Pour mon amour pour le Fils de Dieu

Mise en ligne Mar 08, 2016 par Adrian Ebens dans Divers

   Le 14 Mai 2012, j’ai  reçu une lettre de mon église locale indiquant que ma situation actuelle demandait l’examen de mon statut de membre d’église. Les raisons qui me furent données pour justifier ces démarches étaient les suivantes :

Déni de la foi dans les fondamentaux de l’évangile et dans les croyances fondamentales de l’Eglise ou enseignement de doctrines contraires à ces dernières.

Refus persistant de reconnaître l’autorité d’église dûment constituée ou de se soumettre à l’ordre et à la discipline de l’église.

   Je fus informé qu’une rencontre administrative de l’église aurait lieu le 4 juin à 19h00 pour considérer la chose et que si je souhaitais rester membre, il serait bon pour moi d’assister à la rencontre.

   L’église où mon statut de membre est enregistré se trouve à environ 1900 km de chez moi. Mon fils et moi avons parcouru cette distance en voiture. Alors que je voyageais, j’avais largement le temps de penser et de considérer la chose. Ma croyance que Jésus est le Fils unique engendré du Père m’avait mis en opposition directe avec mon Eglise bien-aimée. Pour moi, la croyance est une chose que l’on vit et que l’on confesse, ce n’est pas quelque chose que l’on garde dans le silence. C’est la raison pour laquelle je dis que ma croyance m’a conduit en conflit direct avec mon église.

   Mon voyage me conduisit à l’endroit où je suis né, juste en face des quartiers généraux de la Division Pacific Sud. Alors que je regardai l’Hôpital Adventiste de Sydney, puis tournai mes yeux sur le symbole de mon église que j’avais servie toute ma vie, j’évaluais le prix que j’étais sur le point de payer. De nombreuses expériences défilaient dans mon esprit, ainsi que des visages, et des églises dans lesquelles j’avais adoré. Je pensais à ma scolarité, entièrement écoulée dans le système des Ecoles Adventistes, et aux différents professeurs qui m’avaient aidé à me développer et à grandir durant mes années de formation. Je me souvins des chants entraînants qui avaient souvent accompagné un sermon puissant au sujet de Daniel et de l’Apocalypse, et je souris en pensant aux amis précieux que j’avais trouvés en chemin. Ces choses furent alors placées devant moi, et je dû me poser la question : le Fils de Dieu valait-il la perte de tout cela ?

   Quelques déclarations simples de l’Ecriture et le souvenir de toute les recherches et des études dans lesquelles je m’étais investi pendant les cinq dernières années, et je pris fermement position au sujet de la certitude de la Parole de Dieu. Je ressentais que la vérité concernant le Fils de Dieu pouvait supporter les coups de mille marteaux. Rien ne pouvait ébranler ma confiance dans le Fils de Dieu, et rien n’allait me séparer de Lui, ni les amis, ni l’église, ni les doux souvenirs, ni la carrière, ni l’honneur, rien n’allait s’interposer face à mon choix pour le Fils Unique Engendré de Dieu.

   Cette nuit, je l’ai passée tout près du Collège d’Avondale, et je me suis remémoré l’expérience de mon écolage au séminaire. Je me suis remémoré les efforts pour aligner ma pensée sur la philosophie spiritualiste et métaphorique, ainsi que mes efforts pour lui résister. Je me souvins de mon questionnement, alors que je me demandais comment l’Eglise Adventiste allait pouvoir survivre avec des attaques aussi flagrantes contre les piliers de l’Adventisme qui nous avaient été donnés en tant que peuple. Alors que je considérais cette triste institution, je m’interrogeais sur le sort qui l’attend pour ce qu’elle a fait aux jeunes de notre église pendant les quatre dernières décennies.

