6. Comment Lisez-Vous ?
Chapitre 6 – Comment Lisez-Vous ?
A.Le Contexte est Primordial
Aujourd’hui sera une journée particulière. Vous êtes pleins d’espoir et d’excitation quant aux perspectives potentielles qui sont devant vous. Le responsable d’une importante manufacture est intéressé par un projet spécial sur lequel vous avez travaillé, et considère sérieusement de le produire et de l’exporter dans le monde entier. Vous décidez tous deux de vous rencontrer dans un petit restaurant local sympathique, où vous prendrez le déjeuner ensemble. Ne l’ayant jamais rencontré jusqu’alors, vous regardez anxieusement autour de vous pour essayer d’identifier cette personne qui transformera votre rêve en réalité. Il finit par arriver, vous vous serrez vigoureusement la main, et vous entrez dans le restaurant pour vous y installer. Pour faire connaissance, votre compagnon de table s’intéresse à votre famille et à votre lieu de vie, il demande comment se passe la scolarité de vos enfants.
Tout se passe bien, mis à part le fait que juste derrière vous se trouve un homme qui a développé un véritable art de siroter sa soupe à grand bruit. Dans un premier temps, vous en faites abstraction, mais au bout d’un moment, ça devient dérangeant. Il y en a qui devraient apprendre quelques manières, vous dites-vous, mais à nouveau, vous chassez cette pensée afin de ne pas vous laisser distraire. Cet entretien avec votre partenaire commercial se passe bien, et vous êtes en pleine conversation au sujet des bénéfices supplémentaires de votre projet lorsque la personne derrière vous lâche un horrible rot qui manque presque de faire tinter les couverts sur votre table. Tous les yeux sont soudainement fixés sur cet individu inhabituel qui semble ne pas avoir du tout de manières. La pièce se remplit de petits ricanements et de rires étouffés, mêlés d’horreur et de dégoût. Finalement, le propriétaire de restaurant arrive et demande à l’homme de partir, disant que des personne telles que lui ne sont pas bienvenues dans le restaurant.
Ce qui est vraiment étonnant, c’est que si ce même homme s’était trouvé dans un restaurant de culture Chinoise, personne n’aurait pas même sourcillé. En fait, il se peut même que l’hôte et l’hôtesse auraient été déçus si vous n’aviez pas eu ces comportements. De plus, dans la culture Chinoise, vous auriez paru plutôt impoli pour avoir cherché à serrer la main à une personne que vous n’aviez encore jamais rencontrée, ou pour avoir abordé des questions familiales avec elle.
C’est surprenant de voir à quel point les mêmes actions peuvent être interprétées de manières très diverses selon votre culture ou votre origine. Il en est de même lorsqu’on considère les deux différentes cultures que représentent le royaume de Dieu opposé au royaume de Satan.
La foi chrétienne a un fondement – Jésus-Christ – et pourtant, lorsque nous examinons la multitude de groupes qui portent le nom de Jésus, nous sommes surpris de découvrir qu’autant de contradictions peuvent exister sur un même fondement. Le voyage vers le royaume de Dieu implique un changement de culture et un changement de vision sur le monde. Dans le chapitre précédant, nous avons décrit la difficulté que nous rencontrons souvent en apprenant à penser à la manière du ciel.
Les plus grandes difficultés de la marche Chrétienne tournent autour de la façon dont nous abordons la Parole de Dieu, la Bible. Nous sortons du monde, où nous avons été formés à des fins de réalisations et de positions, mais alors que nous entrons dans le royaume de Dieu, il est absolument vital que nous soumettions nos opinions et que nous laissions l’Esprit de Dieu nous enseigner comment lire la Parole de Dieu. Malheureusement, cela n’a pas souvent été le cas, et les nombreuses contradictions, hérésies, et controverses que l’on trouve dans la foi Chrétienne et l’histoire sont la conséquence directe d’une lecture de la Bible d’un point de vue basé sur la performance, plutôt que basé sur la relation.
