Volume 4 2018
« A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Jean 13 : 35
Table des matières
Éditorial
Études sur l’Apocalypse - Étude Biblique
L’alliance éternelle – Ellet J. Waggoner
Le pain venu du ciel – Adrian Ebens
La servante de Dieu– histoire pour les enfants
Petits pains aux oignons – coin santé
Éditorial
« Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ?... Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. » Romains 8 : 35, 37
Chers amis, chers frères et sœurs,
Tout autour de nous, nous voyons de plus en plus d’insécurité, de colère, de dérèglements, sur les plans national, international, politique ou climatique, économique ou social, et même ecclésial et familial. Il semble que le tonnerre gronde aussi dans notre propre cœur, et que l’ennemi de nos âmes est à l’affût pour nous faire tomber, de quelque manière que ce soit.
Mais heureusement, la Parole de Dieu est là pour nous encourager à aller de l’avant, et à placer en Dieu notre confiance absolue. Le repos et la paix se trouvent en Celui qui nous aime d’un amour éternel et qui a donné Son Fils bien-aimé pour nous assurer le salut.
Les textes suivants nous fortifient et nous encouragent en ces temps périlleux :
« Celui qui se tourmente est aveugle, incapable de voir l’avenir, tandis que Jésus voit la fin dès le commencement. Pour chaque difficulté il a un soulagement tout prêt. Notre Père céleste dispose de mille moyens pour nous venir en aide, dont nous n’avons aucune idée. Ceux qui par principe placent le service et l’honneur de Dieu au-dessus de tout, verront s’évanouir leurs perplexités et s’ouvrir devant eux un sentier uni. » Jésus-Christ, p. 321
« Une foi vivante au Rédempteur calmera la mer de la vie et nous délivrera du danger par les moyens qu’il jugera les meilleurs… Quelle que soit la violence de la tempête, ceux qui se tournent vers Jésus en lui criant : “Seigneur, sauve-nous”, obtiendront la délivrance. Sa grâce, qui réconcilie l’âme avec Dieu, apaise les conflits des passions humaines ; le cœur trouve son repos dans son amour. » Jésus-Christ, p. 327
Puisse le Seigneur vous accorder ses riches bénédictions, vous encourager et vous fortifier afin que selon sa promesse vous soyez plus que vainqueur.
Fraternelles pensées en Jésus,
Elisabeth et Marc
Étude biblique – Études sur l’Apocalypse
13. L’héritage des saints
Textes de la leçon :Apoc. 22.
Verset à réciter :« Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement. » Apoc. 22 : 17.
A consulter :La Tragédie des siècles, pp. 719-737 ; Éducation, chap. “L’école de l’au-delà”.
POUR L’ETUDE QUOTIDIENNE
1. Coup d’œil sur la leçon ; plan
2. Questions 1-4
3. Questions 5-7
4. Questions 8-10
5. Questions 11, 12
6. Questions 13, 14
7. Révision
PLAN DE LA LEÇON
I. Une ville de vie et de lumière
1. Le fleuve d’eau vive, Apoc. 22 : 1
2. L’arbre de vie, Apoc. 22 : 2
3. Il n’y aura plus d’anathème, Apoc. 22 : 3-4
4. Il n’y aura plus de nuit, Apoc. 22 : 5
II. Promesses assurées
5. Des demeures préparées, Jean 14 : 1-3
6. La joie qui attend le vainqueur, 1 Cor. 2 : 9 ; 13 : 12
7. Paroles certaines et véritables, Apoc. 22 : 6, 7
8. Adore Dieu seul, Apoc. 22 : 8, 9
III. Le temps des récompenses
9. Le décret final, Apoc. 22 : 11
10. Récompensés selon leurs actes, Apoc. 22 : 12
11. L’obéissance des justes et leur récompense, Apoc. 22 : 15-18
IV. Invitation et assurance
12. L’autorité divine attestée, Apoc. 22 : 16
13. L’invitation gratuite, Apoc. 22 : 17 ; Ésaïe 55 : 1
14. Réponse à la promesse du retour du Christ, Apoc. 22 : 20
UNE VILLE DE LUMIÈRE ET DE VIE
1. Où se trouve la source du fleuve d’eau de la vie ? Apoc. 22 : 1.
« Et il me montra un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’agneau. »
2. Où se trouve l’arbre de vie ? Apoc. 22 : 2.
« Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations. »
Note – « Là, nous vîmes l’arbre de vie et le trône de Dieu. Du trône sortait un fleuve d’eau vive, et sur chaque rive se trouvait l’arbre de vie. D’un côté du fleuve on voyait un tronc ; de l’autre, un autre tronc, tous les deux d’or pur et transparent. Je crus d’abord qu’il s’agissait de deux arbres ; mais en regardant de plus près, je m’aperçus qu’ils étaient unis dans le haut et n’en formaient qu’un seul. C’était donc l’arbre de vie qui était sur les deux bords du fleuve d’eau vive. Ses branches s’inclinaient sur l’endroit où nous nous trouvions ; son fruit était superbe ; il avait l’apparence de l’or mêlé à de l’argent. » Premiers Écrits, p. 17
3. Que n’y aura-t-il plus sur la nouvelle terre ? Apoc. 22 : 3-4.
« Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le servirontet verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts.»
Note– « “Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte, dit l’Éternel” Ésaïe 65 : 25. L’homme sera rétabli dans sa royauté et les créatures inférieures reconnaîtront à nouveau sa supériorité ; les bêtes cruelles deviendront douces, les craintives, confiantes. »Éducation, p. 336
« Toutes les questions que nous nous posons à propos de notre vie trouveront alors une réponse. Là où nous n’avions vu que perplexité, confusion, projets avorté, plans contrecarrés, nous verrons le dessein tout-puissant, victorieux, harmonieux de Dieu. » Éducation, p. 337
4. Pourquoi n’y aura-t-il plus de nuit dans ce glorieux pays ? Apoc. 22 : 5, Ésaïe 30 : 26.
« Il n’y aura plus de nuit ; et ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles. »
« La lumière de la lune sera comme la lumière du soleil, Et la lumière du soleil sera sept fois plus grande comme la lumière de sept jours, lorsque l’Éternel bandera la blessure de son peuple, et qu’il guérira la plaie de ses coups. »
Note– « Dans la ville de Dieu “il n’y aura plus de nuit”. Nul n’aura besoin de repos. On ne se lassera pas de faire la volonté de Dieu et de louer son nom. Nous éprouverons toujours la fraîcheur d’un éternel matin… Le soleil sera éclipsé par une clarté qui n’éblouira pas le regard, mais qui pourtant surpassera infiniment l’éclat du midi. La gloire de Dieu et de l’Agneau inondera la sainte cité d’ondes incandescentes. Les rachetés circuleront dans la glorieuse phosphorescence d’un jour perpétuel. »La Tragédie des siècles, p. 735
PROMESSES ASSURÉES
5. Quelles demeures célestes les rachetés occuperont-ils ? Jean 14 : 1-3.
« Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi.Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place.Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. »
Note– « La crainte de trop matérialiser l’héritage éternel a poussé plusieurs personnes à spiritualiser, à rendre inconsistantes les promesses qui nous le décrivent comme notre demeure future. Jésus assura à ses disciples qu’il allait leur préparer des places dans la maison du Père. Or, ceux qui acceptent les enseignements de la Parole de Dieu ne sont pas laissés entièrement dans l’ignorance touchant ces demeures. Néanmoins, les choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment “sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues”. La langue humaine est impuissante pour décrire la récompense des justes. Seuls pourront s’en rendre compte ceux qui la verront. Notre esprit borné est incapable de concevoir la gloire du paradis de Dieu. »La Tragédie des siècles, p. 733
6. Malgré notre vision limitée, quelle grande joie attend l’enfant de Dieu ? 1 Cor. 2 : 9 ; 13 : 12.
« Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. »
« Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face ; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu. »
Note– « Les rachetés “connaîtront comme ils ont été connus”. L’amour et la sympathie que le Seigneur a implantés dans nos cœurs trouveront leur emploi le plus légitime et le plus doux. Une pure communion avec des êtres saints ; une vie sociale harmonieuse avec les anges et les bienheureux de tous les siècles, qui ont lavé et blanchi leurs robes dans le sang de l’agneau ; des liens sacrés unissant “la famille” qui est “dans les cieux” à celle qui est “sur la terre” — voilà ce qui constituera la félicité des rachetés. »La Tragédie des siècles, p. 735
7. Quelle assurance Jean reçut-il au sujet de ce qu’il avait vu ? Apoc. 22 : 6, 7.
« Et il me dit : Ces paroles sont certaines et véritables ; et le Seigneur, le Dieu des esprits des prophètes, a envoyé son ange pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt.Et voici, je viens bientôt. — Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! »
8. En quels termes l’ange explique-t-il à l’apôtre qui, seul, devrait être adoré ? Apoc. 22 : 8, 9.
« C’est moi Jean, qui ai entendu et vu ces choses. Et quand j’eus entendu et vu, je tombai aux pieds de l’ange qui me les montrait, pour l’adorer.Mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu. »
Note– « La face de l’ange était radieuse de joie pendant qu’il montrait à Jean le triomphe de l’Église de Dieu. Lorsque l’apôtre contempla la délivrance finale de cette dernière, il fut transporté par la gloire de la scène, et c’est avec une profonde révérence et admiration qu’il tomba aux pieds de l’ange pour l’adorer. Le messager céleste le releva instantanément, et lui dit : “Garde-toi de le faire !”… L’ange montra alors à Jean la céleste cité dans toute sa splendeur. Transporté et comme accablé par tout ce qu’il voyait, l’apôtre, oubliant l’avertissement de l’ange, tomba à nouveau à ses pieds pour l’adorer. Il entendit le même doux reproche. » Premiers Écrits, pp. 230-231.
