Vol.6 - Novembre 2007

Mise en ligne Avr 22, 2012 par Etoile du Matin dans Etoile du Matin 2007

 

 

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« Quand les montagnes s’éloigneraient, quand les collines chancelleraient, mon amour ne s’éloignera point de toi, et mon alliance de paix ne chancellera point, dit l’Eternel qui a compassion de toi.» Esaïe 54  : 10


Table des matières

Editorial

Tout est prêt, par Arthur Maxwell

Partager le joug du Christ, par Sally Hohnberger

Sur leurs traces

Rapport Missionnaire

Méthodes d’enseignement (suite et fin)

Histoire pour les enfants

Coin santé

Jeu Biblique


Editorial 

Qui est l’homme qui craint l’Eternel ? L’Eternel lui montre la voie qu’il doit choisir. (Ps. 25 : 12)


Chers lecteurs,                                                                      

   Quelle promesse réconfortante, de savoir que notre Dieu est un guide infaillible pour tous ceux qui mettent leur confiance en Lui ! Il ne cesse ne nous conduire, de nous instruire et de nous faire grandir dans sa précieuse vérité.

   Alors que nous contemplons l’Amour de Dieu, que nous réalisons la valeur du sacrifice qu’Il a payé en rançon pour la race humaine – son seul Fils – nos cœurs de pierre sont touchés par un amour si grand, si profond et si incompréhensible.

   Il est pourtant triste de réaliser combien l’ennemi a déjà réussi à semer le doute et la confusion quant au caractère de Dieu par le biais de théories trompeuses et de multiples sophismes, dans lesquels les hommes ne sont que trop prompts à se laisser égarer…

   Face à cela, chaque membre du corps du Christ est appelé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour faire reculer les flots du mal et du mensonge. Dans cette optique là, le Seigneur nous a mis à cœur de monter un site web, afin que notre petit ministère puisse profiter à un plus grand nombre de personnes.

   Dans son amour et sa bienveillance, il nous à donné les moyens de réaliser ce projet, et nous vous invitons dès aujourd’hui à nous visiter sur etoiledumatin.org – vous y retrouverez non seulement la totalité de nos magazines, mais aussi des livres, des articles, et même quelques morceaux de musique à la gloire de Dieu !

   Qu’Il puisse donc être à vos côtés, alors que vous lirez une fois de plus les quelques articles que nous avons eu à cœur de partager avec vous. C’est notre prière.

 

Tout est prêt

Par Arthur Maxwell

   « Tout est déjà prêt », dans le ciel et sur la terre. Tout est prêt dans le sanctuaire céleste, tout est prêt ici-bas. Tout est prêt au sein des armées de gloire et des enfants des hommes. Tout est prêt parmi les légions de lumière et les puissances des ténèbres.

   « Tout est prêt ». Dans le monde social, avec sa dégradation et son anarchie ; dans le monde religieux où règnent l’indifférence et l’apostasie : dans le monde scientifique, riche en découvertes et en inventions ; dans le monde international, théâtre de guerres, de luttes et de souffrances humaines. Tout est prêt dans le Proche-Orient comme en Extrême-Orient. Tout est prêt en Europe, en Asie, en Afrique, en Australie, en Amérique. De quelque côté que nous nous tournions, tout est prêt. Prêt pour le point culminant des siècles ; pour l’intervention divine dans cette immense tragédie humaine et pour la délivrance que Dieu veut apporter. Nombreux sont ceux qui aujourd’hui reconnaissent ce fait terrible…

   L’histoire, en vérité, s’élance vers son apogée ; tout est prêt pour cela. Sous nos yeux se déroulent les événements dont Dieu avait prédit l’accomplissement pour les derniers temps.

   Selon Jérémie dans le livre des Lamentations : « C’est bien le jour que nous attendions, nous l’avons atteint, nous le voyons ! L’Eternel a exécuté ce qu’il avait résolu. Il a accompli la parole qu’il avait dès longtemps arrêtée. (Lamentations 2 : 16 : 17)

   Certainement, c’est ce jour-là ! La question ne se discute pas. Pas maintenant. Nous l’avons trouvé, nous l’avons vu, ce jour. Tout autour de nous, nous contemplons l’accomplissement des paroles que Dieu prononça aux jours d’autrefois.

   Oui, tout ce dont Dieu avait prédit la réalisation en cette époque de la fin est prêt.

