Volume 2 2019
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« Israël, mets ton espoir en l’Éternel ! Car la miséricorde est auprès de l’Éternel, et la rédemption est auprès de lui en abondance. » Psaume 130 : 7
Table des matières
Faits bibliques sur le jour du repos
L’alliance éternelle – Ellet J. Waggoner
Le pain venu du ciel – partie 2 – Adrian Ebens
Echangé contre une carabine– histoire pour les enfants
Cacciatore au tofu – coin santé
Coloriage
Soixante faits bibliques sur le jour du repos
- Signes des Temps 17 juin 1886
Pourquoi garder le jour du repos ? Quel est le but du jour du repos ? Qui est-ce qui l’a institué ? Quand a-t-il été fait et pour qui ? Quel est le vrai jour du repos ? Un grand nombre observent le premier jour de la semaine ou le dimanche. Quelles raisons, tirées de la Bible, ont-ils pour cela ? D’autres gardent le septième jour ou le samedi. Sur quels passages de la Bible s’appuient-ils pour agir ainsi ? Voici les faits à l’égard des deux jours, tels qu’ils sont énoncés avec clarté dans la Parole de Dieu :
1. Après avoir travaillé durant les six premiers jours de la semaine à la création de la terre, le Dieu de l’univers se reposa le septième jour.
Gen. 2 : 1-3
2. Cela fit de ce jour le jour de repos ou Sabbat du Créateur (Sabbat veut dire repos). Par exemple : le jour où une personne est née devient son jour de naissance. C’est ainsi que lorsque Dieu se fut reposé au septième jour, ce jour devint son jour de repos ou jour de Sabbat.
3. Le septième jour doit donc toujours être le jour du Sabbat du Créateur. Pouvez-vous transporter votre jour de naissance à un autre jour quel qu’il soit ? Évidemment non ! Vous ne pouvez pas davantage transporter le jour du repos du Créateur sur un jour auquel il ne s’est pas reposé. Il s’ensuit que le septième jour est encore et toujours le jour du Sabbat du Créateur.
4. Dieu bénit le septième jour. Gen. 2 : 3
5. Il sanctifia le septième jour. Ex. 20 : 11
6. Il en fit le jour du Sabbat dans le jardin d’Éden. Gen. 2 : 1-3
7. Il fut institué avant la chute ; ce n’était donc pas un type ; car les types n’apparurent qu’après la chute.
8. Jésus dit que le Sabbat a été fait pour l’homme (Marc 2 : 27) ; c’est à dire pour le genre humain, le mot homme était pris ici dans un sens illimité ; il est donc pour les gentils aussi bien que pour les Juifs.
9. C’est un mémorial de la Création. Ex. 20 : 11 ; 31 : 17. Chaque fois que nous nous reposons le septième jour, comme Dieu le fit à la création, nous commémorons ce grand événement.
10. Il a été donné à Adam, le père de la race humaine. Marc 2 : 27 ; Gen 2 : 1-3.
11. Il a donc été donné par lui, comme notre représentant, à tous toutes les nations. Actes 17 : 26.
12. Ce n’est pas une institution juive ; car il a été fondé 2300 ans avant qu’il y eut le seul Juif sur la terre.
13. La Bible ne l’appelle jamais le Sabbat Juif ; mais toujours “le Sabbat de l’Éternel, ton Dieu”. Les hommes devraient être prudents sur la manière dont ils stigmatisent le saint jour de repos du Créateur.
14. On trouve à travers tout l’âge patriarcal des allusions évidentes au Sabbat. Gen. 2 : 1-3 ; 8 : 10, 12 ; 29 : 27, 28 etc…
15. Il constituait une partie de la loi de Dieu avant le Sinaï. Ex. 16 : 4, 27-29.
16. Puis Dieu la plaça au cœur de sa loi morale. Pourquoi l’y plaça-t-Il, s’il n’était point semblable aux neuf autres préceptes, dont tous s’accordent à admettre l’immutabilité ?
17. Le Sabbat du septième jour fut ordonné par la voix du Dieu vivant se faisant entendre du ciel. Deut. 4 : 12, 13.
18. Ensuite Dieu écrivit le commandement de son propre doigt. Ex. 31 : 18.
19. Il le grava sur un morceau de roc pour en indiquer la nature impérissable. Deut. 5 : 22.
20. Il fut conservé avec un soin sacré dans l’arche, au Lieu Très Saint du sanctuaire terrestre. Deut. 10 : 1-5.
21. Dieu interdit le travail au jour du Sabbat, même dans les moments de l’année où l’on était le plus occupé. Ex. 34 : 21.
22. Les Israélites furent détruits dans le désert pour avoir profané le Sabbat. Ezéch. 20 : 12, 13.
23. C’est le signe du vrai Dieu, signe par lequel nous devons le reconnaître d’entre les faux dieux. Ezéch. 20 : 20.
24. Dieu promit que Jérusalem demeurerait éternellement si les Juifs voulaient garder le Sabbat. Jér. 17 : 24, 25.
25. C’est pour avoir violé le Sabbat qu’ils furent envoyés en captivité à Babylone. Néh. 13 : 18.
26. Jérusalem fut détruite à cause de la violation de ce jour. Jér. 17 : 27.
27. Dieu a prononcé une bénédiction spéciale sur tous les gentils qui voudront le garder. Esa. 56 : 6, 7.
28. Cette promesse se trouve dans une prophétie d’Ésaïe qui a entièrement trait à la dispensation chrétienne. Voyez Ésaïe 56.
29. Dieu a promis de bénir tout homme qui gardera le Sabbat. Esa. 56 : 2.
30. Le Seigneur nous demande de l’appeler ‘honorable’, Ésaïe 58 : 13. Prenez garde, vous qui vous plaisez à l’appeler “l’ancien Sabbat juif”, “un jour de servitude”, etc.
31. Après que le saint Sabbat aura été foulé aux pieds “depuis longtemps”, “abandonné d’âge en âge”, il doit être rétabli dans les derniers jours. Ésaïe 58 : 12, 13.
32. Tous les saints prophètes gardèrent le septième jour.
33. Quand le Fils de Dieu vint sur la terre, il observa le septième jour durant toute sa vie. Luc 4 : 16 ; Jean 15 : 10. Il suivit ainsi l’exemple de son père à la création. Ne peut-on pas, en toute assurance, suivre l’exemple du Père et du Fils ?
34. Le septième jour est le jour du Seigneur. Voyez Apoc 1 : 10 : Marc 2 : 28.
35. Jésus était le Seigneur du Sabbat (Marc 2 : 28) ; c’est à dire pour l’aimer et le protéger, de même que le mari est le seigneur de sa femme, pour l’aimer et la chérir. 1 Pierre 3 : 6.
36. Il revendiqua le Sabbat comme une institution miséricordieuse, ayant en vue le bien de l’homme. Marc 2 : 23-28.
37. Au lieu d’abolir le Sabbat, il enseigna soigneusement la manière de l’observer. Matt. 12 : 1-13.
38. Il enseigna à ses disciples de ne rien faire au jour du Sabbat qui ne fût “permis”. Matt. 12 : 12.
39. Il recommanda à ses apôtres de se souvenir du Sabbat dans leurs prières quarante jours après sa résurrection.
40. Les saintes femmes qui avaient été avec Jésus pendant tout son ministère, observèrent soigneusement le Sabbat après sa mort. Luc 23 : 56.
41. Trente ans après la résurrection de Christ, le Saint-Esprit l’appelle expressément “le jour du Sabbat”. Actes 13 : 14.
42. Paul, l’apôtre des gentils, l’appelait “le Sabbat” en l’année 45. Actes 13 : 27. Paul ignorait-il ce qui en était ? Ou croirons-nous de préférence les docteurs modernes qui affirment que le septième jour cessa d’être le Sabbat à la résurrection de Christ ?
43. Luc, l’historien chrétien inspiré, qui écrivait en l’an 62, l’appelle “le Sabbat”. Actes 13 : 44.
44. Les convertis d’entre les gentils, l’appelaient le Sabbat. Actes 13 : 42.
45. Dans le grand concile chrétien tenu à Jérusalem, en l’an 52, en présence des apôtres et de milliers de disciples, Jacques l’appelle le “jour du Sabbat”. Actes 15 : 21.
46. La coutume était, dans l’église apostolique, de tenir des réunions de prières en ce jour. Actes 16 : 13.
47. Paul lisait les Écritures dans les assemblées publiques qui se tenaient ce jour. Actes 17 : 2, 3.
48. Sa coutume était de prêcher ce jour-là. Actes 17 : 2.
49. Le livre des Actes seul nous rapporte quatre-vingt-quatre assemblées tenues par lui en ce jour-là. Voyez Actes 13 : 14, 44 ; 16 : 13 ; 17 : 2 ; 18 : 4, 11.
50. Il n’y eut jamais de disputes entre les chrétiens et les Juifs au sujet du Sabbat. Cela prouve que les chrétiens continuèrent d’observer le même jour que les Juifs.
