15. Appliquer le Principe de Base Trinitaire
Chapitre 15 – Appliquer le Principe de Base Trinitaire
Voici une fois de plus notre principe de base et sa supposition sous-jacente :
Principe de Base : Il y a trois personnes de la Divinité
Supposition Sous-Jacente ou Cachée : Le statut de Divinité est uniquement attribué aux êtres de puissance inhérente absolue.
Appliquons ce principe aux passages problématiques des Ecritures.
Ecoute, Israël ! L’Eternel, notre Dieu, est le seul Eternel. (Deut. 6 : 4)
Puisque nous avons clairement prouvé qu’il y a trois personnes de la Divinité, je suggèrerais l’explication suivante en me basant sur le principe de base. L’Eternel (singulier) notre Dieu (pluriel) est le seul (singulier) Eternel. Le pluriel indique la Trinité et le mot « seul » (echad – un) est le même mot utilisé pour Adam et Eve formant une seule chair. Ainsi, ce texte montre qu’il y a trois Êtres qui sont un en but et en communion.
L’Eternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant ses œuvres les plus anciennes. J’ai été établie dès le commencement, avant l’origine de la terre. Je fus enfantée quand il n’y avait point d’abîmes, point de sources chargées d’eaux ; avant que les montagnes fussent affermies, avant que les collines existassent, je fus enfantée ; il n’avait encore fait ni la terre, ni les campagnes, ni le premier atome de la poussière du monde. Lorsqu’il disposa les cieux, j’étais là ; lorsqu’il traça un cercle à la surface de l’abîme, lorsqu’il fixa les nuages en haut, et que les sources de l’abîme jaillirent avec force, lorsqu’il donna une limite à la mer, pour que les eaux n’en franchissent pas les bords, lorsqu’il posa les fondements de la terre, j’étais à l’œuvre auprès de lui, et je faisais tous les jours ses délices, jouant sans cesse en sa présence (Prov. 8 : 22-30).
Ce passage se réfère à la sagesse (Prov. 8 : 1). Certaines personnes combinent ce passage avec 1 Corinthiens 1 : 24 et 30 où Paul se réfère à Christ comme étant la sagesse. Nous appuyant sur notre principe selon lequel il y a trois personnes de la Divinité, appliquer ce passage au Christ donnerait l’impression de le rendre inférieur au Père. Il faut donc restreindre ce passage à la simple personnification de la sagesse.
Car Dieu a tant aimé le monde qui a donné son Fils Unique-Engendré, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle (Jean 3 : 16, KJV).
Le mot engendré (naissance, engendrement) se limite à l’incarnation de Jésus comme être humain. Les mots seul engendré peuvent aussi être utilisés pour signifier unique, ou seul et unique, plutôt que né ou engendré.
Jésus reprit donc la parole, et leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils le fait aussi pareillement (Jean 5 : 19).
Sachant que Jésus est la deuxième personne de la Divinité, égale au Père, ce passage ne peut pas se référer à l’époque où Christ vint en temps qu’homme. Christ a la puissance de faire tout ce qu’Il veut, Il choisit d’utiliser Sa puissance en accord avec le Père. Lorsqu’il vint sur la terre, Il détermina de ne pas utiliser sa propre puissance, mais celle du Père afin d’être un exemple pour l’humanité. Voici une autre approche de Adam Clarke : « Le Fils ne peut rien faire de lui-même – étant donné son union inséparable avec le Père : de même le Père de peut rien faire de lui-même, étant donné son union infinie avec le Fils. » [1]
Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même (Jean 5 : 26).
Puisque Jésus est égal au Père, cela ne peut être une affirmation générale au sujet de la personne de Christ. Christ a en Lui la vie originelle, non empruntée, non dérivée. Il est le Dieu puissant, le Père éternel, le Prince de la Paix. Cette affirmation doit se référer à Son œuvre en tant que Messie, l’emploi même de la vie du Père pour accomplir les miracles, enseigner, etc.
Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens ; je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé (Jean 8 : 42).
Quand le consolateur sera venu, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi (Jean 15 : 26).
Les mots « sortir de » ne peuvent signifier que Christ est sorti du Père à un moment donné, car nous le rendrions inférieur au Père et donc non Divin. Ainsi, « sorti de » signifie simplement qu’il sorti de la présence céleste du Père.
Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous (Jean 14 : 16-18).
