Vol.6 - Novembre 2012
Mise en ligne Nov 19, 2012 par Etoile du Matin dans Etoile du Matin 2012
« Dieu est notre refuge et notre appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. » Psaume 46 : 1
Table des matières
Etude Biblique – L’état des morts
L’obéissance est sanctification – par Ellen White
Sanctifie les par ta vérité — par Ellen White
La génération finale (1ère partie) — par Allen Stump
La trinité pour les gens pressés — par Henri Rasolofomasoandro
Coin Santé — Tranches Végétales
Editorial
« Voici, oh ! qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble ! » Psaume 133 : 1
Chers frères et sœurs dans la foi,
Voilà près de deux mois déjà que nous avons eu la joie de vous rencontrer au camp-meeting de la Cascade et au séminaire du Rocheton. Ce furent des moments riches et bénis que nous garderons précieusement dans nos mémoires, et qui nous réchaufferons cette hiver... Pour ceux d’entre vous qui n’avez pas pu vous joindre à nous, sachez que votre présence sera plus que la bienvenue, s’il est dans les plans de Dieu que nous organisions d’autres rencontres dans l’avenir.
« Je n’ai jamais vécu des telles rencontres, où les actions étaient si intimement en accord avec les paroles », nous a confié une sœur dans la foi. Un frère d’Italie vient de m’écrire que les amis qu’il avait amenés avec lui ont apprécié et regrettent l’atmosphère chaleureuse du camp-meeting, ils ne peuvent attendre le jour où ils pourront renouveler cette expérience. Deux frères et une sœur dans la foi ont eu l’occasion de se consacrer à Dieu dans les eaux du baptême, et ces moments furent riches et bénis. Nous prions pour chacun de vous, et vous nous manquez sincèrement !
Le temps fort des rencontres terminé, il a fallu se replonger dans la traduction d’articles pour ce petit magazine que nous voulons vous offrir encore aussi longtemps que Dieu le permettra. J’ai également commencé à mettre en ligne les premiers chapitres du livre « Le Retour d’Elie », écrit par Adrian Ebens. Il s’agit d’un livre important que je suis actuellement en train de traduire. Je vous invite dès à présent à en bénéficier en vous rendant sur notre site étoiledumatin.org, dans la section ‘livres’. En effet, nous avons dès le début souhaité que notre œuvre profite au plus grand nombre, et que son influence ne soit pas limitée par des considérations d’ordres financières. Nous avons l’assurance que Dieu connaît toutes choses et pourvoira à tous nos besoins jusqu’à son proche retour. Que Dieu vous bénisse !
Fraternellement, Marc et Elisabeth
L’état des morts
1. Où les morts dorment-ils ?
Daniel 12 : 2 Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront. Voir aussi Ecclésiaste 3 : 20 ; 9 : 10
2. Pendant combien de temps dormiront-ils ?
Job 14 : 12 Ainsi l’homme se couche et ne se relèvera plus, il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront, il ne sortira pas de son sommeil.
3. Dans ces conditions, les morts savent-ils ce qu’ils ont laissé derrière eux ?
Job 14 : 21 Que ses fils soient honorés, il n’en sait rien ; qu’ils soient dans l’abaissement, il l’ignore.
4. Que deviennent les pensées de l’homme lorsqu’il meurt ?
Psaume 146 : 4 Leur souffle s’en va, ils rentrent dans la terre, et ce même jour leurs desseins périssent.
5. Les morts savent-ils quelque chose ?
Ecclésiaste 9 : 5 Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien, et il n’y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée.
6. Prennent-ils part à ce qui se passe sur la terre ?
Ecclésiaste 9 : 6 Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri ; et ils n’auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil.
7. Puisque les morts ne savent rien, quelle est l’origine des manifestations qui se produisent dans les séances spirites ?
Apocalypse 16 : 14 Car ce sont des esprits de démons qui font des prodiges.
8. En sacrifiant aux démons et aux ancêtres, à qui les païens rendent-ils hommage ?
1 Corinthiens 10 : 20 Ce que les païens offrent en sacrifice, ils l’immolent à des démons.
9. Quel commandement Dieu donna-t-Il aux enfants d’Israël concernant les diverses formes de la médiumnité spirite de leurs temps ?
Deutéronome 18 : 10-12 Qu’on ne trouve chez toi personne qui … exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel.
10. Quel conseil précis le prophète Esaïe donne-t-il au peuple de Dieu sur ce sujet ?
Esaïe 8 : 19-20 Si l’on vous dit : Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l’avenir, qui poussent des sifflements et des soupirs, répondez : un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S’adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? A la loi et au témoignage ! Si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura point d’aurore pour le peuple.
11. Les morts se souviennent-ils de Dieu ?
Psaume 6 : 6 Celui qui meurt n’a plus ton souvenir.
NOTE – La mort détruit même le souvenir de Dieu. Comme nous l’avons déjà vu, la Bible montre partout les morts comme endormis. S’ils étaient au ciel ou en enfer, conviendrait-il de les représenter ainsi ? Lazare était-il au ciel lorsque le Sauveur qui l’aimait déclara : « Lazare, notre ami, dort. » ? Jean 11 : 11. Si Lazare avait été au ciel, le rappeler dans cette vie eût été le priver du bonheur du ciel qui lui appartenait. La parabole de l’homme riche et de Lazare, rapportée dans Luc 16, fut prononcée non pas pour enseigner que les morts sont conscients mais pour montrer qu’au jour du jugement les richesses n’auront aucune utilité à moins qu’elles aient été employées avec générosité, et que la pauvreté n’empêche personne d’aller au ciel.
12. S’il n’y avait point de résurrection des morts, quelle serait la condition de ceux qui sont endormis en Christ ?
1 Corinthiens 15 : 16-18 Car si les morts ne ressuscitent point, Christ non plus n’est pas ressuscité. Et si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés, et par conséquent aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus.
13. Quand la résurrection des justes doit-elle avoir lieu ?
1 Thessaloniciens 4 : 16 Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement.
NOTE - Si, comme il est dit dans Ecclésiaste 9 : 5, les morts ne savent rien, ils n’ont aucune conscience du temps qu’ils passent dans le tombeau. Pour un mort, six mille ans dans la tombe ne durent pas plus longtemps qu’un clin d’œil pour le vivant. Pour lui, la conscience, qui est notre seul moyen de mesurer le temps, s’est évanouie et lorsqu’il s’éveillera il aura l’impression qu’il vient de s’endormir.
14. Qui seul possède l’immortalité inhérente ?
1 Timothée 6 : 15-16 Le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité.
15. Quand les fidèles seront-ils revêtus de l’immortalité ?
1 Corinthiens 15 : 51-52 Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous seront changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés.
16. Qu’est-ce qui doit être englouti alors ?
1 Corinthiens 15 : 54 Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite : « La mort a été engloutie dans la victoire. »
L’obéissance est sanctification
Ellen G. White
« Et marchez dans l’amour, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. » (Ephésiens 5 : 2). Dans toute la plénitude de sa divinité et dans toute la gloire de son humanité sans tache, Christ s’est donné lui-même pour nous, librement, comme un sacrifice complet. Ainsi, chacun de ceux qui viennent à lui devrait l’accepter comme s’il était la seule personne pour qui le prix a été payé. De même que tous meurent en Adam, ainsi tous, en Christ, seront rendus à la vie. Car ceux qui obéissent, ressusciteront pour l’immortalité, et le transgresseur ressuscitera de la mort pour souffrir la mort, la pénalité de la loi qui a été violée. L’obéissance à la loi est sanctification. Nombreux sont ceux qui ont des vues erronées au sujet de cette œuvre dans l’âme, mais Jésus a prié afin que ses disciples puissent être sanctifiés par la vérité, et il a ajouté : « Ta parole est la vérité. » La sanctification n’est pas une œuvre instantanée mais progressive, car l’obéissance est continuelle. Tant que Satan nous assaille de ses tentations, la bataille pour vaincre le moi doit être livrée, maintes et maintes fois ; mais par l’obéissance, la vérité sanctifiera l’âme. Ceux qui sont fidèles à la vérité vaincront grâce aux mérites du Christ toutes les faiblesses de caractère qui les ont conduits à être modelés par les événements variés de l’existence.
Beaucoup s’appuient sur l’idée qu’ils ne peuvent pas pécher parce qu’ils sont sanctifiés ; mais ceci est un piège de Satan. Il y a un danger constant de tomber dans le péché, car Christ nous a avertis qu’il fallait prier pour ne pas entrer en tentation. Si nous sommes conscients de notre faiblesse nous ne tomberons ni dans la suffisance ni dans l’inconscience du danger. Mais nous sentirons la nécessité de rechercher la Source de notre force : Jésus notre justice. Nous entrerons dans une vraie repentance et contrition avec un sens aigu de nos propres faiblesses. Nous apprendrons que nous devons appliquer chaque jour les mérites du sang de Christ, afin de devenir des vases propres à être utilisés par notre Maître. En dépendant ainsi de Dieu, nous ne serons pas trouvés luttant contre la vérité, mais nous serons toujours à même de nous tenir fermement du côté du bien. Nous devrions nous attacher aux enseignements de la Bible et ne pas suivre les coutumes et les traditions du monde, les paroles et les actions des hommes. Quand des erreurs apparaissent et sont enseignées comme étant des vérités bibliques ceux qui ont un vrai lien avec Christ ne mettront pas leur confiance dans ce que dit le pasteur. Mais à l’exemple que les nobles Béréens, ils sonderont les Ecritures chaque jour pour voir si les choses sont bien ainsi. Quand ils découvriront ce qu’est la parole du Seigneur, ils se placeront fermement du côté de la vérité. Ils entendront la parole du vrai Berger disant : « Voici le chemin, marchez-y. » Ainsi vous ferez de la Bible votre conseiller : vous n’écouterez ni ne suivrez la voix d’un étranger.