51. Dans toutes leurs accusations contre Paul, ils ne mentionnèrent jamais la violation du Sabbat. Pourquoi ne le firent-ils pas, si Paul avait cessé de l’observer ?
52. Mais Paul déclarait lui-même expressément qu’il avait gardé la loi. « Je n’ai rien fait ni contre la loi des Juifs, ni contre le temple, ni contre César. » Actes 25 : 8. Comment cela eut-il pu être vrai s’il n’avait pas gardé le Sabbat ?
53. Le Sabbat se trouve mentionné cinquante-neuf fois dans le Nouveau Testament, toujours avec respect, et portant le même titre que dans l’Ancien Testament : “le jour du Sabbat”
54. On ne trouve nulle part dans le Nouveau Testament un seul mot d’après lequel le Sabbat aurait été aboli, abrogé, changé, ou rien de la sorte.
55. Dieu n’a jamais donné à aucun homme la permission de travailler en ce jour-là. Lecteur, par l’ordre de qui employez-vous le septième jour à des travaux serviles ?
56. Aucun chrétien du Nouveau Testament, soit avant soit après la résurrection, ne se livra jamais à un travail ordinaire au septième jour. Trouvez-en un seul exemple, et la question est tranchée ! Pourquoi les chrétiens modernes feraient-ils autrement que les chrétiens de la Bible ?
57. Nulle part la Bible ne nous dit que Dieu ait jamais enlevé au septième jour sa bénédiction ou sa sanctification.
58. De même que le Sabbat fut observé en Eden, avant la chute, il sera observé éternellement sur la nouvelle terre, après la restauration. Esa. 66 : 22, 23.
59. Le Sabbat du septième jour constituait une partie importante de la loi de Dieu par le fait qu’il sortit de la bouche même de Dieu et que son propre doigt l’écrivit sur les pierres du Sinaï. Voyez Exode 20. Lorsque Jésus commença son ministère, il déclara expressément qu’il n’était pas venu pour détruire la loi. « Ne pensez point que je sois venu abolir la loi ou les prophètes. » Matt. 5 : 17.
60. Jésus condamna sévèrement les Pharisiens comme des hypocrites de ce qu’ils prétendaient aimer Dieu, tandis qu’en même temps, ils anéantissaient l’un des dix commandements par leur tradition. L’observation du dimanche n’est qu’une tradition d’homme.
L’alliance éternelle : Les promesses de Dieu
L’appel d’Abraham
The Present Truth, 16 Juillet 1896
Ellet J. Waggoner
Promesse de victoire
Nous avons vu la répétition de la promesse, et le serment qui la confirmait. Mais il y a encore un point très important de la promesse auquel nous n’avons pas prêté une attention spéciale. Le voici : « Ta postérité possédera la porte de ses ennemis » (Gen. 22:17). Ceci mérite une étude sérieuse, car elle signifie la consommation de l’Évangile.
La postérité à laquelle est faite la promesse
Il ne faut jamais oublier que : « Les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : et aux postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs, mais au tant qu’il s’agit d’une seule : et à ta postérité, c’est-à-dire, à Christ » (Gal. 3:16). Et que « si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse » (vers. 29).
La descendance est Christ et ceux qui sont à Lui, et rien d’autre. Nulle part la Bible n’établit une autre descendance à Abraham, distincte de celle qui est citée. Aussi, la promesse faite à Abraham signifie que Christ, avec ceux qui Lui appartiennent – « ta postérité » –, s’emparera des portes de ses ennemis.
Le péché entra dans le monde par un seul homme. La tentation vint par Satan, l’ennemi de Christ. Satan et ses armées sont les ennemis de Christ, et de tout ce qui à trait à Christ. Ils sont les ennemis de tout bien, et de tout homme. Le nom “Satan” signifie adversaire. « Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera » (1 Pier. 5:8). La promesse selon laquelle la descendance d’Abraham s’appropriera la porte de ses ennemis, est la promesse de la victoire sur le péché et Satan, par Jésus-Christ.
Sauvés de nos ennemis pour vivre dans la sainteté
Ainsi le démontrent les paroles de Zacharie, le prêtre, quand il fut rempli du Saint-Esprit et prophétisa en disant : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’Il a visité et racheté Son peuple, et nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David, Son Serviteur, comme Il l’avait annoncé par la bouche de Ses saints prophètes des temps anciens, – un Sauveur qui nous délivre de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent ! C’est ainsi qu’il manifeste Sa miséricorde envers nos pères, et se souvient de Sa sainte alliance, selon le serment par lequel Il avait juré à Abraham, notre père, de nous permettre, après que nous serions délivrés de la main de nos ennemis, de Le servir sans crainte, en marchant devant Lui dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie » (Luc 1:68-75).
Délivrance de la puissance de Satan
Ces paroles furent prononcées à l’occasion de la naissance de Jean-Baptiste, le précurseur de Jésus. Elles sont une référence directe à la promesse et au serment que nous étudions. Elles furent inspirées par le Saint-Esprit. Aussi, nous suivons simplement la conduite de l’Esprit quand nous disons que la promesse de nous approprier de la porte de nos ennemis signifie la libération du pouvoir des armées de Satan. Quand Christ envoya les douze, Il « leur donna force et pouvoir sur tous les démons » (Luc 9:1). Ce pouvoir doit accompagner Son Église jusqu’à la fin des temps, car Christ a dit : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en Mon nom, ils chasseront les démons » (Marc 16:17). Et aussi : « Celui qui croit en Moi fera aussi les œuvres que Je fais, et il en fera de plus grandes, parce que Je m’en vais au Père » (Jn 14:12).
La puissance de Satan est la mort au moyen du péché
Mais la mort vint par le péché, et comme Satan est l’auteur du péché, il a le pouvoir de la mort. Une théologie dérivée du paganisme peut amener les gens à dire que la mort est un ami ; mais tout cortège funèbre et toute larme versée pour un défunt proclament qu’il s’agit d’un ennemi. La Bible le déclare, et elle parle de sa destruction. En parlant des frères, et aux frères, elle dit :
« Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, mais chacun en son rang, Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de Son avènement. Ensuite viendra la fin, quand Il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance. Car il faut qu’Il règne jusqu’à ce qu’Il ait mis tous les ennemis sous Ses pieds. Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort » (1 Cor. 15:22-26).
La venue de Christ est la fin
Ceci nous montre que la fin arrive quand le Seigneur vient, et que quand ceci aura lieu, tous les ennemis de Christ auront été mis sous Ses pieds, en accord avec la parole du Père et du Fils, « Assieds-toi à Ma droite, jusqu’à ce que Je fasse de Tes ennemis Ton marchepied » (Ps. 110:1). Le dernier ennemi qui sera détruit est la mort. Jean contempla en vision les morts, grands et petits, comparaissant devant Dieu pour être jugés au dernier grand jour. Ceux dont les noms ne sont pas trouvés dans le livre de la vie de l’Agneau, sont jetés dans le lac de feu. « La mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu ». « Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux » (Apoc. 20:14, 6).
La postérité tout entière n’est pas encore délivrée
La promesse, « ta postérité possèdera la porte de ses ennemis », ne peut s’accomplir qu’après la victoire de la totalité de la postérité sur tous ses ennemis. Christ a triomphé ; et nous pouvons, maintenant même, donner grâce à Dieu, qui « nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Cor. 15:57) ; mais la bataille n’est pas encore terminée, pas même pour nous. Il y en a beaucoup qui seront finalement vainqueurs, et qui ne se sont pas encore enrôlés sous l’étendard du Seigneur ; et d’autres qui, aujourd’hui Lui appartiennent, mais qui abandonneront la foi. La promesse englobe donc la totalité de la consommation de l’œuvre de l’Évangile, la résurrection de tous les justes – les enfants d’Abraham –, et la réception de l’immortalité lors de la seconde venue de Christ.
« Si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse » (Gal. 3:29). Mais la possession du Saint-Esprit est la caractéristique distinctive de ceux qui sont à Christ. « Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par Son Esprit qui habite en vous » (Rom. 8:11).
Une espérance pour tous
Nous voyons donc que l’espérance de la promesse faite à Abraham était la résurrection des morts, lors de la venue du Seigneur. L’espérance de la venue de Christ est la « bienheureuse espérance » qui a encouragé le peuple de Dieu depuis les jours d’Abraham, et même depuis l’époque d’Adam. Nous disons souvent que tous les sacrifices signalaient le Christ, et bien fréquemment nous oublions ce qu’implique cette affirmation. Elle ne peut signifier qu’ils signalaient le moment où le pardon des péchés serait obtenu, car ce pardon était déjà à la portée de tous les patriarches comme il le fut pour n’importe qui après la crucifixion de Christ. On cite spécialement Abel et Enoch parmi la multitude de ceux qui furent justifiés par la foi. La croix de Christ fut quelque chose d’aussi réel à l’époque d’Abraham qu’elle peut l’être pour n’importe qui aujourd’hui.
