Vol.1 - Janvier 2011
« Le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance. » 1 Corinthiens 4 : 20
Table des matières
Editorial
Impossibilité de l’homme…par Dennis Priebe
Crédos humains ou Parole de Dieu, par Marc Fury
Esclaves et hommes libres, par E.J. Waggoner
Sur leurs traces, 31ème partie.
Editorial
« Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jean 17 : 5)
« Pour nous, il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses, et par qui nous sommes. » (1 Cor. 8 : 4 - 6)
« Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. » (1 Timothée 2 : 5)
Cher lecteur,
Connaissons-nous notre seul Dieu, le Père, et Jésus-Christ son Fils, le médiateur entre Dieu et nous ? Avons-nous triomphé du monde, croyons-nous que Jésus est le seul Fils engendré de Dieu ? Ou bien avons-nous substitué la vaine tradition des hommes à la Parole de Dieu ? Savons-nous ce que nous croyons, et pourquoi nous le croyons ? Avons-nous étudié chaque point de notre foi ? Aujourd’hui, des voix de plus en plus nombreuses se lèvent pour dénoncer ceux qui n’adhèrent pas à des déclarations humaines, tout simplement parce que des hommes ont décrété qu’elles sont « Fondamentales ». Il est grand temps pour nous d’étudier chaque point de notre foi, Bible en main, dans un esprit de prière, afin de savoir si ce que nous croyons correspond bien à la Sainte Parole de Dieu.
Voici un petit poème écrit par l’un de nos meilleurs évangélistes J. B. Frisbie, et publié dans la Review & Herald du 12 mars 1857 :
Que trois sont un, et un sont trois,
Est une idée qui me laisse coi ;
De nombreux érudits ont affirmé
Que trois sont un dans la Divinité.
Le Père peut alors être le Fils,
Car les deux ensemble ne font qu’un ;
De même, le Fils peut être le Père,
Sans le moindre changement de chacun.
Oui, et l’Esprit béni est nommé :
Le Père, le Fils et la trinité ;
C’est là le credo des gens Chrétiens,
Qui se désignent ‘vrais orthodoxes’,
Auxquels contre tout bon sens,
Il faut croire ou faire offense.
Le plus regrettable, c’est que nous nous sommes détournés de la Parole de Dieu et qu’aujourd’hui, un adventiste du 7ème jour disant cela fait non seulement offense aux credo des autres églises, mais à ses propres « Croyances Fondamentales » ! La prédiction de James White, excellent pasteur Adventiste de notre mouvement à ses débuts, s’est bien réalisée :
« Parmi les erreurs fondamentales, nous pouvons classer avec ce faux sabbat d’autres erreurs que les Protestants ont ramenées de l’Eglise Catholique, telles que le baptême par aspersion, la trinité, et l’état conscient des morts dans une vie éternelle de misère. La masse qui a soutenu ces erreurs fondamentales l’a certainement fait par ignorance ; mais peut-il être supposé que l’église du Christ maintiendra ces erreurs jusqu’au jour où les scènes du jugement prendront place sur terre ? Nous ne le pensons pas. ‘C’est ici la persévérance des saints (dans la période d’un message donné juste avant que le Fils de l’homme prenne sa place sur la nuée blanche, Ap. 14. 14), qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus.’ Et alors que la vraie lumière brille sur ces sujets, et qu’elle est rejetée par la masse, la condamnation tombera sur eux… Et cette heure redoutable approche à grands pas ! » (J. S. White, Review & Herald, 12 septembre, 1854)
Dans son message à un frère responsable de l’église de Battle Creek, sœur White n’hésita pas à donner son avis quant au danger de se référer à de fausses théories appelées « doctrines fondamentales de la foi ». Voyons son point de vue à ce sujet dans « Témoignages pour les Pasteurs », page 28 :
« Mais un ange du Seigneur, ayant ouvert pendant la nuit les portes de la prison, les fit sortir, et leur dit : Allez tenez-vous dans le temple, et annoncez au peuple toutes les paroles de cette vie ». Ici, nous voyons que les hommes qui détiennent l’autorité ne doivent pas toujours être suivis, même lorsqu’ils professent être des maîtres de la doctrine biblique. Il y a beaucoup de personnes aujourd’hui qui sont indignées et attristées qu’une voix s’élève pour présenter les idées qui diffèrent des leurs quant à des points définis de croyances religieuses. N’ont-ils pas défendu depuis longtemps leurs propres idées comme la vérité ? A l’époque apostolique, les prêtres et les rabbins raisonnaient ainsi : ‘Que prétendent ces hommes qui n’ont aucune éducation et dont certains ne sont que de simples pécheurs, en présentant des idées contraires aux doctrines que les prêtres savants et les chefs enseignent au peuple ? Ils n’ont pas le droit de s’entremettre dans les principes fondamentaux de notre foi.’
Mais nous voyons que le Dieu du ciel emploie parfois des hommes pour enseigner ce qui est considéré comme contraire aux doctrines établies. Parce que ceux qui furent une fois les dépositaires de la vérité se montrèrent indignes de leur mission sacrée, le Seigneur en a choisi d’autres pour recevoir les rayons brillants du Soleil de justice, et défendre les vérités qui ne sont pas en accord avec les idées des dirigeants religieux. Et alors, ces conducteurs, dans la cécité de leur esprit, donnent libre cours à ce qu’ils considèrent une indignation juste contre ceux qui ont mis de côté les fables chéries. Ils agissent comme les hommes qui ont perdu la raison. Ils ne prennent pas en compte la possibilité qu’ils peuvent ne pas avoir compris correctement la parole. Ils ne veulent pas ouvrir leurs yeux pour discerner le fait qu’ils ont interprété et appliqué les Ecritures d’une manière erronée, et qu’ils élaborent de fausses théories qu’ils appellent doctrines fondamentales de la foi.
La doctrine de la trinité est l’une de ces doctrines faussement appelées « doctrines fondamentales de la foi ». Depuis la dernière Conférence Générale on assiste à un soi-disant réveil et pourtant, au lieu de reconnaître notre égarement, le nouveau président Ted Wilson n’hésite pas à faire croire aux Adventistes que l’Eglise Adventiste est restée fidèle à ses fondements :
« …alors que les premiers croyants qui créèrent l’église Adventiste du Septième Jour étudiaient la Bible et priaient sincèrement pour la vérité et la direction du Saint-Esprit, ils découvrirent les croyances bibliques et les piliers de notre foi qui nous sont chers aujourd’hui. » (…) « Nous décrivons ces précieuses vérités comme croyances fondamentales, et c’est bien ce qu’elles sont – fondamentales ! En tant que personnes travaillant pour l’église, - pasteurs, enseignants, missionnaires médicaux, évangélistes, ouvriers bibliques, employés de bureau, directeurs de départements, administrateurs et autres – soutenons ces vingt-huit croyances fondamentales qui prennent leurs racines exclusivement dans les Ecritures. » (Rappelez-vous votre nom, Ted Wilson, sermon prêché le 9 octobre 2010, je souligne)
Comment ne pas voir combien ce discours est trompeur ? On voudrait nous faire croire que le mouvement adventiste est resté fidèle à ses racines, et que ses doctrines ne sont ni plus ni moins que celles qu’adoptèrent les pionniers du mouvement. George Knight, professeur de Bible à l’Université Adventiste d’Andrews, a au moins eu le mérite de dire la vérité quant aux profonds changements subits par la doctrine adventiste au cours du vingtième siècle :
La plupart des fondateurs de l’Adventisme du 7ème Jour ne pourraient pas se joindre à l’église aujourd’hui, s’ils devaient souscrire aux Croyances Fondamentales de l’Eglise.
Plus spécifiquement, ils ne pourraient pas adhérer à la deuxième croyance, qui traite de la doctrine de la Trinité. Pour Joseph Bates, la doctrine de la Trinité n’était pas scripturaire, pour James White, c’était cette « vieille absurdité Trinitaire », et pour M.E. Cornell, c’était un fruit de la grande apostasie, de paire avec le repos du Dimanche, et l’immortalité de l’âme. (George Knight, Ministry, octobre 1993, p. 10)
On ne peut tout simplement pas imaginer que Ted Wilson ne soit pas au courant. Depuis les années quatre-vingt dix, le débat s’est répandu aux Etats-Unis puis dans de nombreux pays du monde. Même en France des âmes se réveillent et réalisent qu’une doctrine éminemment Catholique s’est frayée un chemin dans l’ Adventisme pendant le vingtième siècle, pour enfin être votée parmi les « Croyances Fondamentales » lors de la Conférence Générale de Dallas, en 1980. Et le temps me manque pour parler de la nouvelle théologie au sujet de la nature du Christ, de la doctrine du péché, du sanctuaire et du grand jour des expiations…
Que chacun de nous sonde son propre cœur, afin de savoir s’il est en paix avec le seul vrai Dieu, notre Père. Jésus son Fils est le seul Être dans l’Univers par lequel nous pouvons avoir accès à Dieu. Ne sacrifions pas une vérité aussi glorieuse pour la vaine tradition des hommes.
Marc et Elisabeth
« Face à Face avec le Véritable Évangile » - chapitre 4
2ème partie - Dennis Priebe
Un concept important dans notre étude sur la perfection est que la perfection n’est jamais stationnaire. La perfection n’est pas un plateau. « Jésus-homme était parfait, mais il nous est dit de lui qu’il ‘croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes’. Luc 2 : 52. Même le chrétien le plus parfait peut croître continuellement dans la connaissance et l’amour de Dieu. » (…)
« Jésus se tient prêt à purifier son peuple, et quand son image sera parfaitement reflétée dans la vie de ses enfants, ils seront parfaits, saints, aptes à être transmués. Une grande œuvre est exigée du chrétien. Nous sommes exhortés à ‘nous purifier de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu ». Témoignages pour l’Eglise, vol. 1, p. 128, 129.
La perfection est croissance. Même lorsque le chrétien mature ne se rebelle plus contre Dieu, bien des choses restent à apprendre au sujet de Dieu et de soi-même. Le développement sera un processus continuel, même pendant l’éternité. Lorsque la rébellion est éliminée de la vie et que le Chrétien ne succombe plus aux flatteries de Satan, le développement du caractère sera phénoménale, alors que le Chrétien progresse dans la perfection.
On prétend parfois qu’Ellen White n’affirme jamais que nous serons sans péché de ce côté-ci de l’éternité. Les deux citations suivantes sont très claires au sujet de la vie sans péché avant la seconde venue. « Quiconque obéit par la foi aux commandements de Dieu atteindra la condition sans péché dans laquelle vécut Adam avant sa transgression. » – In Heavenly Places, p. 146 ; voir également S.D.A. Commentary, vol. 6, p. 1118. Cette citation remarquable dit que nous atteindrons la condition sans péché dans laquelle vécut Adam avant sa transgression. Cela signifie de toute évidence que la définition des mots ‘sans péché’ utilisée par Ellen White se rapporte au caractère. Elle veut dire que nous pouvons avoir un caractère sans péché, non pas un nature sans péché.
