Etoile du matin

Vol.6 - Novembre 2016

Mise en ligne Nov 12, 2016 par Etoile du Matin dans Etoile du Matin 2016
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« Car ainsi a parlé le Seigneur, l’Éternel, le Saint d’Israël : C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, c’est dans le calme et la confiance que sera votre force. »

Ésaïe 30 : 15

 

Table des matières (Cliquer sur le titre)

Éditorial

Le règne glorieux du Christ - Étude Biblique

Qu’à dit Ellen White au sujet des jours de fête ?

L’ancienne alliance – l’appel d’Abraham – Ellet J. Waggoner

Danger sur le terrain vague – histoire pour les enfants

Tarte d’automne — coin recette

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Éditorial

  Chers amis, chers frères et sœurs,

  Nous voilà déjà au mois de novembre, et vous tenez donc dans vos mains le dernier numéro d’Etoile du Matin de cette année. Nous avons été très heureux de vous rencontrer au camp-meeting de la Cascade, et les moments que nous avons passés ensemble resteront des moments bénis dans nos mémoires.

  Après les rencontres, nous sommes partis pour l’Italie avec Adrian Ebens et Ben Kramlich, où nous avons passé plusieurs jours dans les vallées Vaudoises. Notre sœur Danielle Seban nous a aimablement accueillis dans un logement juste à côté de l’Eglise Vaudoise et à quelques centaines de mètres de l’école des Barbes, où les missionnaires Vaudois étaient formés pendant les longs siècles du Moyen Âge. Sœur Seban nous a également fait visiter différents lieux d’intérêt en rapport avec les Vaudois, telle une grotte dans la forêt, où ils se réunissaient pour adorer Dieu, et où ils furent mis à mort par leurs ennemis, étouffés par un feu à l’entrée de la grotte. Ils ont malheureusement fini par compromettre leur foi en se liant aux protestants au seizième siècle, ce qui leur attira de nouveaux malheurs, tout comme l’église Adventiste s’en attire aujourd’hui en se liant aux protestant par des traités interdits par Dieu.

  Une fois le vendredi arrivé, nous avons fait nos bagages pour rejoindre nos frères et sœurs de l’église de Monnetiers-Mornex, où les rencontres furent bénies. Pasteur Ebens a prêché sur les lois et les ordonnances, en rapport avec la vérité sur la question des alliances, telle que prêchée par E. Waggonner, et soutenue par Ellen White : les deux alliances ne sont pas des périodes de temps séparées par la croix du Calvaire, mais deux états de l’homme devant Dieu représentés par Caïn et Abel, ainsi que par Agar et Sara. La première alliance est l’alliance des œuvres, où l’homme prétend pouvoir obéir à Dieu et réaliser lui-même les promesses de Dieu, alors que la deuxième (ou nouvelle) alliance est la soumission de l’homme à Dieu par la foi, où Dieu fait pour l’homme ce qu’il ne peut faire pour lui-même.

  A présent, nous vous souhaitons une excellente lecture en priant que les différents articles que le Seigneur nous a mis à cœur de partager avec vous soient une source de bénédiciton pour vous,

Marc et Elisabeth

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Étude biblique – Études sur l’Apocalypse

Le règne glorieux du Christ

 

Textes de la leçon : Apoc. 8 : 3-5 ; 10 et 11.

Verset à réciter : « Puis on me dit : Il faut que tu prophétises de nouveau sur beaucoup de peuples, de nations, de langues et de rois. » Apoc. 10 : 11.

A consulter : Tragédie, p. 383-394 ; Éducation, p. 180-187 ; S.D.A. Bible Commentary, vol. VII.

 

POUR L’ETUDE QUOTIDIENNE

1. Coup d’œil sur la leçon ; plan

2. Questions 1-3

3. Questions 4-6

4. Questions 7-9

5. Questions 10-12

6. Questions 13-15

7. Révision

 

PLAN DE LA LEÇON

 

I. L’autel de l’intercession

1. Les prières des saints pénètrent au ciel, Apoc. 8 : 3

2. L’intérêt que portent les anges à nos prières, Apoc. 8 : 4

3. Le ministère céleste cesse, Apoc. 8 : 5

 

II. Le petit livre amer aux entrailles de Jean

4. Le livre scellé, Dan. 12 : 4 ; Apoc. 10 : 1, 2

5. Il n’y a plus de temps, Apoc. 10 : 5-7

6. L’amer désappointement, Apoc. 10 : 8, 9

7. L’ordre de prophétiser de nouveau, Apoc. 10 : 11

8. L’attention donnée au temple, à l’autel et à ceux qui y adorent, Apoc. 11 : 1

9. Le parvis extérieur du temple n’est pas mesuré, Apoc. 11 : 2a

 

III. Les deux témoins

10. Une période de ténèbres, Apoc. 11 : 2b

11. Les deux témoins revêtus de sacs, Apoc. 11 : 3-6

12. L’exaltation des deux témoins, Apoc. 11 : 7-12

 

IV. Le commencement du règne glorieux du Christ

13. La septième trompette, Apoc. 11 : 15

14. Événements précédant immédia-tement la seconde venue du Christ, Apoc. 11 : 18

15. Le temple de Dieu ouvert dans le ciel, Apoc. 11 : 19

 

LES VENTS RETENUS

1. Comment les prières des saints sont-elles présentées devant le trône ? Apoc. 8 : 3.

« Et un autre ange vint, et il se tint sur l’autel, ayant un encensoir d’or ; on lui donna beaucoup de parfums, afin qu’il les offrit, avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or qui est devant le trône. »

Note – « L’encens qui montait avec les prières d’Israël représente les mérites et l’intercession du Sauveur, ainsi que sa parfaite justice imputée aux pécheurs par la foi, et qui seule peut faire agréer le culte qu’il offre à son Dieu. En outre, s’il y avait devant le voile du lieu très saint un autel de intercession perpétuelle, il y a, devant le voile du lieu saint, un autel d’expiation continuelle. Enfin, comme c’était par les symboles du sang et de l’encens qu’il fallait s’approcher de Dieu, c’est par l’intermédiaire de notre grand Médiateur que les pécheurs peuvent s’approcher de Dieu. » - Patriarches et Prophètes, p.325.

2. Quel intérêt les anges manifestent-ils au sujet des prières des saints ? Apoc. 8 : 4.

« La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main de l’ange devant Dieu. »

Note – « Que les familles, les individus et les églises aient toujours à la pensée qu’ils sont intimement associés avec le ciel. Le Seigneur prend un intérêt tout spécial pour son Église militante. Les anges offrent l’encens sur l’autel d’or, avec les prières de tous les saints. Que les prières du soir de chaque famille montent donc vers le ciel, avec l’assurance qu’elles seront exaucées grâce aux mérites du sang du Sauveur crucifié et ressuscité. Seul ce sang est efficace ; seul il peut faire propitiation pour nos péchés. C’est celui du Fils unique de Dieu qui nous permet de nous approcher tout près du Seigneur ; c’est lui qui “ôte le péché du monde ». Matin et soir l’univers céleste se penche sur chaque foyer en prière, et l’ange, avec l’encens représentant le sang expiatoire, trouve accès auprès de Dieu. » - E.G. White supplément, SDA Bible Commentary, vol. VII

3. Le temps viendra-t-il où le service sur l’autel céleste cessera ? Apoc. 8 : 5.

« Et l’ange prit l’encensoir, le remplit du feu de l’autel, et le jeta sur la terre. Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un tremblement de terre. »

Note – « Tandis que Jésus quittait le lieu très saint… une nuée ténébreuse descendait sur les habitants de la terre. Dès lors, il n’y avait plus de médiateur entre l’homme coupable et un Dieu offensé. Aussi longtemps que Jésus avait fait l’office de médiateur, les hommes manifestaient une certaine retenue dans le mal ; mais lorsqu’il cessa de s’interposer entre l’homme et son Père, cette retenue disparut, et Satan exerça tout son contrôle sur les impénitents endurcis. Les plaies ne pouvaient être déversées sur la terre aussi longtemps que Jésus officiait dans le sanctuaire ; mais son œuvre terminée, et son intercession n’ayant plus lieu, rien ne pouvait plus s’opposer à ce que Dieu exerce sa colère. » - Early Writings, p. 280.

 

LE PETIT LIVRE AMER AUX ENTRAILLES DE JEAN

4. Qu’ordonna-t-on à Daniel au sujet de son livre, et que vit Jean dans la main de l’ange ? Dan. 12 : 4 ; Apoc. 10 : 1, 2. Cf. Apoc. 22 : 10.

« Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera. »

« Je vis un autre ange puissant, qui descendait du ciel, enveloppé d’une nuée ; au-dessus de sa tête était l’arc-en-ciel, et son visage était comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu. Il tenait dans sa main un petit livre ouvert. Il posa son pied droit sur la mer, et son pied gauche sur la terre ; »

« Et il me dit : Ne scelle point les paroles de la prophétie. Car le temps est proche. »

Note – « Le livre de Daniel devait être scellé jusqu’au temps de la fin, alors que le message du troisième ange serait proclamé. » - Test. To Ministers, p. 115.

5. Quelle est la déclaration de l’ange au sujet du temps ? Apoc. 10 : 5-7.

« Et l’ange, que je voyais debout sur la mer et sur la terre, leva sa main droite vers le ciel, et jura par celui qui vit aux siècles des siècles, qui a créé le ciel et les choses qui y sont, la terre et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu’il n’y aurait plus de temps, mais qu’aux jours de la voix du septième ange, quand il sonnerait de la trompette, le mystère de Dieu s’accomplirait, comme il l’a annoncé à ses serviteurs, les prophètes. »

Note – « Le temps dont parle l’ange en prêtant serment, n’est pas la fin de l’histoire de ce monde, ni la fin du temps de grâce, mais du temps prophétique qui devait précéder la venue de notre Seigneur. En d’autres termes, les hommes n’auront plus d’autre message fixant une période définie. Après l’époque qui va de 1842 à 1844, le temps prophétique ne peut plus être défini. La plus longue période va jusqu’à l’automne de 1844. » - EG White supplément, SDA Bible Commentary, vol. VII.

6. Quelle expérience amère attendait ceux qui interprétèrent mal le temps prophétique de Daniel ? Apoc. 10 : 8, 9.

« Et la voix, que j’avais entendue du ciel, me parla de nouveau, et dit : Va, prends le petit livre ouvert dans la main de l’ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre. Et j’allais vers l’ange, en lui disant de me donner le petit livre. Et il me dit : Prends-le, et avale-le ; il sera amer à tes entrailles, mais dans ta bouche il sera doux comme du miel. »

Note – « Ils avaient fait monter vers le ciel cette prière d’une ardeur intense : « Viens, Seigneur Jésus ! » et il n’était pas venu ! Aussi, l’idée de reprendre le harnais des tracas et des soucis de la vie, et surtout d’affronter les lazzis et les railleries d’un monde profane, soumettait leur foi et leur patience à une épreuve effrayante. » - Tragédie, p. 437.