La signification des sacrifices
Quelle est donc la vraie signification de la déclaration selon laquelle tous les sacrifices, depuis celui d’Abel jusqu’à l’époque de Christ, L’annonçait? Il est clair qu’ils indiquaient la mort de Christ ; personne ne peut en douter. Mais quelle aurait été la nécessité de la mort de Christ, s’Il n’était pas ressuscité ? Paul ne prêcha que Christ, et Christ crucifié, cependant, il annonçait « Jésus et la résurrection » (Act. 17:18). Prêcher Christ crucifié, c’est prêcher Christ ressuscité. Mais la résurrection de Jésus porte en elle la résurrection de tous ceux qui sont à Lui. Par son sacrifice, le croyant Juif bien instruit montrait sa foi en la promesse faite à Abraham, promesse qui devait s’accomplir à la venue du Seigneur. La chair et le sang de la victime représentaient le corps et le sang de Christ, comme le font le pain et le vin – à la cène du Seigneur – par ceux qui annoncent la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’Il vienne (1 Cor. 11:25 et 26).
Le pain venu du ciel
- Adrian Ebens –
suite et fin
Il est en beaucoup qui, aujourd’hui, n’enseignent pas que la croix de Christ est proche d’eux. En disant que le système sacrificiel des Juifs avait uniquement pour but de révéler les souffrances de Christ 1500 ans dans le futur à partir de Moïse, la conclusion qui en résulte est que la croix de Christ est maintenant 2000 ans dans le passé. Son abnégation présente et l’immense souffrance qu’Il ressent en portant Sa croix aujourd’hui sont minimisées et souvent ignorées. C’est exactement ce que Satan souhaite. Remarquez ce que A.T. Jones déclare à ce sujet.
Du début à la fin, la grande difficulté avec les Juifs résidait dans le fait que Dieu était extrêmement éloigné. Les choses mêmes prévues par Dieu pour révéler Sa parfaite proximité étaient utilisées comme des marques de Son profond éloignement. Les sacrifices, les offrandes, le tabernacle, le temple et ses services, toutes ces choses étaient utilisées, par les enseignants Juifs et la grande majorité du peuple, de telle manière que leur seule signification leur révélaient Christ comme très loin d’eux. On comprenait bien que tout cela était en rapport avec le Messie, mais c’était un Messie éloigné. S’ils voulaient que le Messie s’approche eux, il leur fallait devenir bons par eux-mêmes, et ces efforts étaient considérées comme ayant une vertu, leur apportant la justice.
Je ne suis pas certain que les Adventistes du Septième jour ont dépassé cette idée selon laquelle Christ est éloigné, comme à l’époque des Juifs. Je ne dis pas que les Adventistes du Septième jour pensent que Christ est à présent très éloigné. Mais je crains qu’ils ne se soient pas éloignés de cette idée lorsqu’ils contemplent le sanctuaire et ses services, les sacrifices et les offrandes, que tout cela avait pour but de montrer Christ comme loin, quelque part dans l’immensité. Ainsi, il est dit que toutes ces choses nous dirigent vers Christ. C’est effectivement le cas, mais un Christ proche et non un Christ éloigné. Dieu avait prévu que toutes ces choses dirigent les regards vers Christ vivant dans leur cœur, pas dans 1800 ans, ni aussi éloigné que les cieux ne le sont de la terre, mais dans leur expérience vivante de chaque jour. Lorsque nous nous accrochons à cette idée et étudions le sanctuaire, les sacrifices et les offrandes, en bref, l’évangile tel qu’il se trouve dans le Lévitique, nous voyons alors qu’elle signifiait Christ, comme un Sauveur vivant, présent avec eux jour après jour et nous voyons qu’Il est aussi tout cela pour nous aujourd’hui.
Il y a l’évangile, il y a l’expérience chrétienne pour nous aujourd’hui dans le Lévitique, le Deutéronome, la Genèse, l’Exode et la Bible tout entière. Mais lorsque nous lisons ces passages et disons que ces sacrifices et ces offrandes désignaient Christ comme éloigné des Juifs, que les Juifs considéraient certainement ces services comme précurseurs d’une venue de Christ à un moment donné — nous lisons alors les Écritures de la même manière que les Juifs et nous nous tenons exactement au même endroit qu’eux face à ces textes.
Mais cela ne va pas. Non. Nous ne pouvons pas regarder au sanctuaire avec son ameublement et son contenu, se tenant exactement où Dieu l’avait placé et contenant Sa présence en son sein et penser qu’il était là pour leur enseigner que Dieu habitait uniquement dans le sanctuaire céleste. Si on le considère de cette manière, nous sommes prêts à penser qu’Il ne peut pas être plus proche de nous, parce qu’Il est là où nous L’avons placé pour le peuple Hébreu. Si nous pensons ainsi pour eux, qu’aurions-nous fait si nous avions été à leur place, comment aurions-nous considéré cela ? De la même manière, et cela révèle que si nous avions été à leur place nous aurions été exactement où ils se trouvaient.
Lorsque nous lisons au sujet du sanctuaire et de ses services, de Dieu qui demeurait dans le sanctuaire et du texte « Ils me feront un sanctuaire, et j’habiterai au milieu d’eux », la tendance est, même parmi nous, de dire : Oui, Dieu habitait au milieu d’eux dans le sanctuaire, et cela désigne le sanctuaire céleste et le temps qui arrive où Dieu habitera à nouveau avec Son peuple car Il dit : « Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. » Ainsi, lorsque la nouvelle terre viendra, Dieu habitera à nouveau avec Son peuple. Mais, où est Dieu maintenant ? C’est ce que nous voulons savoir. Quelle est l’importance pour moi que Dieu habite au milieu de Son peuple sur la nouvelle terre ? S’il ne peut pas habiter avec moi maintenant, il est certain qu’Il n’habitera pas avec moi sur la nouvelle terre, ni à aucun autre endroit, parce qu’Il n’en a pas l’occasion. Ce que je souhaite savoir, et ce que toute âme a besoin de savoir est ce qui suit : Habite-t-Il avec moi maintenant ? Si nous le plaçons loin de nous à l’époque des Juifs et que nous L’éloignons jusqu’à la nouvelle terre, quel en est le résultat pour nous ? Où est-Il maintenant en rapport avec les êtres humains ? Et encore, comment est-Il avec nous maintenant ? Ce doit être constamment le sujet de notre étude.
A présent vous pouvez voir que le sujet du système cérémoniel est beaucoup plus vaste que simplement un sujet de peu d’importance qui a dérangé les Juifs pendant un temps puis a disparu. Aussi sûrement que le diable est vivant et que l’inimité existe dans le cœur humain, ce sujet gêne encore et toujours la nature humaine. Aussi sûrement que la pensée qui ne se soumet à pas à la loi de Dieu, et qui ne le peut même pas sera dans le monde et aussi longtemps qu’elle existera, le monde sera maudit par le cérémonialisme. Et aussi longtemps qu’elle vit dans mon cœur je serai en danger d’être maudit par le cérémonialisme.
Je souhaite m’introduire dans la ligne de pensée de Jones. Il est important de dire que ceux qui enseignent que les Juifs étaient impliqués dans une ronde de droits et de cérémonies pour un salut qui était distant, pour eux, de 1500 ans dans le futur, enseignent un Dieu de cérémonialisme. Si Dieu était simplement un Dieu de cérémonialisme avant la croix, cela signifie que cet attribut subsiste dans Son caractère et qu’en contemplant, nous serons changés en cérémonialisme. Prenons garde et ayons du discernement face à ceux qui soutiennent le cérémonialisme même s’ils se répandent en injures contre lui. Continuons avec ce qu’A.T. Jones dit :
Ce qu’il nous faut faire, c’est trouver la délivrance en Jésus-Christ, une victoire absolue, exaltant la droite du Dieu des cieux, afin que l’inimitié soit complètement annihilée en nous, en Lui. Nous serons alors délivrés du cérémonialisme ; nous serons alors libéré des traditions et des commandements des hommes, ainsi que des hommes qui se font la conscience d’autrui. Les hommes disent : « Vous devez faire cela, ou vous ne serez pas sauvés. Il vous faut faire ceci, sinon, pas de salut. » Non, non. Croyez en Jésus-Christ sinon vous ne serez pas sauvés. Ayez une foi véridique en Jésus-Christ et vous serez sauvés.