Deux leçons doivent être apprises pour que l’âme puisse être purifiée et ennoblie afin d’être qualifié pour les parvis célestes : le sacrifice de soi et le contrôle de soi. Certains apprennent ces leçons importantes plus facilement que d’autres, car elles sont apprises dans la discipline simple que le Seigneur exerce dans la tendresse et dans l’amour. Pour d’autres, il faut la lente discipline de la souffrance afin que le feu purificateur nettoie leur cœur de l’orgueil et de la suffisance, des passions terrestres, de l’amour de soi, afin qu’apparaisse l’or pur du caractère. Ainsi, ils deviennent victorieux par la grâce de Christ. L’amour de Dieu viendra raffermir l’âme et au travers des mérites et de la puissance du sang du Christ nous pourrons tenir inébranlablement dans le feu des tentations et des épreuves. Il n’y a aucun remède si ce n’est Christ notre justice, qui est fait pour nous sagesse, sanctification et rédemption. La véritable sanctification, c’est ni plus ni moins qu’aimer Dieu de tout son cœur, marcher dans ses commandements et préceptes de façon irréprochable. La sanctification n’est pas un sentiment, mais un principe d’origine céleste qui amène toutes les passions et désirs sous le contrôle de l’Esprit de Dieu. Et cette œuvre est accomplie par notre Seigneur et Sauveur.
La fausse sanctification ne glorifie pas Dieu, mais elle conduit ceux qui prétendent être sanctifiés ainsi à se glorifier eux-mêmes. Toutes nos expériences, joyeuses ou douloureuses, si elles ne reflètent pas Christ, montrant qu’il en est l’auteur et lui donnant gloire faisant disparaître toute trace du ‘moi’ , ne sont pas de véritables expériences chrétiennes. Quand la grâce du Christ est implantée dans l’âme par le Saint-Esprit, elle devient humble en esprit et elle recherchera la société de ceux dont la conversation se porte sur les choses célestes. Alors l’Esprit prendra des choses de Christ et nous les montrera. Cela ne glorifiera pas celui qui les reçoit, mais au contraire le Donateur. De sorte que si vous avez la paix sacrée de Christ dans vos cœurs, vous serez remplis de gratitude et de louange envers Dieu. Vos prières, l’accomplissement de vos devoirs, votre désintéressement, le sacrifice de vous-mêmes, ne serons pas le thème de vos pensées ou de vos conversations mais vous magnifierez celui qui s’est donné lui-même pour vous alors que vous étiez encore pécheur. Vous direz : « Je me suis donné à Jésus. J’ai trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé. » En l’adorant ainsi, vous recevrez une précieuse bénédiction. Toute la gloire et l’honneur qui seront manifestés à travers vous retourneront à Dieu.
La paix de Christ n’est pas quelque chose de bruyant ; elle n’est pas manifestée par des cris ou des gestes. La paix de Christ est une paix intelligente et elle ne rend pas ceux qui la possèdent fanatiques ou extravagants. Elle n’est pas quelque chose de décousu, mais une émanation de Dieu. Quand le Sauveur communique sa paix à l’âme, le cœur est en harmonie parfaite avec la parole de Dieu : car l’Esprit et la Parole sont d’accord. Le Seigneur honore sa parole dans tous ses rapports avec les hommes. C’est sa propre volonté, sa propre voix, qui est révélée aux hommes et il n’a pas de volonté nouvelle, hors celle qu’il dévoile à ses enfants par sa parole. Si vous avez une expérience merveilleuse qui n’est pas en harmonie avec l’expression directe de la Parole de Dieu vous pouvez la remettre en question, car elle n’est pas d’origine céleste. La paix du Christ vient au travers de la connaissance de Jésus que la Bible révèle.
Si le bonheur provient d’une source qui n’est pas la Divine Fontaine, il sera aussi changeant que les circonstances de la vie peuvent l’être. Mais la paix de Christ est une paix qui demeure constamment. Elle ne dépend ni des circonstances de la vie, ni de la quantité des biens de ce monde, ni du nombre d’amis terrestres. Christ est la fontaine des eaux vives et le bonheur et la paix venant de lui ne failliront jamais, car il est la source même de la vie. Ceux qui se confient en lui peuvent dire : « Dieu est notre refuge et notre appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. C’est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée, et que les montagnes chancellent au cœur des mers, quand les flots de la mer rugissent, écument, se soulèvent jusqu’à faire trembler les montagnes. » Psaumes 46 : 1-4.
Nous avons toutes les raisons pour être remplis d’une gratitude sans fin envers Dieu. Car Christ, par son obéissance parfaite a pu ouvrir à nouveau un chemin vers le ciel, qu’Adam avait perdu par sa désobéissance. Adam avait péché et les enfants d’Adam partagent sa culpabilité ainsi que les conséquences. Mais Jésus a porté la culpabilité d’Adam, et tous les enfants d’Adam qui accourent vers Christ, le second Adam, peuvent échapper à la transgression. Jésus a reconquis le ciel pour l’homme en passant avec succès le test que Adam n’avait pas réussi. Car il a obéi parfaitement à la loi et tous ceux qui ont une conception juste du plan de la Rédemption verront qu’ils ne peuvent pas être sauvés tout en transgressant les saints préceptes de Dieu. Ils doivent cesser de transgresser la loi et s’appuyer sur les promesses de Dieu qui nous sont offertes au travers des mérites du Christ. Notre foi ne doit pas s’appuyer sur les capacités de l’homme mais sur la puissance de Dieu. Il y a un danger de se confier en l’homme, même s’il a été utilisé comme instruments par Dieu pour faire un grand et bon travail. Christ doit être notre force et notre refuge. L’homme le meilleur peut déchoir de sa fermeté et la meilleure religion, si elle est corrompue, est toujours la plus dangereuse, de par son influence sur les esprits. La religion pure, vivante, est trouvée dans l’obéissance à chaque parole qui provient de la bouche de Dieu. La justice exalte une nation et son absence dégrade et ruine l’homme.
Ces paroles sont prononcées du haut des chaires des Eglises d’aujourd’hui : « Croyez, croyez seulement. Ayez foi en Christ : vous n’avez rien à faire avec la vieille loi, croyez seulement en Christ. » Combien différentes sont les paroles de l’apôtre, qui déclare que la foi sans les œuvres est morte. Il dit : « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes. » Jacques 1 : 22. Nous devons avoir cette foi qui agit par l’amour et purifie l’âme. Nombreux sont ceux qui essayent d’arriver à une vie juste en ayant une foi superficielle, espérant ainsi obtenir le salut. Le Seigneur exige aujourd’hui exactement ce qu’il requérait d’Adam en Eden : une obéissance parfaite à la loi de Dieu. Nous devons avoir une justice sans imperfection, sans défaut. Dieu a donné son Fils pour qu’il meure pour le monde, mais il n’est pas mort pour abroger la loi qui était sainte, juste et bonne. Le sacrifice du Christ au Calvaire est un argument irréfutable montrant l’immuabilité de la loi. La pénalité de la loi fut endurée par le Fils de Dieu au bénéfice de l’homme coupable afin que, par les mérites du Christ, le pécheur puisse obtenir la force de Son caractère sans tâche, par la foi en son nom. Une deuxième opportunité fut offerte au pécheur pour qu’il puisse garder la loi de Dieu dans la force de son divin Rédempteur. La croix du Calvaire condamne à tout jamais l’idée que Satan a présentée au monde chrétien : la mort du Christ a aboli non seulement le système des sacrifices et des cérémonies, mais aussi la loi immuable de Dieu, qui est le fondement de son trône et l’expression de son caractère. Par tous les moyens concevables, Satan a essayé d’annuler l’effet du sacrifice du Fils de Dieu, de rendre sans effet son expiation afin que sa mission soit un échec. Il a prétendu que, par la mort du Christ, l’obéissance à la loi devenait inutile, permettant au pécheur de rentrer dans la faveur du Dieu saint sans abandonner son péché. Il a déclaré que le niveau spirituel de l’Ancien Testament rabaissait l’évangile et que les hommes pouvaient venir à Christ, non pas pour être sauvés, délivrés de leurs péchés, mais dans leurs péchés. Mais quand Jean a vu Jésus il déclara quelle devait être sa mission. Il déclara : « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. » Jean 1 : 29. Voici le message donné à chaque âme repentante : « Venez maintenant et plaidons ensemble dit l’Eternel : Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine. » Esaïe 1 : 18.
Signs of the Times, 19 mai 1890
Sanctifie-les par ta vérité
Ellen G. White
Avant d’affronter la phase finale du conflit avec les puissances des ténèbres, Jésus leva les yeux au ciel, et dit : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les garder du mal. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par la vérité : ta parole est la vérité… ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole » (Jean 17 : 15-17, 20).
