui comme Rédempteur crucifié, dont la grâce et la gloire sont capables de suppléer à toutes les nécessités humaines; cela signifie qu’il doit être élevé dans toute sa beauté et son pouvoir infinis comme "Dieu avec nous", afin que son divin attrait puisse ainsi nous amener tous à lui. "Et moi, quand je serai élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi" (Jn 12 :32).

   L’exhortation à "considérer" Jésus, et aussi sa raison d’être, sont données dans Hébreux 12:1-3: "Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance, dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pêcheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée". C’est seulement en considérant Jésus, constamment et avec prières, comme il est révélé dans la Bible, que nous pouvons éviter de nous lasser de bien faire et de perdre courage en chemin.

   Nous devrions considérer Jésus parce qu’en lui "sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science" (Col. 2:3). Quiconque manque de sagesse est exhorté à la demander à Dieu, qui donne à tous les hommes libéralement et sans faire des reproches, et la promesse est qu’elle lui sera donnée ; mais la sagesse désirée ne peut être obtenue qu’en Christ. La sagesse qui ne vient pas de Christ ne peut conduire à lui, et n’est que folie; car Dieu, la Source de toutes choses, est l’Auteur de la sagesse; ignorer Dieu est la plus terrible des folies (Voir Rom. 1:21, 22) et tous les trésors de la sagesse et de la connaissance sont cachés en Christ, de sorte que celui qui possède seulement la sagesse de ce monde, en réalité ne connaît rien. Et puisque tout pouvoir dans le ciel et sur la terre est donné à Christ, l’apôtre Paul déclare que Christ est "la puissance de Dieu, et la sagesse de Dieu" (1 Cor. 2 :24).

   Il y a un texte qui, en peu de mots, résume tout ce que Christ est pour l’homme, et montre le grand besoin que nous avons de considérer Jésus. "Or, c’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption" (1 Cor. 1:30). Nous sommes ignorants, méchants, perdus; Christ est pour nous sagesse, justice et rédemption. Quel changement que celui de passer de l’ignorance et du péché à la justification et à la rédemption! L’aspiration ou le besoin le plus élevé des hommes ne peut être satisfait en dehors des limites de ce que Christ est pour nous, et de ce qu’il est, lui seul. C’est une raison suffisante pour que les yeux de tous soient toujours fixés sur lui.

 

Sur leurs traces – 21ème partie

La manière forte

   C’est au cours de l’automne de 1849 qu’on entendit parler pour la première fois d’un jeune prédicateur appartenant au groupe de William Miller et qui prêchait avec ardeur l’imminence du second avènement du Christ. A l’instar de Joseph Bates, il avait consacré ses forces et son argent à propager cet important message. Il se nommait Samuel Rhodes.

   La grande désillusion de 1844 l’avait laissé terriblement perplexe et complètement découragé. Le retour du Christ qu’il avait annoncé avec une conviction fervente ne s’était pas produit et il était maintenant en proie aux sarcasmes et aux critiques des opposants qui se gaussaient de son échec. C’en était trop pour un tempérament fougueux et passionné tel que le sien, surtout dans une période où lui-même en était venu à douter du bien-fondé de ses convictions ! Il en fut affecté au point d’en pleurer de dépit, de crier ouvertement son découragement et d’apostropher ses détracteurs : « Je vous ai assez vus, tas d’insolents et d’orgueilleux ! Vous ne me reverrez pas de sitôt !… » Et montant sur son poney, il partit en effet très loin, jusqu’aux confins du désert, là où commencent les forêts de la « Black River » (la Rivière Noire), et alla s’enterrer dans les collines d’Adirondacks. Délivré des moqueries insultantes, il vécut là en sauvage, chassant pour sa nourriture, se livrant à la pêche et défrichant un maigre lopin de terre à la manière des Indiens – juste de quoi assurer sa subsistance.

   Durant trois années entières, il vécut ainsi en ermite, le contact avec la grande nature sauvage apaisant peu à peu les blessures de son amour propre, sans toutefois parvenir à chasser l’amère conviction, de plus en plus enracinée, que Dieu le rejetait et que tous ceux qui l’avaient connu n’avaient plus pour lui qu’un incommensurable mépris.

   Rhodes, cependant, avait un ami loyal, un homme de bien que manifestement Dieu inspirait. Hiram Edson ne pouvait supporter la pensée de Rhodes sombrant dans le doute et le désespoir. A deux reprises, au cours de ces trois années, il entreprit le long voyage pour aller trouver son ami dans sa retraite et usa de toute sa puissance de conviction pour le persuader que Dieu n’avait jamais cessé de l’aimer et que la seule décision raisonnable, pour Rhodes, consistait à reprendre sa place parmi ses frères. Mais Rhodes ne voulait rien savoir.