Cette même bataille faisait rage aux temps de Paul et de son œuvre. Il prêchait Jésus-Christ seul pour le salut. Mais certains pharisiens « qui croyaient », le suivaient en disant : « Oui, c’est bien de croire en Jésus-Christ, mais il y a autre chose. Il faut être circoncis et garder la loi de Moïse, sinon, vous ne pouvez pas être sauvés. » Cette dispute dura des années et Paul combattit jusqu’au bout contre cette position. Il ne voulut pas compromettre d’un seul iota. « Si vous vous faites circoncire, Christ ne vous servira à rien. » « Vous tous qui cherchez la justification dans la loi ; vous êtes déchus de la grâce. » Rien, rien si ce n’est Christ et la foi en Lui ! Au final, ils amenèrent tout cela au concile, et là, l’Esprit de Dieu décida que Christ était la voie du salut et non le cérémonialisme. Voilà l’histoire dans son intégralité. L’un des côtés avait pour but de fixer le cérémonialisme sur le Christianisme, ou plutôt de le mettre à sa place, et l’autre était désireux de vivre le principe de Jésus-Christ par une foi vivante, mettant en mouvement la vie et le cœur de ceux qui croient en Lui.
Une différence majeure existe entre le cérémonialisme et le principe. Jésus-Christ désire que nous le trouvions d’une manière si complète, si personnelle que les principes vivants de la vérité divine, tels qu’ils se trouvent en Jésus-Christ, soient notre guide. Ainsi, ces principes vivants, brillant dans la vie de l’homme par la gloire de Jésus-Christ, nous guideront à chaque pas, et nous saurons quoi faire au moment voulu. Nous n’avons donc pas besoin de résolutions ou de vœux pour nous forcer à faire ceci, cela ou son contraire. Voilà la différence entre le cérémonialisme et le principe de la présence vivante de Christ dans le cœur. L’une est du pur formalisme et un service extérieur, sans Christ, tandis que l’autre est tout en Christ, Christ est tout et en tous.
Considérons à nouveau ce que les Juifs accomplissaient lors des services du temple, les sacrifices et les offrandes, afin que vous puissiez y voir un peu plus clair. Je sais, et vous aussi, que le sanctuaire, le temple, était une représentation du sanctuaire qui se trouve dans les cieux, que les sacrifices représentaient le sacrifice de Jésus-Christ et que le sacerdoce et son service étaient la représentation du sacerdoce de Christ. Dieu a utilisé toutes ces choses pour les enseigner, ainsi que nous même et nous révéler à tous sa personne, tel qu’Il est en Christ. Au départ, il y avait le sanctuaire, puis le temple a été construit à la place du sanctuaire. Le temple se trouvait sur le Mont Sion à Jérusalem. A partir de là, Dieu a enseigné les Israélites qu’au delà de ce temple, se trouvait le vrai temple sur la Montagne de Sion dans la Jérusalem céleste. Dieu demeurait dans ce temple du mont Sion à Jérusalem, en Palestine, et par ce moyen leur montrait qu’Il demeurait au-delà, dans le temple céleste de la Montagne de Sion, dans la Jérusalem céleste.
Et Il dit également – et ceci était vrai au sujet des deux endroits et des deux côtés – « Car ainsi parle le Très–Haut, dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint : j’habite dans les lieux élevés et dans la sainteté » A un autre endroit ? « avec l’homme contrit et humilié » Quand ? Il nous faut lire par le passé. Quand habitait-Il avec « l’homme contrit et humilié », mais aussi « dans les lieux élevés et dans la sainteté » ? L’était-Il sept cents ans avant Christ, lorsque Ésaïe a parlé ? Oui. Mais le Seigneur a-t-Il seulement commencé à demeurer avec celui qui a un esprit humble et contrit, et dans les lieux élevés et dans la sainteté à ce moment-là ? Non.
Était-ce valable mille ans avant Christ, lorsque David écrivait ? Oui. Mais commença-t-Il seulement à cette période ? Non. Il a toujours, éternellement, demeuré en ces deux endroits – avec celui qui est humble et contrit ainsi que dans les lieux élevés.
Eh bien, dans ce temple sur la terre, Dieu n’a-t-Il enseigné à Son peuple la manière dont Il demeurait dans les lieux célestes, ainsi que dans le temple du cœur ? Assurément. Le Mont Sion terrestre était visible, représentant la Sion céleste où Dieu se trouvait, visible par les yeux de la foi. Là, sur le Mont Sion, le lieu élevé de la Jérusalem terrestre, se trouvait le temple et Dieu demeurait dans ce temple. Et à cet endroit, Dieu leur montrait qu’Il ne demeurait pas là uniquement mais aussi dans le temple du cœur, le sanctuaire de l’âme, en Celui qui a un esprit humble et contrit. En plaçant Son temple au milieu d’un peuple pécheur, et en y demeurant Lui-même, Il montrait comment Il se tiendrait dans le temple du corps de Christ, au milieu des hommes pécheurs, dans une chair pécheresse.
Il y avait également un sacerdoce dans le temple terrestre du Mont Sion à Jérusalem. Un sacerdoce existait dans le sanctuaire à Silo dans le désert. Il est vrai, il représentait le sacerdoce de Christ, mais représentait-il un sacerdoce quelconque de Christ avant l’an 1 de notre ère ? Pouvons-nous dire qu’il représentait un sacerdoce éloigné de Christ ? Non. Que ce sacerdoce à Jérusalem, dans le sanctuaire du désert, représentait un sacerdoce qui existait déjà selon l’ordre de Melchisédek ? Qui serait un sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek ? Non, non. « Tu es sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek. » Melchisédek n’était-il pas un sacrificateur aux jours d’Abraham ? et le sacerdoce de Christ n’est-il pas pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek ?
Ne voyez-vous donc pas que ce système complet de services, donné à Israël, avait pour but de lui enseigner la présence de Christ ici et maintenant pour le salut présent de leurs âmes et non pour le salut de leurs âmes dans mille huit cents ans, ou deux mille ans, ou quatre mille ans ? Sûrement, sûrement, il en est ainsi. 5 Mars 1895 ATJ, General Conference Bulletin, p. 477.7
Mes amis, j’espère et je prie que vous puissiez discerner la précieuse rivière de vie qui est révélée dans le pain vivant venant des cieux et dans les offrandes de farine et d’huile. Ce mélange de farine et d’huile dirigeait les regards vers le vrai Pain de Dieu qui était présent pour eux à cette époque pour le salut. De la même manière, nous pouvons aborder chaque jour, chaque Sabbat, chaque nouvelle lune et chaque fête avec une conscience plus profonde du fleuve de vie et du don de l’Esprit. Le Sabbat est véritablement un canal du sceau de Dieu. Une fois que nous entrons dans le principe du Sabbat, nous acceptons que Dieu envoie Son Esprit à des temps particuliers. Lorsque nous veillons et prions pour que notre Père nous appelle en Ses temps mis à part, nous recevrons une mesure plus importante du pain vivant que la mesure quotidienne donnée à tout homme.
Si nous sommes prêts à venir à Dieu chaque matin, confiant que le Pain de Vie vient vraiment lors du culte du matin tel que l’exprime l’offrande du sacrifice du matin, notre foi nous permettra de recevoir une bénédiction. La même chose aura lieu lors du sacrifice du soir. Quel sentiment d’anticipation n’est-il pas créé alors que nous venons par la foi recevoir le Pain vivant qui vient du ciel ? Croyez-vous qu’une double mesure est disponible le Sabbat comme exprimé par l’Évangile et l’Ancien Testament ? Croyez-vous que la nouvelle lune vous offre une bénédiction huit fois supérieure au don quotidien de pain venu des cieux ? Jusqu’où êtes-vous prêts à vous avancer dans le fleuve de vie ? Avez-vous faim et soif de la justice de Christ ? Accrochez-vous aux temps de rafraîchissement venant de la part de Dieu et ouvrez vos cœurs, par la foi, au vrai pain qui vient du ciel et vous ne serez pas déçus.
Jean 6 : 52-64 Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant : Comment peut-il nous donner sa chair à manger ? (53) Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. (54) Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. (55) Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. (56) Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. (57) Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. (58) C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement. (59) Jésus dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm. (60) Plusieurs de ses disciples, après l’avoir entendu, dirent : Cette parole est dure ; qui peut l’écouter ? (61) Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit : Cela vous scandalise-t-il ? (62) Et si vous voyez le Fils de l’homme monter où il était auparavant ?… (63) C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. (64) Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait.
Il en est de même aujourd’hui. La grande majorité ne croit pas en ce précieux fleuve de vie. Certains sont même actifs pour endommager la réputation de leurs frères de crainte de venir à la lumière de cette vérité. Il est vrai que le contenu de ce livret peut être une parole dure pour certains. Vous sentez-vous aussi offensés en la lisant ?
Jean 6 : 65-67 Et il ajouta : C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. (66) Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui. (67) Jésus donc dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ?
De nombreuses personnes se détournèrent de Jésus et ne Le suivirent plus à cause de Son enseignement des principes du pain vivant. Nous sommes malgré tout réconfortés par les paroles des disciples :
Jean 6 : 68-69 Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions–nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. (69) Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu.
Que cela soit notre témoignage afin que nous puissions prier avec joie : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien », et être confiant qu’il sera multiplié de la même manière que Jésus a multiplié les pains et les poissons et nourri les 5000 personnes avant l’effusion de l’Esprit durant la fête des pains sans levain.