7. Au moment de cet amer désappointement, qu’est-ce qui devait encore être fait sur la terre ? Apoc. 10 : 11.

« Puis on me dit : Il faut que tu prophétises de nouveau sur beaucoup de peuples, de nations, de langues, et de rois. »

Note – « Nous ne devons pas nous tenir plus longtemps sur le terrain enchanté de Satan, mais faire appel à tous les moyens en notre pouvoir et à tous les avantages que la Providence nous accorde. Le dernier avertissement doit être proclamé à « beaucoup de peuples, de nations, de langues, et de rois ». Apoc. 10 : 11. La promesse qui nous est faite est celle-ci : “Et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.” Mat. 28 : 20. » - Tém. vol. II, p. 183.

8. De quelle manière frappante l’attention des croyants désappointés fut-elle dirigée vers le sanctuaire céleste ? Apoc. 11 : 1.

« On me donna un roseau semblable à une verge, et l’ange se présenta et dit : Lève-toi, et mesure le temple de Dieu, l’autel, et ceux qui y adorent. »

9. Pourquoi fut-il ordonné de ne pas mesurer le parvis extérieur du temple ? Apoc. 11 : 2a.

« Mais le parvis extérieur du temple, laisse-le en dehors, et ne le mesure pas ; car il a été donné aux nations… »

 

LES DEUX TEMOINS

10. Pendant combien de temps les Gentils, ou les ennemis de la vérité, opprimeraient-ils la véritable Église ? Apoc. 11 : 2b.

« …et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois. »

Note – « Les périodes “quarante-deux mois” et “mille deux cent soixante jours”, mentionnées dans ce passage, sont un seul et même laps de temps, à savoir celui pendant lequel l’Église de Dieu devait être opprimée par celle de Rome. Les mille deux cent soixante années de la suprématie papale commencèrent en l’an 538 de notre ère, et devaient par conséquent se terminer en 1798. » - Tragédie, p. 286.

11. Pendant cette longue période de ténèbres spirituelles, comment les deux témoins devaient-ils prophétiser, et avec quels résultats ? Apoc. 11 : 3-6.

« Je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours. Ce sont les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre. Si quelqu’un veut leur faire du mal, du feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis ; et si quelqu’un veut leur faire du mal, il faut qu’il soit tué de cette manière. Il ont le pouvoir de fermer le ciel, afin qu’il ne tombe point de pluie pendant les jours de leur prophétie ; et ils ont le pouvoir de changer les eaux en sang, et frapper la terre de toute espèce de plaie, chaque fois qu’ils le voudront.

Note – « Les deux témoins représentent les Écritures de l’Ancien et du Nouveau Testament… Durant la plus grande partie de cette période, les deux témoins de Dieu ont connu une période d’obscurité relative. La puissance papale s’est efforcée de soustraire au peuple la Parole de vérité, et de produire de faux témoins qui en contredisaient les témoignages… Ce ministère, ils le poursuivirent pendant toute la période des mille deux cent soixante années ; en effet, aux époques les plus sombres, il y eut des hommes fidèles qui aimaient la Parole de Dieu, et qui, jaloux de sa gloire, reçurent de son Auteur sagesse, puissance et autorité pour annoncer la vérité. » - Idem., p. 287, 288.

12. Quel outrage fut fait aux deux témoins à la fin de cette période, et comment furent-ils justifiés ? Apoc. 11 : 7-12.

« Quand ils auront achevé leur témoignage, la bête qui monte de l’abîme leur fera la guerre, les vaincra, et les tuera. Et leurs cadavres seront sur la place de la grande ville, qui est appelée dans un sens spirituel, Sodome et Égypte, là même où leur Seigneur a été crucifié. Des hommes d’entre les peuples, les tribus, les langues, et les nations, verront leurs cadavres pendant trois jours et demi, et ils ne permettront pas que leurs cadavres soient mis dans un sépulcre. Et à cause d’eux les habitants de la terre se réjouiront et seront dans l’allégresse, et ils s’enverront des présents les uns aux autres, parce que ces deux prophètes ont tourmenté les habitants de la terre. Après trois jours et demi, un esprit de vie, venant de Dieu, entra en eux, et ils se tinrent sur leurs pieds ; et une grande crainte s’emparait de ceux qui les voyaient. Et ils entendirent du ciel une voix qui leur disait : Montez ici ! Et ils montèrent au ciel dans la nuée ; et leurs ennemis les virent. »

Note – « C’est en 1793 que l’assemblée nationale avait décrété l’abolition de la religion chrétienne et la suppression des saintes Écritures. Trois ans et demi plus tard, la même Assemblée rapportait son décret, et tolérait ainsi la libre circulation du Livre saint… Depuis que la France a fait la guerre aux témoins de Dieu, ils ont été plus honorés que jamais. En 1804 fut fondée la Société Biblique Britannique et Étrangère. Elle fut suivie de l’organisation en Europe de plusieurs sociétés semblables et de sociétés auxiliaires. En 1816 avait lieu la fondation de la Société Biblique Américaine et en 1818, celle de la Société Biblique Protestante de Paris. Quand fut organisée la Société Biblique Britannique, les saintes Écritures étaient imprimées en cinquante langues. » - Id., p.308.

 

LE COMMENCEMENT DU REGNE GLORIEUX DU CHRIST

13. Au moment où sonne la septième trompette, quelle déclaration est faite dans le ciel ? Apoc. 11 : 15.

« Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles. »

Note – « C’est autour de cette venue que resplendit la gloire du “rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes”. A ce moment-là prendra fin le long règne du péché, “le royaume du monde sera remis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles”. » - Id., p.325.

14. Quels événements significatifs, maintenant en voie d’accomplissement, révèlent que la fin de l’histoire de cette terre approche ? Apoc. 11 : 18.

« Les nations se sont irritées ; et ta colère est venue, et le temps est venu de juger les morts, de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre.

Note – « J’ai vu que l’irritation des nations, la colère et le temps où les morts seront jugés étaient des événements distincts, l’un suivant l’autre ; que Micaël ne s’était pas encore levé, et que le temps de trouble, tel qu’il n’y en eut jamais, n’avait pas encore commencé. Les nations sont maintenant irritées, mais lorsque notre Grand Prêtre aura achevé son œuvre dans le sanctuaire, il se lèvera, revêtira ses vêtements de vengeance, et alors les sept coupes de la colère de Dieu seront versées sur la terre. » - Early Writings, p.36.

15. Que vit-on tout spécialement dans le temple ? Apoc. 11 : 19.

« Et le temple de Dieu dans le ciel fut ouvert, et l’arche de son alliance apparut dans son temple. Et il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres, un tremblement de terre, et une forte grêle. »

Note – « “Le temple de Dieu dans le ciel s’étant ouvert”, le révélateur, plongeant les regards au-delà du voile jusque dans le saint des saints, y distingua “l’arche de son alliance”, représentée par le coffret sacré fait par Moïse pour contenir les tables de la loi de Dieu.

Durant le cours de cette étude, on trouva ainsi des preuves indiscutables de l’existence d’un sanctuaire d’après le modèle qui lui avait été montré ; Paul enseigne que ce modèle, c’était le tabernacle véritable qui est dans le ciel et Jean affirme qu’il l’a contemplé ! » - Tragédie, p.449.

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 Qu’a dit Ellen White au sujet des jours de fête ?

(Article original trouvé sur le site : http://www.seekbibletruth.org ;

Traduit et mis à votre disposition par Etoile du Matin)

  Ellen White dit des choses très intéressantes au sujet des jours de fête. Prenez le temps de lire cet article dans lequel j’ai compilé des textes de l’Esprit de Prophétie, et décidez pour vous-mêmes ce que cela signifie.

« Aux temps anciens, le Seigneur demandait à Son peuple de se rassembler trois fois par an pour L’adorer. Les enfants d’Israël se rendaient à ces saintes convocations en apportant à la maison de Dieu leurs dîmes, leurs offrandes pour le péché et leurs offrandes d’actions de grâce. Ils s’y rencontraient pour parler des bontés de Dieu, partager Ses œuvres merveilleuses et Lui présenter leurs louanges d’action de grâce. Ils devaient s’unir lors de la cérémonie du sacrifice symbolisant Christ, l’Agneau du Dieu qui ôte le péché du monde. C’est ainsi qu’ils devaient être préservés des atteintes de la puissance corruptrice de la mondanité et de l’idolâtrie. La foi, l’amour et la gratitude devaient être maintenus vivants dans leurs cœurs. Grâce à leur association commune dans le service sacré, les Israélites étaient étroitement unis à Dieu et les uns aux autres.

« Au temps de Christ, ces fêtes étaient fréquentées par des foules immenses accourues de tous les pays. Si elles avaient été célébrées comme le Seigneur l’entendait, dans l’esprit du culte véritable, la lumière de la vérité aurait pu se propager par leur intermédiaire à toutes les nations de la terre.

« Pour ceux qui vivaient loin du tabernacle il fallait plus d’un mois par an pour se rendre à ces saintes convocations. Le Seigneur savait qu’elles étaient nécessaires à la vie spirituelle de Son peuple, qui avait besoin d’oublier les soucis du monde, de communier avec le ciel et de contempler les réalités invisibles.

«  Si les bienfaits résultant de ces saintes convocations étaient nécessaires aux enfants d’Israël, combien plus en avons-nous besoin en ces derniers jours de péril et de conflits ! Et si le monde d’alors avait besoin de recevoir la lumière que Dieu avait transmise à Son Église, cela n’est-il pas encore plus vrai aujourd’hui ? » (6T, p. 39-40)

  Ellen White déclare que nous avons encore plus besoin de ces saintes convocations que l’ancien Israël ! J’ai été particulièrement surpris en lisant cette citation. Je ne savais pas qu’elle avait dit cela ! Il me semble que ces Saintes Convocations données par Dieu étaient très importantes ! Qu’en pensez-vous ?