   Mme White désapprouvait les tentatives d’Hiram Edson. Elle pensait, sur la foi de certains rapports qui lui étaient parvenus, que Rhodes ne méritait pas tant de sollicitude. Mais une vision qu’elle eut lors de la grande assemblée de 1849 lui démontra que le Seigneur souhaitait le retour de Rhodes et qu’il était du devoir des membres du groupe d’aller le trouver pour le décider à revenir.

   Encouragés de la sorte, Edson et son ami Richard Ralph se mirent en route. Ils parcoururent plus de mille kilomètres pour atteindre le village de Boonville, à la limite du désert. De là partait une piste indienne qu’ils empruntèrent jusqu’à la rivière. Ils allaient s’engager dans la forêt quand, tout à fait par hasard, ils aperçurent Samuel Rhodes, occupé , sur l’autre rive, à cultiver un champ. C’est là qu’il avait élu domicile, dans une petite hutte construite de ses mains, à laquelle il avait adjoint un enclos pour le poney.

   Hiram Edson et Richard Ralph se hâtèrent de traverser la rivière et vinrent, pleins d’enthousiasme, saluer chaleureusement un Rhodes peu empressé à les accueillir. Ils l’encouragèrent vivement à les accompagner, insistant sur le fait que le Seigneur lui-même avait besoin de lui. Rhodes, apparemment touché, n’arrivait pas à se décider. Il finit par consentir à les accompagner mais seulement le lendemain car il lui restait, prétendait-il, une tâche importante à remplir. Ce que pouvait bien être cette tâche, dans ces solitudes désertiques, n’était guère apparent. N’était-ce pas plutôt un prétexte pour retarder l’instant d’une décision définitive ?

   Le lendemain, lorsqu’il se joignit à eux, il paraissait encore plus perplexe que la veille ; soudain, de façon parfaitement inattendue, il quitta ses amis et s’enfonça en courant dans le sous-bois. Les deux hommes le suivirent et le découvrirent agenouillé dans la clairière, criant à Dieu son désespoir et son manque d’assurance en lui-même : « Seigneur, pourquoi mes frères sont-ils venus me chercher jusqu’ici ? Comment se peut-il qu’ils me manifestent tant d’affection fraternelle ? Et toi, Seigneur, se peut-il que tu m’aimes encore ? Est-il possible que tu m’acceptes ?… »

   Ses compagnons lui donnèrent toutes les assurances possibles de leur affection et de l’amour de Dieu pour lui. Rhodes finit par se laisser convaincre et accepta de partir. Tous trois s’arrêtèrent à Volney, chez un certain David Arnold. Le Sabbat, ils assistèrent au culte à Oswego, Samuel Rhodes étant présent. Cette reprise de contact lui fut d’un grand réconfort. Sa confiance en Dieu retrouvée, il redevint bientôt le zélé, le fougueux prédicateur qu’il avait été naguère. Les années suivantes le trouvèrent engagé dans une action évangélique puissante, son tempérament combatif, son zèle ardent et sa profonde expérience entraînant de nombreuses conversions. Naturellement, comme on peut s’y attendre, la détermination dont il faisait preuve dans tout ce qu’il entreprenait, son enthousiasme étourdissant et surtout ses succès lui valurent des inimitiés durables de la part de certains opposants. Mais que lui importait ! James White l’estimait profondément. Mentionnant les progrès de l’œuvre accomplis grâce au travail fécond de ce collaborateur exceptionnel, il écrivait : « Je ne connais personne qui ait donné, plus largement que frère Rhodes, tout ce qu’il possédait, en vue de se constituer un trésor dans le ciel. »

   Plus tard, Rhodes accompagna James et Ellen White en Nouvelle Angleterre où devait se tenir une grande assemblée. Là se situe un épisode humoristique qui dépeint admirablement l’homme dans toute son intégrité et sa rondeur de manières.

   Ces réunions étant publiques, deux fanatiques de la secte des Mesmérites y assistaient dans l’intention d’y semer le trouble. A tout instant, ils se levaient de leur siège et cherchaient à interrompre l’orateur en prenant la parole sans y avoir été invités. Il était évident pour tous – et même pour eux – qu’on se serait fort bien passé de leur présence, mais ils étaient venus pour contredire, aussi étaient-ils déterminés à rester, envers et contre tous. Deux femmes les accompagnaient, vêtues de fin lin blanc, des pieds à la tête, sans doute dans l’intention de symboliser la pureté des saints.