Avant de terminer cette étude, il nous faut présenter la question de la libation en relation avec le pain et les sacrifices et voir plus profondément la manière dont la joie du Père et du Fils nous est donnée dans un Esprit de grâce.
Nombres 28 : 7 Et sa libation sera d’un quart de hin pour un agneau ; tu verseras dans le lieu saint la libation de boisson forte à l’Éternel. (version Darby)
Au verset 7 nous trouvons l’expression boisson forte (shakár– Strong’s H7941). Certains traducteurs préfèrent l’expression vin purà celle de boisson forte, ce qui est tout à fait en accord avec Lévitique 2 : 11 où il est dit « Quelque oblation que vous présentiez à l’Éternel, elle ne sera pas fermentée ; car vous ne ferez fumer ni levainni miel en sacrifice fait par le feu à l’Éternel. » (Bible Annotée) Le fait que cette libation consiste en du vin et en aucune autre boisson est confirmé par Nombres 15 : 1-10 où il est commandé d’offrir avec l’animal sacrifié des Fêtes (également mentionné dans Nombres 28) une libation de yayinStrong’s H3196 qui est très clairement un produit de la vigne. La majorité des traductions disent boisson forte ou fermentée, mais cela crée une incohérence avec les Écritures liées à Lévitique 2 : 11. Notre Père demanderait-Il une offrande, symbolisant une bénédiction qu’Il offre, contenant ce qu’Il condamne ? Lorsque vous examinez les traductions espagnoles de ce verset, vous remarquez que presque toutes les versions (sauf les versions catholiques) parlent de « vin supérieur »[1]. La Reina-Valera Revisadade 1909, 1960, 1994, 1995, 2000, 2004 parlent toutes de « vin supérieur ». La version des Sagradas Escrituras (1569)parlent aussi de « vin supérieur ». La Biblia Latinoamericana 1995le traduit par « vin pur ». La traduction Jubilee Bible 2000 dit :
Et la libation sera d’un quart de hin pour chaque agneau ; tu feras la libation devin supérieurau SEIGNEUR dans le sanctuaire.
De même, le Commentaire Biblique Adventiste dit ce qui suit (traduit de l’Espagnol) :
De nombreux commentateurs insistent que dans ce cas shekárdoit se référer au vin le meilleur, le plus noble. Les commentateurs juifs, en règle générale, soutiennent que dans ce cas, de par l’utilisation de shekár, le concept d’un vin dilué soit exclut, et d’autre part, ils sont en faveur de l’idée d’un vin fraîchement pressé.
Cela donne à penser que la boisson forte dont il est question signifie concentrée, et ne se réfère pas à un jus de raisin dilué. C’est également en accord avec le changement de l’eau en vin, effectué par Jésus aux noces de Cana, lorsque l’ordonnateur du repas dit que l’époux avait réservé le bon vin pour la fin. Le concept de « vin supérieur » « vin pur » ou « vin fraîchement pressé » s’harmonise tout à fait avec le langage trouvé dans Jésus-Christ :
Il y avait, à l’entrée de la porte, six grands vases de pierre : Jésus ordonna aux serviteurs de les remplir d’eau, ce qui fut fait. Quand il fallut du vin, il leur dit : “Puisez maintenant, et portez-en à l’organisateur du repas.” On avait versé de l’eau dans les vases, on en retira du vin. Ni le maître d’hôtel ni la plupart des hôtes ne s’étaient rendu compte que le vin avait manqué. Ayant goûté ce vin que lui apportaient les serviteurs, le maître d’hôtel le trouva meilleur[supérieur] que tout ce qu’il avait jamais bu, et très différent du vin qu’on avait servi au commencement de la fête. S’adressant à l’époux, il lui dit : “Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon. … Toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent.” — Jésus-Christ, p. 131
Remarquez la relation existant entre le vin et les bénédictions que Dieu offre par Christ.
On offre d’abord le bon vin, puis le moins bon ; c’est ainsi qu’agit le monde avec ses dons. Ce qu’il offre peut plaire aux yeux et fasciner les sens, mais pour finir il ne donne pas une entière satisfaction. Le vin devient amer, la gaieté s’assombrit. Ce qui avait débuté au milieu des chansons et de la bonne humeur s’achève dans la lassitude et le dégoût. Au contraire, les dons de Jésus gardent toujours leur fraîcheur et leur nouveauté. La fête qu’il offre à l’âme ne manque jamais de donner satisfaction et joie. Chaque nouveau don fait mieux apprécier à celui qui le reçoit les bienfaits du Seigneur. Il accorde grâce pour grâce. Les approvisionnements ne font jamais défaut. Si vous demeurez en lui, le fait de recevoir un riche don aujourd’hui vous prépare à en recevoir un plus riche encore demain. La loi qui est à la base des agissements de Dieu à l’égard de ses enfants se trouve exprimée dans les paroles adressées à Nathanaël par Jésus : “Tu crois ; tu verras de plus grandes choses que celles-ci.”
Le vin que le Christ procura, à l’occasion de la fête, ainsi que celui qu’il donna plus tard à ses disciples pour symboliser son propre sang, c’est le pur jus de raisin. C’est à ce vin que le prophète Ésaïe faisait allusion en parlant de la grappe, dont il est dit : “Ne la détruis pas ; car il y a là une bénédiction.” Ésaïe 65 : 8 » —Jésus-Christ, pp. 131-132
Si ce Vin Supérieur et Pur est un symbole des bénédictions de Christ, la libation de Nombres 28 : 7, dont le but est de signifier une bénédiction, doit être du même type. On ne peut apporter à Dieu une offrande que si l’on reconnaît que c’est Lui qui, au départ, nous l’a offerte. Dieu n’a pas donné de boissons fermentées et alcoolisées aux hommes. Dieu a offert Sa joie pure et non contaminée en Son Fils.
Remarquons également la similarité entre le mot shekáret le verbe shakárqui, selon la définition Strong’s H7937 peut signifier être heureux ou boire avec abondance. Nous voyons que les libations étaient de vin nouveau, et ils avaient pour signification une bénédiction donnée par Dieu à Son peuple.
Nombres 28 : 7 nous donne la quantité de vin pour chaque agneau et dans Nombres 28 : 14 nous voyons la quantité de vin pour chaque taureau et bélier et la quantité pour chaque agneau est répétée.
Nombres 28 : 14 Les libations seront d’un demi-hin de vin pour un taureau, d’un tiers de hin pour un bélier, et d’un quart de hin pour un agneau. C’est l’holocauste du commencement du mois, pour chaque mois, pour tous les mois de l’année.
Les calculs sont comme suit :
Sacrifice |
Farine |
Huile |
Vin |
Quotidien |
4,4 kg |
1,8 l. |
1,8 l. |
Sabbat |
8,8 kg |
3,6 l. |
3,6 l. |
Nouvelle lune |
37,4 kg |
15,3 l. |
2 taureaux = 1 hin ; 1 bélier = 1/3 hin ; 7 agneaux = ¼ hin x7 Total = 11,1 l. |
Pains sans levain |
266,2 kg (30x off. du Sabbat) |
108,9 l. |
11,1 l x7 = 77,7 l. |
Pentecôte |
37,4 kg |
15,3 l. |
12,9 l. |
Fêtes du septième mois |
869 kg (≈ 100 x off. du Sabbat |
359,2 l. |
Trompettes = 22,2 l. Expiations = 11,1 l. Tabernacles = 245,4 l. Total = 278,7 l. |
La farine utilisée pour faire le pain, représente la vie que Dieu donne et qu’Il maintient à travers Son Fils dans l’univers tout entier ; l’huile est également utilisée pour faire le pain, il est aussi un symbole de l’Esprit donné aux enfants de Dieu ; mais qu’en est-il du vin ? Il s’agit souvent d’un symbole du sang de Christ, mais dans le contexte des sacrifices, ce ne peut être le cas car le type se trouve déjà dans le sang de l’agneau immolé. Dans ce contexte, une libation doit être un symbole d’une chose que le sang de Christ a rachetée pour nous.
Le pain, composé de farine et d’huile, et le vin sont des symboles de bénédictions. Par exemple, lorsqu’Abraham est revenu d’avoir secouru son neveu Lot, Melchisédek vint à sa rencontre pour le bénir, apportant du pain et du vin.
Genèse 14 : 18, 19 Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était sacrificateur du Dieu Très-Haut.(19) Il bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre !
Suite à cette bénédiction, Abraham eut l’assurance qu’Il était soutenu par Dieu, qu’il n’avait pas besoin des biens des hommes et refusa d’accepter les richesses du roi du Sodome.
Genèse 14 : 21-23 Le roi de Sodome dit à Abram : Donne-moi les personnes, et prends pour toi les richesses. (22) Abram répondit au roi de Sodome : Je lève la main vers l’Éternel, le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre : (23) je ne prendrai rien de tout ce qui est à toi, pas même un fil, ni un cordon de soulier, afin que tu ne dises pas : j’ai enrichi Abram. Rien pour moi !