  En étudiant cette citation et de nombreuses citations similaires j’ai appris quelque chose de très intéressant. Souvent, dans ses écrits, Ellen White compare nos camp-meetings modernes aux jours de Fêtes. Elle utilise le même langage pour s’y référer. Elle dit que nos camp-meetings devraient durer au moins une semaine, tout comme le dit Deutéronome ; et elle parle du fait qu’il serait bon d’en avoir trois par an, tout comme Dieu le réclamait au commencement. N’est-ce pas enthousiasmant ? Continuons à lire ce qu’elle dit. Nous voulons en savoir plus au sujet de ces jours qui ont tant d’importance pour nous à la fin des temps.

« Une grande œuvre doit être accomplie dans nos camp-meetings. Le Seigneur a tout spécialement honoré ces rencontres, qu’Il a appelées « Saintes Convocations » (6T, p. 70.3)

  Quand le Seigneur a-t-Il appelé ces rencontres spéciales des « Saintes Convocations » ?

« Parle aux enfants d’Israël, et tu leurs diras : Les fêtes de l’Éternel, que vous publierez, seront de saintes convocations. Voici quelles seront mes fêtes. » (Lév. 23 : 2)

« Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. » (Lév. 23 : 4)

  Le terme « camp-meeting » est-il simplement un mot plus moderne pour les « jours de Fêtes » ? Nous allons considérer plusieurs citations où se retrouvent des comparaisons similaires, mais avant d’aller plus loin, approfondissons la première citation afin de voir ce que nous pouvons apprendre de plus à ce sujet !

 

Quel sera le bénéfice de ces Saintes Convocations pour nous ?

  Je souhaite prendre la première citation des Témoignages pour l’église volume 6, phrase par phrase, et nous verrons la raison pour laquelle nous avons besoin des Saintes Convocations plus encore à notre époque qu’à celle d’Israël ; et nous verrons leur bénéfice pour nous. Vous pouvez retourner à la citation en début d’article pour voir chacune des phrases citées.

Ce qu’Israël faisait durant ces temps particuliers :

1. Ils s’y rencontraient pour parler des bontés de Dieu.

2. Pour partager Ses œuvres merveilleuses.

3. Et pour Lui présenter leurs louanges d’action de grâce.

4. Et ils devaient s’unir lors de la cérémonie du sacrifice qui symbolisait Christ, l’Agneau du Dieu qui ôte le péché du monde.

  D’aucun pourrait objecter que le dernier point de la liste n’est plus nécessaire du fait que nous ne faisons plus de sacrifices. Mais réfléchissons à ce sujet. Avons-nous toujours un Souverain Sacrificateur ? Oui, Jésus est notre Souverain Sacrificateur. Avons-nous toujours un holocauste qui nous purifie du péché ? Oui, Jésus est « l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1 : 29) Il a été offert une fois pour toutes pour les péchés du monde. Nous ne devons donc pas écarter la signification de ce point simplement parce que nous n’offrons plus de sacrifices d’animaux. Les sacrifices d’animaux étaient uniquement le symbole dirigeant les regards vers la réalité. Nous avons la réalité – nous possédons un Sauveur dans les Cours Célestes qui s’est offert Lui-même en sacrifice pour nous purifier de tout péché (1 Jean 1 : 9). Ainsi, durant ces Saintes Convocations ouvrons nos cœurs à l’Agneau de Dieu afin qu’Il nous purifie de tout péché. Voilà vers quoi le sacrifice dirigeait les regards. Ces Saintes Convocations sont tout spécialement des temps durant lesquels il nous faut laver nos robes et les blanchir dans le sang de l’Agneau (Apoc. 7 : 14). Nous vivons en ces temps de péril et de conflits et c’est ce que nous devons faire si nous souhaitons faire partie des 144 000.

 

Voyons ce que ces jours spéciaux nous offriront de plus si nous les gardons.

1. Nous serons préservés des atteintes de la puissance corruptrice de la mondanité et de l’idolâtrie.

2. La foi, l’amour et la gratitude seront maintenus vivants dans nos cœurs.

3. Grâce à notre association commune dans le service sacré, nous serons étroitement unis à Dieu et les uns aux autres.

4. Si nous célébrons ces temps de fêtes comme le Seigneur l’entend, la lumière de la vérité pourra se propager par notre intermédiaire à toutes les nations du monde !

 

La raison pour laquelle nous avons besoin de ces saints jours spéciaux :

1. Ils sont nécessaires pour la vie spirituelle du peuple de Dieu.

2. Le peuple de Dieu a besoin d’oublier les soucis du monde.

3. Pour communier avec Dieu.

4. Et pour contempler les réalités invisibles.

 

  Si ces Saintes Convocations sont nécessaires à votre vie spirituelle et à ma vie spirituelle, que va-t-il se passer si nous ne célébrons plus ces jours ? Que va-t-il se passer pour notre vie spirituelle ? Nous vivons à la fin des temps ! C’est la raison pour laquelle Ellen White a dit : « Si les bienfaits résultant de ces saintes convocations étaient nécessaires aux enfants d’Israël, combien plus en avons-nous besoin en ces derniers jours de péril et de conflits ! »

  Allez-vous célébrez les Saintes Convocations de Dieu ? Les jours de Fêtes n’étaient pas donnés de manière arbitraire. Dieu avait une bonne raison pour les donner. Leur but était de garder vivante la vie spirituelle. Que va-t-il se passer pour vous si vous ne les gardez pas ?

  Considérons un autre paragraphe de la citation précédente :

« Pour ceux qui vivaient loin du tabernacle il fallait plus d’un mois par an pour se rendre à ces saintes convocations. Le Seigneur savait qu’elles étaient nécessaires à la vie spirituelle de Son peuple, qui avait besoin d’oublier les soucis du monde, de communier avec le ciel et de contempler les réalités invisibles. »

  Avez-vous déjà pris un mois entier hors de votre travail et de votre vie remplie d’activités pour assister à ces Saintes Convocations ? Avez-vous déjà consacré une semaine ? Deux des Fêtes de l’Éternel (la Fête des pains sans levain et la Fête des tabernacles) duraient une semaine. Souvenez-vous ce qu’Ellen White a dit : « Si les bienfaits résultant de ces saintes convocations étaient nécessaires aux enfants d’Israël, combien plus en avons-nous besoin en ces derniers jours de péril et de conflits ! » Ainsi, au lieu de raccourcir nos camp-meetings afin qu’ils ne durent que quelques jours, nous devrions, en ces derniers jours de péril et de conflits, rallonger nos Saintes Convocations pour qu’elles durent plus d’une semaine. En réalité, Ellen White recommandait deux ou trois semaines !

« Si nos camp-meetings étaient dirigés comme ils le devraient, ils seraient effectivement une lumière dans le monde. Ils devraient avoir lieu dans de grandes villes et des villages où le message de la vérité n’a pas été proclamé. Et ils devraient continuer durant deux ou trois semaines. » (6T, p. 33)

« Chaque individu devrait être présent dès le premier jour de l’assemblée, préparé à y rester jusqu’à la dernière rencontre… Une semaine entière n’est pas un temps trop long à offrir exclusivement au service de Dieu, l’esprit détourné des intérêts mondains et dirigé vers les choses spirituelles ; mais réduire une semaine à deux ou trois jours, c’est voler Dieu du temps qui devrait être consacré à son service. » (RH 10/07/1879 par.3)

  Pourquoi serait-ce voler Dieu « du temps qui devrait être consacré à Son service » si nous réduisons la semaine à deux ou trois jours ? Considérez les versets suivants :

« Tu célébreras la fête des tabernacles pendant sept jours, quand tu recueilleras le produit de ton aire et de ton pressoir. » (Deut. 16 : 13)

« Tu célébreras la fête pendant sept jours en l’honneur de l’Éternel, ton Dieu, dans le lieu que choisira l’Éternel ; car l’Éternel, ton Dieu, te bénira dans toutes tes récoltes et dans tout le travail de tes mains, et tu te livreras entièrement à la joie. » (Deut. 16 : 15)

  Regardons à présent plusieurs citations afin de voir ce que l’Esprit de Prophétie a inspiré à Ellen White d’écrire au sujet de ces temps particuliers.

« Lors de ces assemblées annuelles les cœurs de tous, jeunes et vieux, étaient encouragés au service de Dieu, tout en donnant aux habitants des diverses parties du pays l’occasion de resserrer les liens qui les attachaient à Dieu et les uns aux autres.  Combien il serait bon pour le peuple de Dieu à notre époque, s’il y avait aussi une Fête des Tabernacles – une joyeuse commémoration des bénédictions de Dieu à son égard. De même que les enfants d’Israël célébraient le souvenir de la délivrance offerte par Dieu à leurs pères, ainsi que la manière miraculeuse dont Il les avait préservés durant leurs pérégrinations, nous devrions de même nous souvenir avec gratitude de la manière dont Il nous a retirés du monde, et nous a fait passer des ténèbres de l’erreur à la précieuse lumière de Sa grâce et de Sa vérité. » (PP, p. 540.6, en anglais)

 

Pourquoi serait-il bon pour nous d’avoir une Fête des Tabernacles ?

1. Les cœurs de tous, jeunes et vieux, étaient encouragés au service de Dieu.

2. L’occasion était donnée aux habitants des diverses parties du pays de resserrer les liens qui les attachaient à Dieu et les uns aux autres.

  Êtes-vous prêts à célébrer une Fête des Tabernacles ? Commencez-vous à ressentir le besoin de partager les Fêtes de l’Éternel ? Voyons une autre citation similaire.

« Ne nous serait-il pas profitable d’observer des jours fériés devant l’Éternel, où nous pourrions ranimer dans nos esprits le souvenir de la manière dont il a agit dans nos vies ? Ne serait-il pas bon de considérer ses bénédictions passées, de nous rappeler les mises en garde qui sont venues à nos esprits afin de ne pas oublier l’Éternel ? Le monde possède de nombreux jours fériés, et les hommes se sont laissés captiver par les jeux, les courses de chevaux, par les jeux de hasard, le tabac et l’ivrognerie. Ils montrent très clairement sous quelle bannière ils se tiennent. Il est évident qu’ils ne se tiennent pas sous la bannière du Prince de la Vie, mais que le prince des ténèbres les gouverne et les contrôle. Le peuple de Dieu ne va-t-il pas avoir des saintes convocations plus fréquentes durant lesquelles il peut remercier Dieu pour ses riches bénédictions ?... » (SpTEd, p. 80.1)

 

Que devrions-nous faire durant ces Saintes Convocations ?

1. Considérer les bénédictions passées de Dieu.

2. Nous rappeler les mises en garde qui sont venues à nos esprits.

 

Pourquoi devrions-nous agir ainsi ?

1. Afin de ne pas oublier l’Éternel !

 

Que va-t-il se passer si nous n’avons pas ces Saintes Convocations ?