   Certainement, c’est l’époque sans pareille de la connaissance prédite par la prophétie de Daniel 12 : 4 – l’époque où les nouvelles se propagent à la vitesse de l’éclair ; où les hommes volent plus vite que les oiseaux ; où l’humanité toute entière est à la portée de la voix d’un homme…

   Cela nous met en présence d’un fait stupéfiant. Au milieu de tous ces préparatifs, devant aboutir à l’apogée de l’histoire et aux scènes finales des siècles – préparatifs arrêtés par Dieu lui-même dès avant la fondation du monde – nous découvrons qu’il y a quelque chose qui n’est pas prêt. Tout est prêt sauf l’Église. C’est incroyable, mais c’est exact. Le prophète s’adresse ainsi à l’Église de cette époque : « Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant… Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. » (Apoc. 3 : 15, 16)

   C’est peut-être la déclaration la plus étonnante de la Bible. En temps ordinaire, elle peut ne pas signifier grand-chose, mais maintenant – maintenant, plus qu’à n’importe quel autre moment – si près de la fin, alors que tout est prêt, elle jette un défi qui résonne dans nos cœurs comme le glas du destin. Avec tous les signes des temps qui nous entourent, avec l’ultime avertissement de Dieu écrit en lettres de feu sur chaque phase de la vie moderne, il est inconcevable que l’Église ne soit ni chaude ni froide, trop indifférente pour réagir. Et cependant, combien c’est vrai !

                                                          Revue Adventiste, juin 1942.

« Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. » Apoc. 3 : 21


Partager le joug du Christ

Sally Hohnberger

                                            Suite et fin 

   Tous mes échecs dans ma marche avec le Christ viennent du fait que je ne suis pas assez attentive à l’union et à la communion avec le ciel. Ils sont dus au fait que je ne crie pas au Christ pour obtenir son aide à chaque instant. C’est mon indépendance de Dieu, voulant passer seule au travers des perplexités et des difficultés de la vie, ne restant pas sous le même joug que le Christ, ne me soumettant pas afin de le laisser gouverner et guider ma vie qui est la cause de la plupart de mes difficultés, et de tous mes chagrins, de mes douleurs et de mes échecs. Alors, pour parler d’une manière pratique, comment puis-je laisser le Christ diriger ma vie ?

   Lorsque je commence ma journée par la consécration et la soumission, me levant tôt, passant du temps avec mon Dieu, alors lorsque j’ouvre mon réfrigérateur pour commencer mon ouvrage et que Dieu me parle dans ma conscience, me disant : « Sally, comment se fait-il que cette mayonnaise soit dans ton frigo ? », vais-je rester sous le joug ? Là, Dieu est avec moi, mais Il veut être en moi, pour purifier (changer) mes goûts inappropriés, mes voies et mes pensées mauvaises, vais-je coopérer ? Ce n’est que lorsque la bataille avec le moi a eu lieu et que je choisis de suivre complètement la voie du Christ, qu’Il peut me transformer intérieurement par le Saint-Esprit. « Il y a, dans notre nature, une tendance au mal, une force à laquelle nous ne pouvons résister seul. Pour nous aider à la repousser, il n’y a qu’une puissance : celle du Christ. Le plus grand besoin de l’homme est de coopérer avec cette puissance. » Éducation, p. 34. Sans ma coopération, Dieu ne peut rien faire pour me changer. Comment se déroule la bataille ?

   Le moi se réveille et se justifie en répondant : « Seigneur, cette mayonnaise ne contient pas de produits laitiers. » Je fais mention de mon obéissance, mais laisser de côté ma désobéissance. La chair, sans l’aide du Christ, mettra de côté le vrai problème ; vais-je soumettre ma volonté à la volonté révélée de Dieu, ou vais-je m’excuser ? Dieu lutte avec moi afin de m’amener à décider de faire le bien au travers d’une communion vitale et continuelle avec Christ mon Sauveur. Seule, je ne peux obéir continuellement. Êtes-vous familiers avec ce combat quotidien contre le moi ?

   Dieu m’aime tant qu’il n’entre pas en controverse avec moi, mais demande calmement encore et encore, jusqu’à ce que je sois tout à fait ouverte et honnête : « Sally, comment se fait-il que cette mayonnaise soit dans ton frigo ? »

   Rapidement je me soumis pour parler ouvertement et honnêtement avec mon Seigneur et disant : « Seigneur, il n’y a qu’un peu de vinaigre dans cette mayonnaise, et tu sais combien j’aime la mayonnaise. Je sais que le vinaigre n’est pas bon pour moi, en fait c’est franchement mauvais, mais tu me demandes une chose difficile, Seigneur ! Tu vois que mon emploi du temps est chargé avec  l’école à la maison, les voyages et les séminaires que nous donnons, etc. je n’ai pas le temps nécessaire pour expérimenter et trouver une bonne recette de mayonnaise saine, avec peu d’huile, sans vinaigre. Que dois-je faire Seigneur ? » C’est le secret du succès… la soumission pour partager le joug du Christ afin qu’Il guide ma vie dans Ses voies. Vais-je rechercher et suivre la volonté du Christ quelque soit l’endroit où Il me conduira ? Cela nécessite une soumission volontaire, n’est-ce pas ? Qui dirige votre vie ?