« Christ a pourvu à tout le nécessaire pour la sanctification de Son Eglise. Il a préparé d’abondantes provisions pour chaque âme, afin qu’elle puisse obtenir une telle grâce et une telle force qu’elle sera plus que vainqueur dans la guerre contre le péché. …Il vint dans ce monde et vécut une vie sans péché, afin que par Sa puissance Son peuple puisse également vivre sans péché. Il souhaite qu’en pratiquant les principes de la vérité, il montre au monde que la grâce de Dieu a la puissance de sanctifier le cœur. » – Review and Herald, 1er avril 1902. Remarquez que le contexte de cette citation est la sanctification et la guerre continuelle contre le péché. Dans ce temps de préparation avant la fin du temps de grâce, pendant que la sanctification a lieu, nous pouvons vivre sans péché, tout comme Jésus vécut sans péché dans ce monde. Une fois de plus, cela sous-entend une définition de ‘sans péché’ comme se référant à un caractère sans péché.
Il est une chose qui ne sera pas changée lors de la seconde venue du Christ – le caractère. Nos traits de caractère, développés pendant ce temps de grâce, ne seront pas changés par la résurrection. Nous aurons au ciel les mêmes dispositions que nous aurons développées sur la terre. Etant donné que le caractère ne sera pas changé à la seconde venue, il est d’une importance vitale que la transformation du caractère ait dès maintenant lieu sur une base quotidienne. Voir Le Foyer Chrétien, p. 16.
Afin d’éviter que cet idéal élevé ne décourage quelque Chrétien sincère, nous avons la promesse que tout ce que Dieu demande à Ses enfants, il y pourvoit par Sa grâce. « Notre Sauveur ne demande l’impossible à aucune âme. Il n’attend rien des ses disciples sans qu’il soit pas disposé à offrir la grâce et la force nécessaires. Il ne leur demanderait pas d’être parfaits s’Il n’avait à disposition toutes les perfections de sa grâce pour les répandre sur ceux auxquels il souhaite confier un saint privilège si élevé. » « Notre œuvre est de lutter afin d’atteindre dans notre sphère d’action la perfection que Christ atteignit sur la terre à chaque étape de son caractère. Il est notre exemple. » – God’s Amazing Grace, p. 230. Nous avons ici un conseil clair qui nous dit de dépendre du Christ pour nous rendre parfait. Il est Celui qui nous perfectionnera. Nous ne pouvons pas nous perfectionner nous-mêmes. Il nous faut prendre le Christ comme exemple et suivre le plan qu’Il a conçu.
Certains se sont demandés pourquoi la discussion sur la nature du Christ devrait occuper le temps et l’énergie des étudiant de la Bible aujourd’hui. Peut-être que ces citations montreront l’importance de ce sujet : « Dieu demande à ses enfants la perfection du caractère. » « Nous pouvons dire qu’il est impossible pour nous d’atteindre l’idéal de Dieu ; mais lorsque Christ vint pour être notre substitut et notre garant, il fut un être humain. …Sa divinité revêtue d’humanité, il vécut une vie d’obéissance parfaite à la loi de Dieu. » « Tout comme Christ vécut la loi dans l’humanité nous pouvons le faire si nous nous saisissons du Puissant pour obtenir notre force. » – Signs of the Time, 4 mars 1897.
Voyez-vous combien il est important de comprendre la nature prise par Christ et la méthode qu’il utilisa pour obéir ? « Nul ne doit échouer dans son désir d’atteindre, dans sa propre sphère, la perfection du caractère chrétien. Par le sacrifice du Sauveur, « tout ce qui contribue à la vie et à la piété » est mis à la disposition de l’enfant de Dieu. …Dans son humanité, rendue parfaite par une vie de lutte incessante contre le mal, Jésus nous a prouvé que, grâce à une coopération réelle avec Dieu, l’homme peut arriver ici-bas à la perfection du caractère. Nous avons donc l’assurance que nous aussi nous pouvons obtenir une victoire totale. » – Conquérants Pacifiques, p. 475.
Si la nature du Christ était différente de la nôtre, ou s’il utilisa une méthode différente que celle qui nous est accessible pour vaincre le péché, il nous semblerait raisonnablement impossible de faire ce qu’Il fit. Mais comme sa nature fut notre nature, et sa méthode notre méthode, nous avons l’espoir d’obtenir la victoire complète dans nos vies. Il nous montra comment rendre possible l’impossible par Sa puissance, et être encouragés par Son exemple. « Sa vie et son caractère ne nous font pas seulement connaître le caractère de Dieu, mais aussi les possibilités de l’homme. » Messages Choisis, vol. 1, p. 409. « Il vint pour accomplir toute justice et, comme chef de l’humanité, pour montrer à l’homme qu’il peut faire la même œuvre, se conformant spécifiquement à chaque exigence de Dieu. …La perfection du caractère peut être atteinte par tous ceux qui luttent pour l’obtenir. » – God’s amazing grace, p. 141.
Ellen White reprenait avec force ceux qui niaient la possibilité de vivre des vies parfaites. « Une obéissance exacte nous est demandée, et ceux qui disent qu’il n’est pas possible de vivre des vies parfaites accusent Dieu d’injustice et de mensonge. » – Manuscrit 148, 1899. Il y avait deux raisons principales pour lesquelles elle insistait sur l’importance de croire à la possibilité de la perfection : Premièrement à cause du danger psychologique de trouver des excuses à ses propres péchés, et deuxièmement, à cause du besoin de garder avant tout à l’esprit la puissance du Christ capable de donner la victoire sur tous les péchés personnels. « Aimer et chérir le péché, c’est aimer et chérir son auteur, cet ennemi mortel du Christ. Lorsqu’ils [ceux qui prétendent être le peuple de Dieu] excusent le péché et s’attachent à la perversité du caractère, ils donnent une place à Satan dans leurs affections, et lui rendent hommage. » – « Celui qui n’a pas assez de foi en Christ pour croire qu’il peut le garder du péché n’a pas la foi qui lui permettra d’entrer dans le royaume de Dieu. » – Review and Herald, 10 mars 1904.
Ce sont là des affirmations typiques d’Ellen White dans le domaine de la perfection et de la vie sans péché. Elle parle constamment de vaincre et de ne pas être contraints à céder à la tentation. Elle affirme que, en dépendant de la puissance du Christ, nous pouvons vaincre tout comme il a vaincu. Il nous montra comment, et nous pouvons marcher dans ses traces. Ellen White ne cesse de redire que nous pouvons vivre des vies d’obéissance à Dieu, et elle est à l’aise avec les mots ‘sans péché’, lorsqu’elle les utilise dans ce contexte.
La question qu’ils sont nombreux à se poser aujourd’hui est, ‘Quelqu’un a-t-il déjà atteint cette perfection du caractère ?’ ‘Qui, parmi nous, est parfait ?’ Ellen White répond, « La piété de ce prophète [Enoch] représente l’état de sainteté qui sera exigé par ceux qui vivront lors du second avènement de Jésus-Christ et qui seront ‘rachetés de la terre’ » – Patriarches et Prophètes, p. 65. Elle décrit Enoch comme trouvant nécessaire de vivre à une époque où la pollution morale grouillait tout autour de lui, tout en portant ses pensées sur les choses célestes. Son visage était illuminé par la lumière qui brille sur le visage de Jésus. Bien que l’atmosphère qu’il respirait était souillée de péché et de corruption, il vécut une vie de sainteté et ne fut pas entaché des péchés prédominants à son époque. Voir Testimonies, vol. 2, p. 122. De toute apparence, Enoch choisit de ne pas pécher. Il choisit de mettre sa vie en harmonie avec la vie du Christ à une époque où la situation n’a jamais été pire dans l’histoire de ce monde.
« Dans chaque génération depuis Adam, quelques hommes ont résisté à tous les artifices de Satan, et furent les nobles représentants de ce que l’homme est en pouvoir de faire et d’être. …Enoch et Elie sont les dignes représentants de ce que la race pourrait être par la foi en Jésus-Christ, si elle le choisissait. Satan fut profondément perturbé parce que ces hommes nobles et saints se tinrent sans tache au milieu de la pollution morale qui les entourait, parfairent des caractères justes, et furent estimés dignes de la translation vers le Ciel. Etant donné qu’ils avaient vaincu les tentations de Satan, marchant avec puissance morale dans une noble droiture, il ne put pas les soumettre au règne de la mort. Il triompha pour avoir vaincu Moïse par ses tentations, pour être parvenu à souiller son illustre caractère et l’avoir conduit au péché de s’attribuer, devant le peuple, la gloire qui appartient à Dieu. » – The Review and Herald, 3 mars 1894.
Il y avait apparemment quelque chose de spécial au sujet des caractères développés par Enoch et Elie avant leur translation. Ils choisirent en effet de résister au péché par la puissance de Dieu. C’est alors que nous trouvons cette belle citation, « Or, il y a encore des Enochs de nos jours. » – Les Paraboles de Jésus, p. 287. Alors y a-t-il des personnes qui soient parvenues à ce genre de perfection du caractère ? La réponse semble évidente.
Devrions-nous prétendre être parfaits ?
La réponse d’Ellen White à cette question est très claire. « Plus vous vous approcherez de Jésus, plus vous vous rendrez compte de vos lacunes ; car votre vision spirituelle sera plus claire, et vos imperfections offriront un contraste de plus en plus frappant avec la perfection de sa nature. C’est la preuve que les charmes de Satan ont perdu leur puissance. » Plus nos vies seront en harmonie avec Jésus, moins nous verrons de bonnes choses en nous-mêmes. Plus nous nous rapprocherons de Son idéal, plus nous nous sentirons indignes. « Plus nous nous approcherons de lui, plus il nous sera possible de discerner la pureté de son caractère et de comprendre la nature odieuse du péché, en sorte que nous serons moins que jamais disposés à nous glorifier de notre propre personne. – Conquérants Pacifiques, p. 500.
Alors prétendrons-nous être parfait ou sans péché ? « Ceux qui cherchent vraiment à parfaire un caractère chrétien ne se complairons jamais à penser qu’ils sont sans péché. » – The Sanctified Life, p. 7. « Nous ne devons pas nous vanter de notre sainteté. …Nous ne pouvons pas dire, ‘Je suis sans péché,’ jusqu’à ce que ce corps vil soit changé et formé à l’image de Son corps glorieux. » – Signes des Temps, 23 mars 1888. « Lorsque le combat de la vie est terminé, …lorsque les saints de Dieu sont glorifiés, c’est alors et alors seulement que nous pourrons affirmer sans danger être sauvés et sans péché. » – Idem, 16 mai 1895.
Ces passages se réfèrent à l’affirmation d’être sans péché, à la pensée, dans notre esprit, que nous sommes sans péché. Veuillez remarquer que la dernière affirmation disait qu’il sera possible de prétendre être sauvés et sans péché uniquement lorsque nous serons glorifiés. Sommes-nous appelés dès à présent à être dans la condition de sauvés, dans laquelle nous serions sauvés si nous devions mourir ? Je crois que la Bible nous dit que nous pouvons être assurés de notre salut en Christ maintenant même. Mais Ellen White nous avertit qu’à la glorification seulement, il sera sans danger de prétendre être sauvés. Il y a donc une différence entre être sauvé, et prétendre être sauvé.