1. Allons-nous oublier Dieu ?

2. Allons-nous oublier les mises en garde qui sont venues à nos esprits ?

3. Allons-nous finalement nous éloigner au point de nous tenir sous une bannière différente ?

 

N’allons-nous pas garder les saintes fêtes de l’Éternel ?

  A de nombreuses reprises, Ellen White a utilisé le langage des Fêtes pour décrire la manière dont nous devrions avoir des jours de réjouissance et de récapitulation des bénédictions de Dieu.

« Le messager céleste a été envoyé à l’école à de nombreuses reprises. Là où sa présence a été remarquée, l’obscurité a fui, la lumière a brillé et les cœurs ont été attirés à Dieu. Les dernières paroles prononcées par Christ à Jean étaient “Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne de l’eau de la vie, gratuitement.” Lorsque nous répondrons à Dieu, disant : “Nous venons, Seigneur”, nous pourrons puiser avec joie l’eau venant des puits du salut. N’allons-nous pas garder de saintes fêtes devant l’Éternel ? N’allons-nous pas montrer d’enthousiasme à son service ? Alors que le thème grandiose, ennoblissant du salut est devant nous, allons-nous rester froids comme des statues de marbre ? Si les hommes peuvent s’enthousiasmer pour un match de cricket, une course de chevaux ou tout autre sujet insensé n’apportant aucun bien à qui que ce soit, allons-nous rester insensibles lorsque le plan du salut est déployé devant nos yeux ? Que l’école et l’église aient donc des fêtes de réjouissances devant l’Éternel. (SpTEd 82.1)

« Il serait bon pour nous d’avoir une fête des tabernacles, une commémoration joyeuse des bénédictions de Dieu en notre faveur en tant que peuple. Tout comme les enfants d’Israël célébraient la délivrance que l’Éternel avait accomplie pour leurs pères, et la manière dont il les avait miraculeusement préservés durant leur voyage de l’Égypte à la terre promise, de même à notre époque le peuple de Dieu devrait se souvenir avec gratitude de la manière dont il l’a retiré du monde, et l’a fait passé des ténèbres de l’erreur à la précieuse lumière de la vérité. Nous devrions fréquemment nous rappeler combien ceux qui étaient à l’origine de l’œuvre dépendaient de Dieu. Il nous faudrait considérer avec reconnaissance les anciennes bornes et rafraîchir nos âmes du souvenir de la tendre sollicitude de notre Bienfaiteur miséricordieux. » (RH, 17 novembre 1885, par. 14)

« Frères et sœurs, il serait bon, bien meilleur encore pour vous de laisser souffrir votre entreprise plutôt que de négliger l’occasion d’entendre le message de Dieu pour vous en ce temps. Vous avez besoin de chaque rayon de lumière ; vous n’avez qu’une connaissance partielle de la vérité, et il vous faut être mieux qualifiés afin d’être prêts à vous défendre avec douceur et respect au sujet de l’espérance qui est en vous. Venez avec vos Bibles en main. Vous ne pouvez pas vous permettre de manquer ce privilège qui vous est ainsi présenté, et nous vous implorons de ne pas nous attrister en ne venant pas au [camp] meeting. Nous considérons ce temps comme un moment où il est important pour chacun de venir soutenir le Seigneur, soutenir le Seigneur contre le puissant. Les forces des ennemis prennent de l’ampleur, et notre peuple est présenté sous un faux jour, mais n’allons-nous pas unir nos forces et venir à la fête des tabernacles ? (Bible Echo, 08 décembre 1893, p. 458, crochets ajoutés)

  Ces Saintes Convocations semblent de plus en plus importantes à mesure que nous lisons, n’est-ce pas ? Avant de considérer d’autres points, revenons à cette phrase de la première citation que nous avons lue.

« Si les bienfaits résultant de ces saintes convocations étaient nécessaires aux enfants d’Israël, combien plus en avons-nous besoin en ces derniers jours de péril et de conflits ! Et si le monde d’alors avait besoin de recevoir la lumière que Dieu avait transmise à Son Église, cela n’est-il pas encore plus vrai aujourd’hui ? » (6T, p. 39-40)

 

Question :

  Qu’allons-nous faire de ces jours saints ? Allons-nous les clouer à la croix ? Allons-nous dire que nous n’en avons plus besoin parce que nous vivons à présent sous le Nouveau Testament ?

« Le Seigneur savait qu’ils étaient nécessaires à la vie spirituelle de Son peuple »

 

Autres citations :

« Dieu donna des directives aux Israélites afin qu’ils s’assemblent devant Lui à des périodes précises, à l’endroit de Son choix, et qu’ils observent des jours mis à part durant lesquels aucun ouvrage inutile ne devait être accompli, mais où ils devaient considérer les bénédictions qu’Il leur avait accordées. Durant ces moments particuliers, ils devaient apporter des dons, des offrandes volontaires, et des offrandes d’actions de grâce à l’Éternel, selon les bénédictions qu’ils avaient reçues de Sa part. Le serviteur et la servante, l’étranger, l’orphelin et la veuve devaient se réjouir de ce que Dieu les avait libérés d’un esclavage servile pour leur permettre de jouir de la liberté par Sa propre force merveilleuse. Ils ne devaient pas se présenter à vide devant le Seigneur. Ils devaient apporter des signes de leur gratitude envers Dieu pour Ses continuelles bontés et les bénédictions qui leur avaient été accordées. Ces offrandes variaient selon l’importance qu’accordaient les donateurs aux bénédictions qu’ils avaient le privilège d’apprécier… Ainsi étaient révélés leurs cœurs. En plus de ces jours de fêtes particuliers, jours d’allégresse et de joie, la Pâque annuelle devait être commémorée par la nation Juive. Le Seigneur avait fait alliance avec eux : s’ils étaient fidèles dans l’observation de ce qu’Il demandait d’eux, Il les bénirait dans toutes leurs récoltes et tout le travail de leurs mains. » (2T, p. 573.1)

 « En ces derniers jours, Dieu n’exige pas moins de son peuple, en sacrifices et en offrandes, qu’Il ne demandait à la nation Juive. Ceux que l’Éternel a comblés de Ses biens devraient tout spécialement Lui rendre ce qui Lui appartient…

«  Que tous ceux qui le peuvent assistent à ces rencontres annuelles. Ils devraient comprendre que Dieu le leur demande. S’ils ne sont pas individuellement conscients des bienfaits qu’Il leur a préparés pour leur permettre d’être fortifiés en Lui et dans la puissance de Sa grâce, ils s’affaibliront progressivement, et auront de moins en moins le désir de se consacrer entièrement à Dieu. Frères et sœurs, venez assister à ces saintes convocations pour y trouver Jésus. Il sera Lui-même présent à la fête, et fera pour vous ce dont vous avez le plus besoin. » (2T, p. 575.2)

« L’assemblée à Marion fut bonne, des âmes furent convaincues et converties à la vérité. Nous avons reçu l’assurance que Jésus était véritablement présent à la fête et avait réjoui le cœur de son peuple. » (RH, 19 juillet 1870, par.8)

« Nous avons quitté le lieu [de l’assemblée] très fatigués, mais heureux en Dieu, sachant que Jésus avait réellement été présent à ces fêtes et honora notre rencontre de sa présence. » (RH, 22 juillet 1875, par.9)

« Les rencontres à Battle Creek furent chargées d’un intérêt plus profond que toute autre rencontre tenue jusque là parmi notre peuple. De nombreuses prières s’élevèrent vers le ciel en faveur de cette session de la Conférence Générale ; et nous pouvons rendre témoignage que Jésus était venu à la fête, et était un hôte honoré de cette assemblée importante. » (RH, 15 janvier 1884) (LS, p. 279.2)

« Souhaitez-vous trouver Jésus ? Il est présent à la fête. Vous pouvez l’y trouver. Il est venu à la fête. Des hommes et des femmes l’ont emmené avec eux ; à présent nous souhaitons que vous avanciez et que vous touchiez le bord de son vêtement afin de pouvoir recevoir la vertu que l’on trouve en lui et triompher dans le Dieu de votre salut. » (RH, 17 août 1869, par.5)

« Dans nos camp-meetings, Jésus est présent avec ses invitations remplies de grâce ; et si, au dernier jour de la fête, il est tout près et que nous avons encore plus conscience de ses bienfaits et de ses bénédictions, alors combien est grande la perte de ceux qui choisissent de ne pas être présents ! Le jour même où ils devraient être présents, ils rentrent en hâte chez eux, manquant ainsi de boire aux eaux vives, et leurs âmes ne sont pas rafraîchies. …

« Autrefois, Dieu avait commandé à son peuple de s’assembler trois fois par an, et de toutes les cités, de Dan à Beersheba, le peuple venait à ces fêtes annuelles. Celle qui était au commencement de la saison avait pour but d’implorer la bénédiction de Dieu sur leurs familles, leurs terres, et leurs troupeaux. Celle qui était à la fin de la récolte était l’assemblée suprême, ayant pour but d’apporter leurs offrandes à Dieu. La terre avait donné sa récolte, la moisson était engrangée, les prémices avaient été mises de côté, et le peuple venait avec ses hommages de reconnaissance envers Dieu qui les avait si richement bénis. La joie et l’allégresse étaient ainsi unies aux solennités de cette convocation sainte et sacrée.

« Dieu conduisit Moïse à dire aux enfants d’Israël, “Tu célèbreras la fête des tabernacles pendant sept jours, quand tu recueilleras le produit de ton aire et de ton pressoir.” “Tu célèbreras la fête pendant sept jours en l’honneur de l’Éternel, ton Dieu, dans le lieu que choisira l’Éternel ; car l’Éternel, ton Dieu, te bénira dans toutes tes récoltes et dans tout le travail de tes mains, et tu te livreras entièrement à la joie.”…

« Chaque année nous avons nos assemblées, et tous ceux qui peuvent s’y rendre devraient ressentir l’obligation de le faire. S’ils négligent les opportunités qui leur sont données d’obtenir une meilleure connaissance de la vérité, et d’être toujours plus consciencieux dans leurs efforts de parfaire un caractère chrétien, ils seront tenus pour responsables de la lumière, des privilèges et des bénédictions qu’ils auraient pu recevoir. Leur cas est presque aussi sérieux aux yeux de Dieu que le cas de ceux qui sont présents aux assemblées sans croître en Dieu malgré la lumière et les bénédictions reçues. (RH 10 juillet 1879, par.14)

« Nos frères ne viendront-ils pas à la fête des tabernacles ? Oh, avec quel zèle chacun devrait entretenir le chemin qui mène à la cité de Dieu ! Si nous traitons l’œuvre avec indifférence et si l’armée du Seigneur n’est pas prête à représenter la cause et l’œuvre en Nouvelle Zélande, Dieu ne sera pas satisfait d’une telle négligence. Trouverez-vous des excuses en un tel moment ? (11 MR, p. 9.1)

« Chaque camp-meeting devrait être une leçon d’ordre, de propreté, et de bon goût… Tout devrait être aménagé afin de présenter à notre peuple ainsi qu’au monde l’importance et le caractère sacré de l’œuvre de Dieu. Les règles observées dans le camp des Israélites sont un exemple pour nous. C’était Christ qui avait donné ces instructions spécifiques à Israël, et Il désire que nous aussi, qui vivons à la fin des temps, nous y prenions garde. Il nous faut étudier soigneusement les spécificités de l’œuvre de Dieu et pratiquer ses directives selon la volonté de Dieu… » (6T, p. 34.4)

Il semble que nos Saintes Convocations modernes ou camp-meetings, sont l’équivalent des Saintes Convocations données à l’ancien Israël – les jours de Fête. Et il ne faut pas négliger de nous y rendre ! En restant éloignés nous souffrirons une grande perte spirituelle. Voulez-vous trouver Jésus ? Rendez-vous alors à la Fête. Il s’y trouvera !