   « Croire et obéir » car il n’y a pas d’autre voie, fut le chant que Dieu plaça dans mon esprit. Dans mon cœur, j’affirmai que les voies du Seigneur sont les meilleures, je soumis ma volonté à la sienne, en choisissant de coopérer avec mon Seigneur (mon Guide), et en jetant immédiatement cette mayonnaise. Voici le combat que j’ai dû livrer contre le moi. Dieu me demanda une chose difficile, celle de soumettre ma volonté, n’est-ce pas ? Mais il est resté sous le joug à mes côtés, me donnant la force à mesure que je m’inclinais. Mes goûts – mes appétits, et mes inclinations étaient en opposition directe avec la volonté divine. Malgré tout, je soumis mes appétits et mes désirs afin qu’ils soient changés par la grâce de Dieu, confiante que tôt ou tard, Il me donnerait une recette plus saine, au moment où il le jugerai opportun. C’est là la pratique de la présence de Dieu et du partage du joug du Christ. C’est Le laisser diriger ma vie, être mon Seigneur. C’est faire maintenant l’expérience de Son aide réelle. Je parle à Jésus tout comme s’Il était physiquement présent à mes côtés. Je suis dépendante de Jésus pour qu’Il me change intérieurement, afin de faire ce que je ne peux pas faire, changer ma volonté, mes goûts, mes sentiments ; mais je dois aussi faire ma part en coopérant et en faisant ce qui est bien. Jacques 4 : 7 nous montre un ordre important pour accomplir cela : N°1 – « Soumettez-vous donc à Dieu » (notre choix + soumission). N°2 « résistez au diable » (abnégation et maîtrise de soi unis avec Christ) et N°3 « et il fuira loin de vous » (les appétits sont assujettis au Christ). Suis-je en Christ … c’est le secret du succès de la soumission du péché et du moi !

   Dieu bénit-il cette union et cette communion avec Lui ? Oh oui ! Il apaisa mes émotions en Son temps, plaçant une calme confiance dans mon cœur soumis. C’est ça le miracle ! Très rapidement il me donna l’occasion inattendue de créer une excellente recette facile à préparer. Dieu est si bon. L’épaississant secret était la fécule de pomme de terre, ce qui permet d’utiliser moins d’huile, et je remplace le vinaigre par du jus de citron. Dieu aime nous bénir et nous guider d’une manière aussi personnelle. Le facteur clé est le suivant : vais-je partager, dès maintenant, le joug du Christ, pour engager la lutte contre le moi, avec la force du Christ ?

   Ne voulez-vous pas choisir aujourd’hui, chaque jour, à chaque instant de partager le joug du Christ dans cette vie de soumission par une relation intime avec votre Sauveur ? Ne voulez-vous pas présenter à Christ vos épreuves … vos tentations … vos passions, émotions, sentiments … les perplexités de votre vie … l’éducation de vos enfants … votre mariage, afin qu’Il vous instruise et vous montre la voie que vous devez suivre ; qu’Il vous conseille, qu’Il ait le regard sur vous, car c’est ainsi qu’est le Dieu que nous servons ? C’est comme cela que nous pouvons surmonter avec succès les montagnes de difficultés et marcher avec droiture. Ne voulez-vous pas partager le joug du Christ afin qu’Il soit votre Seigneur et Sauveur ?

 

Sur leurs traces – 12ème partie

Un destin hors du commun

Vie d’Ellen G. White (suite)

La première vision

   Après le terrible accident qui faillit lui coûter la vie, Ellen Harmon ne fut plus jamais celle qu’elle avait été auparavant. Sa vie intérieure s’était approfondie, sa spiritualité développée. Quand William Miller prêcha dans la ville où elle habitait, ce fut avec un immense enthousiasme qu’elle suivit ses réunions en compagnie de ses parents. Ceux-ci se rallièrent bientôt aux vues de Miller concernant le retour du Christ, ce qui les fit exclure de l’Eglise Méthodiste dont ils étaient des membres fidèles.

   Ellen avait alors dix-sept ans, l’âge des aspirations mystiques et des grands élans religieux. Souvent, dans ses méditations solitaires, elle se demandait quelle destinée Dieu lui réservait. Elle aurait souhaité pouvoir rencontrer Jésus, pouvoir lui confier ses peurs, ses angoisses.

   Un soir avant de s’endormir, absorbée ainsi dans ses pensées, elle rêva que la porte de sa chambre s’ouvrait, laissant passer un ange qui lui dit : « Tu désires voir Jésus ? En ce cas, prends tes affaires et suis-moi ! » Elle ne se le fit pas dire deux fois. Elle rassembla rapidement quelques objets de première nécessité, en fit un petit baluchon, et emboîta le pas à son guide. Il la conduisit par un escalier très raide et très étroit sur des hauteurs inaccessibles en lui recommandant de garder toujours les yeux en haut, sinon le vertige la prendrait et entraînerait sa chute. Ils parvinrent bientôt à une porte devant laquelle Ellen fatiguée s’empressa de déposer son baluchon. L’ange ouvrit la porte et Jésus apparut dans l’encadrement, l’accueillant avec un large sourire. Puis il parla et Ellen, brisée d’émotion, buvait ses paroles. Ce furent des instants de félicité inouïe. L’ange la reconduisit par le même chemin…

   Le rêve prit fin et Ellen s’éveilla, le cœur serré de se retrouver dans la froide réalité quotidienne. Cependant, elle avait puisé dans ce rêve des forces et une espérance nouvelles qui la soutinrent au sein des épreuves.