LE TEMPS DES RÉCOMPENSES
9. Quelle sera la déclaration la plus solennelle qui ait jamais été faite ? Apoc. 22 : 11.
« Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore ; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. »
Note– « Quand le message du troisième ange aura achevé son œuvre, la miséricorde divine cessera d’intercéder en faveur des coupables habitants de la terre. La tâche du peuple de Dieu sera terminée. Il a reçu la pluie de l’arrière saison ; les “temps de rafraîchissement [sont venus] de la part du Seigneur” ; il est prêt à affronter l’heure de l’épreuve qui l’attend. Les anges s’affairent entre le ciel et la terre. Un ange revenu de la terre annonce que sa mission est finie, que le monde a subi sa dernière épreuve, et que tous ceux qui ont été fidèles aux préceptes divins ont reçu “le sceau du Dieu vivant”. Jésus qui, dans le sanctuaire céleste, a mis un terme à son intercession, lève les mains et s’écrie d’une voix forte : “C’en est fait.” » La Tragédie des siècles, pp. 665-666.
10. Quel grand événement suit cette déclaration ? Apoc. 22 : 12.
« Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre. »
Note– « La voix empreinte d’un amour ineffable, Jésus invite alors ses fidèles à participer à la “joie de leur Maître”. Son bonheur consiste à voir dans son royaume de gloire les âmes sauvées par son humiliation et ses souffrances. » La Tragédie des siècles, p. 702.
11. Quelle grande récompense attend tous ceux qui ont obéi aux commandements de Dieu ? Apoc. 22 : 14. Cf. 12 : 17 ; 14 : 12.
« Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! » (version Ostervald)
« Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus. »
« C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. »
Note– « Alors ceux qui auront gardé les commandements de Dieu jouiront d’une vigueur immortelle sous les ombrages de l’arbre de vie. A travers les siècles infinis de l’éternité, les habitants des mondes immaculés verront dans l’Éden restauré un échantillon de l’œuvre parfaite de la création divine, alors qu’elle était vierge encore de la souillure du péché, une image de ce que toute la terre serait devenue si l’homme avait collaboré au glorieux plan du Créateur. » Patriarches et Prophètes, pp. 39-40.
INVITATION ET ASSURANCE
12. Par qui tous les messages adressés aux Églises ont-ils été donnés ? Apocalypse 22 : 16.
« Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. »
13. Quelle invitation est adressée à tous ? Apoc. 22 : 17 ; Ésaïe 55 : 1.
« Et l’Esprit et l’épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement. »
« Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, Même celui qui n’a pas d’argent ! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer ! »
Note– « Ailleurs, on entend cet appel : “O vous tous qui êtes altérés, venez à la source des eaux !”. Ce même appel reparaît à la dernière page de la Parole inspirée, où l’on voit “le fleuve de l’eau de la vie, clair comme du cristal” sortant du trône de Dieu et de l’Agneau, tandis que retenti à travers les siècles cette invitation miséricordieuse : “Que celui qui veut de l’eau vive la reçoive gratuitement.” » -Idem, p. 394.
14. Quelle est la réponse du chrétien à la promesse qui termine la Bible ? Apoc. 22 : 20.
« Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens bientôt. Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! »
L’alliance éternelle : Les promesses de Dieu
L’appel d’Abraham
The Present Truth, 9 Juillet 1896
Ellet J. Waggoner
La promesse et le serment
Le sacrifice a été accompli ; la foi d’Abraham a été mise à l’épreuve, et elle a été trouvée parfaite ; « L’ange de l’Éternel appela une seconde fois Abraham des cieux, et dit : Je le jure par Moi-même, parole de l’Éternel ! parce que tu as fait cela, et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai et Je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à Ma voix » (Gen. 22:15-18).
Signification du serment
L’épître aux Hébreux nous révèle la signification du fait pour Dieu de jurer par Lui-même. En lisant ce qui suit dans l’Écriture, observez la référence directe au texte que nous venons d’étudier :
« Lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, ne pouvant jurer par un plus grand que Lui, Il jura par Lui-même, et dit : Certainement, Je te bénirai et Je multiplierai ta postérité. Et c’est ainsi qu’Abraham, ayant persévéré, obtint l’effet de la promesse. Or, les hommes, jurent par celui qui est plus grand qu’eux, et le serment est une garantie qui met fin à tous leurs différents. C’est pourquoi Dieu, voulant montrer avec plus d’évidence aux héritiers de la promesse l’immutabilité de Sa résolution, intervint par un serment, afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l’espérance qui nous était proposée. Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide ; elle pénètre au delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek » (Héb. 6:13-20).
Le serment ne fut pas fait à cause d’Abraham. Il croyait pleinement en Dieu, sans avoir besoin du serment pour appuyer la promesse. Il avait été démontré que sa foi était parfaite, avant que le serment ait été prononcé. De plus, s’il avait été fait à cause de lui, il n’aurait pas été nécessaire qu’il soit gardé par écrit. Mais, la volonté de Dieu était de montrer avec plus d’évidence aux héritiers de la promesse, l’immuabilité de Son conseil, et c’est pourquoi la promesse fut confirmée par un serment.
En Christ seul
Et qui sont les héritiers de la promesse ? La phrase qui suit y répond. Le serment avait pour but que « nous trouvions un puissant encouragement ». Il fut donné à cause de nous. Ceci démontre que l’alliance faite à Abraham nous concerne. Ceux qui sont à Christ sont la postérité d’Abraham, et héritiers selon la promesse ; et ce serment se fit dans le but de nous encourager, quand nous cherchons un refuge en Christ.
Le serment et l’Évangile
Cette dernière référence montre clairement que l’alliance faite avec Abraham, avec toutes les promesses qu’elle renferme, est tout simplement l’Évangile. Le serment appuie la promesse ; mais il nous encourage lorsque nous cherchons en Christ un refuge ; la promesse fait donc référence à tout ce que nous pouvons avoir en Christ.
Le texte si souvent répété le démontre aussi : « Si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse » (Gal. 3 : 29). La promesse ne se réfère à rien d’autre qu’à Christ et aux bénédictions accordées par Sa croix.
C’est ainsi que l’apôtre Paul, dont la détermination fut de ne rien savoir d’autre que « Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié », put aussi affirmer qu’il se maintenait et était jugé par l’espérance de « la promesse que Dieu a faite à ses pères » (Act. 26 : 6). « L’accomplissement de la promesse que Dieu a faite à nos pères » est « l’espérance qui nous était proposée » en Christ, et qui nous donne « un puissant encouragement » grâce au serment que Dieu fit à Abraham.
Le serment et la prêtrise
Le serment de Dieu confirme l’alliance. Le serment par lequel la promesse est confirmée nous donne un puissant encouragement quand nous venons nous réfugier dans le sanctuaire où Christ est sacrificateur en notre faveur, selon l’ordre de Melchisédek. Aussi, ce serment fut le même que celui qui fit de Christ un prêtre pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek. Cela est clairement révélé dans Hébreux 7 : 21 où nous lisons que Christ est devenu sacrificateur « avec serment par Celui qui Lui a dit : Le Seigneur a juré, et Il ne se repentira pas : Tu es sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek ». C’est pour cette raison qu’Il peut aussi sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui.
Le serment : l’assurance de la Nouvelle Alliance
Bien plus, le serment par lequel Christ a été fait sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek fut le serment par lequel il a été fait « garant d’une alliance plus excellente » (vers. 22), qui est la nouvelle alliance. Mais le serment par lequel Jésus a été fait prêtre selon l’ordre de Melchisédek fut le même que celui qui confirma l’alliance faite à Abraham. Ainsi, l’alliance faite à Abraham est identique, dans son étendue, à la nouvelle alliance. Il n’y a rien dans la nouvelle alliance, qui soit différent de celle faite avec Abraham ; et personne ne sera jamais inclus dans la nouvelle alliance, à moins d’être un fils d’Abraham par le moyen de l’alliance qui fut établie avec lui.