 

A quel moment devons-nous avoir nos Saintes Convocations ?

  Lorsque Dieu commanda à Son peuple d’observer le Sabbat du septième jour de la semaine, avait-Il réellement l’intention de dire ce qu’Il a dit, ou pouvons-nous le célébrer un autre jour si nous le souhaitons ?

  Non, nous ne pouvons pas choisir un autre jour. Dieu est spécifique dans ce qu’Il dit et nous devons obéir exactement à ce qu’Il demande. Qu’en est-il donc de ces Saintes Convocations ; quand devons-nous les célébrer ?

  Eh bien, quand Dieu nous a-t-Il dit de les célébrer lorsqu’Il donna la loi ? Allons-nous obéir à toutes les autres choses dictées par Dieu, mais décider de choisir nos propres dates pour célébrer Ses Saintes Convocations ?

  Il est vrai que les camp-meetings des premiers Adventistes ne tombaient pas toujours au temps des fêtes. Parfois c’était le cas – comme durant la Conférence Générale de 1888, qui se trouvait être au temps de la Fête des Tabernacles ; mais nous ne savons pas si cela avait été planifié ainsi. Il semble qu’ils n’avaient pas de lumière précise à ce sujet. Et, autant que je sache, Ellen White n’a pas répété l’ordre de Dieu de planifier nos camp-meetings aux jours spécifiés par la loi. Mais allons-nous rejeter une chose simplement parce que Dieu ne l’a pas répétée ? Souvenez-vous que le commandement du Sabbat n’a jamais été répété dans le Nouveau Testament. Mais Dieu s’attend à ce que nous allions dans l’Ancien Testament et que nous le lisions. Il arrive que Dieu dise une chose une seule fois.

  Il est vrai également que la vérité est progressive. Ce n’est pas parce qu’Ellen White et les premiers Adventistes n’organisaient pas leurs camp-meetings à l’époque des Fêtes que nous n’avons pas encore des choses à apprendre. Ellen White a déclaré qu’une lumière supplémentaire viendrait après sa mort. Et elle donna des avertissements répétés que nous ne devions pas la rejeter lorsqu’elle arriverait.

  La vérité est progressive et nous devons continuer à apprendre davantage à mesure que le temps passe. Par exemple, il y eut un temps où les Adventistes ne savaient pas à quelle heure ils devaient commencer le Sabbat. Durant de nombreuses années ils le commençaient et le terminaient à 18H00 plutôt qu’au coucher du soleil, comme Dieu l’a commandé ; et il est intéressant de remarquer que durant toutes ces années, Dieu ne donna pas de vision à Ellen White pour corriger cette erreur. Mais de nombreuses personnes commencèrent à se poser des questions et à étudier le sujet pour vérifier si leur croyance était correcte. Frère J.N. Andrews en faisait partie. Alors qu’il étudiait, il en arriva à la conclusion que le Sabbat devait commencer au coucher du soleil. Il écrivit un article qu’il présenta à la Conférence de Battle Creek, Michigan, le 17 novembre 1855. Le résultat fut que presque chacun fut convaincu que le Sabbat devait être gardé d’un coucher de soleil à l’autre. Mais quelques-uns doutaient encore, et deux jours plus tard, Dieu donna une vision à Ellen White confirmant la vérité de ce que frère Andrews avait présenté. Voici comment elle relata la vision qui lui avait été donnée deux jours après que frère Andrews ait présenté son étude à la conférence de Battle Creek :

« J’ai vu qu’il en est ainsi : “D’un soir à l’autre soir, vous célébrerez votre Sabbat”. L’ange me dit : “Prend la parole de Dieu, lis-là, comprends-là et tu ne pourras pas t’égarer. Lis attentivement, et tu trouveras ce qu’est un soir et quand il commence.” Je demandais à l’ange si la désapprobation de Dieu se trouvait sur Son peuple pour avoir commencé le Sabbat comme il l’avait fait. Mon regard fut dirigé vers le premier début de Sabbat et suivit le peuple de Dieu jusqu’à ce jour, mais ne vit pas que Dieu ait été mécontent ou que Sa désapprobation se trouvait sur lui. L’ange me dit : “Tu comprendras, mais pas encore, pas encore.” L’ange me dit : “Si la lumière vient, et que la lumière est mise de côté ou rejetée, alors la condamnation et la désapprobation de Dieu se fait sentir ; mais avant que la lumière ne vienne, il n’y a pas de péché, car aucune lumière ne peut être rejetée.” J’ai vu que c’était dans l’esprit de quelques-uns que le Seigneur avait montré que le Sabbat commençait à dix-huit heures, alors que j’avais uniquement vu qu’il commençait le “soir”, et il en avait été déduit que le soir était à dix-huit heures. Je vis que les serviteurs de Dieu doivent se rassembler et avancer ensemble.” (1T, p. 116.1)

  N’est-il pas intéressant que Dieu ait attendu dix ans avant que Son peuple ne commence à étudier ce sujet, et apprenne la vérité par la Bible, avant qu’Il ne donne à Ellen White une vision pour confirmer la vérité découverte ? Se pourrait-il qu’Il attende que nous étudiions plus avant qu’Il ne nous donne plus de lumière ?

  Une autre chose est intéressante dans la citation précédente. D’où est tiré la phrase « d’un soir à l’autre soir, vous célébrerez votre Sabbat » ? Elle ne vient pas des Dix Commandements. D’où vient-elle alors ? Regardons le contexte de ce texte dans la Bible :

« Le dixième jour de ce septième mois sera le jour des expiations ; vous aurez une sainte convocation… Ce sera pour vous un Sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes. Le neuvième jour du mois, au soir, d’un soir à l’autre soir, vous célébrerez votre Sabbat. » (Lév. 23 : 27, 32)

  Ces versets parlent du Sabbat du Jour des Expiations, l’une des autres Saintes Convocations de l’Éternel. Mais les instructions données sur la manière de célébrer le Sabbat du Jour des Expiations nous indiquent également comment célébrer le Sabbat du septième jour.

  Cher lecteur, serait-il possible, qu’à notre époque, aussi tardive soit-elle dans l’histoire du monde, nous puissions découvrir, grâce à une étude attentive, que Dieu a d’autres Saintes Convocations qu’Il désire nous voir garder en plus du Sabbat du septième jour ? Dieu a donné à Israël sept autres Sabbats ; pourquoi ne gardons-nous pas ces Saintes Convocations au temps prévu par Dieu ? Lisons soigneusement ce qui suit :

« Une grande œuvre doit être accomplie dans nos camp-meetings. Le Seigneur a tout spécialement honoré ces rencontres, qu’Il a appelées « Saintes Convocations » (6T, p. 70.3) (Remarquez que cette expression n’apparaît que trois fois dans la Bible, et se réfère, à chaque fois aux Fêtes.)

« Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. » (Lév. 23 : 4)

«  Si les bienfaits résultant de ces saintes convocations étaient nécessaires aux enfants d’Israël, combien plus en avons-nous besoin en ces derniers jours de péril et de conflits ! » (6T, p. 39-40)

« Frères et sœurs, venez assister à ces saintes convocations pour y trouver Jésus. Il sera Lui-même présent à la fête, et fera pour vous ce dont vous avez le plus besoin. » (2T, p. 575.2)

  Dieu veut que nous gardions Ses Saintes Convocations ! Allons-nous les garder aux temps prévus par Dieu ? Ou allons-nous choisir nos propres dates ?

  Avons-nous agi de manière incorrecte durant toutes ces années, de telle sorte que l’Éternel corrige à présent notre erreur ? Ellen White a clairement déclaré que plus de lumière allait venir après sa mort. Elle a dit que Dieu continuerait à nous enseigner sur d’autres sujets si nous étions prêts à apprendre. Considérez attentivement les citations suivantes :

« … une lumière toute spéciale devait briller sur le peuple de Dieu alors qu’il approchait des dernières scènes de l’histoire de cette terre. Un autre ange devait venir du ciel avec un message et la terre entière devait être illuminée de sa gloire. Il nous est impossible de dire de quelle manière cette lumière supplémentaire doit venir. Il se peut qu’elle arrive d’une manière dont personne ne s’attend, et qui ne soit pas en harmonie avec les idées de beaucoup. Dieu apporte parfois la lumière à son peuple d’une manière dont personne ne s’attend, et cependant ce n’est pas improbable, ni contraire à Ses voies et à Ses œuvres. (1888, p. 239.1)

« On m’a posé la question : “Pensez-vous que le Seigneur ait en réserve d’autres lumières pour nous en tant que peuple ?” Je réponds qu’il a une lumière qui nous paraît nouvelle, mais qui est une précieuse ancienne lumière jaillissant de la Parole de la vérité. Nous n’avons encore que de faibles lueurs des rayons de lumière qui nous sont réservés. Nous ne tirons pas tout le profit possible de la lumière que le Seigneur nous a déjà accordée, ce qui nous empêche de recevoir une lumière accrue ; nous ne marchons pas dans la lumière déjà répandue sur nous. » (RH 3 juin 1890 par.2).