Si cela est vrai, pourrait-il y avoir une différence entre être sans péché, et prétendre être sans péché ? « Personne parmi ceux qui prétendent être saints l’est réellement. Ceux qui sont classés comme saints dans les livres du ciel ne sont pas conscient de ce fait, et sont les derniers à se vanter de leur propre bonté. » - The Faith I live by, p. 140. Nous avons ici une preuve claire que ceux qui sont appelés saints par Dieu ne prétendront jamais être saints, ce qui montre qu’il peut y avoir une différence entre être sans péché, et prétendre être sans péché.
Devrions-nous jamais affirmer être sans péché ? La prétention à l’absence de péché ne sera jamais faite par celui qui est le plus en harmonie avec la volonté de Dieu, parce que plus nous nous rapprochons de Dieu, moins nous serons enclins à nous réclamer de quoi que ce soit pour nous-mêmes. Nous nous sentirons poussés à tout jeter au pied de la croix – notre gloire, notre orgueil, et cela quelles que soient nos réalisations. C’est là qu’ils se trouvent, même aujourd’hui, ceux qui sont en harmonie avec la volonté de Dieu au point de ne pas se rebeller en pensée, en parole, ou en action. Mais ils seront les derniers à prétendre être dans cette condition.
La fin du temps de grâce
Si nous croyons vraiment qu’il y a un terme au temps de grâce, et que Dieu démontrera quelque chose de spécial après la fin du temps de grâce, il semble alors que nous devons aussi croire à la maturité complète du caractère, c’est-à-dire vivre sans céder au désir de pécher. Après la fin du temps de grâce, « il n’y aura plus de sacrificateur dans le sanctuaire pour offrir leurs sacrifices, leurs confessions et leurs prières devant le trône du Père. » – Premiers Ecrits, p. 48. « J’ai vu que bien des personnes ne se rendent pas compte de ce qu’elles doivent être afin de pouvoir subsister devant le Seigneur sans souverain sacrificateur dans le sanctuaire pendant le temps de trouble. Ceux qui reçoivent le sceau du Dieu vivant, et qui seront protégés pendant ce temps de détresse, doivent refléter pleinement l’image de Jésus. » – Idem, p. 70. « Ceux qui vivront sur la terre quand cessera dans le sanctuaire céleste l’intercession du Seigneur devront subsister sans médiateur en la présence de Dieu. Leurs robes devront être immaculées, et leur caractère purifié de toute souillure par le sang de l’aspersion. Par la grâce de Dieu et par des efforts persévérants, ils devront être vainqueurs dans leur guerre contre le mal. » La Tragédie des Siècles, p. 461.
A la fin du temps de grâce, quelque chose sera différent dans le ciel du fait que Jésus n’y exercera plus sa prêtrise. Il n’y aura plus d’Intercesseur, plus de Médiateur pour défendre la cause du pécheur devant le Père. Cela n’implique pas que la puissance conquérante de Jésus demeurant en son peuple sera enlevée. Mais le ministère sacerdotal du pardon arrive à son terme à la fin du temps de grâce. « A cette heure lugubre, les justes devront vivre devant la face de Dieu sans intercesseur. » – Idem, p. 666. « Pendant la période terrible qui commença au moment où Jésus eut terminé son œuvre médiatrice, les saints n’avaient plus d’intercesseur auprès de Dieu. » – L’histoire de la Rédemption, p. 416. Le terme de l’œuvre d’intercession du Christ signifie qu’il n’y aura plus de pardon des péchés après la fin du temps de grâce. Si le ministère du pardon des péchés aura pris fin, il semble alors impératif que ceux qui auront été scellés par Dieu ne pécheront plus une fois le temps de grâce terminé. Nous ne pouvons êtres pardonnés que si Jésus intercède pour nous et pardonne nos péchés.
Je crois que s’il nous faut vivre sans Médiateur un court temps précédant la venue du Christ, c’est pour amplifier aux yeux de l’univers la réalité de la puissance totale de Dieu dans une vie de victoire sur le péché en ceux dont la volonté est entièrement et à jamais unie à la Sienne. Certains de ceux même qui ont précédemment trahi leur dépôt sacré en disant comme Satan qu’il est impossible d’obéir à la loi de Dieu démontreront finalement qu’il n’y a en réalité pas d’excuse pour le péché. La fin du temps de grâce jouera un rôle important dans la démonstration que Dieu fait devant l’univers : qu’il est en effet possible à l’homme déchu d’obéir à la loi de Dieu, loi juste, bonne et sainte.
Si nous prenons au sérieux les impératifs bibliques de vaincre, la réalité de la fin du temps de grâce et le défit des 144 000, il nous faut alors aussi le faire pour la réalité d’une vie affranchie du péché. Il faut cependant que nous nous souvenions, lorsque nous discutons au sujet de la perfection, que nous parlons de l’objectif, du résultat final. Il nous faut nous focaliser sur la justification et sur la sanctification, car c’est là la méthode pour recevoir le salut. Jésus nous pardonne nos péchés. Il entre dans nos vies avec puissance et victoire. Alors que nous nous concentrons sur la justification et la sanctification, l’objectif, ou résultat final, s’en suivra naturellement. Il sera la conséquence naturelle d’avoir laissé Dieu accomplir Son œuvre complète dans nos cœurs. Tout comme un athlète qui court dans un marathon se concentre sur les quelques mètres suivants tout en pensant à la ligne d’arrivée, le Chrétien se concentre sur Sa relation avec Christ aujourd’hui en se souvenant qu’il y a un but à la fin de la course.
Résumé de la perfection Biblique
Tout d’abord, il nous faut être très au clair sur ce que la perfection n’est pas. Si nous voulons comprendre ce qu’est la perfection, il nous faut entièrement nous écarter des concepts qui sont en opposition avec la doctrine biblique de la perfection. Je crois que la plupart des objections à la doctrine de la perfection sont la conséquence d’une fausse conception de ce qu’elle est réellement. La perfection n’est jamais absolue, que ce soit maintenant ou après la venue du Christ. La perfection ne signifie jamais être égal à Christ. La perfection ne signifie pas une manque de faiblesse ou l’affranchissement de la tentation. La perfection ne signifie pas être libre de la maladie, ou l’absence de défaut mentaux ou physiques. Aucune personne parfaite ne se sentira jamais parfaite.
Le terme perfectionnisme a une connotation négative dans de nombreux esprits. Dans l’absolu, il ne devrait rien avoir de négatif quant au mot, car il décrit simplement une croyance en la perfection. Mais dans de nombreux esprits, le perfectionnisme décrit une vue extrême et faussée de la perfection. Le perfectionnisme, dans son sens négatif, insiste sur un point absolu au-delà duquel il ne peut y avoir de développement supplémentaire. En fait, cette croyance dérive de la philosophie Grecque plutôt que de la Bible. Ce perfectionnisme déformé se concentre sur une qualité de l’homme qui pourrait exister indépendamment de la présence intérieure du Christ.
Nous ne voulons pas être impliqués dans un perfectionnisme extrême parce qu’il est un légalisme égocentrique qui place une fois de plus le moi sur le trône du cœur et prive Christ du contrôle de la vie. Il cherche à obtenir l’obéissance par ses propres forces. Ce perfectionnisme déformé est extrêmement dangereux, mais telle est la doctrine de l’imperfection, qui permet au péché et à la faiblesse de l’homme de jeter une ombre sur ce que Dieu promet de faire pour les pécheurs repentants par la puissance de l’Esprit Saint.
Douter du fait que la perfection est un but réaliste revient à douter de la puissance vivante pour accomplir ce que Dieu a promis. L’imperfection ne comprend pas Jésus comme étant le Substitut et l’Exemple complet de l’homme, qui démontra que la loi d’amour de Dieu pouvait être gardée et que l’homme pouvait effectivement être vainqueur ici et maintenant. Je crois que la doctrine biblique de la perfection est différente des deux extrêmes trouvés dans le perfectionnisme et l’imperfection.
Ayant présenté ce que la perfection n’est pas, je pense qu’il est nécessaire de dire ce qu’elle est. La perfection signifie être dans une relation si proche avec Christ que la personne cesse de répondre aux incitations extérieures ou intérieures au péché. La perfection signifie une coopération entière avec Christ. La perfection signifie une mort au moi continuelle, et l’abandon de ses propres inclinations et de sa propre volonté indépendante. La perfection est le rejet total de l’égoïsme et de l’orgueil. La perfection est la fusion totale de la volonté de l’homme avec celle du Christ afin que l’Esprit Saint puisse avoir le contrôle absolu et final. La perfection est l’exercice continuel de la foi qui garde l’âme pure de toute tache de péché et de toute déloyauté envers Dieu. La perfection se réfère au style de vie dynamique de croissance de la personne qui reflète la vie de Jésus, tel qu’elle ne cède plus aux désirs rebelles et coupables. La perfection, c’est être semblable à Christ en combinant une relation avec Dieu telle que l’avait Jésus, avec les qualités de caractère qu’Il manifesta. La perfection, c’est vivre une vie mature dans l’Esprit, pleine des fruits de l’Esprit, et ainsi sans péché. Si la perfection est bien comprise, nous le verrons en termes de maturité du caractère, ce qui signifie que nous vivons en harmonie avec la volonté du Christ. Il demeure en nous, et cette présence de Christ empêchera les désirs rebelles de pécher d’obtenir le contrôle. Christ contrôlera ce que nous ne pouvons contrôler nous-mêmes.
Bien que cette doctrine semble être claire dans le Nouveau Testament et dans les écrits d’Ellen White, certains maintiennent la pensée que Dieu ne demande certainement pas à Son peuple la vie sans péché avant la translation. Il se peut que cette mauvaise interprétation de ce que Dieu essaye de dire à Son peuple ne soit pas délibérée, et pas même consciente. Cette erreur commence avec une mauvaise compréhension de ce qu’est le péché, puis de la façon dont Christ vécut en tant qu’homme, puis elle se répercute sur une des incompréhensions de la justification par la foi. Vous voyez, si Jésus n’était que le Substitut de l’homme, mais pas son Exemple, le défi de faire ce qu’il fit est alors réduit de façon inestimable. « Il [Satan] cherche constamment à tromper les disciples du Christ par le sophisme fatal d’après lequel il leur est impossible de vaincre. » – The Great Controversy, p. 489.
Bien comprise, la justification par la foi en la puissance de Dieu pour empêcher l’homme de tomber est une force convaincante, dynamique et positive dans la vie d’une personne. Connaissant bien sa propre faiblesse lorsqu’il est séparé de la puissance de Dieu, l’homme de foi réalise maintenant ce qui peut être accompli dans sa vie, et il trouve sa plus grande joie dans une vie de victoire. Le message de la Bible devient alors extrêmement simple. « Jésus l’a fait, et en dépendant de Dieu, je peux aussi le faire. Je peux vivre comme Il le fit par la foi en mon Père céleste. » Dans cette expérience, nous vivrons sans pensées rebelles dans tous les domaines de notre vie. Nous aurons atteint la perfection du caractère dans une nature déchue encore capable de pécher. Nous n’aurons plus d’incursions occasionnelles dans le pays de l’indulgence personnelle. Nous dirons toujours Non tout comme Jésus disait Non à toutes les tentations. Pour faire taire la dernière question insinuant que Jésus était peut-être sans péché parce qu’Il était Dieu, la génération finale prouvera sans l’ombre d’un doute que les hommes et les femmes peuvent vivre sans péché dans une nature déchue. Cette démonstration finale contribuera à la justification du caractère de Dieu, de Son gouvernement, de Sa justice et de Sa grâce – et la grande controverse sera très proche de sa conclusion.