La demande de Jésus était centrée sur ce thème : que ceux qui croiraient en lui soient gardés du mal dans le monde, et sanctifiés par la vérité. Il ne nous laisse pas dans l’expectative au sujet de ce qu’est la vérité, car il ajoute : « Ta parole est la vérité » (Jean 17 : 17). La parole de Dieu est le moyen par lequel notre sanctification doit s’accomplir. De sorte qu’il est essentiel pour nous, de connaître ses instructions sacrées. Les premiers disciples furent instruits sur ce qu’est le plan du salut et il est tout aussi important pour nous aujourd’hui de comprendre les paroles de la vie. Nous serions inexcusables si, par notre propre négligence, nous ne connaissions pas les exigences de la Parole de Dieu. Dieu nous a donné sa Parole, la révélation de sa volonté. Il a promis le Saint-Esprit à ceux qui le lui demanderaient, afin de les amener dans toute la vérité. Tous ceux qui honnêtement désirent faire la volonté de Dieu connaîtront sa doctrine.
Le monde est plein de fausses doctrines ; et si nous ne sondons pas résolument les Écritures pour nous-mêmes, nous accepterons ses erreurs pour vérité, nous adopterons ses coutumes et tromperons nos propres cœurs. Les doctrines et les habitudes du monde sont très différentes de la vérité de Dieu. Ceux qui cherchent à se détourner du monde pour se mettre au service de Dieu auront besoin de l’aide Divine. Ils devront tourner leur face avec une détermination absolue vers Sion. Ils sentiront l’opposition du monde, de la chair et du diable ; ils devront marcher à l’encontre de l’esprit et de l’influence du monde. Depuis que le Fils de Dieu affronta les préjugés hautains et les doutes de l’humanité, il n’y a eu aucun changement dans l’attitude du monde envers la religion de Jésus. Les serviteurs du Christ doivent affronter le même esprit d’opposition, d’opprobre et ils doivent aller « hors du camp, portant son opprobre » (Hébreux 13 : 13).
La mission de Jésus fut démontrée par des miracles convaincants. Sa doctrine étonna le peuple. Ce n’était pas le jargon contradictoire des scribes, plein de mysticisme, chargé de formes absurdes sans aucun sens. C’était un système de vérité qui répondait aux besoins du cœur. Ses enseignements étaient clairs, simples, faciles à comprendre. Les vérités pratiques qu’il énonça avaient une puissance de conviction et suscitèrent l’intérêt des foules.
Des multitudes s’attardaient à ses côtés, émerveillées par sa sagesse. Tout dans son attitude était en harmonie avec les grandes vérités qu’il proclamait. Il n’y avait ni hésitation, ni incertitude, ni l’ombre d’un doute qu’elles puissent être différentes de ce qu’il déclarait. Il parlait de ce qui était terrestre et céleste, de l’humain et du divin avec autorité et force. Et le peuple « était frappé de son enseignement, car sa parole était puissante » Luc 4 : 32 (KJV).
Il avait déclaré être le Messie, mais le peuple ne voulut pas le recevoir, bien qu’ils avaient vu ses œuvres magnifiques et s’émerveillaient de sa sagesse. Il ne correspondait pas à l’idée qu’ils se faisaient du Messie. La pompe et la gloire devaient accompagner la venue de leur Libérateur : c’est ce qu’on leur avait appris ; ils rêvaient qu’avec la puissance du « Lion de la tribu de Juda » (Apocalypse 5 : 5), la nation juive pourrait retrouver la première place parmi les nations du monde. Avec ces conceptions, ils ne furent pas préparés à recevoir l’humble maître de la Galilée. Pourtant il vint comme les prophètes l’avaient annoncé. Il ne fut pas reconnu comme « la vérité » (Jean 14 : 6), la « lumière du monde » (Jean 8 : 12). Pourtant, « il avait parlé comme jamais homme n’avait parlé » ; mais son apparence était humble et sans prétention. Il vint, ne déployant ni faste, ni gloire terrestre. Mais une majesté se dégageait de sa présence qui prouvait son caractère divin. Bien que ses manières étaient douces et engageantes, il possédait une autorité qui inspirait le respect et la crainte. Il ordonnait et la maladie quittait le malade. Les morts entendaient sa voix et ils se levaient ; ceux qui se lamentaient se réjouissaient et ceux qui étaient fatigués et chargés de lourds fardeaux trouvaient le repos dans son amour miséricordieux.
Des espions le surveillaient avec des regards pleins de suspicion, prêts à mal interpréter toute parole ou action qui aurait pu l’être. Ils étaient continuellement en embuscade pour trouver une raison de l’accuser. Le peuple de Juda l’observait et il était le centre de leur examen. Les foules le suivaient attendant avidement de voir un signe. Les boiteux, les aveugles, les paralytiques, les lépreux et tous ceux qui étaient affligés de toutes sortes de maladies vinrent à lui et il les guérit tous. Ceux qui étaient venus pour critiquer et pour condamner entendirent le peuple louer Dieu et sa renommée s’étendait de ville en ville. Le ciel approuvait ses dires avec des manifestations de puissance ; mais le cœur mauvais d’hommes remplis de doutes, dus aux préjugés, rejetèrent les évidences de sa vérité et s’attachèrent à leurs traditions vides de sens. Ils n’étaient pas préparés à reconnaître Jésus comme étant le Messie tant attendu et cela à cause de leurs fausses conceptions sur la façon dont il viendrait et du caractère de sa mission. Ils marchaient dans les ténèbres de théories humaines et ils furent aveuglés par elles.
La parole de Dieu à laquelle ils professaient croire, montrait clairement chaque détail de son ministère. Il citait sans cesse les paroles des prophètes, et déclarait : « Aujourd’hui cette parole de l’Ecriture, que vous venez d’entendre, est accomplie » (Luc 4 : 21). Mais l’esprit du peuple Juif était tellement orienté vers l’espérance d’une puissance terrestre et de souveraineté nationale qu’ils méprisèrent l’humble Nazaréen ; ils ne voulurent pas qu’il règne sur eux. S’ils avaient sondé sincèrement les Écritures et testé leurs théories et prévisions avec la parole de Dieu, Jésus n’aurait pas eu besoin de se lamenter sur leur impénitence. Il n’aurait pas eu besoin de déclarer : « Voici : parce que tu n’as pas connu le temps où tu as été visitée » (Luc 19 : 44). Ils auraient pu ainsi être à même de connaître les preuves de sa Messianité ; et les calamités, qui réduisirent l’orgueilleuse cité en ruine, auraient pu être évitées. L’esprit des juifs s’était rabougri, leurs préjugés et leur bigoterie l’avaient rendu étroit. Les leçons pratiques du Christ révélaient les déficiences de leurs caractères et exigeaient une prompte repentance. Pour accepter ses enseignements, leurs manières d’agir devaient changer, leurs pensées devaient s’élargir et leurs espérances chéries devaient être abandonnées. Ils auraient à sacrifier l’honneur des hommes afin d’être honorés du ciel. Et pour pouvoir obéir aux paroles de ce nouveau ‘Rabbi’, ils devraient marcher à l’opposé des enseignants reconnus et des penseurs de leur temps.
Beaucoup s’étonnent de ce que les Juifs furent si peu disposés à recevoir le Christ comme le Messie promis. Pourquoi s’attachèrent-ils à ces fausses croyances, ces formes vides et ces cérémonies inutiles, quand la vérité du ciel attendait leur décision ? Ils dépensèrent leur argent pour de la paille et du vent, alors que le Pain de Vie était à leur portée. Pourquoi n’allaient-ils pas vers la Parole de Dieu pour regarder avec diligence s’ils étaient ou non dans l’erreur et pour montrer à Jésus l’absurdité de ses prétentions par des preuves tirées des Ecritures ? La raison pour laquelle ils rejetèrent Christ est identique à celle qui maintient aujourd’hui les hommes dans l’erreur : ils « ont aimé les ténèbres plus que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3 : 19).
La vérité n’était pas populaire à l’époque du Christ : elle ne l’est pas non plus aujourd’hui. Il en a toujours été ainsi depuis que Satan a détourné l’homme de la vérité en lui présentant à la place des fables fascinantes qui conduisent à l’exaltation du moi. N’avons-nous pas à faire face à des théories et à des doctrines qui n’ont pas de fondement dans la parole de Dieu ? Les hommes s’attachent avec ténacité à elles, tout comme les Juifs s’attachaient à leurs traditions et tromperies. Nous avons les mêmes difficultés à affronter que le Rédempteur du monde et nous devons nous opposer aux mêmes problèmes.
Les conducteurs religieux du moment étaient remplis d’orgueil religieux. Leur désir de glorifier le moi se manifestait jusque dans le service du sanctuaire. Ils aimaient les meilleures places à la synagogue ainsi que la louange des hommes. Ils aimaient les salutations sur les places ; ils étaient heureux lorsqu’on les appelait par leur titre. Alors que la vraie piété diminuait, ils devinrent de plus en plus jaloux pour défendre leurs traditions et leurs cérémonies. Ceux qui aiment Dieu d’un cœur sincère devraient rechercher encore plus ardemment la vérité telle qu’elle est en Jésus. Ils devraient sonder les Ecritures avec un cœur humble, désirant intensément savoir ce qu’est la vérité ; car Christ pria pour que ses disciples puissent être sanctifiés par la vérité.