« Quand le peuple de Dieu se sent à l’aise et se satisfait de ce qu’il a, nous pouvons être sûrs que Dieu ne le regarde pas avec faveur. C’est la volonté du Seigneur que nous avancions constamment, recevant toujours plus la lumière qu’il fait briller pour nous. L’attitude actuelle de l’église ne plaît pas au Seigneur. Elle en est venue à avoir une confiance en soi qui la conduit à ne pas sentir la nécessité d’augmenter sa connaissance de la vérité et de marcher dans plus de lumière. Nous vivons à une époque où Satan est à l’œuvre, à notre droite et à notre gauche, devant et derrière nous, et cependant nous dormons. Dieu désire qu’une voix se fasse entendre pour appeler son peuple à l’action. » (Témoignages pour l’Église, vol. 2, p. 367)

« A celui qui a une relation vivante avec le Soleil de Justice sera toujours révélé une nouvelle lumière sur la Parole de Dieu. Que personne n’arrive à la conclusion que plus aucune vérité ne doit être révélée. Le chercheur de vérité diligent, assidu à la prière, trouvera de précieux rayons de lumière devant encore jaillir de la Parole de Dieu. De nombreux joyaux encore dispersés doivent être réunis afin de devenir la propriété du peuple de Dieu du reste. (Sabbath School Worker 1er mars 1892 par. 4).

« Nous ne devons pas penser un seul instant que nous ne puissions recevoir plus de lumière, plus de vérité. Nous courons le danger d’insouciance, d’indifférence à l’égard de la puissance sanctifiante de la vérité et nous nous tranquillisons avec cette pensée : “Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien.” Apoc. 3 : 17. Alors que nous devons nous attacher aux vérités déjà reçues, ne regardons pas avec suspicion toute nouvelle lumière que Dieu peut nous envoyer. » (GW, p. 15) (voir Ministère Évangélique, p. 304)

  Quand Ellen White a-t-elle écrit cette dernière citation, trouvée dans le livre Ministère Évangélique ?

  Elle l’a écrite en 1915, l’année de sa mort. Elle nous dit que même en l’année de sa mort nous n’avions pas encore reçu toute la lumière que Dieu souhaite nous donner – il y avait encore beaucoup à apprendre ! Elle a même dit que nous n’avons que de faibles lueurs des rayons de lumière qui nous sont réservés. Cela signifie que Dieu désire nous enseigner encore beaucoup de choses. Ne disons pas “je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien.” (Apoc. 3 : 17) Souvenez-vous, l’ange a dit à Ellen White, “Si la lumière vient, et que la lumière est mise de côté ou rejetée, alors la condamnation et la désapprobation de Dieu se fait sentir.” (1T, p. 116.1) Ne rejetons pas la lumière afin de ne pas recevoir la condamnation !

Quelle évidence avons-nous que nous devrions garder les Saintes Convocations de Dieu aux époques prévues par Lui ?

  Revenons en arrière dans l’histoire afin d’examiner quelques exemples. Dans nos réunions d’évangélisation nous citons fréquemment des versets du Nouveau Testament disant que Paul a gardé le Sabbat. Il est très important que Paul ait gardé le Sabbat. Il ne l’observa pas le dimanche, mais le septième jour, comme Dieu l’avait commandé. Il ne se rendit pas à la synagogue le Sabbat simplement pour être un témoin auprès des Juifs, mais il s’y rendit pour adorer Dieu, comme Celui-ci l’avait commandé. Cinq versets de la Bible nous disent que Paul se rendit dans les synagogues le Sabbat du septième jour pour adorer Dieu. Ce que la plupart des gens ne réalisent pas c’est qu’il y a également cinq versets dans la Bible qui mentionnent que Paul gardait aussi les jours de Fête. De plus, il les observait aux époques commandées par Dieu dans la loi. Qui plus est, deux fois sur les cinq, nous le trouvons observant les jours de Fête avec les convertis païens dans des villes païennes. Pourquoi a-t-il agit ainsi ?

  Parce que, comme nous l’avons dit plus tôt, Dieu a mis à part ces jours comme de Saintes Convocations. Et Ellen White a dit que nous avons besoin de ces Saintes Convocations à notre époque, en ces derniers jours de péril et de conflits, plus encore que l’ancien Israël en avait besoin ! Elles sont nécessaires à notre vie spirituelle !

  Paul célébrait les Fêtes aux périodes que Dieu avait mises à part. En étudiant les annales historiques nous pouvons savoir que les églises établies par Paul en Asie Mineure suivirent son exemple et observèrent les fêtes durant les 250 années suivant sa mort, et ceci malgré les menaces de persécution et d’excommunication de l’église de Rome – ils les observèrent jusqu’à ce que l’empereur Constantin et l’église Romaine les abolirent au 4ème siècle, les remplaçant par Pâques, Noël, Halloween, le Carême, etc…

  Voici une courte ligne de temps montrant les périodes et les endroits où Paul a observé les Fêtes ou a donné des instructions concernant ce sujet :

 

49 ap. J-C Paul et Barnabas se rendirent à Jérusalem pour « y rencontrer des délégués des différentes communautés, ainsi que ceux [les chrétiens] qui y étaient venus pour assister aux fêtes prochaines. » (CP, p. 169, crochets ajoutés) Actes 15 ; CP, p. 169
52 ap. J-C Paul dit rapidement au revoir aux Éphésiens parce qu’il « se rendait à Jérusalem pour célébrer la Fête de la Pentecôte. » (8 Red, p. 65) Actes 18 : 20-21 ; CP, p. 237
56 ap. J-C Paul parle aux Corinthiens au sujet de la Pâque (le souper du Seigneur) et des Pains sans Levain, et leur dit « Célébrons donc la fête… avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. » (1 Cor. 5 : 7-11) Il leur commande de ne pas manger la Pâque avec ceux qui se nomment frères, mais qui vivent ouvertement dans le péché. (voir. JC, p. 660-661) 1 Cor. 5 : 7-11 ; voir. JC, p. 660-661
56 ap. J-C Paul dit aux Corinthiens qu’il va rester à Éphèse jusqu’à la Pentecôte. 1 Cor. 16 : 8 ; CP, p. 259
58 ap. J-C Paul avait prévu d’être à Jérusalem pour la Pâque, mais en entendant que des embûches avaient été dressées pour le faire mourir, il décida de passer par la Macédoine. « Il abandonna donc le projet de se rendre à Jérusalem pour les fêtes pascales, mais renvoya sa visite dans cette ville à la Pentecôte. » (CP, p. 346) CP, p. 346 ; Actes 20 : 3 
58 ap. J-C

Paul observa la Pâque à Philippes avec ses convertis ; Philippes était une cité païenne (Actes 16 : 13).

« Paul s’arrêta à Philippes pour y célébrer la Pâque. … Les Philippiens étaient, de tous les adeptes convertis par l’apôtre, les plus aimants et les plus sincères ; aussi, pendant les huit jours que dura la fête, Paul jouit-il en leur compagnie d’une communion et d’une paix profonde. » (voir CP, p. 346)

(Note : après la mort de Christ, le nom de Dieu ne se trouvait plus à Jérusalem. Ainsi les Chrétiens n’avaient plus l’obligation de s’y rendre pour rendre un culte à Dieu.  – Deut. 12 : 10-11 ; Luc 13 : 34-35 ; Signs of the Times, 19 décembre 1900 ; Jean 4 : 20-21

Actes 20 : 6 ; CP, p. 346

(Note : La fête des pains sans levain dure sept jours, mais elle est précédée par la Pâque (le souper du Seigneur à présent), donnant ainsi huit jours. Le nom « Pâque » est souvent appliqué pour les huit jours de la fête.)

58 ap. J-C Paul ne s’arrête pas en Asie parce qu’il se hâte afin de se trouver à Jérusalem pour la Pentecôte. Actes 20 : 16 ; CP, p. 347
58 ap. J-C Paul arrive à Jérusalem à temps pour la Pentecôte, mais les dirigeants de Jérusalem lui donnent un mauvais conseil ayant pour résultat son arrestation et son emprisonnement. Actes 21 ; CP, chap. 38
60 ap. J-C Le bateau sur lequel Paul était prisonnier était en danger parce que le Jour des Expiations (« le jeûne) était passé et qu’il s’agissait apparemment d’une époque de l’année connue pour ses dangereuses tempêtes. Actes 27 : 9 ; CP, p. 390  

 

Qu’allons-nous conclure ?

  Dieu nous dit-Il que même à cette heure avancée de l’histoire de la terre nous avons encore des choses à apprendre ? Essaie-t-Il de nous aider à voir que nous devrions suivre l’exemple de Paul et célébrer les Fêtes de l’Éternel aux périodes qu’Il a Lui-même spécifiées dans la loi ?

  Je pense que la réponse est Oui !

  Voici un tableau avec les périodes et les durées de chacune des Fêtes de l’Éternel :

 

Fête : Date : Durée : But :
 Nuit de Pâque :  Abib 14  Un soir  Souper de Pâque : devant rappeler au peuple d’Israël comment Dieu les avait délivrés de l’esclavage. (Remplacé par le souper du Seigneur)

Souper du Seigneur : devant nous rappeler comment Jésus nous a délivrés de l’esclavage du péché.

 Pains sans levain :   Abib 15   7 jours (1er jour et 7ème jour étant des Sabbats)  Rappel de la nécessité de mettre de côté tout péché dans nos vies (le levain étant le symbole du péché).
 Pentecôte :  50 jours plus tard  1 jour, devant être observé comme un Sabbat  Célébration de la pluie de la Première saison et un temps de prière pour la pluie de l’Arrière Saison.
 Fête des Trompettes :   1er jour du 7ème mois  1 jour, devant être observé comme un Sabbat  Jour de réjouissance et de préparation pour le Jour des Expiations.
 Jour des Expiations :  10 ème jour du 7ème mois  1 jour, devant être observé comme un Sabbat  Jour où l’on sonde son cœur et confesse ses péchés.
Fête des Tabernacles :  15 ème jour du 7ème mois  8 jours, le premier jour et le dernier jour devant être gardés comme des Sabbats  Joyeuse célébration des riches bénédictions de Dieu durant l’année – un temps où nous devons apporter des présents et des offrandes de reconnaissance à Dieu.

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L’alliance éternelle : Les promesses de Dieu

L’APPEL D’ABRAHAM

The Present Truth, 21 Mai 1896

Ellet J. Waggoner

 

La promesse à Abraham

  En étudiant cette promesse, nous devons toujours garder à l’esprit, deux passages des Écritures. Dans le premier, Jésus nous dit : “Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi”. “Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comme croirez-vous à mes paroles ?” (Jn 5 : 39, 46, 47).