Pouvons-nous accepter ce défi ? « Christ prit l’humanité et porta la haine du monde afin de montrer aux hommes et aux femmes qu’ils peuvent vivre sans péché, que leurs paroles, leurs actions et leur esprit peuvent être sanctifiés en Dieu. Nous pouvons être des Chrétiens parfaits quand nous manifesterons cette puissance dans nos vies. » – The Upward Look, p. 303 ; italiques ajoutés. Dieu a promis qu’Il peut donner la victoire sur le péché. Etant donné cette promesse, la perfection biblique ne devrait jamais être un sujet décourageant ; mais devrait plutôt être l’objectif le plus glorieux placé devant le peuple de Dieu. Dieu est bien capable de nous garder de tomber.
Credo humains, ou Parole de Dieu ?
Je priai l'Éternel, mon Dieu, et je lui fis cette confession: Seigneur, Dieu grand et redoutable, toi qui gardes ton alliance et qui fais miséricorde à ceux qui t'aiment et qui observent tes commandements ! Nous avons péché, nous avons commis l'iniquité, nous avons été méchants et rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances. Nous n'avons pas écouté tes serviteurs, les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos pères, et à tout le peuple du pays. A toi, Seigneur, est la justice, et à nous la confusion de face, en ce jour, aux hommes de Juda, aux habitants de Jérusalem, et à tout Israël, à ceux qui sont près et à ceux qui sont loin, dans tous les pays où tu les as chassés à cause des infidélités dont ils se sont rendus coupables envers toi. Seigneur, à nous la confusion de face, à nos rois, à nos chefs, et à nos pères, parce que nous avons péché contre toi. Auprès du Seigneur, notre Dieu, la miséricorde et le pardon, car nous avons été rebelles envers lui. Nous n'avons pas écouté la voix de l'Éternel, notre Dieu, pour suivre ses lois qu'il avait mises devant nous par ses serviteurs, les prophètes. Tout Israël a transgressé ta loi, et s'est détourné pour ne pas écouter ta voix. Alors se sont répandues sur nous les malédictions et les imprécations qui sont écrites dans la loi de Moïse, serviteur de Dieu, parce que nous avons péché contre Dieu. Daniel 9 : 4-11
Si j’ai choisi ce passage de la prière de Daniel pour introduire le message d’aujourd’hui, c’est parce que je souhaite que nous soyons tous animés du même esprit que Daniel, alors que nous allons considérer la décadence et l’apostasie du peuple de Dieu au fil des siècles. Bien que Daniel était un homme selon le cœur de Dieu, favorisé parmi un grand nombre de jeune gens de son époque de part la mission que Dieu lui a accordée, il s’est toujours identifié à son peuple, même lorsqu’il était dans les ténèbres. Voyez comment il s’exprime au verset cinq :
Nous avons péché, nous avons commis l'iniquité, nous avons été méchants et rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances.
Dans l’étude d’aujourd’hui, je vais citer de nombreux passages du livre « La Grande Controverse » de sœur White, la messagère du Seigneur, car dans la plupart des cas, ils expriment bien mieux que j’aurais pu le faire les idées que le Seigneur m’a mis à cœur de partager avec vous. Tout d’abord, je vais m’intéresser à l’établissement de la foi Catholique Romaine et à ses enseignements fondamentaux, après quoi je développerai les principes de base de la foi protestante. Enfin, je m’intéresserai à la colonne centrale de la foi Adventiste, et à ses principales doctrines. Je conclurai chaque étude avec un parallèle par rapport à la foi présente de chacune de ces églises.
LA FOI CATHOLIQUE :
Alors, quand et comment la foi Catholique s’est-elle développée ? La plupart d’entre nous savent certainement que le mystère de l’iniquité agissait déjà alors que l’apôtre Paul prêchait l’évangile aux gentils. Dans 2 Thessaloniciens 2 : 3, 4 et 7, nous lisons :
Que personne ne vous séduise d'aucune manière; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition, l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu.
Car le mystère de l'iniquité agit déjà; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu.
Lisons le commentaire de ce passage proposé dans la Grande Controverse, à la page 37 :
Même à cette époque reculée, il [Paul] voyait déjà se glisser dans l’Eglise des erreurs qui devaient préparer la voie au développement de la papauté.
Peu à peu, furtivement et en silence d’abord, puis plus ouvertement à mesure qu’il prenait des forces et qu’il s’emparait des esprits, le mystère d’iniquité poursuivit son œuvre séductrice et blasphématoire. Presque imperceptiblement, les coutumes du paganisme s’introduisirent dans l’Eglise chrétienne. Les terribles persécutions dont l’Eglise avait souffert sous le paganisme avaient arrêté pour un moment dans son sein cette tendance à faire des compromis avec le monde et à se conformer à ses coutumes. Mais dès que la persécution cessa et que le christianisme fut entré dans les cours des palais et des rois, l’Eglise mit de côté l’humble simplicité du Christ et des apôtres, pour adopter la pompe et l’orgueil des prêtres et des gouverneurs païens. Elle substitua les théories et les traditions humaines aux commandements de Dieu. La prétendue conversion de l’empereur Constantin, au commencement du quatrième siècle, causa de grandes réjouissances ; et le monde, couvert d’une justice apparente, pénétra dans l’Eglise. Dès lors l’œuvre de la corruption fit de rapides progrès. Alors que le paganisme paraissait vaincu, il était réellement vainqueur. Son esprit dirigeait l’Eglise, et ceux qui faisaient profession de servir le Christ incorporaient ses doctrines, ses cérémonies et ses superstitions à leur foi et à leur culte.
Ce compromis entre le paganisme et le christianisme eut pour résultat le développement de « l’homme de péché » prédit dans la prophétie, comme s’opposant à Dieu et s’élevant au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu. Ce système gigantesque de fausse religion est un chef-d’œuvre de la puissance de Satan : un monument de ses efforts pour s’asseoir sur le trône du monde et pour gouverner la terre selon sa volonté.
Ainsi nous venons de voir que c’est au quatrième siècle, avec la prétendue conversion de Constantin que l’église Catholique a fait un grand bond en avant avec le développement des théories et des traditions humaines provenant du paganisme en remplacement des commandements de Dieu. C’est à cette époque reculée que les credo fondamentaux de la foi Catholiques ont été établis, tels qu’ils sont encore enseignés dans le catéchisme de l’Eglise Catholique. Voyons quels sont ces credo fondamentaux, d’après le site officiel du Vatican. Dans la première partie du catéchisme Catholique, nommée « la profession de la foi », nous trouvons une étude de ces credo fondamentaux. Je cite :
« Qui dit ‘Je crois’, dit ‘J’adhère à ce que nous croyons’. La communion dans la foi a besoin d’un langage commun de la foi, normatif pour tous et unissant dans la même confession de foi. Dès l’origine, l’Eglise apostolique a exprimé et transmis sa propre foi en des formules brèves et normatives pour tous. (…) Mais très tôt déjà, l’Eglise a aussi voulu recueillir l’essentiel de sa foi en des résumés organiques et articulés, destinés surtout aux candidats au Baptême. (…) On appelle ces synthèses de la foi ‘profession de foi’ puisqu’elles résument la foi que professent les chrétiens. On les appelle ‘Credo’ en raison de ce qui en est normalement la première parole : ‘Je crois’. On les appelle également ‘Symboles de la foi’. (…) Parmi tous les symboles de la foi, deux tiennent une place toute particulière dans la vie de l’Eglise : »
- Le symbole des apôtres, appelé ainsi parce qu’il est considéré à juste titre comme le résumé fidèle de la foi des apôtre. Il est l’ancien symbole baptismal de l’Eglise de Rome. Sa grande autorité lui vient de ce fait : « Il est le symbole que garde l’Eglise Romaine, celle où a siégé Pierre, le premier des apôtres, et où il a apporté la sentence commune. » (S. Ambroise)
- Le Symbole de Nicée-Constantinople tient sa grande autorité du fait qu’il est issu des deux premiers Conciles œcuméniques (325 et 381). Il demeure commun, aujourd’hui encore, à toutes les Grandes Eglises de l’Orient et de l’Occident.
Notre exposé de la foi suivra le Symbole des apôtres qui constitue, pour ainsi dire, ‘le plus ancien catéchisme romain’. L’exposé sera cependant complété par des références constantes au Symbole de Nicée-Constantinople, souvent plus explicite et plus détaillé. » www.vatican.va/archive/FRA0013/__P15.HTM
Intéressons-nous d’un peu plus près à ces deux credo fondamentaux de la foi Catholique. Je vais vous les lire, tel que les donne le site du Vatican :
Credo des Apôtres :
Je crois en Dieu, le Père Tout-Puissant, Créateur du ciel et de la terre. Et en Jésus-Christ, son Fils unique notre Seigneur. Qui a été conçu du Saint-Esprit est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers. Le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père Tout Puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois en l’Esprit Saint, à la sainte Eglise Catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle, Amen.
Credo de Nicée-Constantinople :
Je crois en un seul Dieu, le Père Tout-Puissant, Créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible. Je crois en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fil unique de Dieu, né du Père avant les siècles. Il est Dieu, né de Dieu, Lumière, né de la Lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu, engendré, non pas crée, de même nature que le Père, et par Lui tout a été fait. Pour nous les hommes, et pour notre salut, Il descendit du ciel ; par l’Esprit Saint, Il a pris la chair de la vierge Marie, et S’est fait homme. Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau. Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Ecritures, et Il monta au ciel ; il est assis à la droite du Père. Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts ; et son règne n’aura pas de fin. Je crois en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie ; Il procède du père et du Fils ; avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire ; il a parlé par les prophètes. Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique. Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés. J’attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir. Amen.
Nous allons à présent faire une courte analyse de ces deux credo :
- Le credo des apôtres est celui qui est le plus proche de la vérité Biblique, étant donné qu’il est le plus ancien des credo Catholiques. Il professe la croyance en un seul Dieu, le Père. Jésus-Christ est le Fils Unique de Dieu, le Seigneur. Le Saint-Esprit est le Saint-Esprit de Dieu. Il faut cependant relever l’enseignement selon lequel Jésus est descendu aux enfers pendant qu’il était dans sa tombe. La foi Catholique enseignait déjà l’immortalité naturelle de l’âme à cette époque reculée, et on croyait que l’âme du Fils de Dieu n’avait pas été touchée par la mort. C’est ainsi que les Catholiques pensent que, pendant sa mort, Jésus est descendu aux enfers pour prendre possession du royaume de Satan. Ce credo mentionne également la foi en la sainte église Catholique, et en la communion des saints. Toute personne qui connaît un tant soit peu la foi Catholique sait qu’il ne s’agit pas uniquement de la communion des saints vivants, mais également de la communion des saints morts, tels que St Benoît, St Joseph, St Antoine et de nombreux autres.