Quel merveilleux encouragement perdent ceux qui cessent de percevoir l’Évangile, et l’Évangile seul, dans la promesse de Dieu à Abraham. Le « puissant encouragement » que le serment de Dieu nous donne réside dans l’œuvre de Christ comme « souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l’expiation des péchés du peuple » (Héb. 2 : 17). En tant que souverain sacrificateur, Il présente Son sang, par lequel nous avons la rédemption, le pardon des péchés. En tant que sacrificateur, Il nous accorde non seulement la miséricorde mais aussi la « grâce pour être secourus dans nos besoins » (Héb. 4 : 16). Ceci nous est assuré par le serment de Dieu « sans favoritisme » (1 Pier. 1 : 17).
Un puissant encouragement
Il y a ici une âme timide, pauvre et tremblante, abattue et désespérée par le sentiment des péchés commis, de son incrédulité et de son indignité. Elle craint que Dieu ne l’accepte pas. Elle pense être trop insignifiante pour que Dieu la remarque, et que cela ne ferait aucune différence pour personne, ni même pour Dieu, si elle se perdait. Le Seigneur lui dit : « Écoutez-moi, vous qui poursuivez la justice, qui cherchez l’Éternel ! Portez les regards sur le rocher d’où vous avez été taillés, sur le creux de la fosse d’où vous avez été tirés. Portez les regards sur Abraham votre père, et sur Sara qui vous a enfantés ; car lui seul je l’ai appelé, je l’ai béni et multiplié. Ainsi l’Éternel a pitié de Sion, il a pitié de toutes ses ruines ; il rendra son désert semblable à un Éden, et sa terre aride à un jardin de l’Éternel. La joie et l’allégresse se trouveront au milieu d’elle, les actions de grâces et le chant des cantiques » (És. 51 : 1-3).
Regardez Abraham, sorti du paganisme, et voyez ce que Dieu a fait pour lui, ce qu’Il lui a promis, en le confirmant par le serment qu’Il fit par Lui-même, pour votre bien. Vous pensez que cela ne ferait aucune différence pour le Seigneur si vous vous perdiez, parce que vous vous sentez quelconque et insignifiant. Eh bien, votre dignité ou indignité n’a rien à voir ici. Le Seigneur dit : « C’est Moi, Moi qui efface tes transgressions pour l’amour de Moi, et Je ne me souviendrai plus de tes péchés » (És. 43 : 25).
Pour l’amour de Dieu Lui-même ? Oui, certainement ; c’est pourquoi, Son grand amour dont Il nous aime, s’est compromis à le faire. Il jura par Lui-même de sauver tous ceux qui viendraient à Lui par Jésus-Christ, et « Il demeure fidèle, car Il ne peut se renier Lui-même » (2 Tim. 2 : 13).
Pensez à cela : Dieu le jura par Lui-même ! C’est-à-dire, Il se porta garant, Il engagea Sa propre existence, pour notre salut en Jésus-Christ. Il se plaça Lui-même comme gage. C’est Sa vie pour la nôtre, si nous périssons en nous confiant en Lui. Son honneur est en jeu. La question n’est pas de savoir si vous êtes ou non insignifiant, si vous avez beaucoup ou peu de valeur. Il a dit Lui-même que nous étions devant Lui « comme un rien » (És. 40 : 17). Nous avons été vendus pour rien (És. 52 : 3), ce qui démontre notre véritable valeur ; et nous devons être rachetés sans argent, par le précieux sang de Christ. Le sang de Christ est Sa vie. La vie de Christ, qui nous est donnée, nous rend participant de Sa valeur. La seule question est : Dieu peut-Il se permettre de briser ou d’oublier Son serment ? Et la réponse est que nous avons « deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente » (Héb. 6 : 18).
La nature tout entière donnée pour notre rançon
Pensez à ce que cela impliquerait s’Il manquait à cette promesse et à ce serment. La parole de Dieu, qui apporte la promesse, est celle qui créa les cieux et la terre, et ce qu’elle contient. « Levez vos yeux en haut, et regardez ! Qui a créé ces choses ? Qui fait marcher en ordre leur armée ? Il les appelle toutes par leur nom ; par Son grand pouvoir et par Sa force puissante, Il n’en est pas une qui fasse défaut. Pourquoi dis-tu, Jacob, pourquoi dis-tu, Israël : Ma destinée est cachée devant l’Éternel, mon droit passe inaperçu devant mon Dieu ? » (És. 40 : 26, 27). La section précédente de ce chapitre se réfère à la Parole de Dieu, qui créa toutes choses, et qui est éternelle. L’apôtre Pierre a cité ces mots, avec la déclaration additionnelle : « et cette parole est celle qui vous a été annoncée par l’Évangile » (1 Pier. 1 : 25).
C’est la Parole de Dieu en Christ qui soutient l’univers, et maintient à leur place les innombrables étoiles. « Toutes choses subsistent en Lui » (Col. 1 : 17). S’Il faiblissait, l’univers s’effondrerait. Mais Dieu est aussi sûr que Sa propre parole, car elle est appuyée par Son serment. Il a mis Sa propre existence en gage de l’accomplissement de Sa parole. Si Sa parole manquait au plus humble des habitants de la terre, Il serait ruiné, déshonoré et détrôné. L’univers entier sombrerait dans le chaos et l’anéantissement.
Ainsi, le poids de l’univers tout entier est dans la balance pour assurer le salut de toute âme qui l’obtient en Christ. La puissance manifestée en Lui est la puissance engagée pour secourir le nécessiteux. Aussi longtemps que la matière existe, la Parole de Dieu est certaine. « A toujours, ô Éternel ! Ta parole subsiste dans les cieux » (Ps. 119 : 89). Ce serait une perte tragique pour toi si tu perdais ton salut ; mais ce serait une perte beaucoup plus tragique encore pour le Seigneur si tu te perdais par Sa faute. Aussi, que toute âme qui doute entonne l’hymne :
« Son serment, Son alliance, Son sang,
Me soutiendront dans l’inondation ;
Quand tout s’effondre autour de moi,
Il est mon Rocher des siècles »
Le pain venu du ciel
- Adrian Ebens -
La multiplication des pains ayant nourri les cinq mille hommes nous offre une merveilleuse illustration de la manière dont la vie de Christ nous soutient. Ce miracle eut lieu juste avant le début de la Pâque.
Or, la Pâque était proche, la fête des Juifs.(5) Ayant levé les yeux, et voyant qu’une grande foule venait à lui, Jésus dit à Philippe : Où achèterons–nous des pains, pour que ces gens aient à manger ? Jean 6 : 4, 5
Alors que la fête des pains sans levain était sur le point de commencer, Jésus désira aider Son peuple à redécouvrir le symbolisme spirituel du pain dans l’économie Juive. Il prit cinq pains et deux poissons, les multiplia et obtint un festin permettant de nourrir 5000 hommes plus les femmes et les enfants. Le peuple fut émerveillé lorsqu’il vit ces miracles et beaucoup de gens commencèrent à rechercher Jésus. Malheureusement, ce n’était pas le pain spirituel qu’ils recherchaient, mais simplement le pain physique.
Jésus leur répondit : En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. Jean 6 : 26
Cette situation offrit à Jésus l’occasion d’enseigner le peuple sur le riche symbolisme du pain et la manière dont il dirige les regards vers Lui comme Soutien de la race humaine.
Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera ; car c’est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau. Jean 6 : 27
Jésus encouragea le peuple à regarder au-delà de la simple recherche de nourriture physique pour tourner ses regards vers la nourriture spirituelle qui donne la vie éternelle. Cet aliment spirituel vient uniquement de Christ Jésus notre Seigneur. Naturellement, le peuple demande à Jésus ce qu’il peut faire pour l’obtenir. Sa réponse est surprenante :
Ils lui dirent : Que devons–nous faire, pour faire les œuvres de Dieu ? (29) Jésus leur répondit : L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. Jean 6 : 28-29
L’œuvre qu’ils étaient appelés à faire était simplement de croire en Christ en tant que Fils du Dieu vivant, le Messie envoyé de Dieu pour le salut. La simple confiance au Messie promis allait permettre à l’Esprit de Jésus de les remplir et de les fortifier afin qu’ils puissent s’emparer fermement de la vie éternelle. Le peuple n’était pas satisfait de cette réponse. Il voulait une preuve visible de cette affirmation et lança ce défi à Jésus :
Quel miracle fais–tu donc, lui dirent–ils, afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi ? Que fais–tu ? (31) Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit : Il leur donna le pain du ciel à manger. Jean 6 : 30-31
L’œuvre de l’Esprit doux et nourrissant de Jésus dans une âme ne peut être vue. Il entre dans le cœur de celui qui a foi en la Parole de Dieu concernant le Messie. Le peuple demanda un signe visible et se référa à l’exemple de la manne qui venait du ciel dans le désert. Une fois de plus, Jésus les amena à contempler la réalité spirituelle qui se cachait derrière le miracle de la manne.
Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel ; (33) car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Jean 6 : 32-33
Jésus expliqua la profonde vérité du Modèle Divin. Le vrai pain invisible, venant du ciel s’exprimait à travers la manne qui était visible. Si les auditeurs de Jésus avaient pu discerner ce symbole, leurs regards auraient été dirigés vers Christ et ils auraient réalisé que la seule raison pour laquelle cette manne tombait dans le désert était parce Christ donnait Sa vie afin de pourvoir à leurs besoins.
Jésus répète cette leçon au fil du chapitre six. Soyons attentifs à ces paroles :
Je suis le pain de vie. (49) Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. (50) C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. (51) Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. Jean 6 : 48-51
Toute vie vient de Christ et Jésus révèle ici la manière dont cette vie vient à nous.
…le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. Jean 6 : 51
Jésus approfondit ce sujet :
Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous–mêmes. (54) Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. (55) Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Jean 6 : 53-55
C’est uniquement en souffrant et en mourant que Christ pouvait nous impartir cette vie. Essayons de comprendre la relation existant entre Christ et Sa Création dans les citations suivantes :
Le Seigneur a dit : « Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous… Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment un breuvage. » Ceci est vrai de la vie physique. C’est à la mort du Christ que nous devons même la vie terrestre. Le pain que nous mangeons nous a été acquis au prix de son corps rompu. Personne, qu’il soit saint ou pécheur, ne mange sa nourriture quotidienne sans être nourri du corps et du sang du Christ. Chaque miche de pain porte l’empreinte de la croix du Calvaire. Cette croix se reflète dans chaque source d’eau. Le Christ a enseigné toutes ces choses en établissant les emblèmes de son grand sacrifice. La lumière qui émane de ce service de communion, célébré dans la chambre haute, communique un caractère sacré aux provisions de notre vie quotidienne. La table de famille devient la table du Seigneur, et chaque repas est élevé à la hauteur d’un sacrement. Jésus-Christ, p. 664.2
Dieu n’est pas seulement à l’origine de toutes choses, il est la vie de tout ce qui vit. C’est sa vie que nous recevons avec le soleil, l’air pur et doux, la nourriture qui construit nos corps et nous donne des forces. Éducation, p. 224.2
Notre vie physique toute entière repose sur la vie éternelle de Christ. C’est au prix du sang de Christ que tout aliment que nous mangeons est disponible. Le pouvoir présent dans le soleil, la pluie et la terre qui nourrit les semences que nous récoltons est donné par la puissance de Christ à travers Sa croix. Cela nous amène à une vérité des plus importantes.
Les aliments que nous mangeons ne possèdent en eux-mêmes aucune vie nous permettant de rester en vie ; mais la nourriture que nous absorbons est un canal par lequel la puissance de Christ nous est donnée. Le grand sacrifice de Christ sur la croix permet à cette puissance de venir à nous par l’alimentation. Ainsi, lorsque nous considérons le pain que nous mangeons, ce n’est pas ce pain physique qui nous maintient en vie. Bien au contraire, c’est le véritable pain du ciel, Christ, qui nous donne la vie.
Chaque élément de la création porte la marque de la divinité. La nature rend témoignage à Dieu. Les esprits sensibles, au contact de l’univers, de ses miracles et de ses mystères, ne peuvent que reconnaître une puissance infinie à l’œuvre. Ce n’est pas d’elle-même que la terre nous prodigue ses dons et continue, année après année, sa course autour du soleil. Une main invisible ordonne le mouvement des planètes dans les cieux. Une vie mystérieuse pénètre la nature — les innombrables mondes de l’immensité, l’insecte porté par la brise d’été, le vol de l’hirondelle, les jeunes corbeaux pleurant de faim, le bourgeon qui va éclore et la fleur qui donnera du fruit.
Ce pouvoir qui agit dans la nature agit aussi dans l’homme. Ces grandes lois qui régissent l’étoile et l’atome gouvernent aussi la vie de l’homme. Ces lois qui règlent les battements du cœur assurant au corps la vie proviennent de la toute-puissance intelligente qui dirige l’âme. C’est de Dieu qu’émane toute vie. [Ce n’est qu’en harmonie avec Lui que se trouve sa véritable sphère d’activité]. Éducation, p. 111
Pour rendre tout cela plus clair, Christ n’est pas le pain ; Il n’est pas non plus dans le pain. Le pain est le canal par lequel Sa vie nous est donnée. Christ est la source et le pain est le canal. Les deux sont bien séparés et distincts, et cependant, l’un est reçu à travers l’autre. L’Esprit de prophétie éclaire cette distinction :
Dieu agit dans la nature, mais Dieu n’est pas la nature. Celle-ci est l’expression du caractère divin. Par elle, nous pouvons comprendre son amour, sa puissance et sa gloire ; mais ne la considérons jamais comme étant Dieu lui-même. Les artistes produisent des œuvres merveilleuses qui font les délices des yeux. Elles nous donnent une idée de celui qui en est l’auteur ; mais ces œuvres ne sont pas l’artiste. Ce n’est pas l’œuvre mais l’artiste qu’on juge digne d’honneur. De même, bien que la nature soit l’expression de la pensée de Dieu, ce n’est pas elle mais celui qui a créé la nature qui doit être exalté. Témoignages pour l’Église, vol. 3, pp. 312-313
Le peuple à qui parlait Jésus ne voyait que le pain physique et ne pouvait pas voir au-delà pour contempler la puissance de Christ donnée par le pain. Grâce à cette connaissance, chaque repas remplira nos cœurs de reconnaissance envers Christ pour le grand amour manifesté en nous donnant Sa vie par les aliments que nous pouvons partager. Si nous négligeons de reconnaître ce fait, la nourriture que nous mangeons ne pourra pas nous maintenir en vie pour toujours. Cela prouve clairement que cette nourriture ne contient pas la puissance de donner la vie. Elle ne peut qu’être un moyen ou un canal vivifiant.
La leçon donnée par Jésus lors de la multiplication des pains pour les 5000 personnes avait pour but de préparer l’esprit des Israélites alors qu’ils allaient participer à la fête des pains sans levain. Chaque morceau de pain de l’économie Juive avait pour objectif d’enseigner cette leçon vitale de la vie qui ne se trouve qu’en Christ.
Cette vérité approfondit la signification des offrandes et des libations offertes durant les sacrifices quotidiens de même que pour les Sabbats, les nouvelles lunes et les jours de fête. Nous soulignons que chaque respiration prise par l’homme et chaque aliment consommé est un canal de la vie de Christ. La puissance de Christ est reçue à travers ces éléments. Tel a été le cas depuis la fondation du monde. Dans le système sacrificiel, nous voyons la manière dont la vérité devait être expliquée et comprise.
Commande aux fils d’Israël, et dis–leur, Vous prendrez garde à me présenter, au temps fixé, mon offrande, mon pain, pour mes sacrifices par feu, qui me sont une odeur agréable. (Darby) Nombres 28 : 2
Le pain dont il est question ici est une offrande qui consistait en un mélange de farine et d’huile, cuit sur l’autel des sacrifices avec l’animal sacrifié. Étudions l’offrande du sacrifice quotidien.
Tu leur diras : Voici le sacrifice consumé par le feu que vous offrirez à l’Éternel : chaque jour, deux agneaux d’un an sans défaut, comme holocauste perpétuel. (4) Tu offriras l’un des agneaux le matin, et l’autre agneau entre les deux soirs, (5) et, pour l’offrande, un dixième d’épha de fleur de farine pétrie dans un quart de hin d’huile d’olives concassées. (6) C’est l’holocauste perpétuel, qui a été offert à la montagne de Sinaï ; c’est un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel. Nombres 28 : 3-6
Chaque jour un agneau était offert matin et soir. Avec cet agneau on offrait également un dixième d’épha de farine et un quart de hin d’huile. Certaines sources disent qu’un épha faisait environ 35 litres[1]et d’autres disent qu’il était d’environ 22 litres[2]. Les ratios sont le point important de notre illustration. De ce fait, nous allons utiliser la mesure de 22 litres dans ce livret. Les litres mesurent le volume tandis que les kilos mesurent le poids. 1 kilo de farine complète mesure environ 1,83 litre. Un hin est d’environ 3,6 litres[3]. Ainsi, chaque sacrifice quotidien était accompagné d’une offrande de 2,2 kg de farine mélangés à environ 900 ml ou un quart d’huile. Voilà ce que l’on trouve si on le présente en tableau :
Sacrifice |
Animaux |
Total de farine pour le sacrifice |
Total d’huile pour le sacrifice |
Quotidien |
2 agneaux – un le matin et un le soir Total : 2 agneaux |
2,2 kg de farine x2 pour le matin et le soir Total : 4,4 kg |
0,9 l. x 2 pour le matin et le soir
Total : 1,8 l. |
Une poignée de farine et d’huile mélangées était brûlée sur l’autel des sacrifices avec de l’encens et le reste de farine et d’huile était donné aux prêtres.