Sur le fondement de notre principe de base, les mots un autre doivent se référer à une personne distincte et séparée – le Saint-Esprit. Lorsque Jésus dit qu’il ne nous laissera pas orphelins, Il dit qu’Il enverra le Saint-Esprit comme Son représentant, et le Saint-Esprit en tant que Personne séparée nous apporte la personne du Christ. Si nous favorisons l’approche d’un Crédo Athanasien tout comme Max Hatton,[2] par exemple, le Saint-Esprit peut facilement représenter le Fils puisqu’Il fait partie de la même substance, étant donné que le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont trois Personnes en une substance. Si nous prenons la position Adventiste plus commune – trois Etres séparés qui sont un en but et en communion comme défendu dans le livre Defending the Godhead[3] de Vance Ferrell, l’Esprit représente Christ parce qu’Il le connaît si bien qu’Il peut réfléchir sa personne.
Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus-Christ (Galates 1 : 3).
Comme nous savons qu’il y a trois personnes, cette déclaration reflète la source de la grâce : de la part du Père et du Fils. Il doit être clair qu’une telle grâce nous parvient par l’Esprit. Cela est apparemment si évident que Paul n’a pas besoin de le mentionner.
Néanmoins pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes (1 Cor. 8 : 6).
Etant donné que nous savons qu’il y a trois Personnes égales, cette citation reflète simplement les rôles du Père et du Fils dans le plan du salut. Le Père agit comme la source, et le Fils agit comme le canal. Ces rôles sont l’œuvre du Père et du Fils, mais cela ne reflète pas la personne du Père et du Fils dans leur égalité.
Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous (1 Cor. 15 : 28).
Voici ce qu’Adam Clarke dit de ce passage : « Le Fils lui-même sera soumis – Lorsque l’administration du royaume de la grâce est enfin arrivée à son terme ; lorsqu’il n’y aura plus jamais de probation, et donc plus de nécessité de distinguer le royaume de la grâce et le royaume de la gloire ; le Fils en temps qu’homme et Messie cessera d’exercer un règne distinct et Dieu sera tout en tous : il ne subsistera alors plus de distinction entre les personnes de la glorieuse Trinité, comme ayant une part distincte quelconque soit dans le royaume de grâce, ou le royaume de gloire, et l’essence infinie et unique apparaîtra alors non divisée et éternelle. Et pourtant, comme il semble y avoir une personnalité essentielle dans la Divinité infinie, cette personnalité doit exister éternellement ; mais comment cela aura lieu, nous ne pouvons ni le dire ni le connaître jusqu’à ce que ce jour arrive où nous Le verrons tel qu’Il est. 1 Jn 3 : 2. »[4]
Cette compréhension reflète clairement trois Personnes en une substance qui ne se sont divisées que pour le plan du salut. Lorsque le plan du salut sera arrivé à son terme, il n’y aura alors plus de rôles distincts et il n’y aura alors à nouveau qu’une seule substance. Jésus n’existera plus comme un Etre séparé.
Le Commentaire Biblique des Adventistes du 7ème Jour reflète le concept des « trois Etres dans l’unité ». « Dans le plan Divin pour la rédemption du monde, le Père remit toutes choses entre les mains du Fils (Voir Matt. 11 : 27 ; Col. 1 : 19). Lorsque la mission du Christ est complétée et les ennemis de Dieu vaincus, le Fils remettra alors ‘le royaume à celui qui est Dieu et Père’ (1 Co. 15 : 24). Cet acte n’implique aucune infériorité du Fils vis-à-vis du Père. C’est une démonstration d’unité de but entre les membres de la Divinité, par laquelle les activités de l’un sont perçues comme n’étant que la mise en œuvre de la volonté commune. »
En essence, cela semble dire que Christ maintiendra un rôle de subordonné durant toute l’éternité, bien qu’ils possèdent tous deux une puissance égale.
Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts, devenu d’autant supérieur aux anges qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur (Héb. 1 : 1-4).
En référence avec le concept d’hérédité, Le Commentaire Biblique des Adventistes du 7ème Jour dit brièvement, « Par hérédité. Christ a été ‘établi héritier de toutes choses’ (voir v. 2). Avec cette hérédité, il Lui a également été donné ‘un nom qui est au-dessus de tout nom’.
L’hérédité est ici perçue au travers du statut conféré ou du rôle assumé. Il s’agit donc d’une hérédité symbolique plutôt que d’une hérédité littérale.
En résumé, lorsque nous rencontrons des textes problématiques, ils se réfèrent à l’une des situations suivantes :
- Ils s’appliquent uniquement à l’incarnation de Christ dans ce monde.
- Ils sont une tournure littéraire comme dans le cas de la personnification de la sagesse.
- Ils sont de nature symbolique.
- Ils s’appliquent à des rôles plutôt qu’à la personne même de la Divinité dont il est question.
Intéressons-nous à quelques citations d’Ellen White qui posent problème.