- Pour ce qui est du credo de Nicée-Constantinople, le catéchisme Catholique s’y réfère comme étant le credo, car il définit déjà mieux l’orientation prise par la foi Catholique, en soulignant que le Saint-Esprit reçoit même adoration et même gloire que le Père et le Fils, bien qu’il n’existe aucune autorité scripturaire pour le soutenir. Dans le Youth Instructor, du 7 juillet 1898, Sœur White a clairement confirmé l’enseignement biblique, en écrivant que :
« Le Père et le Fils seuls doivent être exaltés ».
Pourtant, le véritable fondement de la foi chrétienne enseignant que le seul vrai Dieu est un Dieu unique, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, y était encore fortement souligné, notamment par l’insistance sur le fait que Jésus est bien Dieu dans sa nature, mais Dieu par hérédité, ayant été engendré du Père avant tous les siècles. Cela est bien confirmé par l’Esprit de prophétie :
« ‘Dieu a tant aimé le monde, qu’il donna le seul Fils qu’il avait engendré,’ – non un fils par création, comme le furent les anges, ni un fils par adoption, comme l’est le pécheur repentant, mais un Fils engendré à l’image conforme de la personne de son Père. (E. G. White, Signs of the Times, 30 mai, 1895)
Ce credo insiste plus que le précédent sur l’idée que l’Eglise Catholique est la seule Eglise sainte et apostolique, et que son baptême est le seul qui puisse apporter le salut.
Voilà pour ce qui est de la foi Catholique. Tous ceux qui ont été Catholiques, ou de famille Catholiques connaissent bien ces Credo, car ils sont régulièrement récités et chantés lors des offices religieux. Un autre Credo, relié de près aux deux Credo par excellence de la foi Catholique est le Credo d’Athanase. Je l’ai trouvé sur Wikipédia, la plus grande encyclopédie en ligne. Voilà ce qu’il en est dit :
Le texte fut probablement composé en latin au VIème siècle en Gaule méridionale. Il est inconnu des Eglises orthodoxes d’Orient. Il fut utilisé par les latins lors de la querelle entre les catholiques et les orthodoxes autour du filioque au IXème siècle. L’Eglise romaine l’a connu dès le IXème siècle, mais il ne pénétra que plus tard l’office romain. (…) A l’office romain, il était récité à l’office de Prime, les dimanches après l’épiphanie et après la pentecôte. Il n’est plus récité aujourd’hui qu’à l’office de prime du dimanche de la Sainte Trinité et à prime, tous les jours à l’office de certaines communautés monastiques.
Je vous le lis tel qu’il est énoncé dans l’encyclopédie Wikipédia, vous comprendrez plus tard l’intérêt de ce texte pour nous aujourd’hui.
Credo d’Athanase :
« Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi catholique : s'il ne la garde pas entière et pure, il périra sans aucun doute pour l'éternité.
Voici la foi catholique : nous vénérons un Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l'Unité, sans confondre les Personnes ni diviser la substance : autre est en effet la Personne du Père, autre celle du Fils, autre celle du Saint-Esprit ; mais une est la divinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit, égale la gloire, coéternelle la majesté.
Comme est le Père, tel est le Fils, tel est aussi le Saint-Esprit : incréé est le Père, incréé le Fils, incréé le Saint-Esprit ; infini est le Père, infini le Fils, infini le Saint-Esprit ; éternel est le Père, éternel le Fils, éternel le Saint-Esprit ; et cependant, ils ne sont pas trois éternels, mais un éternel ; tout comme ils ne sont pas trois incréés, ni trois infinis, mais un incréé et un infini. De même, tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout-puissant le Saint-Esprit ; et cependant ils ne sont pas trois tout-puissants, mais un tout-puissant. Ainsi le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu ; et cependant ils ne sont pas trois Dieux, mais un Dieu. Ainsi le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, le Saint-Esprit est Seigneur ; et cependant ils ne sont pas trois Seigneurs, mais un Seigneur ; car, de même que la vérité chrétienne nous oblige à confesser que chacune des personnes en particulier est Dieu et Seigneur, de même la religion catholique nous interdit de dire qu'il y a trois Dieux ou trois Seigneurs. »
Etant donné que je ne souhaite pas semer la confusion dans vos esprits, je m’en tiendrai là pour ce qui est du credo d’Athanase, l’essentiel ayant été dit. Relevons cependant la conclusion du credo :
« Telle est la foi catholique : si quelqu'un n'y croit pas fidèlement et fermement, il ne pourra être sauvé. »
Ce credo a été adopté plusieurs siècles après l’établissement des deux premiers credo Catholiques, et il est évident pour toute âme douée de raison qu’il ne cesse de se contredire, et de contredire les credo précédents. En effet, le seul vrai Dieu n’y est plus défini comme étant uniquement le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, mais il nous y est dit qu’il n’y a qu’un seul Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qu’il n’y a qu’un seul Dieu, le Fils du seul Dieu, et qu’il n’y a qu’un seul Dieu, l’Esprit de Dieu. Ce credo insiste sur le fait que le Père n’est pas le Fils et que le Saint-Esprit n’est ni le Père, ni le Fils, mais que chacune de ces trois personnes sont le Dieu unique de la Bible, et qu’elles doivent être adorées séparément.
Lorsque je considère ces credo Catholiques, je ne peux m’empêcher de penser à ce passage de la Grande Controverse :
« Dieu aura sur la terre un peuple qui s’attachera à la Bible et à la Bible seule, comme la pierre de touche de toutes les doctrines, et la base de toutes les réformes. Les opinions des savants, les déductions de la science, les confessions de foi élaborées par des conciles ecclésiastiques, aussi nombreux et aussi discordants que les Églises qu’elles représentent, l’opinion de la majorité, -aucune de ces choses ne doit être considérée comme preuve pour ou contre aucun point de foi religieuse. Avant d’accepter une doctrine ou un précepte quelconque, nous devrions examiner s’il existe en sa faveur un catégorique : ‘Ainsi parle l’Eternel’. » GC p.376
Le credo d’Athanase suit-il le principe protestant de Sola Scriptura ? Voyons ce que dit la Bible à ce sujet :
Jean 17 : 3
Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.
1 Corinthiens 8 : 6
Il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes.
2 Corinthiens 11 : 31
Dieu, qui est le Père du Seigneur Jésus-Christ, et qui est béni éternellement, sait que je ne mens point !
1 Timothée 2 : 5
Car il y a un seul Dieu, et un seul médiateur entre Dieu et l’homme, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous.
Avant de conclure cette section traitant de la foi catholique, je voudrai encore lire deux passages de la Grande Controverse, p. 243 :
« Lorsque des hommes fidèles expliquent la Parole de Dieu, on voit paraître des savants, des pasteurs professant de comprendre les Ecritures, qui accusent la saine doctrine d’hérésie, détournant ainsi ceux qui cherchent la vérité. Si le monde n’était pas enivré d’une manière désespérée du vin de Babylone, des multitudes seraient convaincues et converties à l’écoute des vérités simples et tranchantes de la Parole de Dieu. Mais la foi religieuse paraît si confuse et si discordante qu’on ne sait bientôt plus que croire. » GC p. 243
Page 368 :
« Il est tout aussi facile de se faire de fausses doctrines une idole, que de façonner une idole de bois ou de pierre. En représentant faussement les attributs de Dieu, Satan pousse les hommes à le concevoir sous un faux jour. Beaucoup de gens asseyent une idole philosophique sur le trône de Jéhovah ; tandis que le Dieu vivant, tels qu’il se révèle dans sa Parole, en Christ et dans les œuvres de la création, n’est adoré que par un nombre d’hommes comparativement petit. Des milliers déifient la nature, tout en niant le Dieu de la nature. Quoique sous une forme différente, l’idolâtrie existe dans le monde chrétien aussi véritablement qu’elle existait chez l’ancien Israël au temps d’Elie. Le dieu de beaucoup de soi-disant sages, de philosophes, de poètes, d’hommes politiques et de journalistes ; le dieu des cercles polis et mondains, de maints collèges et universités, et même de quelques écoles de théologies, ne vaut guère mieux que Baal, le dieu soleil des Phéniciens. » GC p. 368
Voyons également ce que nous dit sœur White dans les Témoignages pour l’Eglise vol. 3, p. 317 et 318 :
« Les Ecritures indiquent clairement la relation qui existe entre Dieu et le Christ, et elles donnent une idée également très nette de la personnalité et de l’individualité de chacun d’eux.
Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts, devenu d'autant supérieur aux anges qu'il a hérité d'un nom plus excellent que le leur. Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, Je t'ai engendré aujourd'hui? Et encore: Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils? (Héb. 1 : 1-5 cités)
Dieu est le Père du Christ ; le Christ est le Fils de Dieu. Au Christ a été donné une position élevée. Il a été fait l’égal du Père. Tous les conseils de Dieu sont ouverts à son Fils.
Jésus dit aux Juifs : Mais Jésus leur répondit: Mon Père agit jusqu'à présent; moi aussi, j'agis. A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu'il violait le sabbat, mais parce qu'il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. Jésus reprit donc la parole, et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait; et il lui montrera des oeuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement. (Jean 5 : 17-20)
Ici de nouveau nous est décrite la personnalité du Père et du Fils, montrant l’unité qui existe entre eux : Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un, moi en eux, et toi en moi, afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé. (Jean 17 : 20-23)
Quelle merveilleuse déclaration ! L’unité qui existe entre le Christ et ses disciples ne détruit la personnalité d’aucun d’eux. Ils sont un en but, en esprit, en caractère, mais non en personne. C’est ainsi que Dieu et le Christ sont un… » (Tém. Vol. 3 p. 317, 318)
l est vrai qu’on tord souvent les écrits de sœur White pour lui faire dire bien des choses, mais pour le chercheur de vérité honnête et sincère, il n’est pas besoin d’aller plus loin, la Bible est suffisamment claire.
A présent, nous avons fait le tour des credo de la foi Catholique, sur lesquels reposent toutes les fausses doctrines que cette église a développées au fil des siècles, allant de la suprématie papale à la sainteté du dimanche, en passant par l’eucharistie, l’immaculée conception, l’infaillibilité papale, l’immortalité de l’âme et l’enfer éternel. Nous avons vu que les Credo fondamentaux de la foi Catholique sont restés les mêmes depuis le début, bien que cette Eglise n’ait cessé de rajouter des doctrines à son catéchisme au fil des siècles, et qu’elle dissimule ses credo sous son expression synonyme en les appelant les « symboles de la foi ».