   Bien que partageant le terrible désappointement que leur infligeait à tous l’échec des prédictions de Miller, Ellen demeura fidèle aux jeunes convictions adventistes. La date de 1844 s’avérait être une erreur, c’était indéniable, mais la doctrine reposait sur de solides fondements et elle entendait bien y demeurer fidèle. Elle n’en prierait que plus intensément pour avoir des lumières.

   C’est environ deux mois plus tard qu’elle eut sa première vision. Un jour de décembre, Ellen et quatre autres dames adventistes s’étaient réunies pour commencer la journée par une courte réunion de prière. Un pâle soleil hivernal éclairait la pièce d’un jour blafard. L’une après l’autre, avaient prié, très simplement, d’une manière presque routinière. C’était maintenant le tour d’Ellen. A peine avait-elle commencé à prier qu’elle perdit la notion de ce qui l’entourait. Le phénomène était si extraordinaire qu’il frappa vivement l’esprit de ses compagnes. Elle-même émergea bouleversée et tremblante de cette expérience insolite. Imaginez ! N’avoir que dix-sept ans et se voir appelée à devenir un instrument de Dieu ! Comment pourrait-elle, elle si frêle, si mal préparée, répondre à ce que le Seigneur attendait d’elle ? Elle le supplia de confier à quelqu’un d’autre cette redoutable mission, ignorant qu’avant elle le pasteur Foy et le jeune Hazen Foss avaient reçu l’appel et ne lui avaient pas répondu.

   Environ une semaine plus tard, elle eut une seconde vision dans laquelle elle fut priée avec insistance de communiquer autour d’elle les choses qui lui avaient été révélées. Alors comprenant qu’on ne résiste pas impunément à la voix divine, Ellen se soumit entièrement.

   Dans cette première vision, elle aperçut un sentier abrupt et très étroit, tracé bien au-dessus du monde habité par les hommes. Un petit groupe y cheminait lentement, guidé par un faisceau lumineux qui venait de l’arrière. Le Christ marchait en tête du groupe.

   Cette vision fut la première d’une suite d’environ deux mille visions qui s’échelonnèrent tout au long de la vie d’Ellen Harmon devenue peu après Mrs White par son mariage avec James White. Ces visions apportèrent conseils, exhortations, directives ou paroles de réprobation au petit groupe de fidèles auquel appartenait la jeune Ellen. Celle-ci écrivit par la suite tout ce qu’elle avait vu en rêve ou en vision en une série de textes totalisant environ cent mille pages, la plupart manuscrites, dont on a tiré 55 gros volumes. De chacun d’eux se dégage un ardent amour pour Dieu et une admirable sérénité.

   Le plus extraordinaire, c’est qu’une tâche aussi écrasante ait pu être menée à bien par une jeune fille chétive, ébranlée dans sa santé au point d’être incapable de tenir une plume. Elle le dit elle-même :

« Jusqu’à ce moment (1845) j’étais incapable d’écrire. Ma main tremblante ne pouvait tenir une  plume. Pendant que j’étais en vision, un ange me donna l’ordre d’écrire ce que je voyais et entendais. J’obéis et je pus écrire sans effort. Du coup, mes nerfs furent fortifiés et, depuis, jusqu’à ce jour (écrit en 1880), mes mains n’ont plus tremblé. » - ‘Life Sketches’ (Esquisses biographique), p. 90.

   N’est-ce pas une preuve – il en est de nombreuses autres, plus concluantes encore – que la puissance d’En-Haut ait saisi cette jeune fille et l’ait qualifiée spirituellement et physiquement pour la tâche à laquelle Dieu l’appelait ?

   Comme on peut s’y attendre, l’étrange vocation de la jeune Ellen commença par susciter beaucoup de scepticisme. Joseph Bates lui-même était loin d’être convaincu. Il croyait fermement que Jean-Baptiste avait été le dernier des prophètes. Et il faut dire qu’à la même époque Joseph Smith s’était proclamé prophète de Dieu et avait fondé l’Eglise des Mormons. Or, ces gens-là avaient plutôt mauvaise réputation car ils encourageaient la polygamie et la pratiquaient.

   Mais il changea bientôt d’opinion. Ayant vu Ellen en vision, il s’étonna de l’entendre donner une description très poussée de la constellation d’Orion et des planètes alors qu’elle n’avait jamais étudié l’astronomie. Il en fut frappé comme on peut l’être devant une manifestation surnaturelle. Mais, plus que tout le reste, c’est sa manière de vivre qui le convainquit. S’étant rendu dans l’Etat du Maine, il avait pu s’entretenir avec les parents d’Ellen, avec ses amis et ses voisins. La jeune Ellen était partout citée en exemple pour son humilité, son sérieux, son zèle à parler de Jésus. La Bible déclare : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. » Incontestablement, ses « fruits » étaient parmi les meilleurs.