   Le Sabbat précédant mon épreuve, j’ai assisté au service de culte de l’église qui souhaitait me radier. Je vis de nombreux visages familiers, et à ma grande joie, je réalisai que je ne ressentais que de l’amour pour eux. J’avais prié afin que notre Père m’aide à ne refléter que l’esprit de Jésus dans tout ce que je faisais. J’étais bien conscient que je risquais de faillir, et que des sentiments d’apitoiement sur moi ou de frustration quant au processus pouvaient me vaincre, mais j’ai passé tout le moment de culte du Sabbat avec eux en ce lieu sans aucun sentiment négatif à leur égard. Alors que j’étais assis en ce lieu devant le service, je me souvenais des années de services que j’avais données à cette église même en tant que son pasteur. De nombreux souvenirs chaleureux me revinrent alors que je me remémorais les visages, et les événements dans lesquels nous nous étions engagés ensemble. A présent, de la chaire même où j’avais prêché l’amour du Christ parvint l’annonce que l’église planifiait de se retrouver le lundi soir suivant pour décider de mon appartenance à l’église, et cela par l’un des merveilleux jeunes hommes que j’avais enseignés et formés dans l’évangile.

   N’y a-t-il pas de colère, Adrien ? N’y a-t-il pas de frustration face à une telle injustice devant tout ce que tu as fait pour cette église ? Non, aucune, que de l’amour et le triste souvenir que je m’étais impliqué dans l’adoration d’un faux dieu, et que j’étais plus que digne de ce traitement – oui, je méritais tout cela. Je n’avais donc pas de raisons pour me plaindre. Je me confiai en mon Sauveur aimant et me contenta à l’idée que la connaissance du Fils de Dieu valait plus que tout cela, et bien plus encore.

   Le jour de la réunion, le 4 juin, je reçus un appel du président de ma fédération, qui allait présider à la rencontre administrative. Il me dit qu’il avait lu mon manuscrit « Le Retour d’Elie », regardé certains de mes DVDs et lu certains de mes articles. Il me dit qu’il avait perçu de très belles choses dans mes écrits, mais qu’il ne pouvait pas saisir le fond de ma pensée. Il me dit qu’il entendait de nombreuses choses, et que je causais de grands dommages à l’église. Je remerciai le président d’avoir pris le temps de lire mon matériel, et que je ne pouvais pas lui demander de faire plus que cela. Il me demanda comment il pouvait être possible qu’un seul homme pouvait être dans la vérité, et toute l’église dans l’erreur. Je lui fis remarquer qu’il y a des milliers de laïques qui ont trouvé la joie dans le Père et Son Fils. Toutes ces voix ne comptent-elles pas ? Je lui dis que je n’étais qu’une personne, parmi de nombreuses autres qui croyaient cela. Le président m’informa que des recommandations lui parvenaient de tous les niveaux, indiquant qu’il était pour le meilleur intérêt de tous que je sois radié. Notre discussion se termina cordialement quelques instants seulement avant que les rencontres ne commencent.

   Je savais que de nombreuses personnes priaient pour moi, car je ne ressentais que l’amour de Jésus dans mon cœur. Mes pensées principales étaient centrées sur Lui, sur ce qu’Il avait fait pour moi, et à quel point la révélation de Sa Filialité avec le Père m’était douce. Il n’y avait à présent pas de lutte, juste la paix. Je me prosternai en prière avant la rencontre et remerciai notre Père pour l’opportunité de représenter Son Fils devant mes frères.

   Alors que je marchais vers ma voiture, je regardais vers le ciel sans nuages et contemplais la lune, pleine et lumineuse, qui brillait sur moi. Je me confiai dans les soins de mon Père et conduisis vers la rencontre. Alors que je marchais dans le hall, je vis plusieurs hommes que j’avais baptisés, mariés, et guidés. Je priais afin que notre Père les bénisse et les aide. Le pasteur de l’église locale fit un petit sermon dévotionnel au sujet de l’église étant comme la prunelle de l’œil de Dieu, disant que celui qui touche à l’église touche à l’œil de Dieu, et qu’il faut protéger l’église.