Jésus nous éclaire à ce sujet dans Sa discussion avec le docteur de la loi dans Luc 10. Ce dernier demande à Jésus « Que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » Jésus répond, « Qu’est-il écrit dans la loi ? » et pour aller au fond des choses, il demande « Comment la lis-tu ? » (Verset 25 et 26, Ost.) Jésus ne demande pas que lis-tu, il demande comment lis-tu ou comment interprètes-tu ce que tu lis. C’est la question clef pour quiconque souhaite passer d’une pensée basée sur la performance à une pensée basée sur la relation – comment lis-tu ?
B. Croyances Fondées sur Différents Niveaux de Pensées
Lorsqu’une personne fait une profession de foi, celle-ci est généralement fondée sur différents niveaux de pensées. Par exemple, considérons une affirmation au sujet de la loi de Dieu. Prenez cette affirmation :
« Essayer d’observer la loi est du légalisme. »
Considérons cela dans un contexte typiquement protestant. Cette affirmation est appelée un principe de base. Ce principe se fonde sur une supposition. Cette supposition est que « tout effort humain est du légalisme, » elle se base sur un enseignement Biblique appelé « la justification par la foi ». En mettant tout cela ensemble, nous avons :
Principe de base : « Essayer d’observer la loi est du légalisme ».
Supposition sous-jacente : « Tout effort humain est du légalisme ».
Enseignement Biblique ou Croyance : « La Justification par la Foi ».
Cette suite logique est parfaitement compréhensible, mais il y a certains textes Bibliques qui semblent être en désaccord avec le principe. Dans la quatrième section, je ferai un exercice complet en suivant un autre principe au sujet du sabbat, mais intéressons-nous d’abord à celui que nous avons ici. Les trois couches décrites sont la partie visible de notre « arbre de croyance ». A ce point, cette approche paraît relativement saine, puisque la Bible dit que nous ne sommes pas justifiés par nos œuvres, et que le salut n’est pas obtenu par les œuvres. Mais elle dit aussi, si vous M’aimez, gardez Mes commandements, et quiconque dit aimer Dieu et ne garde pas Ses commandements est un menteur. Il semble donc y avoir une contradiction apparente. Cette contradiction est en rapport avec les niveaux de pensées cachées qui sont en-dessous du niveau de la visibilité. Ce sont des couches enracinées dans notre nature basée sur la performance. Lorsque nous ajoutons ces couches de pensées cachées les unes aux autres, le résultat est plutôt intéressant :
Couches visibles « l’arbre » |
Principe de base : « Essayer d’observer la loi est du légalisme. » Supposition sous-jacente : « Tout effort humain est du légalisme. » Enseignement Biblique ou croyance : « La Justification par la foi. » |
Couches invisibles « Les racines » |
Système de valeur : Performance Source de vie : L’homme possède une source de vie inhérente — Le mensonge du Serpent [1] |
Les couches invisibles affectent notre pensée au sujet de la justification par la foi. Notre pensée basée sur la performance tord les affirmations de l’Ecriture en un mensonge. Prenez le verset Biblique suivant :
Car c’est par la grâce que vous êtres sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. (Eph. 2 : 8, 9)
Etant donné que l’invisible ou les couches subconscientes informent notre pensée que nous possédons une vie ou une source de puissance en nous-même, toute puissance qui est démontrée dans nos vies, (même la puissance de Dieu), sera vue comme un effort humain et donc rejetée comme du légalisme. La racine de l’arbre nourrit les branches de notre système de croyance, et nous tordons les Ecritures pour notre perte.
C’est là la puissance de Babylone dans l’église. Elle combine la vérité de la justification par la foi avec le mensonge d’un système de valeur basé sur la performance et produit un rejet de la loi même qui est notre seul espoir de vie et de valeur comme nous l’avons vu au chapitre 3.
C. Un Exemple de Pensée par Paliers
Illustrons ces cinq paliers [2] dans différents contextes et voyons si nous pouvons mieux saisir ces niveaux de pensée. Dans les diagrammes le violet représente la pensée n’ayant pas été pénétrée par les Ecritures. Le bleu représente la pensée qui a été pénétrée. Observez la ligne noire de niveau de pénétration biblique descendre vers le bas alors que nous progressons à travers les diagrammes.
Prenons une vue Catholique de la loi et documentons les cinq couches pour voir combien de pénétration Biblique nous obtenons dans les cinq couches.