À suivre …


Passe en Macédoine

   La Macédoine, un petit pays un peu plus grand que la région Charente-Maritime (25700 km²) avec une population d’un peu plus de deux millions, se trouve dans la péninsule des Balkans, en Europe du Sud-Est. Entourée de la Grèce au sud, de la Bulgarie à l’est, de la Serbie au nord, et de l’Albanie à l’ouest, la Macédoine est un pays possédant différentes cultures et groupes linguistiques. La majorité de la population est constituée de Macédoniens Slaves, alors qu’un nombre important d’Albaniens compose un quart de la nation. De nombreux Tziganes considèrent aussi la Macédoine comme leur pays. Ainsi, plusieurs langues peuvent y être entendues : Macédonien, Albanien et Turque en sont des exemples.

   65 % de la population appartient à l’Église Orthodoxe Macédonienne, tandis que 33% sont musulmans. Les minarets des mosquées s’élèvent dans les villes et les villages de Macédoine, car ce pays est l’un des pays d’Europe possédant l’un des plus fort pourcentage de Musulmans. L’Église Orthodoxe a également une très forte emprise sur l’esprit de ses membres. Moins de 0,5 % de la population appartiennent à d’autres dénominations chrétiennes.

   La Macédoine se débat dans des difficultés économiques. Sa population lutte toujours pour se sortir du Communisme brisé après être devenu une nation indépendante en 1991. Apparemment laissée en arrière de la course à l’adhésion à l’Union Européenne, la Macédoine n’est pas un pays très connu. Cependant, elle porte le nom d’une région vers laquelle le Seigneur a appelé personnellement Paul dans une vision : « Un Macédonien lui apparut, et lui fit cette prière : Passe en Macédoine, secours-nous ! » Actes 16 : 9. Près de 2000 ans après, un besoin désespéré de l’Évangile est toujours présent en Macédoine et Dieu nous a appelés pour aider à répondre à l’invitation toujours présente.

   Nous sommes Mile et Amy Pavlovik, un jeune couple qui travaille en Macédoine depuis le printemps 2005. Le travail de Mile en Macédoine a commencé bien avant ce moment. Il est né dans ce pays et a accepté le message adventiste dans son adolescence. Il est cependant le seul de sa famille à avoir fait ce choix. Après nos études à Hartland College (États-Unis), nous avons décidé d’accepter l’appel du Seigneur pour œuvrer dans cette partie de Sa vigne, où le besoin se fait tellement sentir.

   Durant le temps que nous avons déjà passé ici en Macédoine, nous avons travaillé de différentes manières pour atteindre l’esprit des gens de ce pays si sombre. Ces méthodes comprennent des séminaires bibliques, études bibliques personnelles, visites dans les foyers, colportage, vente de livres sur les marchés et les foires, distribution massive de littérature gratuite, santé, partage avec les nécessiteux, cours d’anglais, prédications dans les églises adventistes, et publicité pour des livres gratuits au moyen de la télévision, internet, cartes et affiches. Nous avons organisé une distribution de 200 000 copies de brochures : « Voici, il vient » et « Le dernier message à la terre ». L’un des moyens de distribution a été de les placer dans les centaines de boîtes aux lettres dans les appartements de différentes villes du pays. (C’est tout à fait légal ici.)

   Nous proposons également un cours biblique par correspondance où nous avons 112 inscriptions et 14 ‘diplômés’ jusqu’à présent. Les 27 leçons proposent aux personnes l’étude d’importantes doctrines de la Bible telles que le Sabbat, le salut et le message de la santé.

   Une grande partie de notre travail est la traduction, la publication et la vente de livres. Mile a supervisé la traduction et la publication des livres suivants : Sanctified Life [Une vie sanctifiée], Le ministère de la guérison, Éducation, Conseils sur la nutrition et les aliments, Vers Jésus, Prophètes et Rois, La loi du dimanche (Jan Marcussen), Premiers Écrits, How to Be a Victorious Christian [Comment être un chrétien victorieux] (Thomas Davis), Child Guidance [Guide pour l’éducation de votre enfant], et les volumes 7, 8 et 9 des Testimonies for the Church [Témoignages pour l’Église]. Nous espérons publier les 6 premiers volumes des Témoignages.

   Nous avons contacté des gens dans presque toutes les principales villes du ce pays, ainsi que dans de nombreux villages, au moyen de l’école par correspondance, de la distribution de littérature gratuite et du colportage. Mile commença son travail alors qu’il résidait dans la capitale Skoje, sa ville natale. Il continua son ministère de colportage dans la ville de Vinica, avant d’aller avec son épouse à Kočani, la ville la plus proche. A Kočani, nous avons travaillé pour garder contact avec les personnes intéressées par la vérité, et en trouver d’autres.  Nous avons commencé des séminaires bibliques qui sont encore en place aujourd’hui, ouverts à tous ceux qui le désirent.

   En janvier 2007, nous avons déménagé à Štip, une plus grande ville, à une demi-heure de Kočani. Dans cette ville nous avons essayé différents moyens afin de faire prendre conscience aux gens que quelque chose de mieux existe. Récemment, nous avons vu Dieu œuvrer à nos côtés afin d’attirer l’attention des gens dans une ville où il y a beaucoup de préjugés et où c’est un défi d’éveiller l’intérêt.