Lorsque quelqu’un fera à l’Éternel une offrande en don, son offrande sera de fleur de farine ; il versera de l’huile dessus, et il y ajoutera de l’encens.(2) Il l’apportera aux sacrificateurs, fils d’Aaron ; le sacrificateur prendra une poignée de cette fleur de farine, arrosée d’huile, avec tout l’encens, et il brûlera cela sur l’autel comme souvenir. C’est une offrande d’une agréable odeur à l’Éternel.(3) Ce qui restera de l’offrande sera pour Aaron et pour ses fils ; c’est une chose très sainte parmi les offrandes consumées par le feu devant l’Éternel. Lévitique 2 : 1-3
Moïse dit à Aaron, à Eléazar et à Ithamar, les deux fils qui restaient à Aaron : Prenez ce qui reste de l’offrande parmi les sacrifices consumés par le feu devant l’Éternel, et mangez–le sans levain près de l’autel : car c’est une chose très sainte.(13) Vous le mangerez dans un lieu saint ; c’est ton droit et le droit de tes fils sur les offrandes consumées par le feu devant l’Éternel ; car c’est là ce qui m’a été ordonné.(14) Vous mangerez aussi dans un lieu pur, toi, tes fils et tes filles avec toi, la poitrine qu’on a agitée de côté et d’autre et l’épaule qui a été présentée par élévation ; car elles vous sont données, comme ton droit et le droit de tes fils, dans les sacrifices d’actions de grâces des enfants d’Israël. Lévitique 10 : 12-14
Dans Jean 6, Christ s’est révélé comme le pain de vie. Le pain sans levain fait avec de la farine et de l’huile était un canal dirigeant les regards vers la vie disponible en Christ. Comment ce vrai pain vint-Il du ciel ? Il vint par l’offrande que fit Christ de Sa vie pour le monde. Comment était-il possible de le reconnaître dans le service quotidien ? Par l’offrande de l’agneau. Ainsi, l’offrande de l’agneau était une reconnaissance de la vie de Christ offerte afin de pouvoir recevoir l’Esprit Saint. Cette vérité était révélée dans le mélange de farine et d’huile, formant un pain qui devait être mangé par les prêtres. A leur tour, ils devaient être des ministres de grâce pour le reste d’Israël. Aujourd’hui, ceux qui croient en Christ font partie du sacerdoce royal et peuvent tous partager ce pain vivant.
Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, 1 Pierre 2 : 9
Cela ajoute-t-il une nouvelle signification à la prière du Seigneur ? Remarquez ce qui suit :
Matthieu 6 : 11 Donne–nous aujourd’hui notre pain quotidien.
Chaque matin et chaque soir, lors du sacrifice quotidien, le pain qui était offert symbolisait le vrai pain qui descendait du ciel et la mort de l’agneau chaque jour symbolisait la capacité de Christ d’agir ainsi. Lorsque nous prions « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien » pensons-nous au vrai pain de Dieu qui descend des cieux ou simplement au pain physique ?
La capacité qu’avaient les Israélites de vivre, de respirer, de manger et de boire était uniquement due au véritable pain qui descendait des cieux. Ce qui est vraiment très intéressant, c’est de remarquer ce qui se passait lors des offrandes du jour du Sabbat.
Le jour du sabbat, vous offrirez deux agneaux d’un an sans défaut, et, pour l’offrande, deux dixièmes de fleur de farine pétrie à l’huile, avec la libation. (10) C’est l’holocauste du sabbat, pour chaque sabbat, outre l’holocauste perpétuel et la libation. Nombres 28 : 9-10
Le jour du Sabbat le sacrifice et l’offrande étaient doublés :
Sacrifice |
Animaux |
Total de farine |
Total d’huile |
Quotidien – un agneau le matin et un le soir. |
2 agneaux Total : 2 agneaux |
2,2 kg de farine x2 Total : 4,4 kg |
0,9 l. x 2
Total : 1,8 l. |
Sabbat |
2 agneaux plus deux agneaux du sacrifice quotidien. Total : 4 agneaux |
4,4 kg plus 4,4 kg du sacrifice quotidien.
Total : 8,8 kg |
1,8 l. plus 1,8 l. du sacrifice quotidien.
Total : 3,6 l. |
La question vitale qui doit être posée est la suivante : pourquoi toutes les quantités sont-elles doublées le Sabbat ? A nouveau, il est rappelé que chaque miche de pain et chaque goutte d’huile est un canal de la vie de Christ qui vient à nous. La nourriture et la boisson littérales et visibles dirigeaient les regards vers la nourriture et la boisson spirituelles qui descendaient du ciel par Christ. Paul l’exprime de cette manière :
Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer,(2) qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer,(3) qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel,(4) et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. 1 Corinthiens 10 : 1-4
Lorsque Moïse frappa le rocher et que l’eau en sortit, les Israélites n’avaient pas uniquement accès à l’eau physique, mais ils participaient aussi à la vie de Christ. En elle-même, l’eau ne pouvait pas les garder en vie. C’est l’Esprit de Jésus qui les maintenait en vie. C’est la raison pour laquelle non seulement les justes, mais tousbuvaient ce breuvage spirituel. Il nous est rappelé :
afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Matthieu 5 : 45
Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Jean 1 : 9
La vie de Christ est offerte à tous les hommes par les canaux qu’Il s’est choisi. Ceux dont le regard reste fixé sur la nourriture et la boisson physiques, et qui ne voient pas plus loin finiront par mourir car ils refusent de reconnaître la source de vie. C’est la raison pour laquelle Jésus dit à ses auditeurs :
Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel ;(33) car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Jean 6 : 32-33
La manne qui tomba dans le désert ne venait pas de Moïse. Ce n’était pas non plus la manne elle-même qui maintenait les Israélites en vie, mais c’est la vie de Christ par la manne qui accomplissait cette œuvre. C’est le vrai pain qui descend du ciel. Israël tout entier mangeait et buvait de cette nourriture et cette boisson spirituelles, mais la quasi-totalité du peuple mourut dans le désert parce qu’il ne voyait pas plus loin que la nourriture et la boisson physiques. Gardons cela à l’esprit alors que nous revenons à la question de la farine, de l’huile et des sacrifices du Sabbat.
La Bible nous dit que Dieu sanctifia le Sabbat. Il le rendit saint. A.T. Jones exprime cela très clairement lorsqu’il dit :
Maintenant une autre chose. Qui est le véritable agent présent dans l’acte de création ? (Assemblée : « Christ. ») Qui s’est reposé ? (Assemblée : « Christ. ») Qui a été rafraîchi ? (Assemblée : « Christ. ») Qui a béni ? (Assemblée : « Christ. ») Quelle présence l’a sanctifié ? (Assemblée : « celle de Christ. ») Quelle présence est dans ce jour ? (Assemblée : « celle de Christ. ») Alors l’homme que la présence de Jésus ne sanctifie pas, ne rend pas saint, ne bénit pas, et auquel elle n’apporte pas le repos ne peut garder le Sabbat. Ne voyez-vous pas que c’est seulement avec Christ dans l’homme que le Sabbat peut être gardé ? Parce que le Sabbat apporte et porte en lui la présence de Christ. A.T. Jones, GCB 1893, Sermon 20.
Remarquez le point vital que fait A.T. Jones :
À ce moment-là, dans le jardin d’Éden, tel que Dieu l’avait créé, l’homme connaissait-il tout ce qu’il pourrait jamais connaître de Dieu ? (Assemblée : « Non. ») Alors chaque nouveau jour de Sabbat lui apporterait une connaissance additionnelle et la présence de Dieu. Mais qui est cette présence ? (Assemblée : « Christ. ») La connaissance additionnelle et la présence de Christ en l’homme.Ensuite, s’il était resté fidèle, il aurait encore grandi dans la connaissance de Dieu Lui-même, dans sa propre expérience, croissant toujours davantage dans tout ce qu’est la nature de Dieu. A.T. Jones, GCB 1893, Sermon 20.