Parce que leur compréhension était obscurcie par des préjugés égoïstes, les Juifs ne purent pas faire le lien entre la puissance étrange et l’autorité convaincantes des paroles du Christ avec sa vie et son aspect si humble. Ils n’apprécièrent pas le fait que la vraie grandeur ne peut pas s’associer avec le désir de paraître. Le grand honneur et la puissance correspondant au Messie semblaient être en complète contradiction avec la pauvreté et l’humilité de cet homme. Qu’il puisse se présenter comme étant lui-même le Fils de Dieu leur semblait un blasphème intolérable. Ils se disaient : « S’il est le Messie, pourquoi est-il sans aucune prétention ? Qu’adviendrait-il de leur nation s’il était prêt à se passer de la force armée ? Comment et quand les nations seraient-elles amenées à être soumises à la gloire et à la puissance de la cité des Juifs ? Les prêtres n’avaient-ils pas enseigné qu’ils devaient dominer sur toute la terre ? Les grands enseignants religieux pouvaient-ils être dans l’erreur ? » Le Seigneur avait déjà répondu à leur question par Esaïe : « Mon peuple, tes dirigeants s’égarent, ils effacent la voie dans laquelle ils doivent marcher » (Esaïe 3 : 12).
Les scribes, les Pharisiens et les Sadducéens s’étaient égarés loin de la vérité et Jésus exhorta le peuple à étudier les Ecritures pour lui-même. Dieu a accordé à l’homme de l’intelligence. Il a fait en sorte qu’il soit éclairé par la Parole de vie. Mais aujourd’hui, comme alors, le peuple acceptera les enseignements et les doctrines des hommes au lieu d’obéir à la sûre Parole de Dieu. Ils choisissent de prendre la voie large qui conduit à la mort, au lieu de porter leur croix et de suivre le sentier maculé de sang qui conduit à la vie éternelle.
Les Pharisiens, les Sadducéens et les Hérodiens choisirent de s’opposer au Fils de Dieu. Parce que ceux-ci rejetèrent la vérité, beaucoup subirent leur influence et se détournèrent du Sauveur. Ceux qui chérissent l’inimitié envers les principes purs du ciel agissent de concert avec « les puissances des ténèbres de ce monde » (Ephésiens 6 : 12). Lorsque Christ eut du succès dans son ministère, ceux qui haïssaient la vérité et rejetaient la lumière, manifestèrent leur esprit d’opposition et tentèrent d’étouffer sa voix.
Le même esprit se manifeste aujourd’hui chaque fois que la vérité est amenée là où l’erreur et la tradition règnent depuis longtemps. Les préjugés entraînent ceux qui sont animés de cet esprit à combattre avec violence ce qui dérange leurs opinions préconçues. Il nous faut comprendre ce qu’est la vérité : c’est pour nous une question de la plus haute importance. Nos supplications devraient s’élever avec intensité et sincérité pour que nous puissions être guidés dans toute la vérité.
David appréciait la lumière divine et reconnaissait la puissance de la Parole de Dieu. Il déclare : « La révélation de tes paroles éclaire, elle donne l’intelligence au simple » (Psaumes 119 : 130). Que ceux qui veulent la lumière sondent les Écritures ; suppliez Dieu pour recevoir l’illumination du Saint-Esprit. La promesse est : ceux qui cherchent trouveront.
Review and Herald, 7 février 1888
La Génération Finale
Allen Stump
Cela fait près de deux mille ans que la seconde venue de Jésus Christ est l’espérance du chrétien. Paul, écrivant à Tite, l’appelait « la bienheureuse espérance » (Tite 2 : 13). Depuis le moment où Jésus a dit : « Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi » (Jean 14 : 3), la grande majorité des générations suivantes a cru être la génération qui verrait la réalisation de cette prophétie.
Les expressions « derniers jours » « dernier jour » « temps de la fin », ainsi que des expressions similaires sont trouvées dans la Bible. Comment les comprenons-nous ? Remarquons certains textes, écrits par les apôtres, indiquant que la venue du Seigneur était très proche à leur époque.
Si vous aviez été témoin des événements ayant eu lieu au jour de la Pentecôte après la résurrection de Jésus et entendu Pierre prêcher, vous auriez pu croire que la fin de toutes choses était proche, car Pierre a dit :
« Mais c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël : dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards des songes. » (Actes 2 : 16, 17)
Si vous aviez lu certaines des épitres de Paul vous auriez appris :
« Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils ; il l’a établi héritier de toutes choses ; par lui il a aussi créé l’univers. » (Hébreux 1 : 1, 2)
« Autrement, il aurait fallu qu’il [Christ] ait souffert plusieurs fois depuis la création du monde ; mais maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seule fois pour effacer le péché par son sacrifice. » (Hébreux 9 : 26)
« Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. » (Philippiens 4 : 5)
« Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur, qu’il soit anathème ! Maranatha. » (2 Corinthiens 16 : 22)
Le terme « Maranatha » signifie Notre Seigneur vient, ou Viens Seigneur. Alors que Paul écrivait au sujet du mystère de l’iniquité disant : « Que personne ne vous séduise d’aucune manière ; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme impie, le fils de la perdition » (2 Thessaloniciens 2 : 3), il ajouta très rapidement après « Car le mystère de l’iniquité agit déjà. » (v.7).
La première et la deuxième épître aux Thessaloniciens étaient parmi les premiers livres écrit du Nouveau Testament. Ecrivant dans ce qui est probablement le dernier livre écrit du Nouveau Testament, l’apôtre Jean dit :
« Petits enfants, c’est la dernière heure, et comme vous avez appris qu’un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists : par là nous connaissons que c’est la dernière heure. » (1 Jean 2 : 18)
Certains commentateurs croient que cette lettre a été écrite même après l’Apocalypse où il est dit : « Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens bientôt. Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! » (Apocalypse 22 : 20) Si vous aviez vécu à cette époque et aviez lu l’Apocalypse, puis 1 Jean, qu’auriez-vous pensé ? Que le mystère de l’iniquité qui était déjà à l’œuvre quarante ans auparavant était arrivé et il se peut que vous auriez pensé que la venue de Jésus était très proche.
Bien sûr, Jésus n’est pas venu durant la vie de ces écrivains bibliques. Comment devrions-nous comprendre ces versets qui semblent placer le retour de Christ comme un événement imminent ? Certainement, nombre de ceux ayant lu et entendu ces textes pensaient que Jésus reviendrait bientôt, car Jésus lui-même avait associé la résurrection des justes au jugement du dernier jour.
« Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de tous ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. … Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » (Jean 6 : 39-40, 44)
Nous ne croyons pas que l’Esprit de Dieu utilisait ces textes uniquement comme un appât spirituel pour que les fidèles aspirent au retour du Christ et l’attendent. Le terme « derniers jours » que l’on trouve dans la Bible se réfère à une période durant laquelle les événements finaux du monde doivent avoir lieu. Cependant, les apôtres ne révélèrent pas quelle serait la durée de cette période, ou dispensation. Deux mille ans peuvent sembler être, pour l’esprit humain fini, une très longue période de temps, ne pouvant être raisonnablement nommée « derniers jours ». Mais, à la lumière de l’image complète de l’éternité et de la création dans son ensemble, il s’agit pour Dieu d’une très courte période de temps. Quelle garantie avons-nous donc que les derniers jours ne continueront pas encore pendant un ou plusieurs autres millénaires ? Jésus a mentionné les signes de sa venue dans Matthieu 24, tels que les « guerres et bruits de guerres », « des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux » (Matthieu 24 : 6, 7). Nous voyons que de telles choses se sont multipliées durant les deux derniers siècles ; cependant les sceptiques nous disent que ces guerres, famines, pestes et tremblements de terre ont toujours eu lieu et se poursuivront ainsi. Se trouve-t-il dans la Bible un texte nous révélant que nous vivons à la fin de la fin, que nous vivons durant la période de la dernière génération vivant sur cette terre, et qui vivra pour voir Jésus revenir ?
Les prophéties de Daniel et de l’Apocalypse éclairent plus fortement cette image. Dans le livre de Daniel nous trouvons cinq références au « temps de la fin » (Daniel 8 : 17 ; 11 : 35 ; 11 : 40 ; 12 : 4 ; 12 : 9). Les Adventistes ont interprété historiquement cela comme une période de temps spécifique commençant à la fin des 1 260 ans prophétisés dans Daniel et l’Apocalypse comme « un temps, des temps et la moitié d’un temps », « quarante-deux mois », « mille deux cent soixante jour » et « un temps, des temps et la moitié d’un temps » (Daniel 7 : 25 ; 12 : 7 ; Apocalypse 11 : 2 ; 12 : 6 ; 11 : 3 ; 12 : 14). On comprend cette prophétie de temps comme débutant en 538 ap. J.-C pour continuer jusqu’en 1798. Veuillez considérer certaines pensées des premiers Adventistes :
« Et, ce qui est du plus profond intérêt, le point dans l’histoire où l’avertissement de Paul arrive à son terme, est le commencement du temps de la fin, - c’est jusqu’à ce point même que les visions de Daniel étaient tenues secrètes et scellées. Comparez Daniel 11 : 33, 35 et 7 : 25, et le fait que les 1260 années de persécutions des saints se terminent avec le commencement du temps de la fin, apparaîtra très clairement. » (J. N. Andrews, The Three Messages of Revelation 14 : 6-12, p. 19).