Le livre de Joël utilise la farine, l’huile et le vin comme des symboles de bénédictions de la part de Dieu.
Joël 2 : 19 L’Éternel répond, il dit à son peuple : Voici, je vous enverrai du blé, du moût et de l’huile, et vous en serez rassasiés ; et je ne vous livrerai plus à l’opprobre parmi les nations.
Le mot traduit par blé est daganStrong’s H1715 et signifie grain, pain ou blé. Considérons le Psaume suivant en gardant ceci à l’esprit :
Psaume 104 : 1-15 Mon âme, bénis l’Éternel ! Éternel, mon Dieu, tu es infiniment grand ! Tu es revêtu d’éclat et de magnificence ! (2) Il s’enveloppe de lumière comme d’un manteau ; il étend les cieux comme un pavillon. (3) Il forme avec les eaux le faîte de sa demeure ; il prend les nuées pour son char, il s’avance sur les ailes du vent. (4) Il fait des vents ses messagers, des flammes de feu ses serviteurs. (5) Il a établi la terre sur ses fondements, elle ne sera jamais ébranlée. (6) Tu l’avais couverte de l’abîme comme d’un vêtement, les eaux s’arrêtaient sur les montagnes ; (7) Elles ont fui devant ta menace, elles se sont précipitées à la voix de ton tonnerre. (8) Des montagnes se sont élevées, des vallées se sont abaissées, au lieu que tu leur avais fixé. (9) Tu as posé une limite que les eaux ne doivent point franchir, afin qu’elles ne reviennent plus couvrir la terre. (10) Il conduit les sources dans des torrents qui coulent entre les montagnes. (11) Elles abreuvent tous les animaux des champs ; les ânes sauvages y étanchent leur soif. (12) Les oiseaux du ciel habitent sur leurs bords, et font résonner leur voix parmi les rameaux. (13) De sa haute demeure, il arrose les montagnes ; la terre est rassasiée du fruit de tes œuvres. (14) Il fait germer l’herbe pour le bétail, et les plantes pour les besoins de l’homme, afin que la terre produise de la nourriture, (15) Le vinqui réjouit le cœur de l’homme, et fait plus que l’huileresplendir son visage, et le painqui soutient le cœur de l’homme.
Ce passage explique la signification des trois types d’offrandes mentionnées dans Nombres 28, et le contexte de ce Psaume est que Dieu est le pourvoyeur de la vie et Celui qui la maintient. Nous pouvons voir que le pain est un symbole de la vie de Christ qui soutient le cœur de l’homme, l’huile est un symbole de l’Esprit de Christ qui fait resplendir le visage de l’homme, et le vin est un symbole de la joie de Christ qui réjouit les cœurs des hommes.
De nombreux textes présentent le vin comme un symbole de joie, d’allégresse et de gaieté. L’un d’eux est une parabole ou une allégorie dans Juges 9.
Juges 9 : 12, 13 Et les arbres dirent à la vigne : Viens, toi, règne sur nous. (13) Mais la vigne leur répondit : Renoncerais-je à mon vin, qui réjouitDieu et les hommes, pour aller planer sur les arbres ?
Le mot traduit ici par réjouit est samakjStrong’s H8055 et est le même que celui utilisé dans Psaume 104 : 15. Dans ce Psaume, nous voyons que le vain réjouit le cœur de l’homme et dans Juges 9 : 13, il réjouit Dieu et les hommes. Comment le vin peut-il réjouir Dieu ? Que savons-nous de la joie, du délice et du plaisir de Dieu ? En qui prend-Il plaisir ? Proverbes 8 : 30 dit :
Proverbes 8 : 30 Alors j’étais auprès de lui son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence. (Ostervald)
Et dans Matthieu 3 : 17 :
Matthieu 3 : 17 Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui–ci est mon Fils bien–aimé, en qui j’ai pris plaisir. (Ostervald)
Christ, le Fils unique engendré de Dieu, est le délice, la joie et le plaisir du Père. Une merveilleuse relation pleine de joie existe entre Christ et Dieu Son Père. Christ se réjouit de l’amour agapé du Père manifesté dans l’établissement de Son Fils comme héritier de toutes choses et le Père fait ses délices de Son Fils, Il prend plaisir en Lui, car Celui-ci comprend Son amour plein de renoncement, et partage tout ce qu’Il a hérité avec l’univers. Christ prit pour donner, et Il partage aux hommes les délices et la joie de la relation existant entre eux deux. L’Esprit de Prophétie dit :
La parole dite à Jésus au Jourdain : “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, objet de mon affection”, embrasse l’humanité tout entière. Dieu parle alors à Jésus en tant que notre représentant. Malgré tous nos péchés et nos faiblesses, nous ne sommes pas rejetés comme des êtres sans valeur. Sa grâce magnifique nous a été “accordée en son bien-aimé”. Éphésiens 1 : 6 — Jésus-Christ, p. 94
Proverbes 8 : 30-31 Alors j’étais auprès de lui son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence. (31) Je trouvais ma joie dans le monde et sur la terre, et mon bonheur parmi les enfants des hommes.(Ostervald)
Christ étend ce bonheur aux hommes. Le bonheur du Père – Ses délices – se trouve dans Son Fils, et le bonheur du Fils se trouve non seulement avec le Père mais également avec les hommes. Le vin, en tant que symbole de joie, de bonheur et de délices, représente Christ qui est la joie de Dieu et des hommes. Christ est le délice de Dieu, et le véritable délice de l’homme ne peut se trouver que dans le bien-aimé Fils de Dieu.
Le fleuve de la vie est également un autre symbole de Christ relié au vin, symbole de joie, de réjouissance et de délices. Psaume 46 : 5 dit :
Psaume 46 : 5 Il est un fleuve dont les courants réjouissentla cité de Dieu, le sanctuaire des demeures du Très–Haut.
Le mot traduit par réjouissent est à nouveau samakj, et nous pouvons voir que ce fleuve, qui se trouve dans la cité de Dieu, réjouit toute la cité. Selon Apocalypse 22, ce fleuve sort du trône de Dieu et de l’Agneau. Cela pourrait-il être un symbole du délice du Père pour Son Fils partagé avec l’univers à travers Christ, le canal ? Je le crois. Pour moi, la plus belle chose à ce sujet est que le vin du Ciel, la joie et les délices du Ciel nous sont donnés gratuitement.
Considérons un autre verset.
Psaume 36 : 8-10 Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu ! A l’ombre de tes ailes les fils de l’homme cherchent un refuge. (9) Ils se rassasient de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au torrent de tes délices. (10) Car auprès de toi est la [fontaine] de la vie ; par ta lumière nous voyons la lumière.
Au verset 10, nous voyons que la fontaine de la vie est décrite comme étant avec Dieu. Nous savons que la Bible enseigne que le Père est la grande source de toutes choses, et nous voyons quelque chose ou quelqu’un qui est avec Dieu et dont on se réfère comme en la fontaine de la vie. Dans Proverbes 8, Christ est avec Dieu, dans Jean 1 : 1, nous voyons que la Parole était avec Dieu, et dans l’Apocalypse nous voyons l’Agneau qui est assis avec Dieu sur Son trône. Nous remarquons ici la possibilité que Christ soit la fontaine de la vie parce qu’Il est le fleuve, le canal, dans lequel se trouve vie, esprit, joie et toutes les bénédictions de Dieu qui découlent vers l’univers. L’Esprit de Prophétie dit :
Ce riche et consolant symbolisme revient fréquemment dans les pages de l’Écriture. Des siècles avant la venue du Messie, Moïse l’appelait “le rocher du salut”. Le Psalmiste le désignait par ces métaphores : “Mon rocher et mon rédempteur” ; “mon salut et ma haute retraite” ; “le rocher inaccessible pour moi” ; “mon rocher, ma retraite” ; “le rocher de mon cœur” ; “le rocher où je trouve un refuge”.
Dans ses cantiques, David en parle sous l’image “des eaux tranquilles” et fraîches coulant dans de verts pâturages et au bord desquelles le céleste Berger conduit son troupeau. “Tu les abreuves, dit-il, au fleuve de tes délices, car en toi est la source de la vie.” De son côté, Salomon écrit que “la source de la sagesse est un ruisseau jaillissant”. Pour Jérémie, le Fils de Dieu est “la source d’eau vive”, et pour Zacharie, “une source qui jaillit afin d’effacer le péché et la souillure”.
Ésaïe l’appelle “le rocher des siècles”, “l’ombre d’un grand rocher dans un pays désolé”. Puis il enregistre cette précieuse promesse qui rappelait vivement à l’esprit la source claire serpentant à l’entour du camp hébreu : “Les affligés et les misérables cherchent les eaux et n’en trouvent point, et leur langue est desséchée par la soif ; mais moi, l’Éternel, je les exaucerai ; moi le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas.” “Je répandrai des eaux sur le sol altéré et des ruisseaux sur la terre desséchée” ; “des eaux arides jailliront dans le désert et des torrents dans la plaine aride.”