   Alors qu’Amy était assis sur le marché, auprès de la table présentant des livres à vendre, un reporter et un caméraman du journal télévisé de la chaîne de TV locale lui ont demandé s’ils pouvaient l’interviewer et présenter son travail au journal ce jour-là. Bien qu’Amy soit une américaine, et qu’elle considère ses talents linguistiques comme limités, elle considéra qu’il s’agissait d’une magnifique opportunité. Ce soir-là, l’enregistrement fut diffusé au journal du soir. Le reporter parla favorablement de ce que faisait Amy et montra les couvertures de plusieurs de nos livres. Nous remercions Dieu pour ce moyen inattendu de faire de la publicité pour notre oeuvre.

   Nous nous considérons comme des semeurs, comme des ouvriers cherchant à prendre part à la réalisation de Matthieu 24 : 14. Notre responsabilité est de partager la Bible, de la rendre disponible, d’offrir aux gens une chance de connaître Dieu. Nous apprenons à laisser les résultats entre les mains de Dieu, et à nous confier en Lui pour qu’Il moissonne en Son temps.

   Nous pouvons voir comment notre travail a touché des vies. Lyube, un homme âgé qui a commencé à venir à nos séminaires  bibliques à Kočani et a récemment fini les cours par correspondance a dit combien sa vie avait changé. Zarko, un autre étudiant d’un séminaire, a exprimé le désir d’être baptisé selon le principe biblique. Svetlana, une tzigane très pauvre à qui Amy a rendu visite il y a près d’un an, a finalement commencée à lire les leçons bibliques et a décidée d’assister aux séminaires dans notre église. Ce ne sont que quelques exemples.

   Jésus vient bientôt, et nous sentons l’importance d’avertir les gens avant qu’il ne soit trop tard. Nous croyons que Dieu a besoin de centaines d’ouvriers consacrés dans le monde offrant aux gens une chance – peut-être leur dernière – d’entendre la vérité qui peut décider de leur salut. Merci de prier pour le projet macédonien.

   Par Mile et Amy Pavlovik, P. Fah 93, 2300 Kočani, Macédoine. E-mail : milelizabeth@gmail.com

  

Méthodes d’enseignement

(Suite et fin) 

 Être attentif aux petites choses. – Quelle erreur on commet dans l’éducation des enfants et dans celle de la jeunesse en les choyant et en les dorlotant ! Ils deviennent égoïstes et incapables, et sont sans énergie devant les petites choses de la vie. Ils ne sont pas formés en vue d’acquérir la force du caractère qui leur viendrait par l’accomplissement des devoirs journaliers, même les plus simples.  …

   Nul n’est qualifié pour une œuvre importante s’il n’a d’abord été fidèle dans l’accomplissement des petits ouvrages. C’est par degrés que le caractère est formé, et que l’âme devient capable de fournir les efforts et l’énergie exigés par la tâche à accomplir. 1

Les enfants talentueux nécessitent plus de soin. – Nous devrions graver dans l’esprit de nos enfants qu’il ne leur appartient pas d’aller et de venir, de s’habiller et d’agir comme bon leur semble. … S’ils possèdent des attraits personnels et de rares capacités naturelles, un plus grand soin devrait être fourni pour leur éducation, de crainte que ces facultés ne se transforment en malédiction et qu’en en faisant un usage abusif elles ne les disqualifient pour les réalités solennelles de la vie, et qu’au travers de la flatterie, de la vanité et de l’amour de la parade, elles ne les rendent indignes de la vie plus élevée.2

Abstenez-vous de flatter ou de mettre en avant inutilement. - N’attirez pas l’attention sur les enfants. Apprenez-leur à s’amuser tout seuls. Ne les exhibez pas devant les visiteurs, comme des prodiges de sagesse et d’intelligence. Laissez-leur le plus longtemps possible la simplicité enfantine. Si tant d’enfants sont effrontés, émancipés ou impertinents, c’est parce qu’on attire trop l’attention sur eux en les flattant, ou parce que l’on répète devant eux leurs petites « ripostes ». Efforcez-vous de ne pas les censurer injustement, mais aussi de ne pas les submerger de flatteries et de louanges. Satan sèmera bien assez tôt de mauvaises semences dans leurs jeunes cœurs, et vous ne devez pas l’aider dans son œuvre. 3

 Lisez à vos enfants. – Pères et mères, recherchez l’aide dont vous avez besoin dans la lecture de nos livres et publications. Prenez le temps de lire à vos enfants. …

   Créez un cercle de lecture au foyer, et réunissez-vous pour étudier, et que chaque membre de la famille mette de côté ses soucis quotidiens. Les jeunes, notamment, qui auront eu l’habitude de lire des romans et des  magazines illustrés bon marché bénéficieront de l’étude familiale du soir.4