  Les seules Écritures existantes à l’époque de Christ étaient les livres que nous connaissons aujourd’hui comme l’Ancien Testament. Ce sont donc eux qui rendent témoignage de Lui. Ils ne furent pas écrits dans un autre but. L’apôtre affirme qu’ils sont capables de rendre l’homme sage à salut, par la foi en Jésus-Christ (2 Tim. 3 : 15) ; et parmi ces écrits, le Seigneur signale surtout les livres de Moïse comme Le révélant. Celui qui lit les écrits de Moïse, et tout l’Ancien Testament, dans une autre expectative que celle de rencontrer Christ, et par Lui le chemin de la vie, les lit en vain et échouera totalement dans leur compréhension.

  L’autre texte se trouve dans 2 Corinthiens 1 : 19 et 20 : “Car le Fils de Dieu, Jésus-Christ, qui a été prêché par nous au milieu de vous, par moi, et par Silvain et Timothée, n’a pas été oui et non, mais c’est oui qui a été en Lui ; car, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c’est en Lui qu’est le oui ; c’est pourquoi encore l’Amen par Lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu”. Dieu n’a fait aucune promesse à l’homme, si ce n’est par Christ. La foi personnelle en Christ est nécessaire pour recevoir toute promesse que Dieu a faite. Dieu ne fait pas de favoritisme. Il offre gratuitement Ses richesses à quiconque ; mais on ne peut y avoir part qu’en acceptant Christ. Ceci est parfaitement juste car Christ est donné à tous, s’ils veulent L’obtenir.

  Gardons à l’esprit ces principes, et lisons le premier récit de la promesse de Dieu à Abraham : “L’Éternel dit à Abraham : Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédictions. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi” (Gen. 12 : 1-3).

  Nous pouvons voir à partir de ce principe même, que cette promesse faite à Abraham, est une promesse en Christ. L’apôtre Paul écrivit : “Aussi l’Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d’avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham : toutes les nations seront bénies en toi ! de sorte que ceux qui croient sont bénis avec Abraham le croyant” (Gal. 3 : 8 et 9). Ceci nous montre que quand Dieu dit qu’en Abraham toutes les nations de la terre seraient bénies, Il était en train de lui prêcher l’Évangile. La bénédiction qui devait atteindre par lui tout être humain sur la terre, ne parviendrait qu’à ceux qui ont la foi.

 

Abraham et la Croix

  La prédication de l’Évangile est la prédication de la croix de Christ. Ainsi, l’apôtre Paul affirma avoir été envoyé pour annoncer l’Évangile, mais “sans la sagesse du langage, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine”. Il ajoute plus loin que “la prédication de la croix est une puissance de Dieu pour ceux qui sont sauvés” (1 Cor. 1 : 17 et 18). Ceci n’est qu’une autre manière de dire qu’il s’agit de l’Évangile, puisque l’Évangile est la puissance de Dieu pour le salut (Rom. 1 : 16). Aussi, comme la prédication de l’Évangile est la prédication de la croix de Christ (et qu’il n’y a pas d’autre moyen de salut), et puisque Dieu prêcha l’Évangile à Abraham quand Il lui dit : “toutes les nations de la terre seront bénies en toi”, il est évident que par cette promesse, la croix de Christ a été révélée à Abraham, et que la promesse ne pouvait s’accomplir que par la croix.

  Le troisième chapitre de l’épître aux Galates ne laisse aucun doute là-dessus. Après avoir affirmé que la promesse de la bénédiction est pour toutes les nations de la terre par Abraham, et que ceux qui sont de la foi sont bénis avec le croyant Abraham, l’apôtre continue ainsi : “il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois, afin que la bénédiction d’Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis” (Gal. 3 : 13 et 14). Il affirme ici d’une façon explicite, que la bénédiction d’Abraham, qui devait s’étendre à toutes les familles de la terre, ne se ferait que par le moyen de la croix de Christ.

  Ce point doit rester bien fixé dans l’esprit à partir du même principe. Toute la confusion relative aux promesses de Dieu faites à Abraham et à sa postérité, vient du fait de ne pas reconnaître en elles l’Évangile de la croix de Christ. Si l’on se rappelait continuellement que toutes les promesses de Dieu sont en Christ, et qu’elles ne sont accessibles que par Sa Croix, et qu’en conséquence, elles sont de nature spirituelle et éternelle, il n’y aurait pas de difficultés, et l’étude de la promesse faite aux pères serait un délice et une bénédiction.

  Nous lisons qu’Abraham, en obéissant à l’appel du Seigneur quitta la maison de son père et sa terre natale. “Abram prit Saraï, sa femme, et Lot, fils de son frère, avec tous les biens qu’ils possédaient et les serviteurs qu’ils avaient acquis à Charan. Ils partirent pour aller dans le pays de Canaan, où ils arrivèrent. Abram parcourut le pays jusqu’au lieu nommé Sichem, jusqu’aux chênes de Moré. Les Cananéens étaient alors dans le pays. L’Éternel apparut à Abram, et dit : je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à l’Éternel, qui lui était apparu. Il se transporta de là vers la montagne, à l’orient de Béthel, et il dressa ses tentes, ayant Béthel à l’occident et Aï à l’orient. Il bâtit encore là un autel à l’Éternel, et il invoqua le nom de l’Éternel” (Gen. 12 : 5-8).

 

La postérité

  Le Seigneur dit à Abraham, après son arrivée dans la terre de Canaan : “Je donnerai ce pays à ta postérité”. Si nous nous en tenions aux Écritures nous n’aurions aucune difficulté pour identifier la postérité. “Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : et aux postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs, mais en tant qu’il s’agit d’une seule : et à ta postérité, c’est-à-dire, à Christ” (Gal. 3 : 16). Ceci devrait faire définitivement disparaître tout doute là-dessus. La postérité d’Abraham, à qui fut faite la promesse, est Christ. C’est Lui l’héritier.

  Mais nous aussi nous pouvons être cohéritiers avec Christ. “Vous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ.  Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse” (Gal. 3 : 27-29).

  Ceux qui ont été baptisés en Christ en sont revêtus, ils sont donc inclus en Lui. Donc, quand nous disons que Christ est la postérité d’Abraham, à qui toutes les promesses ont été faites, tous ceux qui sont en Christ y sont inclus. Mais la promesse n’inclut pas ceux qui sont hors de Christ. Prétendre que l’héritage promis à la postérité d’Abraham pouvait être obtenu par n’importe qui, excepté ceux qui sont de Christ – par la foi en Lui –, c’est ignorer l’Évangile et nier la Parole de Dieu. “Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature” (2 Cor. 5 : 17). Donc, puisque la promesse de la possession de la terre fut faite à Abraham par le moyen du baptême, et que ceux qui en bénéficient sont donc de nouvelles créatures, on en déduit que la promesse de la terre se réfère seulement à ceux qui sont de nouvelles créatures en Christ, – fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ. C’est une évidence supplémentaire que toutes les promesses de Dieu le sont en Christ, et que les promesses faites à Abraham ne peuvent s’obtenir que par la croix de Christ. N’oublions donc pas ce principe un seul instant quand nous lisons au sujet d’Abraham et de la promesse qui a été faite à lui et à sa postérité : le principe que la postérité est Christ et ceux qui sont en Lui. Et personne de plus.

 

La terre

Abraham était en Canaan quand Dieu lui dit : “Je donnerai cette terre à ta postérité”. Observons maintenant les paroles qu’Étienne le martyr adressa à ses persécuteurs : “Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu’il était en Mésopotamie, avant qu’il s’établît à Charan ; et Il lui dit: Quitte ton pays et ta famille, et va dans le pays que je te montrerai. Il sortit alors du pays des Chaldéens, et s’établit à Charan. De là, après la mort de son père, Dieu le fit passer dans ce pays que vous habitez maintenant” (Act. 6 : 2-4).

  Ce n’est rien d’autre qu’une répétition de ce que nous avons lu dans le chapitre 12 de la Genèse. Lisons maintenant le verset suivant : “Il ne lui donna aucune propriété en ce pays, pas même de quoi poser le pied, mais Il promit de lui en donner la possession, et à sa postérité après lui, quoiqu’il n’eût point d’enfant”.

  Ceci nous montre que, bien qu’à certaines occasions il est simplement dit : “Je donnerai cette terre à ta postérité”, Abraham lui-même était inclus dans la promesse. Ceci est très évident dans les répétitions de la promesse qui se trouvent dans le livre de la Genèse.

  Mais on nous montre: qu’en réalité, Abraham ne reçut aucune terre en héritage. Pas même de quoi poser un pied sur elle ; cependant Dieu l’avait promise à lui et à sa postérité. Que dire de cela ? Que Dieu manqua à Sa promesse ? D’aucune manière. Dieu ne ment point (Tite 1 : 2), Il demeure fidèle (2 Tim. 2 : 13). Abraham mourut sans avoir reçu l’héritage promis ; cependant, il mourut dans la foi. Aussi, nous devons en tirer la leçon que le Saint-Esprit voulait que les Juifs apprennent : que l’héritage promis ne peut s’obtenir que par Jésus et la résurrection. Les paroles de l’apôtre Pierre l’éclairent aussi :

“Vous êtes les fils des prophètes et de l’alliance que Dieu a traitée avec nos pères, en disant à Abraham : toutes les familles de la terre seront bénies en ta postérité. C’est à vous premièrement que Dieu, ayant suscité son serviteur, l’a envoyé pour vous bénir, en détournant chacun de vous de ses iniquités” (Act. 3 : 25 et 26).

  La bénédiction d’Abraham, comme nous l’avons vu, vient sur les Gentils – toutes les familles de la terre –, par Jésus-Christ et Sa croix ; mais la bénédiction d’Abraham est en relation avec la promesse se référant à la terre de Canaan. Cette terre aussi ne peut être possédée que par Christ et à la résurrection. S’il en était autrement, Abraham aurait été trompé, au lieu de mourir dans la foi en la promesse, comme ce fut le cas. Mais ceci sera plus évident en avançant dans notre étude.

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Histoire pour les enfants

Danger sur le terrain vague

 

  Tout en regardant jouer Joël, son petit garçon de trois ans, avec des enfants plus grands, Mme Leblanc pensait que le terrain vague de le Rue Haute était pour eux un endroit idéal. De temps en temps, elle jetait un coup d’œil par la fenêtre de sa cuisine pour s’assurer que tout allait bien. Jamais elle n’aurait pensé qu’un danger pouvait se cacher sur ce terrain vague.

  C’était idéal pour les enfants car il n’y avait pas de trafic. Elle entendit leurs cris joyeux qui résonnaient dans l’air jusqu’à ce qu’elle se mette à passer l’aspirateur dans le salon.

  Une douzaine d’enfants jouaient à cache-cache parmi les buissons et les monticules du terrain vague. Jeannot s’appuya contre un poteau, la tête entre les bras et les yeux fermés, et il compta pendant que les autres s’éparpillaient dans toutes les directions, cherchant une bonne cachette.