Ailleurs, on entend cet appel : “O vous tous qui êtes altérés, venez à la source des eaux !” Ce même appel reparaît à la dernière page de la Parole inspirée, où l’on voit “le fleuve de l’eau de la vie, clair comme du cristal”, sortant du trône de Dieu et de l’Agneau, tandis que retentit à travers les siècles cette invitation miséricordieuse : “Que celui qui veut de l’eau vive la reçoive gratuitement.” — Patriarches et Prophètes, pp. 393-394
Dans Psaume 36, verset 9 nous voyons que quiconque boit à ce fleuve, à ce torrent, boit au plaisir et aux délices de Dieu.
Psaume 36 : 9 Ils se rassasient de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au torrent de tes délices.
Cette merveilleuse communion avec le plaisir et les délices de Dieu nous est offerte.
1 Jean 1 : 3 ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus–Christ.
Il existe des temps, mis à part pour ce rafraîchissement. Il coule le Sabbat.
Ésaïe 58 : 13-14 Si tu retiens ton pied pendant le sabbat, pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, si tu fais du sabbat tes délices, pour sanctifier l’Éternel en le glorifiant, et si tu l’honores en ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours, (14) alors tu mettras ton plaisir en l’Éternel, et je te ferai monter sur les hauteurs du pays, je te ferai jouir de l’héritage de Jacob, ton père ; car la bouche de l’Éternel a parlé.
Ainsi qu’aux nouvelles lunes :
Ézéchiel 46 : 1 Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : La porte du parvis intérieur, du côté de l’orient, restera fermée les six jours ouvriers ; mais elle sera ouverte le jour du sabbat, elle sera aussi ouverte le jour de la nouvelle lune.
Ézéchiel 46 : 3Le peuple du pays se prosternera devant l’Éternel à l’entrée de cette porte, aux jours de sabbat et aux nouvelles lunes.
Jésus nous invite également à boire aux eaux de la vie lors des jours de fête.
Jean 7 : 37-38 Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. (38) Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture.
Il existe un lien de symboles entre le vin et le fleuve de vie parce que le vin, tout comme la farine et l’huile, coule par l’intermédiaire des eaux vives du fleuve de la vie, la fontaine de la vie, Jésus-Christ, le Fils unique engendré de Dieu. Lors de la célébration de la Fête des Tabernacles, à l’époque de Jésus, les sacrificateurs commémoraient cette eau qui avait jaillit du rocher d’Horeb en rapportant au temple de l’eau, recueillie dans un vase d’or à Siloé. On trouvait deux vases d’argent, l’un rempli d’eau et l’autre de vin, et les deux se mélangeaient dans un canal qui se dirigeait vers la Mer Morte. C’est très similaire à ce qu’on lit dans Ézéchiel 47 :
Ézéchiel 47 : 7, 8 Quand il m’eut ramené, voici, il y avait sur le bord du torrent beaucoup d’arbres de chaque côté. (8) Il me dit : Cette eau coulera vers le district oriental, descendra dans la plaine, et entrera dans la mer ; lorsqu’elle se sera jetée dans la mer, les eaux de la mer deviendront saines.
La Segond 21 traduit ce texte ainsi :
Ézéchiel 47 : 8 Alors il m’a dit : “Cette eau sort vers le district est. Elle descendra dans la plaine et se jettera dans la Mer Morte. Lorsqu’elle sera déversée dans la mer, l’eau de la mer sera assainie.”
La Fête des Tabernacles était une joyeuse célébration des bénédictions données par Dieu à Israël. Il est très possible que, lors de cette célébration, le symbole du vin signifiait également la joie, le bonheur et les délices. Remarquez ce que dit l’Esprit de Prophétie :
Après leur établissement dans la terre de Canaan, les Israélites célébrèrent avec des démonstrations de joiele miracle de l’eau jaillissant du rocher. Aux jours du Sauveur, cette célébration était devenue une cérémonie très impressionnante. Elle avait lieu, à Jérusalem, lors de la fête des Tabernacles, devant le peuple rassemblé. Chaque jour de la fête, c’est-à-dire sept jours de suite, les prêtres sortaient de la ville, la musique et le chœur des Lévites en tête, et se rendaient à la source de Siloé. Une longue procession suivait le cortège. Tous ceux qui pouvaient s’approcher de la source s’y désaltéraient, tandis que retentissaient les strophes du cantique : “Vous puiserez des eaux avec joie aux sources du salut.” Ésaïe 12 : 3. L’eau recueillie par les prêtres dans un vase d’or était portée au temple au son des clairons et de l’hymne solennel : “Nos pas s’arrêtent dans tes portes, ô Jérusalem !” Psaume 122 : 2
Puis, toujours avec des cantiques de louanges, chantés en triomphe par la foule et accompagnés d’instruments de musique et du son des trompettes retentissantes, l’eau de Siloé était répandue sur l’autel des sacrifices.
Pour attirer l’attention des Israélites sur les bénédictions qu’il était venu leur apporter, le Sauveur fit un jour allusion à cette cérémonie commémorative. “Le dernier et grand jour de la fête”, Jésus, d’une voix qui retentit à travers les parvis du temple, fit entendre cette parole : “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de lui, comme l’Écriture le dit.”L’apôtre Jean ajoute : “Il disait cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui.” Jean 7 : 37-39. Une eau fraîche et limpide jaillissant d’une terre brûlée et stérile qu’elle couvre d’un tapis de verdure émaillé de fleurs, et qui rend la vie à ceux qui périssent, tel est l’emblème de la divine grâce que Jésus peut seul apporter, [et qui, comme l’eau vive, purifie, rafraîchit et revigore l’âme]. Celui en qui Jésus demeure possède en lui-même une [fontaine] intarissable de grâce et de [force. Jésus apporte joie à la vie, et illumine le sentier de tous ceux qui le cherchent de tout leur cœur.Son amour, reçu dans le cœur, y fera mûrir des œuvres bonnes jusque dans la vie éternelle. Il béni non seulement l’âme dans laquelle il agit, mais un flot vivant coulera en paroles et en actes de justice pour rafraîchir les âmes altérées qui l’entourent.] — Patriarches et Prophètes,pp. 392-393.
Le fleuve de la vie est également un symbole de Christ offrant Son sang, Sa vie afin que nous puissions avoir la vie et toutes les bénédictions que le Ciel désirait nous offrir, y compris le bonheur, la joie du ciel et les délices du Père.
Le sang de Jésus-Christ nous purifie de toutes nos iniquités. … Nous devons toujours garder à l’esprit l’efficacité du sang de Jésus. Il purifie, maintient la viepar une foi vivante et est notre unique espoir. Notre appréciation de sa valeur incommensurable doit croître car il parle en notre faveur seulement quand, par la foi, nous revendiquons sa vertu, en gardant une conscience pure et en paix avec Dieu. C’est le sang qui pardonne, indissociablement lié à la résurrection et à la vie de notre Rédempteur, illustré par le flot ininterrompu de l’eau du fleuve de vie qui procède du trône de Dieu.— Fils et filles de Dieu, p. 228
Notre Sauveur ne devait pas être offert en sacrifice une seconde fois. Il suffit à ceux qui recherchent les bienfaits de sa grâce de les demander au nom de Jésus, d’un cœur sincère. Nos prières font passer les blessures du crucifié devant les yeux du Très-Haut et couler à nouveau le flot salutaire symbolisé par l’eau qui désaltérait Israël. —Patriarches et Prophètes, p. 392
Le vin qui réjouit le cœur des hommes coule à travers le fleuve de vie. Chaque bénédiction disponible nous est offerte par Christ, Ses souffrances, l’effusion de Son sang ; par le fait qu’Il ait été frappé, meurtri et écrasé. Tous les symboles des offrandes parlent de ce sacrifice. Le blé devait être moulu pour obtenir la farine, les olives devaient être écrasées afin de produire l’huile et on foulait les raisins pour faire le vin. Si nous venons à Christ aux temps où Il nous appelle pour nous accorder une bénédiction toute spéciale, reconnaissant le prix payé par Lui-même et Son Père afin de rendre disponible toute bénédiction, nous boirons avec Lui et nous nous immergerons dans le fleuve qui devient plus profond à mesure que nous avançons de 1000 coudées, comme mentionné dans Ézéchiel 47[2]. Il satisfera tous nos besoins, y compris celui d’être acceptés par le Père et savoir qu’Il trouve en nous Ses délices. Ce bonheur, cette joie établiront un fondement pour construire des relations familiales solides et saines, et apporteront à notre vie de nombreux moments de joie.
Le grand sacrifice qui a été offert est suffisant pour tous ceux qui voudront croire. L’amour du Christ communiquera une vie nouvelle au croyant. Celui qui se désaltère à la source de vie sera rempli du vin nouveau du royaume. — Messages Choisis, vol. 1, pp. 454-455
Loué soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui verse de telles bénédictions d’amour et de grâce sur ses enfants rebelles. Viendrez-vous à ce fleuve de vie ? Boirez-vous le vin du royaume d’un Sabbat à l’autre et d’une nouvelle lune à une autre ? Goûtez et voyez combien le Seigneur est bon.