Le Souverain de l’univers n’était pas seul dans l’accomplissement de son œuvre de bienfaisance. Il avait un associé – un collaborateur capable d’apprécier ses dessins et de partager la joie qu’il trouve dans le bonheur de ses créatures. « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Jean 1 : 1, 2. Christ, la Parole, le seul engendré de Dieu, était un avec le Père éternel – un par sa nature, par son caractère, par ses desseins – le seul être qui pouvait entrer dans tous les conseils de Dieu, et partager tous ses dessins. « On l’appellera le Conseiller admirable, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la Paix. ». Esaïe 9 : 6 « Celui dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours éternels. » Michée 5 : 2 Et le Fils de Dieu déclare à Son sujet : « Moi, la Sagesse,… L’Eternel m’avait auprès de lui quand il commença son œuvre, avant même ses créations les plus anciennes. J’ai été formée dès l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre… Quand il posait les fondements de la terre, j’étais auprès de lui, son ouvrière. J’étais ses délices tous les jours, et sans cesse je me réjouissais en sa présence. » (Proverbes 8 : 22-30) (Patriarchs and Prophets, p. 34)
Ce paragraphe présente Christ de la manière suivante :
- Comme étant engendré avant son incarnation.
- Comme le seul Être qui pouvait entrer dans tous les conseils de Dieu.
- Christ est décrit dans Proverbes 8 : 22-30 et fut donc formé depuis l’éternité.
Personnellement, je trouve très difficile de donner une réponse à ce paragraphe tout en maintenant le principe de base et sa supposition sous-jacente. Certaines possibilités ont été suggérées comme l’idée selon laquelle Christ était la seule personne qui pouvait entrer dans tous les conseils de Dieu parce que le Saint-Esprit opère sur un autre plan et était aussi invisible aux anges. On a également suggéré que Ellen White a grandi dans sa compréhension de la Trinité, et que ces déclarations subséquentes sont beaucoup plus claires alors que ses premières déclarations étaient moins spécifiques, mais cette idée vous permet de choisir quelle citation de l’inspiration vous voulez croire. Et même là, cette déclaration est très spécifique et le concept est répété à différents endroits.
A ce point-là, si vous acceptez les écrits d’Ellen White pour ce qu’ils disent, vous devriez être devant un sérieux dilemme. Personnellement, ce dilemme a été si grand pour moi qu’il m’a fallu quatorze ans pour commencer à m’y confronter. Si je commence à ouvrir mon esprit à la possibilité que les trois personnes de la Divinité ne sont pas égales dans le sens d’une Trinité, diverses barrières émotionnelles se dressent immédiatement devant moi. Je pourrais devoir faire face à l’isolation de la part de mes amis, ou je pourrais être radié de l’église. Ces réalités émotionnelles peuvent placer un stress incroyable sur la pensée d’une personne, particulièrement pour une personne qui a été membre de l’église toute sa vie. Il doit donc y avoir une réponse, mais on ne peut tout simplement pas la voir, et nous laissons donc la question non résolue et continuons à appliquer le principe de base et à trouver d’autres passages pour renforcer notre position. J’ai entendu de nombreuses personnes simplement répondre « il y a trop de citations avec ‘trois’ », ou « c’est un mystère », ou bien « pourquoi te concentres-tu sur cela, nous devons répandre le message, tu ne causes que de la confusion avec ces questions », ou encore citer un passage tel que celui-ci :
Le Christ est le Fils de Dieu préexistant et qui possède une existence propre… Quand il parle de sa préexistence, le Christ évoque un passé lointain et sans limites. Il affirme qu’aussi loin que nous remontions dans le temps, il n’y a jamais eu un instant où il n’était en communion étroite avec le Dieu éternel. Celui dont les juifs écoutaient la voix avait été avec Dieu de toute éternité. – Signs of the times, 29 août 1900. Il était l’égal de Dieu, infini et tout-puissant… Il est le Fils, personne distincte et éternelle. – Manuscrit 101, 1897. (Evangéliser, p. 615)
En se basant sur notre principe de base et sa supposition sous-jacente, il sera impossible à un esprit candide d’harmoniser ces deux citations placées côte à côte. Il nous faut soit réexaminer le fondement du principe de base ou simplement attendre que Dieu révèle les contradictions non résolues.
Considérons quelques citations supplémentaires de Ellen White.
Contester la suprématie du Fils de Dieu, et blâmer ainsi la sagesse et l’amour du Créateur, telle fut dès lors la détermination de ce prince des armées célestes. En vue du succès de ce dessein, il résolut d’utiliser toute l’énergie d’une intelligence surpuissante qui, après Christ, était la première parmi les armées de Dieu. (Patriarchs and Prophets, p. 36)
A plusieurs reprises, Ellen White fait ce commentaire, disant que Lucifer était juste après Christ quant à l’honneur qui lui était attribué. La seule manière d’intégrer cela dans la question de la Divinité serait de supposer que les anges n’avaient pas connaissance du Saint-Esprit, ou bien qu’il agissait dans une toute autre dimension. Cela est possible, mais on ne peut que se demander pourquoi Ellen White aurait-elle fait des déclarations aussi problématiques ?