- Viens, Joël ! dit Thomas en prenant son petit camarade par la main.

  Il l’entraîna derrière un monticule.

- Regarde la bonne cachette ! Un baquet ! Tu pourrais te mettre dedans !

  Et en même temps il donna un coup de pied dans le baquet.

- Regarde ! Un trou ! Cache-toi vite dedans, Joël ! Il est trop petit pour moi.

- Formidable ! s’exclama Robert, qui passait. Reste bien tranquille, Joël, pour que Jeannot ne puisse pas te trouver. D’accord ?

  Joël sauta dans le trou. On entendit un cri, et Joël disparut.

  Les deux garçons regardaient la bouche ouverte l’endroit où Joël avait sauté. Quand ils se rendirent compte que le petit garçon ne ressortait pas, Robert et Thomas s’agenouillèrent près de l’entrée du trou et scrutèrent l’obscurité. La partie de cache-cache était bien loin de leur pensée. L’un après l’autre, les enfants quittèrent leurs cachettes et accoururent pour voir ce que Robert et Thomas avaient trouvé. Douze paires d’yeux restèrent rivés à l’orifice obscur qui s’ouvrait dans la terre.

- Écoutez ! dit Thomas à ses camarades.

  Des sanglots étouffés montaient des profondeurs du trou.

- Joël ! Joël ! Ne pleure pas ! Nous allons te sortir de là ! s’écria Thomas.

- Maman ! Maman ! sanglota une toute petite voix.

- Nous allons chercher ta maman tout de suite, dit Robert.

  Thomas courut comme une flèche jusque chez Mme Leblanc.

- Mme Leblanc ! Mme Leblanc ! cria Thomas tout en frappant à la porte.

  Mme Leblanc débrancha l’aspirateur et ouvrit la porte d’entrée. En ne voyant que Thomas, qui était blanc comme un linge, elle se rendit compte qu’il s’était passé quelque chose. Elle s’appuya à la porte, car elle sentait les forces lui manquer.

- C’est Joël ? demanda-t-elle.

  Thomas fit un signe de la tête, car il avait dans la gorge une boule qui l’empêchait de parler. Mme Leblanc le prit par la main et l’entraîna vers le terrain vague. Ils arrivèrent finalement à l’endroit où les enfants, remplis d’horreur, entouraient le trou.

  Tout de suite, Mme Leblanc se rendit compte de la situation.

- Bon Père céleste, dit-elle en levant les yeux et en s’agenouillant près du trou, je te supplie de sauver Joël.

  Puis elle s’efforça de percer l’obscurité du trou.

  Elle n’osait presque pas parler. Elle craignait que Joël ne se rende compte de sa peur.

- Joël ! appela-t-elle finalement. Comment ça va ?

- Maman, je veux sortir ! Aide-moi à sortir !

  Mme Leblanc rendit grâces à Dieu qui avait protégé son petit garçon jusqu’à présent. Se tournant vers Thomas, elle lui dit :

- Je t’en prie, va vite chez ma voisine et dis-lui ce qui s’est passé. Demande-lui de téléphoner à la police, aux pompiers et à mon mari. Va vite, Thomas !

  Thomas ne perdit pas un instant. On aurait dit qu’il avait des ailes aux pieds. Tandis que tous attendaient son retour, Mme Leblanc regarda de nouveau dans le trou noir.

- Écoute, mon chéri. Je veux que tu m’écoutes bien et que tu fasses exactement ce que je vais te dire. Tu m’entends, Joël ?

- Oui, maman. Je vais être gentil. Mais sors-moi de là. C’est tout noir, maman.

- Je sais qu’il fait tout noir, mon chéri, mais je veux que tu restes assis bien tranquille. Maman est là. Des hommes vont arriver pour te sortir du trou. Rappelle-toi, Joël, que c’est très important que tu fasses exactement ce qu’on te dit. Maman va prier et Jésus va prendre soin de toi.

  Mme Leblanc continua à parler d’une voix tranquille. Les minutes parurent des heures jusqu’à ce qu’on entende les sirènes annonçant l’arrivée de la police et des pompiers.

  Dix minutes plus tard, M. Leblanc arriva. Il prit sa femme dans ses bras pour la réconforter. D’autres personnes arrivèrent. Toutes étaient dans l’attente angoissée, observant et priant.

  Mme Leblanc se mit à genoux à côté de son mari et appela Joël.

- Papa est ici avec maman et nous avons quelques hommes pour t’aider à sortir du trou. Tu es un garçon courageux parce que tu es tout seul là en bas. Reste assis bien tranquille, et tu n’auras pas peur.

- Je veux tenir la main de maman, sanglota Joël.

- Bientôt ! Bientôt ! promit la maman.

  La police éclaira le trou. Quand Joël vit la lumière, il se sentit mieux, mais quand son père et sa mère virent où il se trouvait, ils eurent un choc. Il s’agissait d’un puits d’environ 30 mètres de profondeur. Pourtant Joël n’était pas tombé jusqu’au fond. Il était resté accroché à un rebord à environ 8 mètres de la surface. Que se passerait-il s’il tombait où si le rebord cédait sous son poids ?

  Les pompiers et les agents de police se mirent à discuter. Il était impossible de descendre une échelle pour sortir Joël. Ils devaient creuser un trou parallèle, jusqu’à la profondeur où se trouvait Joël, puis un tunnel pour atteindre le petit garçon.

- Nous devrons nous dépêcher, les entendit dire Mme Leblanc. L’air doit être vicié là en bas.

  Mme Leblanc se cacha le visage entre les mains. Elle ne pouvait que prier.

- Seigneur, je t’en supplie, aide ces hommes à atteindre mon petit garçon.

  Un agent de police lui demanda :

- Le petit fera-t-il exactement ce que nous lui demanderons ?

- Nous nous sommes toujours efforcé de lui apprendre à nous obéir, répondit la mère.

- Je vais parler à Joël.

  L’agent de police se pencha alors et s’écria :

- Joël ! Nous avons un plan. Si tu nous aides, je crois que nous pourrons te sortir tout de suite. Tu dois faire exactement ce que nous allons te dire. Ne fais rien de plus que ce que nous allons te dire. Maintenant, Joël, écoute bien. Je veux que tu lèves la main. Mais toi, ne bouge pas. Reste assis bien tranquille, lève seulement la main. Très bien, mon garçon, très bien. Maintenant, ferme ta main et serre bien.

 L’agent de police se tut et observa le petit garçon.

- Très bien. Maintenant, rappelle-toi de rester assis bien tranquille avec le poing levé comme tu l’as à présent. N’ouvre pas la main. Ne bouge pas.

- Oui, oui ! dit Joël.

  L’agent de police fit descendre une corde dans le puits. Au bout, il y avait une boucle. La corde se balança lentement d’un côté à l’autre du trou. M. et Mme Leblanc, ainsi que l’agent de police, osaient à peine respirer. Le lasso toucha presque le poing du petit garçon, mais il le manqua.

- Tien bon, fiston ! encouragea l’agent de police. Ne bouge pas !

  A nouveau, il fit descendre la corde. Lentement, lentement. Manqué ! Encore une fois.

- Tiens bon, Joël !

  Ça y est. Le lasso entoure le petit poing.

- Très bien, petit ! Maintenant, tout en restant assis bien tranquille, attrape la corde avec ton autre main le plus haut possible. Très bien ! Serre bien fort. Tiens bon, maintenant. Tu montes déjà. Tu es un bon garçon. Tiens bon. Serre bien fort !

  Doucement, l’agent de police tirait la corde. La foule qui s’était rassemblée laissa échapper un cri quand la petite tête échevelée du garçonnet apparut au ras des herbes, le visage taché de terre et inondé de larmes. Sa maman l’attrapa dans ses bras et l’embrassa tout en pleurant.

- Merci, mon Dieu ! furent les paroles qui s’échappèrent des lèvres de ceux qui un par un quittaient un lieu où la tragédie avait pu être évitée.

  Des ouvriers vinrent remplir le puits, et le terrain vague fut vraiment un endroit idéal pour les jeux des enfants du quartier.

  Cher jeune lecteur, tu viens de lire l’histoire du sauvetage du petit Joël. As-tu remarqué la qualité qui a été la plus utile pour qu’il puisse sortir de ce puits ? Oui, c’est vrai : l’obéissance. Cette qualité est nécessaire à chacun d’entre nous, que l’on soit jeune ou moins jeune. Apprendre dès sa jeunesse à être obéissant à ses parents est un vrai atout, parce qu’ainsi il est plus facile d’obéir à notre Père céleste. Que le Seigneur t’aide à être toujours obéissant à tes parents, afin que, lorsque ton Père du ciel a besoin de toi et demande ton obéissance tu puisses répondre tout de suite : « Oui, Seigneur ! »

Notre Petit Ami, Premier trimestre 1972, n°6

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Coin Recette

Tarte d’Automne

Ingrédients :

-  Pâte brisée 

-  500 g de potimarron cuit, réduit en purée et refroidi

-  120 g de tofu soyeux

-  120 g de sucre roux

-  100 ml de crème de coco ou d’avoine

-  1 cc de cannelle moulue

-  1 cc d’épices pour pain d’épice

-  200 ml de crème de coco bien froide et 30 g de sucre très fin pour la décoration

 

Préparation :

-  Mettre la pâte brisée dans un moule à tarte, la piquer avec une fourchette et la faire précuire 10 - 15 minutes à 180°c jusqu’à ce qu’elle soit légèrement dorée.

-  Dans un saladier, battre vigoureusement le tofu soyeux avec le sucre roux, la crème de coco ou d’avoine et les épices. 

-  Lorsque le mélange est onctueux, ajouter le potimarron et bien remuer.

-  Verser le mélange sur la pâte, égaliser la surface avec le dos d’une cuillère et enfourner 40 minutes.

-  Laisser refroidir à température ambiante.

-  Pendant ce temps préparer la décoration : fouetter vigoureusement la crème de coco que vous aurez placée au frigo au moins 24 heures. Ajouter le sucre très fin et faire monter la crème en chantilly. (Vous pouvez également ajouter un sachet de fixatif pour chantilly bio). Une fois la chantilly préparée, la laisser reposer au frais pendant quelques heures.

-  Lorsque la tarte est bien froide, verser la chantilly dans une poche à douille avec un embout étoilé, et décorer votre tarte.

 

Variante – version salée :

  Cette tarte peut être transformée en tourte salée en omettant le sucre et en remplaçant les épices par des herbes. La décoration n’a de limite que votre imagination ! C’est un vrai délice !

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