Histoire pour les enfants
Échangé contre une carabine
Il y a une centaine d’année, dans un petit village de la jungle du Pérou, une personne mourut. De suite, on fit appeler le sorcier, car les gens croyaient que la mort ne survient jamais comme quelque chose de naturel, mais qu’elle est causée par quelqu’un.
Le sorcier arriva donc pour déterminer qui était le coupable.
Après bien des rites et des incantations, il arriva finalement à la conclusion que le coupable était un petit garçon et il déclara qu’il fallait tuer ce petit garçon pour qu’il ne fasse pas mourir d’autres habitants du village.
La maman du petit garçon l’aimait beaucoup. Bien qu’elle appartienne à une tribu païenne, elle avait un cœur de mère. C’est pourquoi, dans la nuit, elle s’enfuit avec son petit garçon. Ils prirent une pirogue et se mirent à suivre le cours du fleuve dans l’obscurité, ce qui était très risqué car dans la jungle les rivières sont dangereuses.
Ils ne voyageaient que pendant la nuit. Avant l’aube, ils attachaient la pirogue et se cachaient. Quand la nuit retombait, ils remettaient la pirogue à flot et poursuivaient leur route.
Après avoir voyagé ainsi pendant un certain temps, ils pensèrent être en sécurité et ils se mirent à descendre le cours du fleuve pendant la journée. Ils rencontrèrent deux hommes dans une pirogue qui leur demandèrent :
- Où allez-vous ?
La mère s’efforça de cacher le fait qu’ils s’enfuyaient et répondit :
- J’emmène mon garçon à l’école de la mission.
- Oh ! très bien ! dirent les hommes. Nous allons aussi de ce côté. Nous pouvons donc faire route ensemble.
La mère pensa qu’ainsi ils courraient moins de dangers, et elle se réjouit de pouvoir compter sur la protection de ces deux hommes. Avant peu, ils arrivèrent à l’embouchure du fleuve. Il y avait une grande ferme, dont la maison d’habitation n’était pas loin de la rive.
L’un des hommes dit :
- Arrêtons-nous ici pour acheter des galettes.
S’il y avait quelque chose que le petit garçon aimait bien, c’était les galettes ! Ils s’arrêtèrent donc et se rendirent à la maison pour voir si le propriétaire avait des galettes à vendre. Oui, il en avait !
Pendant que le petit garçon mangeait, l’un des hommes dit au propriétaire de la ferme :
- J’ai ce petit garçon à vendre. Qu’est-ce que vous me donneriez pour lui ?
Avant que la mère horrifiée ait rien pu faire, le propriétaire de la ferme donna une carabine et dit au petit garçon :
- Ah ! Ah ! Maintenant tu es à moi !
Il avait été échangé contre une carabine ! La mère pria et supplia ; mais que pouvait-elle faire contre ces trois hommes malveillants ? Elle ne pouvait pas non plus prier, car elle était païenne. Mais Dieu observait tout ce qui se passait.
L’homme qui avait acheté le petit garçon était très égoïste et il avait mauvais caractère. Il se montra cruel et sévère envers le petit garçon et sa mère. Apparemment, il ne payait pas toujours ce qu’il devait. Il n’avait pas payé pour la carabine qu’il avait donné en échange pour le petit garçon. Le propriétaire de la carabine lui envoya un message :
« Vous ne m’avez pas payé pour la carabine, envoyez-moi donc le garçon. »
C’est ainsi que le petit garçon et sa mère s’en furent chez cet autre homme. Il était meilleur que le précédent, et le petit garçon travailla là pendant plusieurs années. Il devait travailler aux champs, et le soir il prenait des leçons pour apprendre à être sorcier.
L’une des leçons demandait qu’il mange du tabac. Il devait le faire souvent Dans sa tribu, ceux qui étudiaient pour être sorciers devaient manger autant de tabac qu’ils pouvaient supporter sans mourir, jusqu’à ce qu’ils aient des hallucinations, c’est-à-dire qu’ils se mettent à voir des choses fantastiques.
Le temps passa, et un missionnaire adventiste arriva dans la région. Ce missionnaire parlait à tous ceux qui voulaient bien l’écouter du Seigneur Jésus et de la délivrance qu’Il donne de la peur des esprits. Le jeune garçon, qui était maintenant un adolescent, fut ému. Une petite graine avait été plantée dans son cœur, et après le départ du missionnaire, cette graine continua à grandir. Un jour, pendant que l’homme pour lequel il travaillait était absent, lui et sa mère s’échappèrent à nouveau en pirogue.
Cette fois, ils remontèrent le fleuve, car pendant les années qui venaient de s’écouler, il s’y était établi une mission.
Quand ils y arrivèrent, ils racontèrent aux missionnaires tout ce qui leur était arrivé.
Le jeune garçon entra à l’école avec une certaine crainte, mais il devint bientôt un très bon élève. Il apprit si bien l’espagnol qu’il put devenir traducteur pour sa tribu.
Alors, soudainement, un tremblement de terre ravagea toute cette région. Ce jeune garçon, qui avait été échangé contre une carabine, et qui avait eu l’occasion d’aller à l’école, emmena avec lui ceux qui restaient parmi le groupe et ouvrit une autre mission de l’autre côté de la montagne.
Juan Ucayali – c’est le nom du jeune garçon qui fut échangé contre une carabine – est devenu le premier ancien de l’église de Nevati. Il fut missionnaire tout en subvenant à ses besoins personnels, et il aida à la traduction de la Bible dans la langue de son peuple.
En 1962, il fut envoyé comme délégué à la session de la Conférence Générale qui avait lieu à San Francisco. S’adressant aux milliers de personnes qui étaient réunies, il dit :
- Je ne veux vous adresser que quelques mots. Tous les habitants de la jungle péruvienne vous envoient leurs salutations. Et nous voulons vous remercier tous pour la part que vous avez eue dans l’envoi de missionnaires pour que nous puissions apprendre à connaître et à aimer la Parole de Dieu.
Il était difficile de croire, en le voyant debout devant cette immense assemblée, qu’autrefois le sorcier l’avait accusé d’être responsable de la mort d’un homme. Quel changement s’était produit dans sa vie par le message de la Bible qui lui avait été présenté, ainsi qu’à sa mère, par un missionnaire adventiste !
La Parole de Dieu change les hommes. Et sur la nouvelle terre, nombreux seront ceux qui, comme Juan Ucayali, remercieront les croyants qui ont envoyé des missionnaires pour leur présenter la Parole de Dieu. Si toi aussi tu fais ta part en te privant un peu pour les missions, tu auras ta récompense dans le ciel.
Notre Petit Ami
Coin Santé
Cacciatore au tofu
Ingrédients :
- 400 g de tofu coupé en petits cubes
- 500 ml d’eau
- 1 Cs de tamari
- ½ cc de thym
- ½ cc d’herbes de Provence
- ½ cc basilic sec
- 150 g d’oignons émincés
- 100 g de champignons émincés
- 10 gousses d’ail émincées
- 60 ml d’huile d’olive
- 1 ½ cc de sel
- 600 g de sauce tomage
- préparation :
- Rincer, et couper le tofu en petits cubes ou en petites lamelles.
- Dans une grande casserole, mettre les 500 ml d’eau ainsi que la cuillère à soupe de tamari avec le tofu et laisser bouillir 15 minutes à découvert.
- L’eau va s’évaporer petit à petit, et au fur et à mesure, ajouter les herbes, puis les oignons émincés, les champignons et l’ail.
- Lorsque l’eau a presque disparue, ajouter l’huile d’olive, le sel et pour finir, la sauce tomate.
- Bien mélanger, couvrir et laisser cuire à petit feu 15 minutes.
- Servir avec des pâtes, du riz ou du millet.
- Cette sauce peut aussi servir pour garnir une pizza !
[1]Dans les versions Françaises, telles que la Segond 1910, Ostervald, NEG, Segond 21 ou la Bible Annotée, ce terme est traduit par « vin » ou « vin pur ». (N.d.T)
[2]Il est intéressant de remarquer que dans les version anglaises RVA, SE, RVR et d’autres traductions Espagnoles de la Bible, Ézéchiel 47 : 9 dit : « Tout être vivant qui nagera, partout où le torrent coulera, vivra. » La seule manière de nager et vivre dans ce torrent est d’avancer dans le fleuve jusqu’aux 4000 coudées (voir Ézéchiel 47 : 5), où les eaux dépassent la tête et que l’on ne peut traverser qu’en nageant. Si le torrent devient plus profond à chaque 1000 coudées (aux temps mis à part) et que les bénédictions s’élargissent et s’approfondissent de la même manière, et si nous choisissons de ne pas avancer dans ce fleuve au point d’y nager, nous nous couperons d’une bénédiction qui nous est pourtant nécessaire.