Ainsi, le Sabbat nous apporte des parts supplémentaires de la présence de Christ. Est-ce ce là qui est reflété dans la différence entre les offrandes quotidiennes et les offrandes du Sabbat ? Le Sabbat, la part de l’offrande, de farine et d’huile est doublée. La quantité plus importante de l’offrande ne nous dit-elle pas que ce jour-là, un don plus important de l’Esprit nous est offert ? Voici la promesse du Seigneur :
Si tu retiens ton pied pendant le sabbat, pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, si tu fais du sabbat tes délices, pour sanctifier l’Éternel en le glorifiant, et si tu l’honores en ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours,(14) Alors tu mettras ton plaisir en l’Éternel, et je te ferai monter sur les hauteurs du pays, je te ferai jouir de l’héritage de Jacob, ton père ; car la bouche de l’Éternel a parlé. Ésaïe 58 : 13-14
Sachant que des bénédictions additionnelles sont déversées lors du Sabbat et que cette bénédiction est une mesure plus importante de l’Esprit de Christ, le Sabbat nous enseigne que Dieu a mis à part des temps durant lesquels Jésus est plus proche de nous. Cela nous est transmis par ce passage d’Ésaïe :
Oh ! si tu avais fait attention à mes commandements, ta paix aurait été comme un fleuve, et ta justice comme les flots de la mer.(Darby) Ésaïe 48 : 18
Christ est notre justice. Ésaïe nous dit que cette justice est comme les flots de la mer. Les flots de la mer bougent en vagues individuelles qui montent et descendent sur la plage. Durant la journée, il y a généralement deux marées hautes. Puis, aux temps des nouvelles lunes et des pleines lunes, il y a les grandes marées. Tout cela nous parle du flux et du reflux de l’Esprit juste de Christ qui vient sur les enfants des hommes.
La clé permettant de comprendre le Sabbat est de savoir qu’il existe des temps particuliers durant lesquels Christ s’approche de nous. Cette vérité se reflète dans la différence existant entre les offrandes quotidiennes et celles du Sabbat. Une fois que ce principe est compris, il nous est alors possible de discerner quelque chose de très beau.
Parle aux enfants d’Israël, et dis–leur : Lorsque quelqu’un d’entre vous fera une offrande à l’Éternel, il offrira du bétail, du gros ou du menu bétail.(3) Si son offrande est un holocauste de gros bétail, il offrira un mâle sans défaut ; il l’offrira à l’entrée de la tente d’assignation, devant l’Éternel, pour obtenir sa faveur.(4) Il posera sa main sur la tête de l’holocauste, qui sera agréé de l’Éternel, pour lui servir d’expiation. Lévitique 26 : 2-4
Se souvenir du Sabbat signifie se souvenir que le Seigneur a fixé des saisons spéciales de rafraîchissement. Révérer le Sanctuaire signifie se souvenir de l’importance du prix que notre Père et le Seigneur Jésus ont payé afin que ces dons soient déversés sur nous. Lorsque nous nous souviendrons du Sabbat et que nous révérerons le Sanctuaire, la pluie tombera en son temps et le pays prospérera.
Nous nous rappelons que la pluie et la nourriture sont des canaux de la vie de Christ en notre faveur. La mesure des dons reçus révèle avec évidence que la vie de Christ passe à travers ces canaux. Lorsque nous répandons nos cœurs en actions de grâce pour ces dons, nous sommes dans une position pour en recevoir davantage. Lorsque, le Sabbat, nous louons le Seigneur pour la double portion de Son Esprit, la pluie ne tombe pas à côté de nous, mais est déversée sur nous et nous grandissons en grâce. Chaque habitant de la terre, qu’il en soit conscient ou non, bénéficie de l’offrande quotidienne de Christ. Comme nous l’avons remarqué plus tôt, Dieu fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Chacun reçoit une mesure quotidienne, mais seuls ceux qui répondent à l’appel de Dieu au travers de Sa loi recevront les bénédictions supplémentaires disponibles le Sabbat et à d’autres moments spécifiques.
Ce qui est merveilleux avec cette vérité du Sabbat, c’est que la rivière qui sort du Sanctuaire devient de plus en plus profonde à mesure qu’elle avance.
Il me ramena vers la porte de la maison. Et voici, de l’eau sortait sous le seuil de la maison, à l’orient, car la face de la maison était à l’orient ; l’eau descendait sous le côté droit de la maison, au midi de l’autel.(2) Il me conduisit par le chemin de la porte septentrionale, et il me fit faire le tour par dehors jusqu’à l’extérieur de la porte orientale. Et voici, l’eau coulait du côté droit.(3) Lorsque l’homme s’avança vers l’orient, il avait dans la main un cordeau, et il mesura mille coudées ; il me fit traverser l’eau, et j’avais de l’eau jusqu’aux chevilles.(4) Il mesura encore mille coudées, et me fit traverser l’eau, et j’avais de l’eau jusqu’aux genoux. Il mesura encore mille coudées, et me fit traverser, et j’avais de l’eau jusqu’aux reins. Ézéchiel 47 : 1-4
Nous voyons qu’à mesure que l’eau sortait du temple, elle devenait plus profonde. L’indice permettant de savoir où coule cette rivière pour s’approfondir se trouve dans le chapitre précédent.
Le peuple du pays se prosternera devant l’Éternel à l’entrée de cette porte, aux jours de sabbat et aux nouvelles lunes.(4) L’holocauste que le prince offrira à l’Éternel, le jour du sabbat, sera de six agneaux sans défaut et d’un bélier sans défaut ;(5) et son offrande, d’un épha pour le bélier, et de ce qu’il voudra pour les agneaux, avec un hin d’huile par épha.(6) Le jour de la nouvelle lune, il offrira un jeune taureau sans défaut, six agneaux et un bélier qui seront sans défaut ;(7) et son offrande sera d’un épha pour le taureau, d’un épha pour le bélier, et de ce qu’il voudra pour les agneaux, avec un hin d’huile par épha.(8) Lorsque le prince entrera, il entrera par le chemin du vestibule de la porte, et il sortira par le même chemin.… (11) Aux fêtes et aux solennités, l’offrande sera d’un épha pour le taureau, d’un épha pour le bélier, et de ce qu’il voudra pour les agneaux, avec un hin d’huile par épha. Ézéchiel 46 : 3-8, 11
La quantité des offrandes devient plus importante à mesure qu’elle passe du jour au Sabbat aux nouvelles lunes et enfin aux fêtes. La liste des offrandes d’Ézéchiel 46 est un peu différente de celles mentionnées dans les livres de Moïse. Nous exposerons ici la séquence de Moïse. Je n’ai pas inclus la libation, mais elle suit la même séquence.
Sacrifice |
Animaux |
Total de farine pour le sacrifice |
Total d’huile pour le sacrifice |
Quotidien Nom. 28 : 3-6
1 agneau le matin et 1 le soir. |
2 agneaux Total : 2 agneaux |
2,2 kg de farine x2 Total : 4,4 kg |
0,9 l. x 2 Total : 1,8 l. |
Sabbat Nom. 28 : 9, 10 |
2 agneaux plus 2 agneaux Total : 4 agneaux |
4,4 kg plus 4,4 kg du sacrifice quotidien. Total : 8,8 kg |
1,8 l. plus 1,8 l.
Total : 3,6 l. |
Nouvelle lune Nom. 28 : 11-14 |
2 jeunes taureaux, 1 bélier 7 agneaux plus sacrifice quotidien. 1 bouc en sacrifice d’expiation. |
6,6x2 = 13, 2 kg 4,4x1 = 4,4 kg (2,2x7)+(2,2x2) = 19,8 kg Total : 37,4 kg |
2,7x2 taureaux 1,8x1 bélier 0,9x7 agneaux 0,9x2 quotidien Total : 15,3 l. |
Pâque Ex. 12 : 21 |
Agneau Pascal |
Pain sans levain |
Herbes amères |
Pains sans levain durant sept jours. Nom. 28 : 17-25 7 x nouvelle lune |
14 taureaux 7 béliers 49 agneaux + 14 quotidien + 2 Sab. 7 boucs |
37,4 kg x 7 jours + 4,4 kg Sabbat Total : 266,2 kg(60,5 fois plus que le quotidien) |
15,3 l x 7 + 1,8 l. pour le Sabbat Total : 108,9 l. |
Fête des semaines Nom. 28 : 26-31 |
2 jeunes taureaux 1 bélier et 7 agneaux. 2 agneaux quotidien 1 bouc en sacrifice d’expiation |
3/10 par taureau 2/10 par bélier 1/10 par agneau Calcul : (6,6x2)+(4,4x1)+ (2,2x7)+(2,2x2) Total : 37,4 kg |
2,7x2 taureaux 1,8x1 bélier 0,9x7 agneaux 0,9x2 quotidien Total : 15,3 l. |
Fête des Trompettes Nom. 29 : 1-6 A lieu lors de la Nouvelle lune. Le sacrifice inclut le quotidien, celui de la Nouvelle lune, plus celui des Trompettes |
1+2 taureaux 1+1 bélier 7+7+2 agneaux 2 boucs |
6,6x3 = 19,8 kg 4,4+4,4 = 8,8 kg 2,2x16 = 35,2 kg
Total : 63,8 kg |
2,7x3 = 8,1 l. 1,8x2 = 3,6 l. 0,9x16 =14,4 l.