« Selon Dan. 11 : 35, le temps de la fin se situe lorsque la puissance qui persécutait le peuple de Dieu est renversée, cette puissance dont le temps était « marqué ». En 1798 l’autorité civile a été retirée à cette puissance qui avait persécuté le peuple de Dieu durant le temps marqué, mille deux cent soixante ans. Cela fait de 1798 le temps de la fin. » (J. N. Loughboroug, Heavenly Visions, p. 23)
« Nous pensons que l’expression « temps de la fin » signifie ici la même chose que ce que nous trouvons dans d’autres passages : une période de temps commençant en 1798 et continuant jusqu’à la fin. Une période durant laquelle les principales périodes prophétiques arriveraient à leur fin, et ces événements et mouvements ayant lieu, seraient utilisés pour avertir le monde et préparer un peuple pour la fin. » (Uriah Smith, The Biblical Institute, pp. 54, 55)
« Et toi, Daniel, cache les paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs courront çà et là ; et la connaissance sera augmentée. » Dan. 12 : 4 (version Darby). Le temps de la fin dont il est fait mention dans le texte n’est pas la fin elle-même. Il s’agit bien évidemment d’une période de temps se trouvant juste avant la fin. Au temps de la fin plusieurs courraient ça et là et la connaissance concernant le grand sujet que Daniel avait à cœur serait augmentée. » (James White, Bible Adventism, p. 70)
Juste avant 1798, et très peu de temps après, des signes dans les cieux et sur la terre furent considérés comme des réalisations des prophéties bibliques. Le 1er novembre 1755 eut lieu le grand tremblement de terre de Lisbonne. Le 19 mai 1780 le jour tout entier fut obscur et la lune apparut comme du sang durant la nuit. Le 13 novembre 1833 la pluie de météorites Léonide eut lieu durant laquelle plus de soixante mille météorites par heure furent visibles. De nombreux étudiants de la prophétie biblique comprirent que ces événements étaient les réalisations d’Apocalypse 6 : 12, 13 qui dit :
« Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau ; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme les figues vertes d’un figuier secoué par un vent violent. »
Il s’agissait de signes que le jugement qui devait venir, prophétisé dans Daniel 8 : 14 était sur le point de commencer. Tandis que le peuple Adventiste continuait à étudier, la compréhension se fit que le jugement investigatif avait commencé le 22 octobre 1844. Pendant une génération, ces personnes crurent que Jésus allait bientôt venir, durant leur vie. Ellen White écrivit :
« Nous devrions travailler avec diligence et avec une énergie redoublée car le temps est court. Nos enfants n’entreront peut-être jamais à l’université. » (Testimonies for the Church, vol. 3, p. 159 – écrit en 1872)
« Il n’est vraiment pas sage de mettre maintenant des enfants au monde. Le temps est court, les périls des derniers jours nous menacent, et les petits enfants périront en grand nombre auparavant. » (Lettre 48, publiée dans Événements des derniers jours, p. 40 – écrite en 1876)
« En ce temps de l’histoire du monde, tandis que les scènes ultimes touchent à leur fin et que nous approchons plus que jamais du temps de trouble, moins il y aura de mariages mieux ce sera, tant pour les hommes que pour les femmes. » (Testimonies for the Church, vol. 5, p. 366 – écrit en 1885)
Les écrits d’Ellen White ne parlaient pas uniquement du proche retour de Jésus, mais malheureusement expliquaient la possibilité d’un délai :
« La longue nuit triste est éprouvante, mais le matin est retardé par la miséricorde divine, car, si le Maître revenait déjà, nombreux seraient ceux qu’il trouverait non préparés. » (Testimonies for the Church, vol. 2, p. 194 – écrit en 1868)
« Pendant quarante ans, l’incrédulité, les murmures et la rébellion ont éloigné l’ancien Israël de la terre de Canaan. Les mêmes péchés ont retardé l’entrée de l’Israël moderne dans la Canaan céleste. Les promesses de Dieu n’ont failli en aucun des deux cas. L’incrédulité, la mondanité, le manque de consécration et les querelles au sein du peuple qui se réclame de Dieu nous ont retenus en ce monde de péché, de tristesses pendant tant d’années. » (Manuscrit 4, 1883, publié dans Evangelism, p. 696)
Et malgré tout, Ellen White a écrit à certains moments, après cette date et avec beaucoup d’emphase que ceux qui vivaient à l’époque, seraient en vie lorsque Jésus reviendrait.
« L’heure viendra, et elle n’est pas loin, où quelques-uns d’entre nous qui sont croyants, verront sur terre, de leur vivant, s’accomplir la prédiction, et entendront la voix de l’archange et la trompette de Dieu éveillant l’écho des montagnes, des plaines et des mers jusqu’aux parties les plus reculées de la terre. » (The Review and Herald, 31 juillet 1888)
Dieu n’a-t-il pas réalisé sa promesse ? Ellen White était-elle un faux prophète ? Nous pouvons répondre « Non » à ces deux questions. Il est arrivé que les décisions des hommes aient altérées les plans de Dieu. Le Seigneur avait dit aux enfants d’Israël : « Vous verrez la modification de ma résolution. » (Nombres 14 : 34, lecture marginale). A cause de leur désobéissance et leur manque de foi, Dieu ne pouvait pas emmener les enfants d’Israël au pays promis. Lorsque Jonas prêcha que, dans quarante jours, Ninive serait détruite, le peuple de Ninive se repentit à l’écoute de ce message, et pour cette raison la destruction n’eut pas lieu. (Voir Jonas 3 : 4-10). Et Ellen White écrivit plus tard, comprenant parfaitement le principe selon lequel les actions des hommes peuvent, à certains moments, modifier les buts divins :
Nous devrons peut-être rester sur cette terre à cause de l’insubordination manifestée il y a de nombreuses années, comme les enfants d’Israël, mais, pour l’amour du Christ, son peuple ne devrait pas accumuler péché sur péché en accusant Dieu d’être responsable de sa mauvaise façon d’agir. (Lettre à P. T. Magan, 7 décembre 1901, publiée dans Spalding and Magan Collection, p. 202)
Aujourd’hui, alors que le 22 octobre 2012[1] vient juste de passer, 168 ans se sont écoulées depuis l’année 1844, près de 179 ans depuis la chute d’étoiles, et plus de 200 ans depuis la fin des 1260 ans et le jour obscur, et nous attendons toujours anxieusement. Mais ces événements prophétiques ne peuvent plus à présent être considérés comme significatifs du concept selon lequel ils annoncent l’arrivée de la génération finale, car de nombreuses générations se sont levées et se sont couchées dans la tombe depuis ces moments. Certainement nous sommes à la fin des temps, même si cette formulation ne se trouve pas exactement dans la Bible. Mais, quelle évidence réelle nous montre que nous faisons bien d’y croire ? Certains faits dans le monde indiquent la venue du Christ, mais les moqueurs répliquent que ces événements ont eu lieu au fil des siècles. Il est clair que la terre gémit devant la destruction causée par les humains, mais ce processus se situe sur plusieurs générations.
Je souhaite proposer le fait que Jésus donna une prophétie, dont nous voyons actuellement la réalisation et qui montre clairement que nous sommes dans la dernière génération !
Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21 rapportent les signes majeurs dont Jésus a parlé comme devant précéder son retour. Dans une lettre écrite à Dr. J. H. Kellogg en 1901, Ellen White remarqua :
Dans le vingt-et-unième chapitre de Luc, Christ prédit les événements qui devaient survenir sur Jérusalem, et par la même occasion y rattacha les scènes devant prendre place dans l’histoire de ce monde juste avant la venue du Fils de l’homme sur les nuées des cieux avec puissance et une grande gloire. (Lettre20, 1901, écrite au Dr. J. H. Kellogg, publiée dans Counsels to Writers and Editors, pp. 23, 24)
Ellen White écrivit au sujet de Luc 21 au lieu de Matthieu 24 ou de Marc 13, et mentionna également les événements qui devaient survenir sur Jérusalem et qui devaient « prendre place dans l’histoire de ce monde juste avant la venue du Fils de l’homme sur les nuées des cieux avec puissance et une grande gloire. » Il existe une raison pour laquelle Ellen White mentionna l’évangile de Luc et une raison pour mentionner Jérusalem. Il est clair que la ville de Jérusalem, telle qu’elle se trouve en Palestine, n’est plus la ville choisie de Dieu. Elle ne l’est pas aujourd’hui, pas plus qu’elle ne l’était en 66 ou en 70 ap. J.-C. Cependant, les événements se rapportant à Jérusalem durant l’époque des apôtres étaient des signes pour les premiers Chrétiens et les événements en relation avec la Jérusalem actuelle doivent être des signes pour le peuple de Dieu aujourd’hui.
Examinons Luc 21 et voyons ce que Jésus souhaitait exprimer au sujet de Jérusalem et ce qu’Ellen White avait aussi à dire au sujet de ce qui aurait lieu juste avant la venue de Jésus.