Le modèle Catholique ci-dessus reconnaît que la loi de Dieu doit être gardée et considère tout effort de l’homme à suivre les ordres de Dieu comme méritoire. D’un point de vue Biblique, ceci est clairement du légalisme et l’homme cherche simplement à observer la loi par ses propres efforts. Les Catholiques diraient que la grâce couvre tout le processus, mais comme il est évident pour eux que les œuvres sont méritoires, cela est tout à fait erroné.
Considérons le point de vue Protestant type une fois de plus. Ce système est un peu plus complexe, parce qu’il introduit plus de vérité que l’exemple précédent. Plus le niveau de vérité combiné à l’erreur est élevé, plus il devient difficile de détecter les inconséquences.
Comme nous l’avons vu plus haut, l’église Protestante est issue de la vérité Biblique selon laquelle une personne est justifiée par la foi seule et non par les œuvres. Cette vérité est à présent injectée dans la compréhension non biblique Catholique précédente de la foi Chrétienne. L’injection de vérité au niveau de la croyance rend notre principe partiellement vrai, mais puisque les couches invisibles sont toujours basées sur la performance, elle rend aussi le principe partiellement faux. Le faux élément du principe pousse une personne à rejeter l’observation de la loi comme faisant partie de l’évangile.
La seule façon dont les protestants peuvent continuer à harmoniser les citations concernant la loi est de changer le contenu de cette loi. La loi devient le nouveau commandement de nous aimer les uns les autres et ainsi, plutôt que de modifier notre pensée basée sur la performance, nous changeons la loi pour qu’elle s’adapte à notre principe de base et à nos niveaux de pensée.
Considérons maintenant un système de croyance Adventiste du Septième Jour au sujet de la loi dans les niveaux visibles mais laissons les niveaux invisibles basés sur la performance, et voyons ce qui se passe.
Notre niveau de pénétration Biblique s’approfondit. Souvenez vous, comme nous l’avons dit plus haut, plus nous avançons dans la vérité, plus il devient difficile d’identifier les inconsistances.
La compréhension Adventiste de la loi se base sur les croyances fondamentales du Sabbat, de la Seconde Venue, du sanctuaire, et de l’état des morts. Ces doctrines s’assemblent dans la doctrine de la justification par la foi qui inclue l’observation de la loi comme faisant partie de la nouvelle alliance. Les véritables enseignements corrigent les suppositions sous-jacentes, mais comme les couches invisibles n’ont pas changé, nous nous trouvons relativement confus au sujet de l’effort humain. Nous nous disons que c’est Christ qui œuvre en nous, mais une fois que les œuvres sont accomplies, nous nous en attribuons les mérites. Nous croyons en la justification par la foi, mais nous démontrons la justification par les œuvres. C’est là une mauvaise posture. Un grand nombre d’entre nous ont essayé d’être de bons Adventistes du Septième Jour et de suivre les enseignements de la Bible et de l’Esprit de Prophétie, mais beaucoup d’entre nous sont vides parce que notre pensée basée sur la performance nous contrôle encore. Nous sommes toujours affectés par les montagnes et les vallées de l’orgueil et du découragement, et la pression monte au point que quelque chose doit changer.
Pour faire face à cette pression, certains Adventistes, que ce soit individuellement ou associés à d’autres, consacrent beaucoup de temps et d’attention pour exposer les péchés de l’église sans réaliser que cela n’est qu’un simple substitut à une gestion de leur propre culpabilité et de leur désespoir.
Par ailleurs, j’ai entendu de nombreuses histoires d’évangélistes qui ont prêché l’amour de Jésus dans des programmes d’évangélisation tout en abusant verbalement leurs ouvriers pour des motifs d’efficacité et de rapidité. Nos frères Protestants peuvent voir la paille qui se trouve dans notre œil à ce sujet, mais beaucoup d’entre nous n’ont pas trouvé la poutre. Nous sommes aveuglés et ne pouvons la voir à cause des niveaux de pensée basée sur la performance.