LA FOI PROTESTANTE :
A la racine de tout mouvement, on trouve généralement quelques hommes ayant joué un rôle prédominent dans son établissement. Lorsqu’on s’intéresse au protestantisme, on trouve des hommes tels que Jean Wiclef d’Angleterre, Hus et Jérôme de Bohême et Martin Luther d’Allemagne. Il y eut également Zwingle en Suisse et Jean Calvin en France. Mais nous lisons :
« Parmi les premiers hommes qui furent appelés à conduire l’Église des ténèbres de la papauté à la lumière d’une foi plus pure, la figure qui ressort avec le plus d’éclat, est celle de Martin Luther. Zélé, ardent, persévérant, ne connaissant d’autre crainte que la crainte de Dieu, et ne reconnaissant aucun autre fondement de la foi religieuse que les Saintes Écritures, Luther fut l’homme de son temps ; Dieu accomplit par lui une grande œuvre pour réformer l’Église, comme pour éclairer le monde. » GC p. 79
On peut donc, sans crainte de se tromper, s’intéresser à la vie de Martin Luther pour se faire une idée des points fondamentaux de la foi réformée. Luther a passé ses premières années dans l’humble maison d’un paysan allemand où, comme pour bien des grands hommes de Dieu, il fut préparé à l’importante mission de sa vie par un travail pénible, des privations, et une discipline sévère. A l’âge de dix-huit ans, il entra à l’université d’Erfurt où, pour la première fois, il put avoir une Bible entière dans ses mains. Avec une crainte mêlée d’étonnement, il en tourna les pages sacrées en s’écriant : « Oh ! Si Dieu me donnait un tel livre qui soit le mien ! » Ce jour là fut décisif dans l’établissement du premier grand principe protestant affirmant que « la Bible et la Bible seule est la pierre de touche de toutes les doctrines, et la base de toutes les réformes. » Martin Luther eut un tel désir d’être délivré du péché et de trouver la paix avec Dieu qu’il se décida à entrer dans un cloître et de se faire moine. Nous lisons un peu plus loin :
« Il consacrait à l’étude tous les moments que lui laissaient ses devoirs journaliers, se privant de sommeil, et prenant même sur le peu de temps qu’il pouvait consacrer à ses pauvres repas. Il prenait avant tout plaisir à l’étude de la Parole de Dieu. Il avait trouvé une Bible enchaînée au mur du couvent, et il s’y rendait souvent pour la lire. » GC p. 80
Un peu plus tard, il se rendit à Rome, où il entreprit l’ascension de l’escalier de Pilate et prit conscience que ses œuvres ne pourraient pas lui gagner le ciel :
« Un jour que Luther accomplissait cette ascension, il lui sembla entendre tout à coup une voix de tonnerre lui crier ‘Le juste vivra par la foi’. Il se redressa, rempli de honte et d’horreur, et s’enfuit loin de ce lieu, témoin de sa folle incrédulité. Dès ce moment, il vit plus clairement que jamais la tromperie que c’était que de mettre sa confiance dans les œuvres humaines pour obtenir le salut, et combien était nécessaire une foi constante dans les mérites du Christ. Ses yeux s’ouvrirent, pour ne plus jamais se refermer, sur les tromperies de la papauté. Lorsqu’il se détourna de Rome, son cœur aussi s’en était détourné, et depuis ce moment, la séparation devint de plus en plus grande, jusqu’à ce qu’il rompe toute relation avec l’Eglise papale. » GC p. 82.
Nous venons de découvrir avec Luther le deuxième grand principe de la foi protestante, qui consiste à mettre sa foi dans les mérites du Christ et non dans les œuvres humaines pour obtenir le salut. A la même page, nous lisons :
« A son retour de Rome, Luther reçut de l’université de Wittenberg le grade de docteur en théologie. Dès lors, il fut libre de se vouer plus que jamais à l’étude des Ecritures qu’il aimait tant. Il fit alors le vœu solennel d’étudier attentivement, et de prêcher la Parole de Dieu avec fidélité tous les jours de sa vie, au lieu d’enseigner des déclarations et des doctrines des papes. Ce n’était plus le simple moine ou professeur, mais le défenseur autorisé de la Bible. Il avait été appelé comme berger, pour paître le troupeau de Dieu qui avait faim et soif de la vérité. Il déclara fermement qu’un chrétien ne devrait jamais accepter d’autres doctrines que celles qui sont fondées sur l’autorité des Saintes Ecritures. Ces paroles sapaient le fondement même de la suprématie papale : elles contenaient les principes vitaux de la réforme. » GC p. 82
Afin de développer ce grand principe du protestantisme qu’est le ‘Sola Scriptura,’ penchons-nous quelques instants sur le chapitre 37 de la Grande Controverse, « L’Ecriture, notre sauvegarde, » qui traite de ce sujet avec force. Mais afin de rester cohérant avec le contenu même de ce message, voyons ce que la Bible en dit, dans Esaïe 8 : 20.
« A la loi et au témoignage ! Si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura point d’aurore pour le peuple. »
Lisons à présent quelques passages de la Grande Controverse :
« Satan s’efforce sans cesse d’attirer l’attention sur l’homme plutôt que sur Dieu. Il incite les esprits à choisir pour guides des évêques, des pasteurs, des professeurs de théologie, au lieu de sonder les Ecritures pour y trouver eux-mêmes quel est leur devoir. Puis, s’emparant de l’esprit de ces chefs, il mène les multitudes à sa guise. » GC p.376
« L’Église romaine réserve au clergé le droit d’interpréter les Ecritures. Sous la prétention que les ecclésiastiques seuls peuvent expliquer la Parole de Dieu, on en prive le commun peuple. Mais si la Réforme a donné les Ecritures à tous, le même principe empêche pourtant une foule de protestants d’étudier les Ecritures pour eux-mêmes. On leur a enseigné à recevoir ses enseignements tels qu’ils sont interprétés par l’Église ; et il en est des milliers qui n’osent rien croire, - même si cela est clairement révélé dans les Ecritures, - qui soit contraire à leur credo, ou a l’enseignement adopté par leur Église. » GC p. 377
« Beaucoup d’hommes sont entraînés, faute d’avoir le courage moral nécessaire pour sortir des sentiers battus, à marcher sur les pas des savants, et leur répugnance à étudier eux-mêmes et pour eux-mêmes, les enchaînes définitivement dans l’erreur. Ils voient que la vérité s’appliquant à ces temps-ci est clairement enseignée dans la Bible, et ils sentent la puissance du Saint-Esprit accompagnant sa proclamation; pourtant, ils se laissent détourner de la lumière par l’opposition du clergé.
Quoique leur raison et leur conscience soient convaincues, ces âmes aveuglées n’osent pas penser autrement que le pasteur; et on les voit sacrifier leur jugement individuel et leurs intérêts éternels à l’incrédulité, à l’orgueil et aux préjugés d’autrui. » GC p. 377
« Bien des gens prétendent qu’il importe peu que l’on croie ceci ou cela, si la conduite est bonne; mais la vie se modèle sur la foi. Si la lumière et la vérité sont à notre portée et que nous négligeons de profiter du privilège que nous avons de les entendre et de les voir, nous les rejetons virtuellement ; nous rejetons la lumière pour lui préférer les ténèbres. » GC p. 378
« Si seulement les hommes voulaient prendre la Bible telle qu’elle est, s’il n’y avait pas de faux docteurs pour égarer et troubler leur entendement, une œuvre s’accomplirait, qui ferait la joie des anges, et qui amènerait à Christ des milliers et des milliers de personnes qui se perdent dans l’erreur. » GC p.378
« Une des raisons pour lesquelles bien des théologiens n’ont pas une compréhension plus claire des Ecritures, c’est qu’ils ferment les yeux aux vérités qu’ils ne désirent pas pratiquer. La compréhension de la vérité biblique ne dépend pas tant de la puissance intellectuelle qu’on apporte à l’étudier, que de la sincérité du cœur, de la soif de la justice. » GC p.379
L’église protestante est-elle restée fidèle à son principe ‘Sola Scriptura’ ? Je lis à la page 242 :
« Charles Beecher, parlant des Eglises protestantes, disait : « Elles sont tout aussi sensibles à toute parole sévère prononcée contre leurs credo que les saints pères ne l’étaient à toute parole sévère contre la vénération dont ils commençaient à entourer les saints et les martyrs. …Les dénominations évangéliques protestantes se sont tellement liées les mains que, dans n’importe laquelle, on ne peut devenir prédicateur sans adopter quelque livre à côté de la Bible. … Il n’y a rien de plus vrai que la déclaration selon laquelle la puissance du credo commence à prohiber la Bible tout aussi réellement que l’a fait Rome, quoi que d’une manière plus subtile. GC p.243
Hélas, cette parole est si vraie ! Afin de voir si cela peut être aisément vérifié, je suis allé sur le site de la Fédération Protestante de France. On insiste généralement sur le fait que toutes les églises membres de cette communauté d’églises sont absolument libres quant aux doctrines qu’elles professent. C’est avec étonnement que j’ai découvert que cette fédération, avec le Conseil Œcuménique des Eglise a bel et bien une confession de foi à laquelle toutes les églises membres sont tenues de souscrire. Voici ce que je lis sur le site officiel de la FPF :
« Il n’est pas possible de penser l’Eglise sans confession de foi. L’Eglise est création de la Parole de Dieu. Elle doit confesser sa foi vis-à-vis de Dieu et vis-à-vis du monde. Elle doit donc être en mesure de formuler sa foi.
La confession de foi caractérise une Eglise et toute famille confessionnelle. Elle définit l’image de cette Eglise dans le monde, lui donne son identité propre. » www.protestants.org/faq/vie_ecl/htm/conf_foi.htm
On pourrait s’attendre à ce que la confession de foi de la FPF soit un texte insistant sur le Sola Scriptura, la Bible et la Bible seule, ou bien sur la justification par la foi, mais voilà les trois credo auxquels toute Eglise protestante qui veut être reconnue comme telle par la fédération est tenue d’accepter :
1) Le symbole de Nicée Constantinople
2) Le symbole des Apôtres
3) Le symbole d’Athanase
« En reprenant ces symboles, les Eglises de la Réforme voulaient manifester leur participation à l'Eglise une, la fidélité à l'Eglise ancienne et à l'Eglise universelle. Elles se sont vues confrontées à la nécessité de formuler aussi leurs propres textes symboliques. » www.protestants.org/faq/vie_ecl/htm/conf_foi.htm
Hélas ! Il s’agit non pas des paroles de Martin Luther « La Bible et la Bible seule doit être à la base de la foi de tout véritable protestant ». Mais on se réfère aux principaux credo de la foi Catholique, formulés des siècles avant l’existence du premier protestant. On ne peut que penser au message du deuxième ange :
Elle est tombée, elle est tombée Babylone la grande, qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité ! » Ap. 14 : 8.
« Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. » Apocalypse 18: 4.
Je lis dans la Grande Controverse, à la page 355 :
« Les protestants considèrent aujourd’hui le catholicisme avec beaucoup plus de faveur qu’autrefois. Dans les contrées où le catholicisme ne domine pas et où les adeptes de la papauté sont conciliants, dans le but d’acquérir de l’influence, on remarque une indifférence croissante à l’égard des doctrines qui séparent les Eglises réformées de la hiérarchie papale ; l’opinion se répand, qu’après tout, nous ne différons pas tellement, sur les points vitaux, qu’on ne l’a supposé, et qu’une petite concession de notre part nous mettra en meilleure intelligence avec Rome. Il fut un temps où les protestants estimaient hautement la liberté de conscience qu’ils avaient acquise à un si grand prix. Ils enseignaient à leurs enfants à détester la papauté et ils estimaient que rechercher d’être d’accord avec Rome, serait un acte de trahison envers Dieu. Mais combien différents ne sont pas les sentiments que l’on exprime maintenant ! » (GC p. 355)
Nous venons de voir que l’Eglise protestante est partie sur de bons principes avec Luther et les hommes qui lui ont donné son impulsion de départ, mais hélas, le protestantisme s’est acoquiné avec Rome, et fonde sa foi non pas sur la Bible et la Bible seule, mais sur les credo fondamentaux de l’Eglise de Rome. Et qu’en est-il de l’Eglise Adventiste du Septième jour, l’Eglise du reste, que Dieu a appelée à sortir de Babylone ? A-t-elle été fidèle ?