   Un soir, Samuel Rhodes en eut assez. Sans que rien eût fait prévoir son geste, il s’avança derrière l’une des deux dames, saisit par le dossier la chaise où elle était assise et emporta le tout à l’extérieur où il déposa son fardeau sur la pelouse. Il revint chercher l’autre dame qui accomplit sans oser protester le même voyage improvisé. Les deux autres indésirables, ridiculisés, sortirent à leur tour sans un mot, en s’efforçant de sauvegarder leur dignité. On ne les revit plus. Vous avez là un exemple typique de la manière forte dont Samuel Rhodes réglait les situations ambiguës. Un homme au tempérament très vif et de surcroît d’une rectitude parfaite, supporte difficilement les trublions. On ne peut raisonnablement l’en blâmer. – D’après A.W. Spalding, « Footprints of the Pioneers », p. 149-153.

 

Un appel pour le perfectionnement des connaissances personnelles

Ellen G. White

   « L’œuvre de la maman est telle qu’elle nécessite un progrès continuel dans sa propre vie, afin qu’elle puisse diriger ses enfants vers des connaissances toujours plus élevées. Mais Satan met en place ses plans pour obtenir les âmes de parents aussi bien que des enfants. Les mères sont écartées des devoirs du foyer et de la formation consciencieuse de leurs petits, au service du moi et du monde. » (Christian Temperance and Bible Hygiene, p. 60)

   « Dans leur œuvre, les mères assument des responsabilités bien plus importantes que le roi sur son trône ; c’est pour cela qu’elles devraient cultiver leur intelligence pour le bien de leurs enfants, si ce n’est pour aucune autre raison. Peu de mères réalisent le poids de la responsabilité qui leur est impartie, ou saisissent l’efficacité pouvant être acquise dans leur œuvre toute spéciale par un effort patient et minutieux de culture personnelle. 

   « Et la mère doit, tout d’abord, discipliner et de cultiver fidèlement toutes les facultés et les affections de l’esprit et du cœur, afin de ne pas avoir un caractère faussé ou étroit et de laisser les marques de son défaut ou de son excentricité sur ses enfants. De nombreuses mères doivent être réveillées afin de voir la nécessité positive d’un changement dans leurs buts et leurs caractères. Elles pourront ainsi accomplir convenablement les devoirs volontairement endossés en entrant dans la vie maritale. Le canal de l’utilité féminine peut être élargi et son influence étendue à un degré presque illimité si elle porte une attention appropriée à ces sujets, affectant la destinée de la race humaine. (Pacific Health Journal, mai 1890)

   « Plus que toutes autres personnes, les mères devraient s’habituer à penser et à examiner les choses si elles souhaitent que leur efficacité et leur sagesse croissent. Toutes celles qui persévèrent dans cette ligne de décision remarqueront rapidement qu’elles acquièrent la faculté qui leur semblait manquer ; elles apprennent à former d’une manière correcte le caractère de leurs enfants. Le résultat de cette œuvre et de ces pensées sera manifesté dans leur obéissance, leur simplicité, leur modestie et leur pureté. Le résultat récompensera largement tous les efforts accomplis.

   « Dieu désirerait que les mères cherchent constamment à améliorer aussi bien l’esprit que le cœur. Elles devraient avoir le sentiment d’une œuvre à accomplir pour Lui dans l’éducation et la formation de leurs enfants ; plus leurs capacités seront augmentées, plus elles deviendront efficaces dans leur œuvre de parents. » (Signes des Temps, 9 février  1882)

   « Le devoir des mères est de cultiver leurs esprits et de garder leurs cœurs purs. Elles devraient améliorer chaque ressource à leur disposition pour progresser intellectuellement et moralement, afin d’être qualifiées pour améliorer l’esprit de leurs enfants. » (Testimonies for the Church, vol. 3, p. 147)

   « Les parents devraient apprendre toujours davantage à l’école du Christ. Ils ont besoin de fraîcheur et de puissance, afin qu’avec la simplicité de Christ ils puissent enseigner aux plus jeunes membres de la famille de Dieu la connaissance de Sa volonté. » (Signes des Temps, 25 septembre 1901)