Lorsque la pensée basée sur la performance poursuit sont court inaperçue, quelque chose doit changer pour soulager la pression qui résulte de cette inconsistance. Comme les Adventistes savent que la loi est éternelle, nous ne la changerons jamais. Alors, qu’est-ce qui a changé ? Certains ont essayé de changer la justification par la foi et la doctrine du sanctuaire. La pensée basée sur la performance au sujet de la loi a demandé un changement dans notre compréhension de la manière dont elle doit être gardée. L’introduction d’une justification légale à la fin des années 70 et au début des années 80 a aidé à soulager la pression. Elle enleva le poids de la victoire sur le péché. Nous pouvions être recouverts d’un manteau de grâce qui éliminait le besoin de la perfection Chrétienne.
Le changement dans l’importance accordée au sanctuaire est venu par un changement dans l’enseignement du jugement investigatif. L’approche typique de la doctrine du jugement investigatif, tel que placée sur une base de performance est presque aussi effrayante qu’un enfer de flammes éternelles. Ils sont nombreux dans notre église à avoir rejeté l’enseignement en bloc parce qu’ils n’ont pas pénétré les couches cachées de la pensée basée sur la performance.
Ainsi, nous avons maintenant au moins deux versions de la justification par la foi dans l’église, toutes deux basées sur la performance dans les niveaux invisibles. Certains oscillent d’un côté à l’autre en essayant désespérément de trouver un soulagement, mais il n’arrivera jamais aussi longtemps que la fondation invisible subsiste. Si seulement nous pouvions permettre à la Parole de Dieu de pénétrer les couches invisibles et de nous convertir réellement, combien de souffrance pourrait être évitée ?
Pourquoi Dieu nous a-t-il permis de descendre ce chemin qui fait qu’être Adventiste du 7ème Jour est si dur ? La seule explication que je puisse trouver est le rejet du message qui nous parvint en 1888. Remarquez la citation suivante :
Dans Sa grande miséricorde le Seigneur envoya un très précieux message à Son peuple par les pasteurs Waggoner et Jones. Ce message devait présenter au monde d’une manière plus marquée le sublime Sauveur, le sacrifice pour les péchés du monde entier. Il présentait la justification par la foi dans le Garant ; il invitait les gens à recevoir la justice de Christ, qui se manifeste par l’obéissance à tous les commandements de Dieu. Beaucoup avaient perdu Jésus de vue. Ils avaient besoin de diriger leurs yeux sur Sa personne divine, sur Ses mérites, sur Son amour inaltérable pour la famille humaine. Tout pouvoir est placé entre Ses mains, et Il peut dispenser de riches dons aux hommes, en impartissant le don sans prix de Sa propre justice à l’agent humain impuissant. Tel est le message que Dieu ordonne de donner au monde. C’est le message du troisième ange, qui doit être proclamé d’une voix forte et accompagné du déversement abondant de Son Esprit. (Témoignages pour les pasteurs, p. 39) [3]
Le message de 1888 nous présentait la justification par la foi au moyen d’un sublime Sauveur qui nous rendait capable d’observer tous les commandements de Dieu. Il nous enseignait à mettre Christ au centre, et non pas nous-mêmes. Il nous dirigeait vers la source de vie dont couleraient vers nous de riches courants qui nous rempliraient de l’Esprit du Christ.
Il est clair que nous n’en sommes pas arrivés là. Nous n’avons pas découvert notre pensée basée sur la performance en sondant profondément nos cœurs. Remarquez ce qui suit :
Aucun homme ne peut savoir ce que signifie être sanctifié en Dieu à moins de chercher d’abord le royaume de Dieu et sa justice. Il doit humilier son âme devant Dieu, et être prêt à tout sacrifier, quel qu’en soit le prix, plutôt que de sacrifier la faveur de Dieu. Cultivez l’amour et l’affection pour la dévotion religieuse. Préférez de loin abandonner la terre que le ciel. Il vous faut à présent veiller attentivement sur vos pas, afin que vos pieds ne glissent pas. Vous savez bien que devant Dieu, le caractère de chaque désir et de chaque but est aussi clair que le soleil dans le ciel. Mon cher frère en Christ, vous n’avez pas cultivé la spiritualité ni grandi en grâce. En vous, le moi doit mourir. L’importance personnelle doit être couchée dans la poussière. (The Ellen G. White 1888 Materials, p. 1189, italiques ajoutés)
Avons-nous bien considéré nos voies ? Le moi est-il mort ? Sommes-nous facilement offensés ? Nous irritons-nous sous les reproches ? Nous comparons-nous aux autres ? Recherchons-nous une plus haute position dans l’église ? Nous glorifions-nous de faire l’œuvre de Dieu ? Le moi est-il couché dans la poussière ? Comment faire cela ?