   Le président de la fédération lut alors les deux accusations contre moi, puis il en fut ajouté une troisième.

   « Adhérer à, ou participer à des organisations ou mouvements qui divisent »

   Il nous a été dit que cette accusation avait été formulée en partenariat entre la conférence locale et l’anciennat de l’église locale, et qu’elle était à présent recommandée à l’église. Sans discussion, l’accusation avait été votée, et apparemment acceptée. Je n’ai pas suivi les choses d’assez près pour vérifier cela.

   Le président présenta alors l’histoire de ma présentation du livre « Le Retour d’Elie » au Comité de Recherche Biblique qui avait conduit au retrait de ma lettre de créance. Il était clairement établi que j’étais en désaccord avec certains des points Fondamentaux -  en particulier ceux qui se référaient à la Trinité. Les accusations concernant le déni de l’évangile et le refus persistant de se soumettre à l’autorité ecclésiale ou d’adhérer à des mouvements de division ne furent pas directement adressées. (J’ai depuis écrit à la conférence et à l’église locale, demandant des détails pour cette accusation et n’ai à ce jour pas eu de réponse). Le seul lien à un refus quelconque de ma part ne pouvait que être rattaché aux fondamentaux. Si l’église croit avoir l’autorité d’imposer un enseignement au sujet de Dieu qui ne se trouve pas directement dans l’Ecriture, je crois alors qu’il y a une confusion quant aux limites de l’autorité de l’église.

   Il fut alors dit à l’église que des recommandations étaient arrivées de différents niveaux de l’administration, indiquant que je devais être radié. Qui étaient ces membres pour s’opposer aux dirigeants de l’église ? Si ces dirigeants le désiraient, ça devait être juste, n’est-ce pas ? S’il n’avait pas été en tort, nous n’aurions pas présenté son nom de cette manière !

   On me donna alors 15 minutes pour répondre aux accusations faites contre moi. J’ai remercié les personnes assemblées (elles étaient environ une trentaine à vue d’œil) pour le privilège d’être un Adventiste du Septième Jour. Je leur dis que j’étais un Adventiste du Septième Jour de troisième génération, et que mon grand-père, du côté de mon père, avait reçu une Grande Controverse de la part d’un colporteur dans les Pays-Bas, et avait accepté la foi Adventiste ; ma Grand-mère, du côté de ma mère, étudia avec un pasteur Adventiste pendant sept années avant d’accepter le message. Je suis né à l’hôpital Adventiste de Sydney, et ai suivi l’Ecole Primaire, ainsi que l’Enseignement Supérieur Adventiste durant tout mon écolage. J’ai travaillé pour l’entreprise de produits alimentaires diététiques du Sanatorium pendant deux ans, puis ai suivi les cours du séminaire d’Avondale afin de me former pour le ministère. Mis à part cela, je me suis joint à une famille Adventiste de cinquième génération par le mariage. L’arrière grand-père de ma femme et son arrière-arrière-grand-mère ont été conduit au message par A.G. Daniels en Nouvelle-Zélande. L’arrière grand-père de ma femme suivit la première Ecole Adventiste de Melbourne et il lui arriva de porter des lettres écrites par Ellen White au bureau de poste, afin qu’elles soient envoyée au U.S.A. Le grand-père de ma femme fut  le premier missionnaire envoyé au peuple Indien Fidjien du Fiji. Ce fut en effet un privilège d’avoir été connecté à une Histoire Adventiste aussi riche, et je rajouterai ici que ce sera ma joie de présenter ma femme à son (ses) grand-père(s) et de leur dire que j’ai fait de mon mieux pour l’amener dans le royaume en me tenant ferme pour la vérité.

   En plus de cela, j’ai remercié l’église de m’avoir permis d’être leur pasteur pendant trois années ; leur disant que je me couchais souvent le soir, le cœur réjoui d’avoir été qualifié pour être un pasteur du message du troisième ange. A ce moment-là, je sortis un cadeau que j’avais acheté pour l’église, et je le donnai au pasteur local, lui demandant de l’accepter comme signe de mon appréciation.