Total : 26,1 l. |
Jour des Expiations. Nom. 29 : 7-11 |
1 taureau 1 bélier 7 agneaux + 2 quotidien 1 bouc |
6,6 kg 4,4 kg 19,8 kg
Total : 30,8 kg |
2,7x1 = 5,4 l. 1,8x1 = 1,8 l. 0,9x7 + 0,9x2 = 8,1 l. Total : 15,3 l. |
Fête des Tabernacles. Nom. 29 : 12-40 Jour 1 : 13 taureaux Jour 2 : 12 taureaux Jusqu’à jour 7 : 7 taureaux. Chaque jour : 2 béliers et 14 agneaux |
70 taureaux 14 béliers 98 agneaux + 14 quotidien + 2 pour le Sabbat 7 bouc pour le sacrifice d’expiation |
462 kg 61,6 kg 250,8 kg
Total : 774,4 kg |
2,2x70 = 189 l. 1,8x14 = 25,2 l. 0,9x114=102,6 l.
Total : 316,8 l. |
Le tableau ci-dessous donne une perspective de la manière dont le fleuve s’approfondit alors qu’il s’écoule des dons quotidiens de l’Esprit vers la fête des Tabernacles, avec les mesures de farine et d’huile. Nous n’incluons pas dans cette liste toutes les offrandes hebdomadaires, ou de Nouvelle lune mais simplement le classement des offrandes allant de l’offrande quotidienne à celle de la dernière fête du calendrier.
Sacrifice |
Farine |
Huile |
Fleuve Ézéchiel 47 |
Quotidien |
4,4 kg |
1,8 l. |
Eau sort du Sanctuaire |
Sabbat |
8,8 kg |
3,6 l. |
À 1000 coudées l’eau arrive aux chevilles |
Nouvelle lune |
37,4 kg |
15,3 l. |
À 2000 coudées, elle arrive aux genoux |
Pains sans levain |
266,2 kg (30x off. du Sabbat) |
108,9 l. |
À 3000 coudées, elle atteint les reins |
Fêtes du septième mois |
869 kg (≈ 100 x off. du Sabbat |
359,2 l. |
À 4000 coudées, elle dépassait la tête |
Ce qui est particulièrement intéressant c’est que partout où allait cette rivière, elle amenait la vie et la guérison.
Tout être vivant qui se meut vivra partout où le torrent coulera, et il y aura une grande quantité de poissons ; car là où cette eau arrivera, les eaux deviendront saines, et tout vivra partout où parviendra le torrent. Ézéchiel 47 : 9
Le Sabbat nous donne le principe d’une quantité plus importante de la présence de Christ. Si nous continuons dans ce schéma avec les autres temps mis à part, nous voyons que les eaux deviennent de plus en plus profondes. Tout comme le Sabbat peut être mis en parallèle avec l’eau jusqu’aux chevilles, de même, les sacrificateurs d’Israël durent mettre les pieds dans l’eau avant que le fleuve s’ouvre devant eux, Josué 3 : 13. Si vous accueillez le Sabbat par la foi, le reste du fleuve s’ouvrira afin que vous le traversiez. Le mélange de farine et d’huile forme un pain qui vient du ciel. Si nos regards dépassent les éléments physiques du vrai Pain tel qu’il est en Christ, nous découvrons l’approfondissement de la rivière qui vient du trône de Dieu.
Remarquez que lorsqu’Ézéchiel revient sur le bord du torrent, au niveau des 4000 coudées, il y a toutes sortes d’arbres.
Quand il m’eut ramené, voici, il y avait sur le bord du torrent beaucoup d’arbres de chaque côté. Ézéchiel 47 : 7
Le torrent pourvoit une abondance d’eau afin que les arbres puissent croître et porter du fruit, trente, soixante et cent pour un. (Marc 4 : 20)
Tel est le secret du fleuve de la vie. Lorsque nous suivons les temps et les saisons de rafraîchissement venant de la part de Dieu, lorsque nous marchons en harmonie avec la loi du Seigneur, nous souvenant de Ses statuts et de Ses ordonnances, nous ouvrons nos cœurs par la foi afin qu’ils deviennent des arbres plantés près des courants d’eau.
Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel, et qui la médite jour et nuit !(3) Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point : tout ce qu’il fait lui réussit. Psaume 1 : 2-3
Dans cet état d’esprit, il est dit que notre feuillage ne se flétrit pas et cela signifie que le péché n’aura pas de pouvoir sur nous. La vie de Christ, qui est le pain du ciel, sera complètement reçue et notre faim et soif de justice seront comblées. Est-ce la raison pour laquelle l’Esprit de Prophétie est toujours prêt à encourager chacun à avoir le culte du matin et du soir ?
Aussi les heures fixées pour le sacrifice du matin et du soir étaient-elles considérées comme sacrées et finirent-elles par être observées par toute la nation israélite comme heures du culte de famille. Quand, plus tard, les Juifs en exil adressaient leurs prières au Dieu d’Israël, ils tournaient à ce moment-là leurs visages vers Jérusalem. Les chrétiens doivent trouver là l’exemple du culte de famille du matin et du soir. Si une répétition machinale de dévotions exemptes de tout esprit d’adoration déplaît au Seigneur, il voit en revanche avec plaisir ceux qui l’aiment s’incliner matin et soir pour lui demander le pardon de leurs péchés et réclamer les bénédictions dont ils ont besoin. Patriarches et Prophètes, p. 326
Si le pain vivant est disponible pour venir à nous matin et soir, n’est-il pas sage de nous arrêter et de ramasser ce pain nécessaire à nos âmes ?
Nous voyons comment l’Esprit de Prophétie met en relation le sacrifice du matin et du soir d’Israël avec le culte du matin et du soir pour nous. Le fait qu’il existe des temps mis à part pour adorer Dieu chaque jour suggère très fortement que le pain vivant descend toujours matin et soir comme au tout début de l’adoration du vrai Dieu sur la terre.
Si nous récoltons le pain spirituel matin et soir et que chaque Sabbat nous recueillons la double bénédiction, pourquoi ne pas continuer dans la fontaine du Sabbat vers les 3000 coudées afin de recevoir suffisamment d’eau pour empêcher nos âmes de se dessécher et le péché de se manifester dans nos vies ? L’avertissement nous est donné :
Ses marais et ses fosses ne seront point assainis, ils seront abandonnés au sel. Ézéchiel 47 : 11
Les fosses et les marais sont des endroits qui étaient auparavant recouverts d’eau mais qui ne sont plus dans le courant de la rivière. Il en est qui ont reçu la lumière du Père et du Fils et qui, cependant, ont refusé d’avancer dans la lumière du cri de minuit. De telles personnes expérimenteront les marais et les fosses abandonnés au sel et où rien ne peut plus pousser. Venez dans le courant de vie et recevez le pain vivant offert au travers des temps mis à part par notre Père et vous serez bénis.
Tous les sacrifices et les offrandes de la loi Mosaïque avaient pour but de diriger les regards vers le don de l’Esprit disponible au travers du sacrifice de Christ. Ces sacrifices ne visaient pas seulement le futur mais aussi la rivière de vie qui s’écoulait alors par les temps de rafraîchissement de la part de notre Père et du Seigneur Jésus.
Souhaitez-vous que l’eau n’arrive qu’à vos chevilles ? Ne voulez-vous pas plutôt expérimenter une eau en abondance, qui dépasse votre tête et vous permet d’être un arbre planté près du fleuve ? Comment cela peut-il avoir lieu ? Méditez jour et nuit sur la loi de Dieu qui vous donnera les temps des saisons de rafraîchissement. Durant ces périodes, vous recevrez alors la sagesse et le discernement afin de savoir comment lire la Bible et appliquer ses enseignements dans votre vie.
Histoire pour les enfants
La servante de Dieu
Déjà âgée de plus de soixante-dix ans, Ellen White emménagea dans une maison appelée Elmshaven, près du sanatorium de Saint Helena, en Californie. Mais bien qu’arrivée à un moment de la vie où la plupart des gens prennent leur retraite et ont envie de se reposer, Ellen n’avait pas encore terminé sa tâche.