« Enseigner », et ne pas « dire ». – Les parents ont la grande responsabilité d’élever leurs enfants et le les préparer pour la vie future et immortelle. Beaucoup de pères et de mères pensent qu’ils ont fait tout ce qu’ils devaient lorsqu’ils ont procuré à leurs enfants la nourriture et le vêtement, et qu’ils leur ont donné une éducation au niveau du monde. Ils sont trop occupés par les affaires et par les plaisirs pour faire de l’éducation l’étude de leur vie. Ils ne cherchent pas à enseigner à leurs enfants qu’ils doivent employer leurs talents pour l’honneur de leur Rédempteur. Salomon ne dit pas : « dis à l’enfant la voie qu’il doit suivre et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas ». Mais « Enseigne à l’enfant la vie qu’il doit suivre et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas » 5

Éduquer pour la maîtrise de soi. – Aucune œuvre jamais entreprise pas l’homme ne nécessite autant de soin et de compétence qu’un bon enseignement et une juste éducation de la jeunesse et des enfants. Les influences les plus puissantes sont celles qui nous entourent dans notre enfance. … La nature humaine est triple, et l’enseignement recommandé par Salomon comprend le juste développement des capacités physiques, intellectuelles et morales. Pour accomplir correctement cette œuvre, les parents et les enseignants doivent comprendre eux-mêmes la « voie que doit suivre l’enfant. » Cela comprend plus qu’une connaissance livresque et scolaire. Cela englobe l’exercice de la tempérance, de l’amour fraternel et de la piété ; l’accomplissement de nos devoirs envers nous-mêmes, notre prochain et Dieu.

   L’enseignement des enfants doit être accompli sur la base d’une principe différent de ce qui gouverne l’élevage d’animaux irrationnels. La brute doit uniquement être habituée à se soumettre à son maître, mais on doit apprendre à l’enfant à se maîtriser. La volonté doit être éduquée à obéir à la voix de la raison et de la conscience. Un enfant peut être discipliné afin qu’il n’ait, comme l’animal, aucune volonté propre, son individualité étant perdu dans celle de son enseignant.  Une telle éducation manque de bon sens et ses effets en sont désastreux. Les enfants manqueront de détermination et d’esprit de décision. On ne leur a pas enseigné à agir par principe ; les capacités de raisonnement ne sont pas fortifiées par l’exercice. Autant que possible, chaque enfant devrait apprendre l’indépendance. En exerçant ses différentes facultés, il apprendra quelles sont ses forces et ses déficiences. Un enseignant sage portera une attention toute spéciale au développement des faiblesses afin que l’enfant puisse former un caractère équilibré et harmonieux.6

 

1. Testimonies for the Chuch, vol. 3, pp. 46, 47.

2. Signs of the Times, 9 décembre 1875.

3. Signs of the Times, 9 février 1882.

4. Counsels to Parents, Teachers, and Students, p. 138.

5. Review and Herald, 24 juin 1890.

6. Fundamentals of Christian Education, p. 57.  

Chapitre 4 de Child Guidance d’Ellen White

(Guide pour l’éducation de votre enfant)


L’examen de Jim 

   Jim suivait des cours d’ingénieur dans une grande université des États-Unis et le moment des examens approchait. Il s’en faisait beaucoup de souci. En réalité, il s’en tourmentait bien plus que ses camarades. Il fit remarquer à l’un de ses amis que la raison pour laquelle il étudiait tellement était qu’il désirait être prêt lorsque le moment de l’examen serait là.

- Mais, lui répondit son ami, ne sais-tu pas, Jim, que tu peux très bien, pour 5 dollars, acheter une copie des questions qui seront posées à l’examen ?

- Que veux-tu dire ?

- Exactement cela. La plupart des étudiants ont acheté les questions. Ils n’ont plus de souci à se faire. Ils vont uniquement étudier la réponse aux questions qui leur seront posées et ils passeront l’examen avec succès. Veux-tu que je te procure ces questions, Jim ?

- Mais dis-moi, comment se procure-t-on les questions, et qui les vend ?

- Je peux te les procurer et c’est tout. C’est un secret et nous ne désirons pas que la chose se répande, mais le concierge a trouvé le papier carbone qui a servi à taper les questions dans la corbeille à papier et en tenant ce carbone devant un miroir on est arrivé à déchiffrer les questions. De cette manière, il se fait quelque argent et les étudiants auront de bonnes notes sans trop s’en faire.

   Jim était bouleversé et sa conscience ne lui permit pas de participer à une telle supercherie. C’était naturellement une tentation. Mais il soutint la bataille qui se livrait dans son cœur et remporta la victoire. Ou bien il passerait l’examen honnêtement, ou bien il échouerait, mais il ne voulait pas tromper.

   Il prévint la dame chez laquelle il habitait qu’il désirait avoir deux ou trois jours de solitude pendant lesquels il pourrait mieux étudier et qu’il allait s’absenter sans laisser d’adresse. Il rentrerait le matin de l’examen.