   « Les parents ne sont pas encore éveillés pour comprendre la puissance étonnante de la culture Chrétienne. Des mines de vérité, étrangement négligées, doivent être creusées. Cette indifférence insouciante n’est pas approuvée de Dieu. Parents, Dieu  vous appelle à considérer ce sujet avec des yeux oints. Pour l’instant vous n’avez fait qu’effleurer la surface. Prenez à cœurs votre œuvre si longtemps négligée et Dieu coopérera avec vous. Accomplissez votre tâche sans réserve, et Dieu vous aidera à faire des progrès. Commencez en apportant l’évangile dans la vie de votre foyer. » (Signes des Temps, 3 avril 1901)

   « Nous sommes maintenant dans l’atelier de Dieu. Beaucoup d’entre nous sont des pierres rugueuses tirées de la carrière. Mais tandis que la vérité de Dieu nous est apportée, toute imperfection est enlevée et nous sommes préparés afin de briller comme des pierres vivantes dans le temple céleste, où nous serons en relation non seulement avec les saints anges, mais avec le Roi du ciel Lui-même. » (Christian Temperance and Bible Hygiene, p. 161)

   « Mères, n’allez-vous pas vous débarrasser de toute tâche vaine et insignifiante qui périt à l’usage ? N’allez-vous pas chercher à vous rapprocher de Dieu, afin que Sa sagesse vous guide et que Sa grâce vous assiste, dans une œuvre qui sera aussi durable que l’éternité ? Ayez pour but la perfection du caractère de vos enfants. Souvenez-vous de ce que seul Dieu peut voir. …

   « De nombreux parents négligent l’œuvre qui leur a été donnée par Dieu. Ils sont eux-mêmes loin de la pureté et de la sainteté, et ils ne voient pas les défauts de leurs enfants comme ils le devraient si leurs propres yeux contemplaient et admiraient la perfection du caractère de Christ. » (Signes des Temps, 1er juillet 1886)

   « Plutôt que d’être l’esclave de son ménage, que l’épouse et la mère prenne le temps de lire, de se tenir au courant de ce qui se passe, d’être une compagne pour son mari, et de suivre le développement de l’esprit de ses enfants. Qu’elle utilise sagement les opportunités qui sont à sa disposition pour influencer ceux qui lui sont chers pour une vie plus élevée. Qu’elle prenne le temps de faire de son cher Sauveur un compagnon de chaque jour, et un ami intime. Qu’elle prenne le temps d’étudier Sa Parole, de se rendre dans les champs avec ses enfants et d’apprendre de Dieu par les beautés de Ses œuvres.

   Qu’elle soit toujours joyeuse et vaillante. Les travaux quotidiens terminés, que la soirée soit consacrée à une agréable réunion de famille plutôt qu’à d’interminables travaux de couture. Ainsi, beaucoup d’hommes en viendraient à choisir la société de leur famille à celle du club ou du café ; plus d’un garçon serait préservé des mauvaises influences de la rue ; plus d’une jeune fille serait gardée des fréquentations frivoles et corruptrices. L’influence du foyer serait pour les parents et les enfants ce que Dieu désire qu’elle soit : une bénédiction pour toute la vie. » (Ministry of Healing, p. 294 – voir Le Ministère de la Guérison, p. 249)

 

Propreté corporelle

D.T. Bourdeau

   Certains pourraient penser que ce point est étranger au sujet. [La sanctification] Mais la portée de ce sujet sera rapidement saisie, s’il peut être montré que la propreté corporelle est un devoir que le Seigneur demande à son peuple. En effet, cela est mis en évidence par les textes suivants, tirés du Nouveau Testament :

   « Que l’impudicité, qu’aucune espèce d’impureté, et que la cupidité ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu’il convient à des saints. …Car, sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c’est-à-dire idolâtre, n’a d’héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. » (Ephésiens 5 : 3, 5, 6)

   « Purifions-nous de toute souillure de la chair. » (2 Cor. 7 : 1)

   « Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais à la sanctification. » (1 Thessaloniciens 4 : 7)

   « C’est pourquoi, rejetant toute souillure… » (Jacques 1 : 21)

   De plus, lorsque Dieu sépara les enfants d’Israël des autres nations afin qu’ils soient pour Lui un peuple sanctifié, il leur ordonna la propreté physique, par la promulgation et la mise en vigueur de certaines lois sur l’alimentation et les purifications physiques. Par ces lois, les Israélites étaient tenus de laver leurs corps et leurs vêtements, alors qu’ils étaient devenus impurs, et la convenance de maintenir propres leurs personnes, leurs vêtements et leurs habitations leur fut présentée. Ils comprirent l’importance d’être propres pour se présenter devant le Seigneur. A présent, Dieu ne peut pas en attendre moins de nous à ce sujet qu’il le faisait de son peuple autrefois. Il est aussi pur et saint qu’il l’était alors, et demande à son peuple d’être pur et propre aussi bien corporellement que dans la pensée. Les attentes de Dieu au sujet de la propreté corporelle ne sont pas simplement arbitraires, mais sont fondées sur des raisons en rapport avec la santé, le respect de soi, le respect de nos semblables, et la révérence pour le Créateur.