   C’est alors que j’ai partagé avec eux la promesse Biblique qui dit :

Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libre. Jean 8 :36

   Je leur ai dit que cette liberté promise, je l’aurai goûtée mais que je la perdrai en maintenant mes anciennes croyances en tant qu’Adventiste. Je leur ai expliqué que j’avais alors réalisé que puisque j’adorais un Jésus ayant un titre de Fils et une œuvre de Fils, mais n’étant pas vraiment un Fils, qu’en contemplant cette image j’avais aussi le titre d’un fils de Dieu, et faisais l’œuvre d’un fils de Dieu, mais que je n’avais pas l’assurance d’être réellement un fils de Dieu parce que le Jésus que j’adorais n’était pas vraiment le Fils de Dieu.

   En ce qui concerne mon déni supposé de l’évangile, je leur dis que je croyais que Dieu envoya Son Fils Unique Engendré dans le monde afin que quiconque croit en Lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle. J’ai affirmé croire que Jésus est mort et ressuscité à nouveau pour ma justification et officie maintenant pour moi dans le lieu très saint. Je crois également qu’Il reviendra et me recevra Lui-même afin que là où il est, j’y sois aussi.

   Je les ai alors informés que le Seul Fils Engendré de Dieu était mon maître. (A ce moment, le pasteur local intervint, affirmant que nous n’utilisons plus ce langage.) J’attendis qu’il finisse, puis je continuai. J’affirmai que je représentais le Père et Son Fils. Je leur montrai comment l’église ne croit pas que Jésus ait une hérédité quelconque du Père. Je leur donnai des explications au sujet des citations de Whidden, Moon et Reeve qui indiquent que les termes Père et Fils devraient être prises métaphoriquement [1] et au sujet de l’Encyclopédie Adventiste qui indique qu’il n’y a pas d’idée de génération du Fils par le Père. [2] Je leur montrai que l’Eglise professe un Fils non-engendré, alors que je professe un Fils Unique Engendré. C’est Lui que je représente, et c’est à lui que vous avez affaire. Je leur adressai un appel, leur disant que s’ils n’étaient pas absolument certains que j’étais dans l’erreur, ils avaient quelque chose à considérer.

   Alors que je suis allé m’asseoir, on m’a suggéré que j’étais libre de partir. Je leur fis savoir que je serais heureux de rester et d’apprendre le résultat du vote. Je me suis alors rendu dans une autre pièce, et j’attendis alors que l’on discutait de ma situation. J’ai prié pour les personnes dans la réunion, afin qu’elles considèrent les actions qu’elles entreprenaient, alors qu’elles traitaient de mon maître bien-aimé – le seul Fils engendré. Allaient-elles le trahir et le jeter en dehors de l’Eglise Adventiste ?

   J’ai parlé à ma femme au téléphone, et lui ai assuré que mon cœur était en paix. Alors que j’étais assis seul dans cette pièce, j’ai pensé aux nombreuses implications qui attendaient l’issue de cette décision. J’ai prié pour notre église, notre église bien-aimée, afin que notre Père les aide… Et je fus appelé à entrer à nouveau.