Quand elle fut appelée par Dieu, elle n’était qu’une adolescente malade et faible, mais le Seigneur la bénit en lui donnant la force et la santé nécessaires pour accomplir une tâche extrêmement importante. Ellen avait vu les débuts de l’Église adventiste, alors que celle-ci ne comptait que quelques membres, et suivi ses progrès : l’Église réunissait maintenant des milliers de fidèles. Au commencement, il n’y avait pas d’écoles d’église, pas d’hôpitaux, pas de maisons d’édition, pas de missions à l’étranger. A présent, grâce aux instructions qu’Ellen avait reçues dans ses visions et ses songes, l’Église voyait prospérer toutes sortes d’institutions, aux États-Unis et dans les pays d’outre-mer.
Ellen comprit alors qu’elle devait passer moins de temps à voyager et davantage à écrire ce que le Seigneur lui avait montré. Après sa mort, ses livres seraient utiles au peuple de Dieu.
Son bureau se trouvait au premier étage de la maison. La pièce avait plusieurs fenêtres pour laisser pénétrer une douce et chaude lumière, et aussi l’air frais, qu’Ellen White aimait tant.
En général, elle se couchait de bonne heure. Parfois, en descendant pour le petit déjeuner, elle déclarait :
- J’ai été réveillée très tôt [peut-être à deux heures] par un ange qui m’a dit d’écrire, et c’est ce que j’ai fait pendant plusieurs heures.
Quelques-unes des personnes qui travaillaient au sanatorium, situé au flanc de la colline, se rappelaient avoir regardé dans la direction de sa maison, la nuit, et vu sa chambre illuminée d’une clarté angélique. C’était une lumière différente de celle que répandaient les lampes à pétrole de ce temps-là.
On a calculé que si tous les écrits d’Ellen White, y compris les livres et les articles pour nos revues, étaient réunis en volumes, ils rempliraient environ cent livres de 400 pages. N’est-ce pas un travail remarquable pour une seule personne ? Il ne faut pas oublier que lorsque le Seigneur lui demanda pour la première fois d’écrire, Ellen était si faible qu’elle n’arrivait pas à tenir une plume.
Un jeune étudiant adventiste suivait un cours à l’université du Massachusetts. Une femme professeur, qui revenait d’Europe où elle avait étudié la littérature, demanda à ses élèves d’apporter en classe une citation de leur écrivain préféré. Chacun devrait lire la sienne, et les autres s’efforceraient d’en deviner l’auteur. Ce jeune adventiste apporta un paragraphe de Jésus-Christ. Aucun autre élève ne devina l’auteur, mais le professeur connaissait Ellen White, et elle parla longuement d’elle à sa classe.
Le livre Éducation est considéré comme un chef-d’œuvre du genre par de nombreux éducateurs contemporains. Médecins et savants ont confirmé bien des déclarations sur la santé faites par Ellen White des années auparavant. Ces faits sont compilés dans Le Ministère de la guérison, Conseils sur la nutrition et les aliments, et d’autres livres sur la santé et l’hygiène.
Comme moyen de conversion, le petit livreVers Jésusne peut être comparé à aucun autre. Il en a été publié plusieurs millions d’exemplaires en près de cent langues et dialectes.
Quand Ellen voulait se détendre, elle allait se promener parmi les fleurs. Parfois, elle s’agenouillait près d’un parterre de pensées. Elle mettait sa main sous l’une ou l’autre, et tournait les jolis pétales veloutés en disant doucement :
- Le sourire de Dieu ! Le sourire de Dieu !
Quand elle était petite fille, Ellen se promenait un jour parmi les fleurs du jardin de sa mère. Elle s’arrêta devant une très belle rose et pensa : « Si Dieu aime les fleurs et s’occupe d’elles, comme il doit aimer ses enfants encore bien plus ! » Elle promit alors à Dieu de l’aimer et de lui obéir. Au cours de sa longue vie active, elle n’oublia jamais cette promesse.
Ellen aimait aussi beaucoup se promener en voiture à cheval. Presque chaque jour son infirmière la conduisait là où elle pouvait admirer la nature. Elle gagna beaucoup d’âmes parmi les fermiers qui vivaient dans la vallée. Quand elle passait devant une maison, si elle voyait une maman sur le seuil ou dans le jardin, elle s’arrêtait souvent pour causer un peu. Et là, par ses paroles d’espérance et d’encouragement, elle réconfortait sa nouvelle amie. S’il lui arrivait de trouver quelqu’un dans le besoin, elle rentrait chez elle et garnissait un panier de nourriture qu’elle faisait porter dans cette famille.
Des années après sa mort, les gens auxquels elle avait rendu visite parlaient encore d’elle et la décrivaient ainsi :
- La petite vieille dame aux cheveux blancs, qui parlait si affectueusement de Jésus…
Elle demeura environ quinze ans à Elmshaven, et ce furent des années d’activité intense. Elle voyageait de temps en temps pour se rendre dans des camps-meetings [assemblées annuelles sous tentes], ou aux sessions de la Conférence Générale, mais elle passait la plus grande partie de son temps à écrire. Un jour de Sabbat, vers midi, en entrant dans son bureau, elle trébucha et tomba. L’examen médical révéla une fracture de la hanche. Elle avait alors quatre-vingt-sept ans, et cet accident hâta sa mort.
Le Seigneur fut miséricordieux pour sa fidèle servante, fatiguée et blessée. Elle ne souffrit pas trop. Parfois, on pouvait l’emmener en chaise roulante jusqu’au balcon du premier étage. De là, elle voyait les belles fleurs et les grands arbres qui entouraient sa maison. Elle jetait un regard au loin sur la vallée avec ses vergers et ses vignobles, et au-delà des collines.
L’une de ses dernières joies fut la visite de ses petits-enfants. Elle les exhorta à toujours regarder à Jésus et à lui permettre de guider leurs vies.
- Soumettez-lui chaque plan que vous faites, pour savoir s’il l’approuve, dit-elle.
Elle ne pensait pas seulement à ses petits-enfants. Dans ses derniers moments, elle pensa à tous les garçons et à toutes les filles du monde entier. L’un de ses derniers messages s’adresse à eux : elle leur conseille de lire ses écrits, car une grande partie d’entre eux est destinées à la jeunesse. Sur le point de quitter la terre, elle désirait que filles et garçons poursuivent l’œuvre qu’elle avait commencée.
Le 16 juillet 1915, un vendredi après-midi, dans la chambre ensoleillée du premier étage d’Elmshaven, sa maison, Ellen White s’endormit paisiblement. Ses derniers mots furent :
- Je sais en qui j’ai cru.
Les funérailles eurent lieu dans le pré, en face de cette maison qui avait été pour elle un havre de paix. Puis son cercueil fut transporté au cimetière d’Oak Hill, à Battle Creek (Michigan), où elle repose à côté de son mari et de deux de ses fils morts très jeunes. Là, elle dort, en attendant l’appel du Prince de la vie.
Notre Petit Ami, n° 24, 2èmetrimestre 1983
Coin Santé
Petits pains aux oignons
Ingrédients :
- 500 g de farine
- 300 ml d’eau tiède
- 20 g de levure de boulanger fraîche
- 2 Cs d’huile d’olive
- 1 pincée de sel
- 100 g de noix hachées grossièrement
- 3 gros oignons hachés
- 5 gousses d’ail hachées
- 20-30 olives dénoyautées et hachées
- ¼ de poivron rouge haché (25 g)
Préparation :
- Préparer la pâte à pain : dans un saladier, mélanger l’eau et la levure en petits morceaux puis ajouter la farine, l’huile d’olive et enfin le sel. Pétrir quelques minutes, puis laisser reposer 1 heure au moins jusqu’à ce que la pâte aie doublée de volume.
- Pendant ce temps, préparer la garniture en mélangeant les noix hachées avec les oignons, l’ail, les olives et le poivron haché. Il est tout à fait possible de mettre des olives noires et vertes pour varier les couleurs.
- Lorsque la pâte a bien levée, la dégazer puis prendre la moitié pour l’étaler et former un rectangle d’environ 30 cm par 20 cm. Verser la moitié de la garniture sur la surface du rectangle et bien l’étaler jusqu’aux bords. Rouler le rectangle pour obtenir un long rouleau.
- Faire de même avec l’autre moitié de pâte à pain et de garniture.
- Lorsque les deux grands rouleaux sont prêts, les couper en tranches de 6-7 cm, les placer sur une plaque allant au four, et laisser lever encore 40 minutes.
- Préchauffer le four à 190°, et lorsqu’il est chaud, faire cuire les petits pains jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés.
- Laisser refroidir et déguster avec une salade verte.
[1]http://www.dictionary.com/browse/ephah ; http://www.thefreedictionary.com/ephah
[2]http://www.convert-me.com/en/convert/history_volume/bibephah.html
http://bibleresources.americanbible.org/resource/weights-and-measures-in-ancient-israel
https://en.wikipedia.org/wiki/Ephah
[3]http://bibleresources.americanbible.org/resource/weights-and-measures-in-ancient-israel