LA FOI ADVENTISTE DU 7ème JOUR :
Pour commencer l’étude de la foi des Adventistes du 7ème Jour, je commencerai par lire le début du chapitre « Qu’est-ce que le sanctuaire ? » de la Grande Controverse.
« Le passage biblique qui avait été à la fois le principal fondement et le pilier central de la foi adventiste était celui-ci : « Deux mille trois cents soirs et matin ; puis le sanctuaire sera purifié. » Ces paroles étaient familières à tous ceux qui croyaient à la prochaine venue du Seigneur. Cette prophétie servait de mot d’ordre à des milliers de chrétiens. » (GC p. 257)
L’histoire nous enseigne que suite au grand désappointement de 1844, les adventistes comprirent que notre unique médiateur entre Dieu et nous était entré dans le lieu très saint du sanctuaire céleste le 22 octobre. Suite à cela, ils découvrirent également la vérité sur le sabbat de l’Eternel. On pourrait dire que les principales doctrines des Adventistes des 7ème Jour sont les suivantes :
1) Nous attendons la proche venue du Seigneur dans les airs. Après quoi il y aura un millénium pendant lequel les justes pourront ouvrir les livres du ciel et voir que les jugements de Dieu sont justes. Suite à cela, la terre sera renouvelée et l’Eden perdu renouvelé.
2) Le sabbat du septième jour est le jour du repos. Il est le sceau de Dieu en opposition à la marque de la bête qui est le signe de Babylone et des églises déchues.
3) Le grand jour des expiations antitypique a commencé le 22 octobre 1844, jour où le jugement investigatif a commencé. Nous sommes dans les temps de la fin, et l’œuvre d’intercession du Christ en notre faveur est sur le point de se terminer.
Sommes-nous restés fidèles, un peuple à part, l’Eglise du reste ? Pour le savoir, je suis allé sur différents sites Adventistes. Ainsi que sur le Quid et wikipédia, l’encyclopédie en ligne. Ce qui j’y ai trouvé m’a fortement attristé, mais chaque Adventiste est en droit de savoir où nous en sommes devant Dieu.
Le quid :
Particularités. Acceptent les articles fondamentaux de la foi chrétienne énoncés par les 3 anciens symboles de l'Église (symbole des Apôtres, de Nicée-Constantinople, d'Athanase). www.quid.fr/2007/Religions/Eglise_Adventiste_Du_7e_Jour/1
Eglise de Dunkerque :
Comme le Conseil Mondial des Eglises, les adventistes acceptent les articles fondamentaux de la foi chrétienne tels qu'ils ont été énoncés par les trois anciens symboles de l'Eglise (Symbole des apôtres, de Nicée-Constantinople et d'Athanase). http://pagesperso-orange.fr/dunkerquadventiste/egl/eglise.htm
Eglise de Guadeloupe :
Les Adventistes du septième jour n'ont pas à proprement parler de credo particulier. Avec les Églises du Conseil mondial des Eglises, ils acceptent les articles fondamentaux de la foi chrétienne tels qu'ils ont été formulés par les trois anciens credo: credo des Apôtres, de Nicée-Constantinople et d'Athanase. Ils partagent le principe scripturaire protestant (sofa scriptura) et la doctrine réformée de la justification par la foi (sofa fides). www.guadadvent.org/articles-6.html
Eglise de Haïti :
L'Église Adventiste du Septième Jour n'a pas à proprement parler de credo. Ses membres professent cependant un certain nombre de croyances fondamentales. Comme le Conseil Mondial des Églises, les Adventistes acceptent les articles fondamentaux de la foi chrétienne tels qu'ils ont été créés par les trois anciens symboles de l'Église (Symboles des Apôtres, de Nicée-Constantinople, d'Athanase). http://eben-ezer.netfirms.com/seventhday.htm
Fédération Adventiste du Québec :
L'Église Adventiste du Septième Jour n'a pas à proprement parler de credo. Ses membres professent cependant un certain nombre de croyances fondamentales. Comme le Conseil Mondial des Églises, les Adventistes acceptent les articles fondamentaux de la foi chrétienne tels qu'ils ont été créés par les trois anciens symboles de l'Église (Symboles des Apôtres, de Nicée-Constantinople, d'Athanase). www.sdaqc.org/article.php?id=16
Certaines églises sont plus discrètes que d’autres, mais il ressort un fait indéniable : L’Eglise Adventiste a suivi les églises déchues dans leur apostasie, puisque la confusion s’y est grandement installée. Qui osera défendre la vérité à notre époque ?
Il est des hommes qui ont rejeté les Credo Catholique, tel que James White. Voyons ce qu’il a écrit dans la Review and Herald le 12/09/1854 :
« Parmi les erreurs fondamentales, nous pouvons classer avec ce faux sabbat d’autres erreurs que les Protestants ont ramenées de l’Eglise Catholique, telles que le baptême par aspersion, la trinité et l’état conscient des mort dans une vie éternelle de misère. La masse qui a soutenu ces erreurs fondamentales l’a certainement fait par ignorance ; mais peut-il être supposé que l’église du Christ maintiendra ces erreurs jusqu’au jour où les scènes du jugement prendront place sur terre ? Nous ne le pensons pas. »
Voyons ce que le pasteur de l’église Adventiste du 7ème Jour de Washington, ami de longue date avec James et Ellen White, eut à dire au sujet du credo d’Athanase définissant la foi Catholique :
« La doctrine de la Trinité est une cruelle monstruosité païenne, destituant Jésus de sa vraie position de Sauveur et Médiateur Divin. Il est vrai que nous ne pouvons pas mesurer ou définir la Divinité. Elle dépasse notre compréhension limitée, mais au sujet de la personnalité de Dieu, la Bible est très simple et claire. Le Père, l’Ancien des Jours, est de toute éternité. Jésus fut engendré du Père. Jésus, parlant par le Psalmiste, dit : « L’Eternel m’a dit : Tu es mon Fils ! Je t’ai engendré aujourd’hui. » - Psaumes 2 : 7.
De même dans les proverbes, où l’on parle de Jésus sous le titre de la sagesse, (voir 1 Cor 1 : 24), nous lisons : « L’Eternel m’a possédée dès le commencement de ses voies. » (Pr. 8 : 22), « Avant que les montagnes fussent affermies, avant que les collines n’existassent, je fus enfantée. » (Pr. 8 : 25)
Le Fils dit qu’il a été engendré, qu’il est sorti, né de son Père (Jéhovah). Satan a pris une conception païenne d’une monstruosité à trois têtes, et, avec l’intention délibérée de jeter le mépris sur la Divinité, il l’a dissimulée dans le Romanisme comme notre Dieu glorieux : une invention impossible et absurde. Cette doctrine monstrueuse, transplantée du paganisme dans l’Eglise Romaine Papale, cherche à imposer sa présence maléfique dans les enseignements du Message du Troisième Ange.
Et le fait que le Christ n’est pas le médiateur dans l’Eglise Romaine, démontre que la Trinité détruit la vérité que le Christ est le seul, l’unique médiateur. La soi-disant Eglise Chrétienne, la Papauté, à l’origine de la doctrine de la Trinité, ne le reconnaît pas comme l’unique médiateur, mais lui substitue une multitude d’esprits de défunts comme médiateurs. Si vous croyez en la doctrine de la Trinité, le Christ n’est en réalité plus votre médiateur. »
Alors qui faut-il croire ? A la page 378 de la Grande Controverse, nous lisons :
« Le salut des âmes est en jeu, et chacun doit sonder les Ecritures pour soi-même. Quelque soit la force des convictions d’un homme, quelque soit la confiance qu’il porte au pasteur, sachant que celui-ci connaît la vérité, cela ne doit pas être le fondement de sa foi. Il a une carte indiquant tous les jalons de la route qui conduit au ciel, et il ne doit pas se contenter de suppositions en quoi que ce soit. » GC p.378
« Nous devrions chaque jour étudier diligemment la Bible, pesant chaque pensée et comparant passage avec passage. Avec le secours de Dieu, nous devons nous faire des opinions personnelles, nous rappelant que nous devons répondre devant Dieu, chacun pour son propre compte.
Les vérités les plus clairement enseignées dans la Bible ont été enveloppées de doutes et d’obscurité par des savants qui, avec de grandes prétentions de sagesse, enseignent que les Ecritures ont une signification mystique, secrète, spirituelle, qui ne ressort pas du langage qu’elle emploie. Ces hommes sont de faux docteurs. » GC p.378
Allons-nous mettre notre confiance dans les credo Catholiques ? Allons-nous suivre l’exemple des églises déchues, comme c’est déjà le cas dans une grande mesure ? Allons nous mettre notre confiance dans les paroles du pasteur James White, du pasteur Washburn, ou d’une autorité ecclésiastique quelconque ? Ou bien allons-nous chercher la réponse dans nos 28 croyances fondamentales ? La réponse est que tout véritable protestant et tout véritable Adventiste se doit de sonder les Ecritures pour y trouver la vérité. Ma prière pour chacun de nous ce matin est que nous puissions vivre de toute parole qui sort de la bouche de Dieu, et rejeter tout credo humain, quelles qu’en soient les conséquences. Amen.
Marc Fury
Sermon prêché le 26 juillet 2008 à Viane.
Esclaves et hommes libres
Ellet J. Waggoner – Christ notre Justice, chapitre 12
La puissance de la foi apportant la victoire peut se démontrer avec une autre série de textes de l’Écriture, qui sont extrêmement pratiques. En premier lieu, il nous faut comprendre que le pécheur est un esclave. Christ a dit: « Quiconque se livre au péché est esclave du péché » ( Jean 8 :34 ). Paul dit aussi, en se mettant à la place d’un homme non régénéré : « Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché » ( Romain 7 :14 ). Un homme vendu est un esclave; ainsi, celui qui se vend au péché est un esclave du péché. Pierre mentionne le même fait quand, parlant des faux maîtres corrompus, il dit : « Ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui » ( 2 Pierre 2 :19 ).
La caractéristique prédominante de l’esclave, c’est qu’il ne peut pas faire comme il veut, mais qu’il est tenu d’accomplir la volonté d’un autre, aussi odieuse qu’elle soit. Paul prouve ainsi la vérité selon laquelle, en tant qu’homme charnel, il fut esclave du péché : « Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais ... Et maintenant, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair; j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas » ( Romains 7 :15, 17-19 ).
Le fait que le péché gouverne, prouve qu’un homme est un esclave; et bien que tous ceux qui commettent un péché soient des esclaves du péché, l’esclavage devient insupportable quand le pécheur a eu un aperçu de la liberté. Il la désire, et cependant il ne peut pas briser les chaînes qui le lient au péché. L’impossibilité pour l’homme non régénéré de faire le bien qu’il aimerait faire a déjà été indiquée par Romains 8 :7, 8 et Galates 5 :17.
Combien de personnes ont expérimenté la véracité de ces textes dans leur propre vie. Combien ont pris résolution après résolution, et cependant leurs plus sincères décisions se sont révélées être, face à la tentation, aussi mouvantes que de l’eau. Ils se sont trouvés sans forces, et ils ne surent que faire. Malheureusement, leurs yeux étaient plus fixés sur eux-mêmes et sur l’ennemi que sur Dieu. Leur expérience était celle d’une bataille continue contre le péché, c’est vrai, mais elle était aussi celle d’une défaite constante.