   Le président annonça que le vote avait été très largement en faveur de ma radiation. Je sentis tous les yeux se tourner vers moi, alors que j’appris le résultat du vote. Il n’y avait que de la paix dans mon cœur et de la joie sur mon visage. Je m’émerveille à présent, alors que je me remémore l’événement. Frère, je vous invite à éprouver cet esprit, testez et voyez qui donne aux hommes une telle grâce pour faire face à leurs accusateurs ? Je n’ai aucun sujet de me glorifier, je ne peux que m’émerveiller qu’une telle liberté d’esprit m’ait été accordée devant ce qui aurait dû être un coup si écrasant. Alors que je ressentais la paix dans mon âme, j’ai simplement remercié mon Sauveur en silence de m’avoir maintenu si ferme face à de telles choses. Mes frère, je vous annonce cet Esprit, c’est l’Esprit du Fils de Dieu. Il est extrêmement doux et humble. Quelle force, quel amour incroyable devant une telle absence de cœur. Il me revint en mémoire ce qui était arrivé à Pierre lorsqu’il avait renié Son Seigneur, et j’ai prié afin que rien sur mon visage n’indique un apitoiement personnel, de la tristesse ou de l’amertume, mais que de l’amour afin que de ne pas décourager qui que ce soit, s’il devait une fois réaliser l’énormité de ce qui a été fait. Alors que les gens qui m’observaient ne virent que de la joie, je vis certains de leurs visages pâlir, et commencer à se demander s’ils avaient fait ce qu’il fallait. Certains visages avaient l’air torturés, d’autres vinrent me faire une accolade comme s’ils voulaient me réconforter, et pourtant, c’étaient eux qui avaient besoin du Consolateur que j’avais dans mon cœur. Je remercie le Seigneur pour un cher homme que j’avais rencontré auparavant et qui vint vers moi en pleurant et en disant « ce n’est pas ce que je voulais, ce n’est pas ce que je voulais voir. » Il pleurait et nous nous sommes justes tenus, et j’ai prié le Père afin qu’il le conduise à la joie que j’avais trouvée.

   Je suis allé vers le président et l’ai remercié pour avoir dirigé la rencontre d’une manière aussi courtoise, de m’avoir permis d’ajouter quelques éléments à sa présentation, et de m’avoir permis de parler pendant 15 minutes.

   Lorsque je suis arrivé à la maison, je ne ressentais aucune lourdeur, mais que de la joie et j’ai dormi profondément toute la nuit. Je me suis réveillé avec le sens profond que mon Bien-aimé était à moi et que j’étais à Lui.

   A tous mes frères du monde entier qui lisent cela, je rends témoignage de la joie que j’ai trouvée dans le Fils unique engendré. Il m’a donné la liberté d’aimer face à la perte, le rejet, et la honte de mon église. Mes frères, je vous proclame avec joie le seul Fils engendré. Si vous lui permettez d’être votre maître, vous aussi vous pourrez trouver cette liberté que j’ai trouvée. Venez à Lui maintenant tant que vous le pouvez. Il vaut tout le reste.


[1] “Un autre point important implique la manière dont nous interprétons la Bible. Dans ce cas, ce qui est important est si nous devons interpréter certains passages de manière littérale ou si nous devons les considérer plus figurativement. Nous pourrions illustrer de cette manière : bien que nous parlons de Jésus comme étant le Fils et appelons fréquemment la première personne de la Divinité le Père, voulons-nous vraiment prendre  de telles expressions d'une manière totalement littérale? Ou bien ne serait-il pas plus approprié de les interpréter plus métaphoriquement en se référant à des aspects sélectifs de la filialité et de la paternité ?” “The Trinity” par Whidden, Moon and Reeve, Page 94

“N'est-il pas clair que les textes problématiques le deviennent uniquement lorsqu'une personne prend la décision d'interpréter d'une manière exclusivement littérale les expressions telles que "Père", "Fils", "Premier né", "Unique engendré", "engendré", et ainsi de suite ? Un tel littéralisme ne va-t-il pas complètement à l'opposé des significations principalement figuratives ou métaphorique utilisées par les écrivains Bibliques pour se référer aux personnes de la Divinité ?” (Woodrow Whidden, The Trinity, ‘Biblical objections to the trinity’ page 106, 2002) 

[2] “Il n'existe ainsi aucune base dans la compréhension biblique de la Divinité sur laquelle on puisse poser l'idée d'une génération du Fils par le Père.” Fernando Canale, Seventh-day Adventist Encyclopaedia, Volume 12, page 125, ‘The doctrine of God’)