Matthieu et Marc parlent d’une abomination de la désolation et de la nécessité pour les chrétiens de fuir la ville de Jérusalem (Matthieu 24 : 15-20 ; Marc 13 : 14-19). D’une manière similaire, Luc dit que la ville sera encerclée et que les chrétiens devront prendre la fuite (Luc 21 : 20, 21) Cependant, une partie de la prophétie n’est mentionnée ni par Matthieu, ni par Marc. Elle se trouve dans la dernière partie du verset 24, mais mettons le texte dans le contexte des quatre versets précédents :
Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, sachez alors que sa désolation est proche. Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes, que ceux qui seront au milieu de Jérusalem en sortent, et que ceux qui seront dans les champs n’entrent pas dans la ville. Car ce seront des jours de vengeance, pour l’accomplissement de tout ce qui est écrit. Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Car il y aura une grande détresse dans le pays, et de la colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis. (Luc 21 : 20-24)
Jésus déclara que Jérusalem serait foulée aux pieds par les nations (les païens) jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis. Quelle est la signification de tout cela ? S’agit-il de la Jérusalem littérale ou est-ce symbolique ? La 11ème règle d’interprétation biblique de William Miller, acceptée par les pionniers adventiste disait :
Comment savoir lorsqu’un mot est utilisé d’une manière imagée ? S’il a du sens tel qu’il est, et n’est pas en opposition avec les simples lois de la nature, il doit être compris de manière littérale ; sinon, il faut le comprendre de manière imagée. (Rules of Interpretation, p. 22)
Ellen White a aussi enseigné ce principe dans son livre « La Grande Controverse » :
« Les vérités les plus clairement enseignées dans la Bible ont été enveloppées de doutes et d’obscurité par des savants qui, avec de grandes prétentions de sagesse, enseignent que les Ecritures ont une signification mystique, secrète, spirituelle, qui ne ressort pas du langage qu’elle emploie. Ces hommes sont de faux docteurs. C’est à des hommes de cette sorte que Jésus déclarait : « Vous ne comprenez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu. » Marc 12 : 24. Le langage de la Bible doit s’expliquer selon son sens le plus évident, à moins qu’on y trouve une figure de style ou un symbole. Christ nous a fait cette promesse : « Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu. » Jean 7 : 17. » (p. 378)
Aucune raison ne nous laisse croire que la Jérusalem mentionnée dans Luc 21 : 24 doive être considérée autrement que la Jérusalem littérale. Nous acceptons aisément que les portions de la prophétie ayant trait à la prise de la ville par l’armée soient littérales. Bien que, comme nous l’avons remarqué plus tôt, Jérusalem n’était plus la ville choisie de Dieu, elle pouvait continuer à être un signe pour le peuple de Dieu, et il n’y a aucune raison de croire que seul le verset 24 doit être figuré ou symbolique. Certaines personnes ont essayé d’en faire un symbole de l’église ou du peuple de Dieu, mais le contexte devrait être totalement ignoré pour arriver à une telle interprétation.
Jésus dit que la ville de Jérusalem devrait être foulé aux pieds par « les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis », et non la nation Israélite. Le terme « nations » vient du mot Grec Ethnos, qui signifie aussi « gentil » ou « païen ». Il était synonyme de tout ce qui n’était pas Juif. Les Juifs considéraient tous les peuples du monde comme faisant partie de l’une des deux classes de personnes : Juifs ou païens (faisant partie des nations). Remarquez la manière dont Paul illustre ceci :
Ou bien Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs ? Ne l’est-il pas aussi des païens ? Oui, il l’est aussi des païens (ethnos). (Romains 3 : 29)
Ainsi il nous a appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais encore d’entre les païens (ethnos). (Romains 9 : 24)
Voyant qu’ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l’Evangile, je dis à Céphas en présence de tous : Si toi qui es Juif, tu vis à la manière des païens (ethnos) et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu les païens (ethnos) à judaïser ? Nous, nous sommes Juifs de naissance, et non pécheurs d’entre les païens (ethnos). (Galates 2 : 14, 15)
Jésus dit, dans Luc 21 : 24 que Jérusalem serait foulée aux pieds et sous le contrôle de mains non Juives jusqu’à ce que les temps des nations ou des païens soient accomplis. Le concept de ce que voulait dire Jésus en parlant des « temps des nations » sera étudié dans un prochain article, mais le point que nous voulons appuyer est que Jérusalem devait être un signe pour les chrétiens de la fin permettant de comprendre que les temps des nations étaient accomplis et que la fin était imminente. L’histoire documente très clairement l’accomplissement de cette prophétie. En 66 ap. J.-C nous savons que le Général Romain Cestius Gallus, encercla la ville dans le but de l’assiéger. Ellen White écrivit :
Pas un chrétien ne mourut dans la destruction de Jérusalem. Christ avait prévenu ses disciples, et tous ceux qui croyaient à ses paroles prirent garde à l’apparition des signes. « Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, » avait dit Jésus, « sachez alors que sa désolation est proche. Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes, que ceux qui seront au milieu de Jérusalem en sortent. » Après que les Romains eurent entouré la ville, sous Cestius Gallus, ils abandonnèrent tout à coup le siège, au moment même où tout paraissait être favorable à une attaque immédiate. En effet, les assiégés, désespérant de pouvoir résister, étaient sur le point de se rendre, lorsque le général romain retira ainsi ses forces sans motif apparent. Mais la Providence miséricordieuse de Dieu dirigeait les événements pour le bien de son peuple. Les chrétiens dans l’attente avaient vu le signe qui leur avait été promis. Alors tous ceux qui voulurent obéir aux avertissements du Sauveur eurent une occasion dont ils purent profiter. Les événements furent dirigés de manière à ce que ni les juifs ni les Romains ne s’opposèrent à la fuite des chrétiens. Les Juifs de Jérusalem, voyant la retraite de Cestius Gallus, poursuivirent l’armée qui se retirait ; et pendant que les forces ennemis étaient en lutte, les fidèles eurent l’occasion de quitter la ville. A ce moment-là, les ennemis qui auraient pu gêner leur fuite avaient quitté la contrée. En effet, à l’époque du siège, les Juifs étaient assemblés à Jérusalem pour célébrer la fête des Tabernacles, de sorte que les chrétiens habitant la campagne purent s’échapper sans être inquiétés. En grande hâte, ils s’enfuirent en lieu sûr : la ville de Pella, dans la Pérée, au-delà du Jourdain. (La Grande Controverse, p. 26)
En 70, Titus vint à Jérusalem et amena avec lui la destruction prédite sur la ville. A partir de ce moment jusqu’en 638, Jérusalem se trouva sous le contrôle des puissances Romaines et Byzantines. Elle passa ensuite sous le contrôle Arabe puis sous celui des Croisés jusqu’au quatorzième siècle lorsque le contrôle de Jérusalem passa aux Mamelouks Egyptiens. En 1517, l’empire Ottoman prit le pouvoir. Après la Première Guerre Mondiale, le contrôle de Jérusalem passa entre les mains de l’empire Britannique jusqu’à ce que l’Etat d’Israël soit formé en 1848. A ce moment, la ville fut divisée en deux. La nouvelle partie de la ville à l’ouest fut entre les mains de Juifs, tandis que la partie ancienne, originale fut sous le contrôle Islamique de la Jordanie. Ce fut ainsi jusqu’en 1967 lors, durant la Guerre de Six Jours, la vieille ville de Jérusalem fut prise et se retrouva enfin entre les mains Juives, commençant la réalisation de la prophétie de Jésus telle qu’elle se trouve dans Luc 21 : 24.
Cimentant leur influence sur la ville de Jérusalem et montrant au monde la reconnaissance de leur possession de Jérusalem, la Knesset Juive, le Parlement du gouvernement Israélien proclama, le 30 juillet 1980, Jérusalem comme capitale d’Israël.
Ainsi, pendant près de 1900 ans, la ville de Jérusalem avait été aux mains des nations. Finissant son discours Jésus avait dit : « Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive. » (v. 32) Cela doit s’appliquer à la génération qui verra l’accomplissement final de tous les signes donnés par Jésus, le dernier étant la prophétie sur Jérusalem. […] Aucune prophétie spécifique n’indique le moment exact de la venue de Jésus. Cependant, nous pouvons être assurés que la fin est très proche et que nous sommes dans la génération finale.
Il se peut qu’une question soit posée : « Est-on en train de donner une date ? » Non, clairement ce n’est pas le cas. Donner une date signifierait donner une date bien spécifique dans le futur, basée sur une prophétie biblique, avec un événement spécifique devant avoir lieu. Ce n’est pas le cas avec les temps des nations. Les étudiants des prophéties bibliques trouvent dans les événements de 1755, 1780, et 1833 des accomplissements des prophéties, mais il leur était impossible de définir ces dates avant que les événements n’aient lieu. Aucune date n’avait été donnée pour le retour de Jérusalem entre les mains des Juifs, mais l’histoire nous montre que cela a eu lieu en 1967. Il ne s’agit pas d’une prophétie pouvant être prédite telles que les 1260 ans ou les 2300 ans, où les dates de départ sont particulièrement spécifiques et où il suffit de calculer afin d’obtenir la date d’accomplissement. Qui plus est, la loi du dimanche s’accomplira également d’une manière spécifique, mais aucune prophétie ne nous dit quand elle aura lieu. C’est seulement après l’événement qu’il sera possible de définir exactement la date et le moment.