Voyons une autre citation.
Ces paroles mettent en évidence le grand principe qui est la loi de la vie pour l’univers. Le Christ a tout reçu de Dieu, et il l’a pris pour le donner. Il en est ainsi du ministère qu’il exerce dans les parvis célestes en faveur de toutes les créatures : par l’intermédiaire du Fils bien-aimé la vie du Père se répand sur tous ; elle retourne par l’intermédiaire du Fils sous forme de louanges et de joyeux service, telle une vague d’amour, vers la grande Source universelle. Ainsi, à travers le Christ le circuit bienfaisant est complet, représentant le caractère du grand Donateur, la loi de la vie (Jésus-Christ, p. 11)
Ellen White explique que la vie découle du Père, par l’intermédiaire du Fils, vers l’univers pour enfin retourner par l’intermédiaire du Christ vers le Père. Elle affirme que c’est la loi de la vie pour l’univers. Pourquoi s’agit-il de la loi de la vie pour l’univers ? Pourquoi ne dit-elle pas qu’il s’agit de la loi pour ce monde étant donné le plan du salut ? Pourquoi est-il question de tous les êtres créés, et pas seulement des êtres humains ? Si Dieu est une Trinité, alors se présente-il Lui-même dans les rôles de Père, Fils et Saint-Esprit à tous les êtres créés, et pas seulement à l’humanité ? Et si tel est le cas, pourquoi ? Pourquoi les êtres non déchus doivent-ils recevoir la vie par le Christ de la même manière que le font les êtres déchus ? Nous pourrions répondre que c’est simplement la façon qu’ils ont choisi de le faire, mais cela demeure un passage intéressant si nous sommes prêt à nous y confronter.
Finalement, voyons ce passage :
Encombré de l’humanité, Christ ne pouvait pas être personnellement en tous lieux ; c’est pourquoi il était de leur avantage qu’Il les quitte, qu’Il aille vers son Père, et qu’Il envoie l’Esprit Saint pour qu’il soit son successeur sur la terre. L’Esprit Saint est Lui-même, dépouillé de la personnalité humaine, et indépendant de celle-ci. Il allait se représenter Lui-même comme l’Omniprésent, partout présent par Son Esprit Saint. (Manuscript Releases, vol. 14, p.23)
La partie la plus importante de ce passage est : « L’Esprit Saint est Lui-même, dépouillé de la personnalité humaine, et indépendant de celle-ci. » Qui est Lui-même, s’agit-il de Christ ou du Saint-Esprit ? Serait-il sensé de dire que le Saint-Esprit est dépouillé de la personnalité humaine ? Comment peut-il être dépouillé de quelque chose qu’il n’a jamais possédé ? Seul Christ posséda l’humanité, et seul Christ pouvait être susceptible d’en être dépouillé. Si nous disons que le Lui-même est le Saint-Esprit, le passage n’a alors pas vraiment de sens. Si nous disons qu’il s’agit de Christ, il affirme alors que le Saint-Esprit est simplement Christ sous une autre forme. Mais cela détruirait complètement le principe de base de la Trinité. Cette citation ne nous laisse aucune autre option que de remettre notre supposition sous-jacente en question. Cela est tout à fait raisonnable, étant donné que toute affirmation ou supposition que nous embrassons doit s’harmoniser avec les Ecritures et l’Esprit de Prophétie. Considérons une fois de plus notre principe de base.
Principe de Base : Il y a trois personnes de la Divinité
Supposition Sous-Jacente ou Cachée : Le statut de Divinité est uniquement attribué aux êtres de puissance inhérente absolue.
Je pense que nous pouvons dire que notre principe de base est vrai, mais sans mettre les suppositions sous-jacentes à l’épreuve des Ecritures, nous ne pouvons l’affirmer de manière formelle et sommes en danger de construire sur le sable. C’est une conclusion partielle. Etant donné les citations ci-dessus, il doit y avoir un haut degré d’incertitude concernant notre supposition sous-jacente. Voici donc où nous en sommes à ce point :
Principe de Base : Il y a trois personnes de la Divinité (Partiellement vrai).
Supposition Sous-Jacente ou Cachée : Le statut de Divinité est uniquement attribué aux êtres de puissance inhérente absolue (Incertain).
[1] Adam Clarke, Bible Commentary, e-Sword
[2] Max Hatton, Understanding the Trinity (Comprendre la Trinité) (Alma Park, Grantham, England : Autumn House, 2001)
[3] NT. Ce titre signifie Défendre la Divinité. Vance Ferrell (Altamont, TN : Harverstime Books, 2005)
[4] Adam Clarke, Bible Commantary, e-Sword