   Ayant trouvé un lieu où il pouvait étudier sans que personne ne le dérange, il passa deux jours à réviser les sujets qui risquaient d’être présentés à l’examen. La lutte n’était pas aisée car il savait que la plupart de ses camarades se délassaient tandis que lui travaillait avec acharnement. Mais la lutte lui apporta cependant de la joie : il savait qu’il faisait ce qu’il devait.

   Le jour de l’examen il gravit les marches du grand escalier de l’université d’un cœur léger et avec une bonne conscience. Un certain nombre de ses camarades lui lancèrent un regard hargneux et l’un d’entre eux lui dit :

- Tu es un idiot, Jim. Pourquoi te donner tant de peine quand tu pouvais faire autrement ? Pourquoi se fatiguer les méninges en vue d’un examen ? Tu es vraiment ridicule, Jim.

   Une minute avant l’examen, la porte de la classe dans laquelle les élèves étaient rassemblés s’ouvrit et le professeur entra, les feuilles d’examen en main. Son visage était particulièrement sérieux. Lorsque le silence fut établi, il dit : « Messieurs, nous avons fait une découverte absolument bouleversante. Les questions d’examen ont été copiées et offertes à quiconque voulait les acheter. Nous en avons été terriblement affectés, vous n’en doutez pas. Il a été nécessaire qu’un certain nombre de membres du corps enseignant passe une partie de la nuit pour préparer d’autres questions. Les voici et vous pouvez vous mettre au travail. »

   Certains visages rougirent, d’autres pâlirent, d’autres encore exprimèrent le désespoir le plus complet. On sentait une grande tension dans l’air. Les feuilles d’examen furent distribuées. Certains firent un effort pour essayer de répondre aux questions et d’autres se levèrent et quittèrent la classe. Ils savaient qu’il était inutile d’essayer parce qu’ils n’avaient pas étudié.

   Une joie sans mélange, un sentiment de victoire et de bonheur, remplissait le cœur de Jim, parce qu’il avait eu le courage de se montrer un homme et d’être honnête. En compagnie de quelques étudiants ; il fut reçu avec mention.

   Ce jour-là, Jim résolut d’être toujours honnête quoi qu’il lui en coûte.

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« Il [Jean-Baptiste] disait que tous les sujets du royaume du Christ sont appelés à donner des preuves de foi et de repentance. La bonté, l’honnêteté et la fidélité doivent se manifester dans leur vie. … C’est de cette manière que les disciples du Christ montreront la puissance transformatrice du Saint-Esprit. La justice, la miséricorde et l’amour de Dieu transparaîtront dans leur vie quotidienne. » Jésus-Christ, p. 88

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Coin Santé

Cannellonis aux aubergines

 

Ingrédients pour un plat à lasagne :

- 1 paquet de cannellonis (250 g)

- 1 litre de sauce tomate bien relevée

- 250 g de tofu écrasé et assaisonné

- 300 g de champignons émincés

- 1 gros oignon haché

- 1 grosse aubergine ou 2 plus petites

- 1 Cs huile d’olive

- sel, ail et herbes de Provence

 

Préparation :

- Dans une grande poêle, faire blondir les oignons avec l’huile d’olive.

- Ajouter les champignons, et le tofu écrasé et assaisonné. Laisser cuire 5 à 10 minutes.

- Pendant ce temps, laver les aubergines et les couper en petits cubes.

- Les ajouter à la préparation. Laisser cuire à couvert pendant environ 15 minutes.

- Enfin, ajouter une gousse d’ail émincée, du sel et des herbes de Provence, selon ses goûts.

- Pour lier, verser un peu de sauce tomate (un demi verre). Placer hors du feu.

- Dans un grand plat à lasagne, verser ½ centimètre de sauce tomate et remplir les cannellonis (non cuits) de la préparation, au moyen d’une cuillère à café. Ne faire qu’une seule couche.

- Verser le reste de la sauce tomate sur les cannellonis farcis, et faire cuire 45 minutes à 180°c.

- Afin que la cuisson soit bien égale, faire cuire au milieu du four.

- Délicieux pour les Sabbats lorsque vous recevez des amis !

 

Les hommes riches de la Bible

   De nombreux personnages de la Bible étaient très riches.

   A gauche, voici les noms de certains de ces hommes, et à droite, la façon dont ils sont décrits dans la Bible. Peux-tu faire correspondre l’homme avec sa description ?

 

1. JOB                           a. « ……………. était très riche en troupeaux, en argent et en or. »

2. BOAZ                       b. …………. « était le plus considérable de tous les fils de l’Orient. »

3. ABRAM                     c. « …………… fut plus grand que tous les rois de la terre par les richesses et par la sagesse. »

4. SALOMON               d. « Et voici, un homme riche, appelé …………, chef des publicains, cherchaient à voir qui était Jésus. »

5. ZACHEE                   e. « C’était un homme puissant et riche, de la famille d’Elimélec, et qui se nommait …………… »

  

Réponses : 1. b (Job 1 : 3) ; 2. e (Ruth 2 : 1) ; 3. a (Genèse 13 :2) ; 4. c (2 Chroniques 9 : 22) ; 5. d (Luc 19 : 2)