Je souhaite mentionner brièvement un autre point. Certains peuvent penser : « Si Dieu a changé, (ou altéré) ses plans à certains moments dans le passé, il se peut qu’il le fasse encore et que nous ne soyons pas, en fin de compte, la génération finale. » Dieu n’a pas changé ses plans concernant la prophétie sur Jérusalem, car si ça avait été le cas il n’aurait pas permis que la ville de Jérusalem retourne entre les mains des Juifs. Cette prophétie implique deux aspects. Le premier était un événement devant être accompli humainement (le retour de Jérusalem entre les mains des Juifs) et le second aspect était une proclamation divine basée sur les actions des hommes (lorsque les temps des nations seraient accomplis). Une fois que les événements de la première partie de la prophétie concernant les hommes et Jérusalem trouvent leur accomplissement, la proclamation de Dieu doit avoir lieu. Dieu n’est pas conditionnel sur ce point.
Il se peut que vous ayez cru pendant des années que la seconde venue de Jésus-Christ est sur le point d’arriver, mais que, au fil du temps, voyant que certaines personnes ont été mises au repos, vous ayez commencé à douter de vivre suffisamment longtemps pour voir le retour de Jésus. Bien-aimés, je veux vous assurer que vous vivez actuellement à la fin des temps et que Jésus viendra durant cette génération, et il nous faut être prêts pour cet événement grandiose !
Par la grâce de Dieu, dans le prochain numéro, nous étudierons ce que signifie « les temps des nations » et les implications pour nous aujourd’hui. La synchronisation de cette prophétie nous montre distinctement que la génération qui a vécu pour voir l’accomplissement du dernier signe annoncé par Luc 21 : 24 est vivante aujourd’hui et que « le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire » (Matthieu 24 : 30 est proche, à la porte !
À suivre…
La Trinité pour les gens pressés [1]
Henri Rasolofomasoandro
Sommaire
Qu’est-ce donc la Trinité ? Pourquoi est-il si important d’être au clair sur cette question aujourd’hui ? Nous essayons de répondre à ces questions et à d’autres questions vitales que vous vous posez en rapport à cette doctrine concernant Dieu, Jésus-Christ le Fils et le Saint-Esprit. Nous découvrirons que le seul Dieu de l’Ancien Testament demeure le seul Dieu du Nouveau que Jésus le Fils engendré et les apôtres ont adoré.
Introduction
Est-il important de connaître le Dieu que l’on adore ? Jésus déclare que la vie éternelle est en jeu (Jean 17.3). Notre salut est donc concerné au plus haut point. Remettre en question ce que les théologiens-philosophes ont mis au point depuis le quatrième siècle et qui fonde l’identité chrétienne selon le Groupe des Dombes [2] n’est-il pas iconoclaste et hérétique, et à la limite commettre le péché contre le Saint-Esprit ? Nous prenons le risque d’être traités comme hérétiques car nous croyons fermement que « L’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel » (Deutéronome 6.4). Ce faisant, nous suivons Jésus qui affirme la même chose lors de son entretien avec un scribe (Marc 12.29-31) et c’est ce qui nous rassure.
L’environnement triadique d’Israël
Il est intéressant de constater qu’Israël est entouré de peuples polythéistes dont les dieux sont des triades et dont voici la liste [3].
* La triade hindoue : Brahman, Vishnu, Shiva.
* La triade babylonienne : Ea, Mardouk (Jérémie 50.2), Gibil (ou Girru, ou Musku).
* La triade égyptienne : Osiris, Isis, Horus. Triade rencontrée dans l’art et la littérature.
* La triade thébaine : Amon « Le caché », Mout « La mère », Khonsou « Le voyageur ».
* La triade iranienne : Mithra, Sraosha, Rashnu. Trois juges divins parmi
lesquels ce dernier tient la balance pour soupeser le bien et le mal.
* Les triades en Grèce : Apollo, Artemis, Leto, les deux premiers sont frère et soeur dont la mère est Leto. Il y a également Zeus, Hera, Ares où Ares est l’enfant du couple Zeus-Hera.
* La triade romaine : Jupiter, Mars, Quirinus.
* La triade nordique : Odin, Thor, Frö. Thor apparaît comme ayant la suprématie selon la tradition.
* La triade chinoise [4] : Conficius, Lao-Tze, Bouddha.
On constate que tous les peuples polythéistes ont des divinités triadiques. C’est la raison pour laquelle Dieu enjoint Israël d’être « saint », différent (Exode 20.2, 3), afin d’adorer et de faire connaître le seul vrai Dieu dans le monde, celui qui aime tant les hommes et veut les sauver.
La tentation rampante
Dès les premiers siècles, de nombreuses spéculations philosophico-théologiques surgissent pour saisir par la raison humaine la nature divine, le bien et le mal. En son temps, déjà Paul mettait en garde les croyants contre la philosophie (Colossiens 2.8) et contre ce qu’il appelle « les loups cruels » qui s’introduiront dans les églises pour ravir et disperser le troupeau (Actes 20.29). La théologie de la trinité pointe son nez petit à petit pour ensuite s’imposer, souvent avec violence, au grand jour les siècles suivants.
« Mais quant à l’idée distincte et claire de tri-unité nous devons nous tourner vers l’Égypte, où la théologie du Nouvel Empire commença à considérer la triade comme une trinité. Durant les premiers siècles du christianisme cette évolution fut soutenue par l’influence grecque : le système triadique de Platon se rapprocha souvent de la dimension du trinitarianisme, et le syncrétisme populaire grec fut souvent prêt à considérer trois dieux comme un [5]. »
On constate qu’à la source il y eut une certaine théologie égyptienne que rejoint la philosophie grecque pour faire admettre que trois dieux peuvent se fondre en un seul. Ce sont là les deux mamelles qui ont nourri à l’origine la doctrine de la Trinité.
Le Concile de Nicée-Constantinople
Après d’âpres débats philosophico-théologiques en Alexandrie, l’empereur Constantin convoque le Concile de Nicée, en 325, pour résoudre l’épineux problème de savoir comment trois dieux peuvent s’incorporer en un seul dieu. Il faut admettre que le problème est ardu. Mathématiquement c’est impossible. Ni Pythagore ni Euclide ne peuvent venir au secours dans ce débat qui défie la raison. Heureusement la théologie et surtout la philosophie sont venues prêter leur concours pour s’attaquer à ce mystère. Car réellement c’est un mystère comme le soutient toute la littérature actuelle sur ce sujet [6].
La discussion tourne autour de deux mots grecs, homoousios et homoiousios dont la seule différence est le « i ». Le premier signifie de substance semblable et le second de substance similaire. Après de longues discussions et après l’intervention de l’empereur, soucieux de préserver l’unité politique au sein de l’empire, c’est le premier qui est adopté. À partir de là le Christ est déclaré de même essence que le Père, c’est-à-dire qu’il se situe au même niveau que le Père en tant que Dieu non créé et Dieu en lui-même et par lui-même (autotheos) [7].
Dieu le Père et Jésus le Fils sont donc considérés comme consubstanciels. Ce n’est qu’en 381, au Concile de Constantinople que le Saint-Esprit est intégré dans ce modèle.
Les concepts tels que hypostase, substance, nature, utilisés très souvent dans la littérature, même dans les Leçons de l’école du sabbat [8], sont des concepts philosophiques puisés chez Platon pour saisir par la raison humaine Dieu et pour penser la Trinité. C’est ce que reconnaît la théologie officielle adventiste dans sa déclaration :
« Par conséquent, les interprétations classiques, modernes et postmodernes de la doctrine de Dieu ont été élaborées sous l’influence de concepts philosophiques humains [9]. »
Ce poids de la philosophie est d’ailleurs dénoncé aujourd’hui par certains théologiens qui veulent s’inspirer de la pensée orientale pour donner à la Trinité une dimension plus universelle. Ils pensent que l’incursion de la philosophie dans le schéma de la théologie trinitaire soulève la question du critère pour juger de son opportunité [10].
Imposée d’autorité
Cette doctrine ne fut pas acceptée par tous, loin de là, car le mot homoousious fut imposé par Constantin, en fin politique qu’il était, pour réconcilier tout le monde. Les ariens, ceux qui, comme Arius, soutiennent que Jésus, Fils de Dieu, est engendré mais non créé maintiennent leur profession de foi et font même du prosélytisme. Ce qui est perçu comme une menace politique par l’empereur Théodose qui s’est empressé d’édicter une loi trés sévère contre tous les opposants à ce que l’on appelle désormais le credo de Nicée-Constantinople.
« Les diverses sectes sont frappées plus ou moins sévèrement. Obstacles mis au culte et au prosélytisme (interdiction des réunions, confiscation des lieux de culte, exclusion des hérétiques des grandes villes), incapacités (de faire ou de recevoir des libéralités, d’ester en justice, de prêter témoignage, d’exercer des fonctions au palais ou à l’armée), attribution aux catholiques des églises hérétiques, finalement exil et confiscation doivent réduire l’opposition [11]. »
Un peu plus tard, Ulfilas [12], un disciple d’Arius, prêche auprès des Goths que Jésus, Fils de Dieu, est engendré par Dieu le Père. Cette doctrine jugée hérétique se propage rapidement chez les Ostrogoths, les Visigoths et les Vandales qui sont sévèrement réprimés et réduits au silence par l’évêque de Rome et l’empereur.