Appelez-vous cela une véritable expérience chrétienne? Il y en a qui s’imaginent que c’est cela. Alors, pourquoi l’apôtre, l’angoisse dans l’âme, s’écria-t-il : « Misérable que je suis! Qui me délivrera de ce corps de mort » ( Romains 7 :24 ). Un vrai chrétien fait-il l’expérience si terrible d’un corps de mort, que son âme est contrainte de crier pour être délivré? Non, en vérité.
Or, qui est-ce qui, en réponse à cet appel fervent, se manifeste comme libérateur? L’apôtre dit : « Je loue Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ». Ailleurs, il dit de Christ :
« Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par sa mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable, et qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude » ( Hébreux 2 :14, 15 ).
Christ proclama Sa propre mission de cette façon : « L’esprit du Seigneur, l’Éternel est sur moi, car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance » ( Ésaïe 61 :1 ).
On a déjà montré ce que sont cet esclavage et cette captivité. C’est la servitude du péché -- l’esclavage d’être obligé de pécher, même contre notre volonté, par la puissance des propensions et des mauvaises habitudes héritées et acquises. Le Christ nous délivre-t-il d’une véritable expérience chrétienne? Pas du tout. Alors, l’esclavage du péché dont l’apôtre se plaint dans le septième chapitre de l’épître aux Romains, n’est pas l’expérience d’un enfant de Dieu, mais celle d’un serviteur du péché. C’est pour délivrer les hommes de cette captivité que Christ vint; non pour nous délivrer durant cette vie, des batailles et des luttes, mais de la défaite; pour nous rendre capables d’être forts dans le Seigneur et dans la puissance de Sa force, afin que nous puissions rendre grâce au Père « qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son cher fils », par le sang duquel nous avons la rédemption.
Comment s’effectue cette délivrance? Par le Fils de Dieu. Christ dit : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » ( Jean 8 :31, 32, 36 ). Cette liberté appartient à tous ceux qui croient; car à ceux qui croient en son nom, il donne le « pouvoir de devenir fils de Dieu ». La liberté à l’égard de la condamnation est accordée à ceux qui sont en Jésus-Christ ( Romains 8 :1 ); et nous revêtons Christ par la foi ( Galates 3 :26, 27 ). C’est par la foi que Christ demeure dans notre coeur.
Sur leurs traces – 31 ème partie
Le sillon fraichement labouré
Nous sommes en Australie, dans la grande ville de Melbourne, vers 1890. Au cours de la session annuelle de l’Union australasienne, les pasteurs réunis en comité écoutent Mme White, récemment arrivée d’Amérique pour superviser l’expansion du Mouvement.
- Il nous faut un collège en Australie, dit-elle avec décision, un collège avec des industries, des possibilités d’agriculture et un large programme d’éducation. L’école devrait être située à la campagne et comprendre une ferme ; les principes bibliques devront être à la base de tous les programmes. L’enseignement sera à la fois spirituel et pratique.
Les dirigeants ne se sentaient pas capables de lancer un tel programme. Ils présentèrent des objections :
- Notre effectif se monte à environ 500 membres d’église. Comment un si petit nombre de fidèles parviendraient-ils à supporter la charge financière d’un collège ?
Cependant, comme Mme White insistait, les encourageant à aller de l’avant en comptant sur le soutien divin, ils désignèrent quelques-uns d’entre eux, leur confiant la mission de se mettre en quête d’un site pouvant convenir à cette école modèle.
Quelques mois plus tard, la Commission chargée de trouver un emplacement informa Mme White, qui était alors à Sydney, qu’elle avait trouvé à Cooranbong, à 113 km au nord de Sydney, un terrain qui paraissait convenir. Son prix : environ 5 000 dollars. Sa superficie : près de 600 hectares. Mme White pourrait-elle venir le voir ?
Mme White s’y rendit avec empressement. En compagnie de quelques dirigeants de l’église, elle prit le train, un jour d’automne, pour parcourir les 127 kilomètres qui la séparaient de la petite gare de Dora Creek, sa destination. Au cours du voyage, elle raconta à ses amis le rêve qu’elle avait eu plusieurs nuits auparavant. Dans cette vision, elle était transportée sur un terrain où l’on envisageait de construire un collège, et qui était apparemment une forêt. Il lui semblait qu’elle-même et ses compagnons marchaient à travers bois. Ils arrivaient bientôt à une petite clairière. Là, ils découvraient un sillon nettement tracé qui avait été labouré. Ce sillon profond d’une vingtaine de centimètres avait 1m80 de longueur.
Toujours en rêve, elle vit deux hommes s’approcher du sillon et exprimer des doutes quant à la valeur du terrain. – « Ce n’est pas de la bonne terre ; elle se révélera improductive. » dit l’un d’eux. Mais un ange se trouvait là qui rectifia : « Au contraire, c’est un terrain excellent. Il sera comme une table dressée dans le désert ». Analysant la composition du sol, il expliqua que cette terre conviendrait magnifiquement à la culture des arbres fruitiers et des légumes.
Arrivé sur la propriété, le groupe se dispersa pour examiner le terrain, tandis que Mme White se reposait auprès du feu. L’après-midi, elle alla inspecter le site. Accompagnée d’un ami pasteur et de sa femme, elle traversa une forêt d’eucalyptus qui débouchait sur une clairière. Là, confondue d’étonnement, elle aperçut soudain le sillon de son rêve nettement tracé, avec ses mottes apparentes. La longueur et la profondeur du sillon correspondaient exactement à ce qu’elle avait vu en rêve. On n’apercevait alentour ni trace de charrue, ni empreinte de sabots de chevaux. Pourtant le mystérieux sillon était là, fraîchement retourné. Tandis que nos amis, très troublés, contemplaient le phénomène, deux hommes bien réels apparurent.
Ils avaient l’habitude de la terre riche et noire de l’Iowa. Postés de part et d’autre du sillon, ils émirent un avis défavorable : - « Ce terrain n’est pas bon ; il se révélera improductif. » Ils ajoutèrent que les sols sablonneux étaient impropres à une culture intensive.
Ceux qui avaient entendu Mme White relater son rêve la regardaient, un peu perplexes, se demandant si elle allait objecter quelque chose. Elle se contenta de répéter les paroles de l’ange : - « Au contraire. Ce terrain est excellent. Dieu a la puissance d’en faire une table dressée dans le désert… » (‘Lettre 350’, 1907).
Le petit groupe fut profondément impressionné. Tous comprirent que c’était le Seigneur qui les avait conduits à cet endroit, précisément. Le même soir, on vota l’acquisition de ladite propriété.
Mais, le jour suivant, quand les membres du groupe se réunirent pour prier, certains n’étaient plus aussi assurés d’avoir pris la bonne décision et ils jugeaient le vote un peu hâtif. Laissant de côté la question, Mme White se sentit poussée à implorer Dieu pour la guérison d’un membre actif du comité qui se mourait de tuberculose. A l’instant même, ce frère Mc Cullagh fut guéri. Il raconta plus tard qu’il avait ressenti comme un choc électrique dans tout son corps. Dès lors, il cessa de tousser et retrouva ses forces et son poids normal – il vécut encore une cinquantaine d’années sans rechute. Témoins d’un fait aussi extraordinaire, les personnes présentes ne doutèrent plus que la Providence divine était intervenue dans l’achat du terrain. La décision fut entérinée à la session suivante de l’Union australasienne, le 20 novembre 1894.
A peu près à cette époque, Mme A.E. Wessels, d’Afrique du Sud, sa fille Anna et le mari de celle-ci, Harmon Lindsay, visitèrent le site choisi pour l’école de Cooranbong. Lorsqu’on leur dit quels faits étranges avaient motivé ce choix, ils furent d’avis qu’indiscutablement, la main de Dieu avait tout dirigé. Anna Lindsay, poussée par le Saint-Esprit déclara : « Je donne 5 000 dollars pour cette institution. » Le terrain fut ainsi entièrement payé, troisième circonstance étonnante relative à la fondation de l’« Australasian Missionnary College ». Mais le plus miraculeux fut incontestablement le succès extraordinaire remporté ultérieurement en agriculture. Le sol se trouva être fertile au-delà des plus grands espoirs, procurant ainsi, à l’institution, un apport financier non négligeable.
C’est ainsi qu’un collège fut fondé en Australie. Comment ? Par une vision, par une prière, par un don d’amour et par beaucoup de labeur de la part de ceux qui étaient convaincus que Dieu les conduisait. Ce fut un triomphe de foi. Après des jours et des jours d’anxiété, de travail acharné, de foi inébranlable, l’école fut officiellement ouverte. Aujourd’hui, après plus d’un siècle de service, cette institution chrétienne fonctionne toujours. Des centaines de diplômés servent à présent la cause de Jésus-Christ en tant que pasteurs, instituteurs et missionnaires. Beaucoup se sont spécialisés et sont devenus médecins et missionnaires médicaux.
La création de cette école est une évidence frappante de la manière dont Dieu se servit d’Ellen G. White comme d’une messagère pour guider le peuple adventiste vers des projets constructifs ajoutant ainsi force et caractère à l’Eglise Adventiste qui, depuis, n’a cessé de grandir. – D’après D.A. Delafield, « Ellen G. White et l’Eglise Adventiste du 7e jour », p. 64-68. Ed. française.
« Que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. » Phil. 4 : 8
Une nouvelle année ouvre maintenant devant vous ses belles pages vierges. L’ange, enregistrant chacune de nos actions se tient près à écrire. Votre conduite déterminera la nature de ce qu’il notera. Vous pouvez faire que votre vie future soit bonne ou mauvaise ; et cela décidera pour vous si l’année dans laquelle vous venez tout juste d’entrer sera une heureuse nouvelle année. Vous avez la responsabilité de la rendre heureuse pour vous et votre entourage.
Que la patience, l’endurance, la bonté et l’amour deviennent des parties intégrantes de votre personne ; alors tout ce qui est pur, aimable et digne de louange s’épanouira dans votre vie religieuse.
Les anges de Dieu attendent, prêts à vous montrer le chemin de la vie. … Décidez maintenant, au commencement de la nouvelle année, de choisir le chemin de la justice, d’être consciencieux et sincère, et de montrer que chez vous la vie n’est pas une erreur. Allez de l’avant, guidé par les anges célestes ; soyez courageux, entreprenant ; que votre lumière resplendisse. Puissent les paroles de l’Inspiration vous être appliquées : « Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que vous avez vaincu le malin. »
Si vous vous êtes donnés au Christ, vous êtes maintenant membre de la famille divine, et tout ce qui se trouve dans la maison du Père vous appartient. Tous les trésors de Dieu sont ouverts devant vous, aussi bien dans ce monde que dans le monde à venir. Le ministère des anges, le don de Son Esprit, les travaux de Ses serviteurs vous sont acquis. Le monde, avec tout ce qu’il renferme est à vous dans la mesure où cela peut contribuer à votre bien. L’inimitié même des méchants, en nous disciplinant pour le ciel, tournera en bénédiction. Si « vous êtes au Christ », « tout est à vous. »