   Veiller à la propreté corporelle en lavant régulièrement son corps et ses vêtements est très favorable pour la santé. La malpropreté engendre la maladie et la corruption. Alors qu’on permet aux pores de la peau d’être encrassés par l’impureté et la saleté, de nombreuses maladies en résultent. Lorsque les pores sont ainsi bouchés, ils n’accomplissent pas leur mission, c’est-à-dire éliminer par la transpiration les impuretés qui resteraient dans le système et finiraient éventuellement par lui faire du tort, empêchant ainsi la circulation du sang et provoquant de nombreuses maladies. Mais que le corps soit lavé à l’eau pure et, avec l’exercice adéquat, les pores accompliront leur tâche, la circulation du sang sera favorisée, et la nature sera plus apte à empêcher la maladie.

   Mais pour garder nos corps purs, il ne nous suffit pas de laver le corps et les vêtements ; il faut nous affranchir de toute habitude physique impure, manger sainement, respirer de l’air pur et veiller à ce que nos habitations et tout ce qui s’y rattache soit gardés propres ; il en résultera des conséquences heureuses pour la santé. Nous voyons ainsi qu’il nous faudrait veiller à la propreté dans un objectif de préservation personnelle.

   Manquer à la propreté porte atteinte au respect de soi et des autres. En négligeant la propreté, nous montrons un manque de respect envers nos propres personnes, et celles à qui nous nous associons, et nous déshonorons le Créateur.

   Ceux qui aiment la pureté ne peuvent pas regarder des personnes aux habitudes sales avec satisfaction, et ne peuvent pas non plus être vraiment à l’aise en leur société. Et le Saint-Esprit et les bons anges approuverons-t-ils et se plairont-ils avec des personnes sales ? Lorsque des personnes qui aiment le bon goût et la pureté attendent la visite de ceux qu’ils respectent, combien il leur est naturel de se laver, afin d’être en état de les recevoir. De la même manière, nous devrions purifier nos corps, aussi bien que nos pensées, afin d’être prêts à recevoir le Saint-Esprit et le ministère des saints anges, et d’adorer le Seigneur avec ses saints.

   La nature elle-même nous enseigne que nous devrions garder nos personnes propres. Même des individus aux habitudes malpropres n’ayant pas entièrement perdu la notion de la bienséance, se sentiront honteux en se trouvant subitement en présence de personnes propres et soignées.  Et comment se sentiraient-ils, s’ils étaient introduits dans la pure présence du Ciel ? Pourtant, le Seigneur connaît la condition de tous ; car toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de Celui auquel nous devons rendre des comptes. Des personnes vraiment sales sont peu sensibles aux choses spirituelles, elles ne les discernent pas bien et ne peuvent pas vraiment apprécier les vérités pures et ennoblissantes de la parole de Dieu, à moins de se réformer en se tenant à des habitudes pures et raffinées. Et bien que, dans une certaine mesure, il nous soit possible d’être physiquement purs, sans l’être dans nos cœurs, nous ne pouvons être vraiment sanctifiés si nous négligeons la propreté corporelle. (Sanctification, or Holy Living, p. 72-74)

D. T. Bourdeau

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Daniel T. Bourdeau [1835-1905] était un évangéliste et un missionnaire, et le frère de A.C. Bourdeau. A l’âge de 11 ans, il rejoignit l’Eglise Baptiste, et à 16 ans, avec son frère, il alla dans une institution Baptiste de langue française à Grand Ligne, Canada du Sud. En 1881, il épousa Marion E. Saxby. Consacré au ministère pastoral par l’Eglise Adventiste du 7ème Jour en 1858, il passa de nombreuses années à évangéliser dans la Nouvelle Angleterre et le Canada avec son frère. Autant que nous savons, son frère et lui furent les premiers de parenté Française, à avoir accepté la foi Adventiste. (SDA Encyclopédia, p. 176)

 

L’importance de la maîtrise de soi

« Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! » 1 Thess. 5 : 23

   Quelle prière ! Elle n’aurait pas été inspirée par Dieu et écrite dans sa parole sacrée s’il nous avait été impossible d’atteindre ces hauts sommets ; et pourtant, combien il nous est facile de cultiver des traits de caractère très répréhensibles !