Mais n’oublions pas que nul ne peut se dépouiller du moi si ce n’est par Jésus-Christ. C’est pourquoi le croyant dira : « Seigneur, prends mon cœur, car je ne puis te le donner. Il t’appartient. Garde-le pur, car j’en suis incapable. Sauve-moi en dépit de moi-même, de ce moi si faible et si peu conforme à ton image. Modèle-moi, façonne-moi, élève-moi dans une atmosphère pure et sainte où les puissants courants de ton amour pourront atteindre mon âme » (Les paraboles de Jésus, p. 132, 133).
Plus nous nous approcherons de Jésus et plus nous distinguerons la pureté de son caractère, mieux nous saisirons l’extrême gravité du péché et moins nous serons enclins à l’orgueil. Ceux que le ciel reconnaît comme saints sont les derniers à faire parade de leur bonté. L’apôtre Pierre devint un fidèle serviteur du Christ, il reçut une grande mesure de puissance et de lumière divine. Il prit une part active à l’édification de l’Eglise, mais il n’oublia jamais la terrible expérience de son humiliation. Son péché était pardonné, cependant il savait très bien que seule la grâce du Christ pouvait le faire triompher de la faiblesse de caractère qui avait causé sa chute. Il ne trouvait en lui aucun motif de se glorifier (Idem, p. 133) [4].
Alors qu’il se peut que nous reconnaissions notre besoin de sonder fidèlement notre cœur, la pensée basée sur la performance peut rendre cette œuvre insupportable. Il n’y a qu’une seule façon d’entreprendre une telle œuvre et de ne pas abandonner dans le découragement ; et c’est de l’entreprendre comme un fils et non comme un serviteur. Lorsque nous nous saisissons de notre filialité, notre système de valeur passe d’une pensée de performance à une pensée relationnelle. C’est à ce moment seulement que nous pouvons entreprendre l’œuvre douloureuse qui consiste à sonder notre âme et à supprimer entièrement les couches invisibles d’une pensée basée sur la performance. C’est alors seulement que nous pouvons supprimer les inconsistances dans notre compréhension de la loi et échapper aux fausses compréhensions de la justification, de la sanctification, du sanctuaire et de nombreux autres enseignements.
Tendre Père qui es aux cieux,
Pardonne-nous d’avoir des cœurs si lents à croire ce qui fut écrit par les prophètes. Aides-nous à vaincre notre pensée de fils prodigue, selon laquelle nous croyons que tu ne nous accepteras uniquement comme des serviteurs. Pardonnes-nous de nous focaliser sur le fait que nous ne sommes plus dignes d’être Tes enfants. Puissions-nous saisir l’ensemble des bienfaits d’être tes fils et accepter les riches courants de Ta justice que tu souhaites répandre sur nous par l’Esprit de Christ.
Nous te remercions au nom de Jésus, Amen.
Dans le chapitre suivant, je souhaite développer plus profondément le besoin essentiel qui consiste à passer de la pensée d’un serviteur à celle d’un fils. Cette pensée de fils nous permettra de transformer les niveaux invisibles de la pensée basée sur la performance.
[1] The Great Controversy, p. 561 « Satan s’est préparé depuis longtemps à cet effort final pour tromper le monde. Le fondement de son œuvre fut posé par l’assurance qu’il donna à Eve en Eden : “Vous ne mourrez point”. » Early Writings, p. 218« Satan commença ses séductions en Eden. Il dit à Eve “Vous ne mourrez point.” Telle fut la première leçon de Satan sur l’immortalité de l’âme. Cette séduction fut enseignée jusqu’à présent et continuera de l’être jusqu’à la fin de la captivité des enfants de Dieu. » Retour
[2] J’ai identifié au moins neuf couches. Voir l’Appendice D pour plus de détails. Dans cet exemple, nous nous focaliserons sur cinq couches. Retour
[3] N.T. : Testimonies to Ministers and Gospel Workers, p. 91, 92. Retour
[4] N.T. : Christ’s Object Lesson, p. 159, 160. Retour