Plus tard, Calvin lui-même n’a pas supporté les multiples exhortations que Michel Servet lui envoya à travers ses lettres pour qu’il aille plus loin dans la Parole de Dieu révèlant que la Trinité n’est pas biblique [13]. Michel Servet a payé cher sa fidélité à la Parole : il fut brûlé vif après avoir enduré le froid et la faim dans un cachot humide.
L’adventisme
Pendant le temps de la fin Dieu suscite un peuple appelé à proclamer le message des trois anges de l’Apocalypse qui comprend dans son essence le rejet de la Trinité. Ce peuple est appelé pour relever des fondements antiques, pour réparer les brèches, pour restaurer les chemins (Ésaïe 58.12). Dès lors tous les pionniers ont pris une nette distance par rapport au modèle trinitaire. Jusqu’en 1915, date de la mort de E. G. White, ils ont adhéré à une commune déclaration stipulant que :
« Il y a un seul Dieu, personnel, être spirituel, le créateur de toutes choses, omnipotent, omniscient, éternel. . .
Il y a un seul Seigneur Jésus-Christ, le Fils du Père Éternel, par qui Il créa toutes choses, et par lequel elles existent. . . »
E. G. White écrit en 1907 :
« La Parole du Seigneur a guidé nos pas depuis que la date de 1844 s’est écoulée. Nous avons étudié les Écritures, nous avons construit du solide ; et nous n’avons pas eu à arracher nos fondations pour y mettre de nouvelles poutres [14]. »
Mais malheureusement, d’abord en catimini dès 1931, mais ensuite ouvertement, des publications trinitaires apparaissent. L’influence de celles-ci est telle qu’en 1980, lors de la Conférence Générale de Dallas, « de nouvelles poutres » sont posées. L’église adventiste est devenue trinitaire comme les autres églises chrétiennes :
« Il y a un seul Dieu : Père, Fils et Saint-Esprit, unité de trois personnes coéternelles [15]. . . »
Cette profession de foi est la clef principale pour rentrer au sein de la Fédération Protestante de France en 2006.
Est-ce important ?
Tout récemment un étudiant en théologie nous fait remarquer que Dieu qui est amour est certainement indifférent à la manière de savoir s’il faut l’adorer en tant que Dieu trinitaire ou non.
En premier lieu, la Bible affirme que « l’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel » (Deutéronome 6.4). Il n’y en a pas trois en un seul. De plus, connaître « le seul vrai Dieu » est la vie éternelle (Jean 17.3).
En second lieu Dieu prescrit « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » (Exode 20.3). Ces autres dieux sont, entre autres, les dieux trois en un d’origine à la fois païenne et philosophique.
Mais plus grave, Dieu nous met en garde formellement d’aller auprès d’autres dieux, de les servir et de les adorer (Deutéronome 8.19). Il insiste en jurant que ni la pluie de l’arrière-saison ni celle de la première ne seront données aux adorateurs d’autres dieux que Lui (Deutéronome 11.14-17).
Et ce qui est important en ce moment du temps de la fin, c’est de fixer le regard sur le « grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu » (Hébreux 4.14) pour être vêtu lors de son apparition.
Ce souverain sacrificateur n’est certainement pas le Jésus autotheos de la Trinité (lire Daniel 7.9-13).
Est-ce important ? Sans contredit il est éminemment important de n’adorer que le seul vrai Dieu le Père et son Fils Jésus engendré.
Conclusion
Nous avons mis en évidence l’origine païenne de la Trinité. Nous avons souligné le recours à la philosophie pour soutenir que les trois n’en font qu’un. Nous avons attiré l’attention sur l’importance de l’adoration du seul Dieu d’Israël. Nous avons rappelé comment l’adventisme a épousé la Trinité. Pour nous, ce revirement à 180 degré est certainement à l’origine du marasme spirituel actuel au sein de l’église adventiste.
« Celui-là est l’antéchrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils n’a pas le Père ; quiconque confesse le Fils a aussi le Père [16]. »
Coin Santé
Tranches Végétales
Ingrédients :
- 250 g de tofu
- 1 ½ cuillère à café d’extrait de levure (Marmite) ou de miso
- 4 ½ cuillères à soupe d’huile d’olive
- 3 cuillères à café de tamari
- 2 cuillères à soupe de bouillon en poudre ou 9 g de bouillon en pâte
- 125 g de farine de gluten
- 1 ½ cuillère à café d’agar-agar en poudre
- 4 cuillères à soupe de levure maltée
Préparation :
- Mixer le tofu afin d’obtenir une crème et ajouter les quatre ingrédients suivants : miso, huile d’olive, tamari et bouillon.
- Bien mélanger afin d’obtenir une crème onctueuse.
- Ajouter la farine de gluten, l’agar-agar et la levure maltée.
- Pétrir le tout pendant cinq minutes.
- Faire un rouleau avec le mélange, d’environ 20 cm de long sur 7 de diamètre.
- Enrouler dans un linge humide et fermer de chaque côté du rouleau avec de la ficelle.
- Mettre le rouleau bien fermé dans une casserole d’eau bouillante et laisser cuire 30-35 minutes.
- Sortir de l’eau après cuisson, dérouler le linge et laisser refroidir le rouleau.
- On peut consommer ces tranches de différentes manières :
- Couper des tranches très fines et consommer froid avec les crudités ou sur du pain
- Couper en tranches plus épaisses (1 cm) et faire réchauffer avec votre plat chaud.
Option :
- Il est tout à fait possible d’ajouter toutes sortes d’épices à votre préparation, vos tranches n’en seront que meilleures !
- Il est aussi possible d’en faire de petites ‘saucisses’ individuelles. Pour cela, couper votre préparation en huit morceaux équivalents, roulez-les en petits rouleaux, puis mettez-les dans des carrés de linge humide (30 x 20 cm), ficelez, mettez dans l’eau bouillante, et faites cuire le tout pendant 30-35 minutes.
Un si grand amour
Notre pauvre planète, si remplie de péché,
Vit pourtant un beau jour, resplendir la lumière,
D’un Être pur et saint, envoyé par son Père,
Qui devait par Sa mort, aider l’humanité.
Ce fut dans une étable que d’une femme Il naquit.
Lui, le Fils du Dieu saint, conçu du Saint-Esprit.
Il devait par Sa vie, guider la race humaine,
Vers un lieu merveilleux, exempt de toute haine.
Et l’enfant grandissait, en taille et en sagesse,
Apprenant journellement, tous les enseignements,
Que Marie lui donnait, l’entendant fréquemment,
Répéter doucement, ces si belles promesses.
Avec son père terrestre, Il avait travaillé,
Sciant et rabotant, chaque jour davantage.
Puis avec Ses disciples, Il avait cheminé,
Enseignant et priant pour leur donner courage.
Sa mission, cependant, n’était pas terminée.
Jésus devait mourir, libérant du péché,
Purifiant, sanctifiant l’humanité entière,
Et redonnant aux hommes, leur liberté première.
Jésus-Christ notre Roi, sur cette infâme croix,
A délaissé Sa vie, et Il est mort pour moi,
Chargé d’un poids si lourd, quel amour insondable !
Oh ! oui, quel sacrifice, de cet Être adorable.
Elisabeth Fury – 25/09/1995
[1] Cet article a été écrit en octobre 2006 et les dates ont du être adaptées. N.d.t Retour
[2] Groupe des Dombes. Pour la conversion des Églises . Paris : Centurion. 1991 . p.26. Retour
[3] J. Gwynn Griffiths . Triads and Trinity . Cardiff : University of Wales Press. 1996. Retour
[4] Selon Ethel Nelson spécialiste de la Chine antique. Retour
[5] J. Gwynn Griffiths. ibid ., p.307. Retour
[6] Le mystère du Dieu trinitaire. Leçons de l’école du Sabbat. Mardi 9 octobre 2012 . Retour
[7] Louis Berkhof . The History of Christian Doctrines . Grand Rapids, Michigan : Baker Books House. 1937. p.87. Retour
[8] « nature plurielle de Dieu », « la triple nature de Dieu », « l’aspect trinitaire de sa nature » dans le No 441 2012 ; « y compris sur sa nature trinitaire » (including His threepart nature) « une certaine perception de la profondeur de son être » (the nature of the inner being of God) dans le No 444 2012 . Retour
[9] Fernando L. Canale . Doctrine of God . Handbook of Seventh-day Adventist Theology. p.105 . Retour
[10] Peter C. Phan . Systematic issues in trinitarian theology .The Cambridge Companion to the Trinity. Éditeur : Peter C. Phan . Cambridge University Press. 2011 . p.14 . Retour
[11] Jean Gaudemet. L’Église dans l’empire romain (IVe -Ve siècles). Tome III. p. 609, 610 . Retour
[12] Williston Walker . A History Of The Christian Church . New York : Charles Scribners’ Sons. 1918. p.129 , 130 . Retour
[13] Michel Servet. Restitution du christianisme. Édition bilingue. Traduction de Rolande-Michelle Bénin. Deux tomes. 2011. Paris : Honoré Champion. Retour
[14] Lettre 24, 1907 , p.3 ; adressée au pasteur A. G. Daniells , le 3 février 1907 . Retour
[15] Ce que croient les adventistes. . . Croyance fondamentale no 2. Retour
[16] 1 Jean 2 .22 ,23. Retour