   Une catégorie de personnes s’est présentée sans maîtrise de soi ; elles n’ont pas réfréné leur tempérament ou leur langue ; et parmi elles, certaines prétendent être des disciples du Christ, mais ne le sont pas. Jésus ne leur a pas donné un tel exemple. Lorsqu’elles auront la douceur et l’humilité du Sauveur, elles ne céderont pas aux impulsions du cœur naturel, car cela vient de Satan. Certains sont nerveux, et s’ils commencent à ne plus se contrôler en paroles ou en esprit sous la provocation, ils sont tout aussi intoxiqués par la colère que l’ivrogne par la liqueur. Ils sont déraisonnables, et il n’est pas facile de les persuader ou de les convaincre. Ils ne sont pas sain d’esprit ; et Satan a le contrôle total pour un temps. Chaque manifestation de colère affaiblit le système nerveux ainsi que les puissances morales, et la colère sera d’autant plus difficile à tenir en bride sous une provocation ultérieure. Pour cette classe de personnes, il n’existe qu’un seul remède, - la maîtrise de soi positive en toutes circonstances.

   L’effort pour se placer dans une situation favorable, où le moi ne risquera pas d’être contrarié, peut réussir pour un temps ; mais Satan sait où trouver la faille, et ne cessera pas d’attaquer ces pauvres âmes sur leurs points faibles. Elles seront continuellement troublées tant que le moi sera leur préoccupation majeure. Elles portent le fardeau le plus lourd qu’un mortel puisse soulever, et c’est le moi, non sanctifié et non soumis. Mais il y a de l’espoir pour elles. Que cette vie si tourmentée, pleine de conflits et de soucis, soit mise en rapport avec Christ, et le moi ne revendiquera plus si bruyamment la suprématie.

   Si la vie est une lutte si difficile pour tant de gens, c’est parce qu’elle est séparée du Christ ; se trompant eux-mêmes, ils font aveuglément la guerre contre les circonstances. …Résistez à ces sentiments négatifs, et vous expérimenterez un grand changement dans vos rapports avec vos semblables.

Ellen G. White (YI 10/11/1886)


Jeu Biblique

Connaissez-vous la Bible ?

Connaissez-vous la géographie de la Bible ? Choisissez la description correcte dans la colonne de gauche et inscrivez la lettre correspondante à côté du nom de lieu dans la colonne de droite

 

(a) Comme l’a prédit la prophétie d’Ezéchias, ce port méditerranéen, un jour florissant, est devenu un rocher nu, un lieu où les pécheurs étendent leurs filets.

(b)C’est là que Jésus apaisa une violente tempête.

(c) Dans cette ville célèbre, Paul rencontra des personnes qui adoraient le « dieu inconnu ».

(d) Lors de leur esclavage, les Israélites bâtirent ces deux villes pour servir de magasins à Pharaon, avant que Moïse les conduise hors d’Egypte.

(e) Les murailles de cette ville s’écroulèrent devant Josué et les Israélites.

(f) L’apôtre Paul s’y retrouva après un naufrage.

(g) Cette ville, dont le nom signifie « amour fraternel », est mentionnée dans le livre de l’Apocalypse

(h) L’apôtre Paul fut envoyé dans cette ville importante parce qu’il en avait appelé à César.

 

1. .…… Ile de Malte

2. ……. Jéricho

3. ……. Tyr

4. ……. Mer de Galilée

5. ……..Rome

6. ……. Athènes

7. ……. Philadelphie

8.…….. Pithom et Ramsès

  

Réponses :

 

1. (f) Actes 27 : 40-44 ; 28 : 1 ; 2. (e) Josué 6 : 1-20 ; 3. (a) Ézéchiel 26 : 1-14. 4. (b) Matthieu 8 : 23-27. (Au début du chapitre, il est mentionné que Jésus se rendit à Capernaüm, qui se trouve au bord de la mer de Galilée) ; 5. (h) Actes 25 : 12. (Le siège du gouvernement de César était à Rome) ; 6. (c) Actes 17 : 22, 23. 7. (g) Apocalypse 3 : 7-12 ; 8. (d) Exode 1 : 11.




* Dans la version King James le mot utilisé pour conduite est “conversation”