Etoile du matin

Vol.3 - Mai 2007

Mise en ligne Avr 22, 2012 par Etoile du Matin dans Etoile du Matin 2007
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« Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. » Jér. 29 : 11.


Table des matières

Editorial

Une nouvelle créature,par John Andrews

Aujourd’hui avec Christ, par Allison Waters

Sur leurs traces

La fille du roi, pour les enfants

Coin santé

 Jeu Biblique

Hymne à l’Amour


Editorial

« Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’Amour ; mais la plus grande de ces choses, c’est l’Amour. » 1 Cor. 13 : 13

   Cher lecteur,

   Nous espérons que ce numéro de l’ « Etoile du Matin » vous trouvera tous en bonne santé, et pour ceux qui n’ont pas ce privilège, notre prière est que le Seigneur soit votre soutien et votre Divin Médecin. En effet, c’est lui l’Auteur de la vie, et lui seul est à la base de toute guérison véritable.

   Cet exemplaire a pour nous une signification toute spéciale, car nous fêtons nos sept années de mariage le 7 mai 2007, et c’est le cœur reconnaissant que nous considérons la manière dont notre Dieu a tout dirigé. Alors que nous avons uni nos vies, nous avons fait le plus beau choix après celui de marcher avec Jésus, et c’est à ce dernier que nous voulons rendre hommage.

   Voilà, et pour ceux qui veulent en savoir plus, nous partagerons prochainement comment l’Esprit du Seigneur a travaillé dans nos vies, afin de lui rendre la gloire qui lui est due. Notre Dieu est bien vivant, il nous aime, et le prix infini qu’il a payé en nous donnant son Fils unique nous le prouve.

   Puissiez-vous être édifié par le contenu de ces quelques pages, et que votre relation avec Dieu en soit bénie et fortifiée, c’est notre prière.

Les Editeurs.


—Une nouvelle créature  –

J.N. Andrews – Signes des Temps – Septembre 1880

   « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » 2 Cor. 5 : 17.

   Ces paroles sont une véritable pierre de touche pour éprouver le caractère de chacun. C’est par elles que nous pouvons savoir si nous sommes chrétiens ou non. Elles ne sont pas écrites en vue d’une classe particulière de personnes, mais en vue de tous ceux qui sont en Christ. Si quelqu’un – Juif ou Gentil, esclave ou libre, riche ou pauvre, noble ou paysan, vieux ou jeune, savant ou ignorant, pasteur ou auditeur de la Parole – si donc, dit-il, quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Et s’il n’est pas une nouvelle créature, il n’est pas en Christ.

   Que signifie donc cette expression « Nouvelle Créature » ? Elle est suffisamment expliquée par les paroles qui suivent : « Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » Quelles sont les choses anciennes qui sont passées, et quelles sont les choses nouvelles qui les ont remplacées ? La réponse n’est pas difficile à trouver : ces personnes qui sont devenues de nouvelles créatures ont dépouillé le vieil homme, et ont revêtu le nouvel homme (Col. 3 : 9-10). C’est là un grand changement.

   Le vieil homme avec ses actions représente les mauvaises passions du cœur naturel. Col. 3 : 5-9.

   Le nouvel homme représente Christ, formé en nous, Lui qui est l’espérance de la gloire. Col. 3 : 10-14.

Considérons le vieil homme avec ses actions :

   Il est en rébellion contre Dieu. Sa volonté n’est pas soumise à Dieu ; car il n’aime pas la volonté de Dieu. Il aime sa propre volonté, et il est décidé à la suivre. Le vieil homme est égoïste. Il cherche son propre avantage aux dépens des autres.

   Il s’étudie à travailler en vue de son propre intérêt sans égard aux intérêts de ses semblables. Il cherche à s’élever en abaissant les autres. Il n’est ni honnête, ni véridique. Peut-être dédaignerait-il de voler ou de mentir d’une manière directe ! Mais si en traitant des affaires avec ses semblables, il peut faire son profit à leurs dépens, il se hâte d’en saisir l’occasion. S’il peut vendre de la marchandise d’une qualité inférieure aussi chère que celle qui est d’une bonne qualité, il est bien aise de le faire. Quand il travaille pour autrui, il n’occupe pas toujours son temps consciencieusement ; il ne fait pas toujours en sorte que tout son travail soit bien fait. Il n’aime pas son prochain comme lui-même.

   Dans bien des choses, il ne gouverne pas ses goûts et ses passions. L’esprit charnel qui est inimitié contre Dieu règne en lui (Rom. 8 : 6-8). Son esprit est fier. Il se glorifie de son indépendance. Il est envieux. L’envie est cette disposition d’esprit qui rend une personne malheureuse lorsqu’elle voit la prospérité des autres. Il est jaloux. Il s’imagine qu’il est l’objet de mille mépris ; et il pense que les honneurs qui lui sont justement dus lui sont ravis et donnés à d’autres.

   Il ne veut pas recevoir la répréhension. Si on lui parle de ses fautes, il pense qu’on lui fait une insulte, et au lieu d’être triste de sa conduite, il est très fâché contre celui qui l’a repris.

   Il n’aime pas Dieu ni sa cause. Il ne veut faire aucun sacrifice pour Dieu, car ses propres intérêts lui sont plus précieux que la cause du Christ. Il ne veut pas confesser ses fautes, car il considère que c’est au-dessous de sa dignité. C’est ainsi qu’il ose justifier ses mauvaises actions, quoique ses excuses ne soient qu’autant de mensonges.

   Le vieil homme ne pourra jamais entrer dans le royaume de Dieu. Il faut dépouiller le vieil homme avec ses actions. Le cœur dans lequel habite cet esprit charnel doit être circoncis. Le nouvel homme doit être revêtu. Notre nature déchue doit être renouvelée par la grâce de Dieu. Il faut que nous naissions de nouveau.

Examinons maintenant le caractère du nouvel homme :

   Il ne fait pas sa propre volonté. Il veut ce que Dieu veut. Il a donné son cœur à Dieu. Il ne cherche pas à se complaire en lui-même, mais il cherche à faire ce que Dieu approuve. Il dit à Dieu continuellement : « Que ta volonté soit faite. »

   Il ne cherche plus son intérêt, mais celui des autres. Il ne cherchera pas son profit à leurs dépens. S’il vend quelque marchandise, il donne une bonne mesure, et ce qui est au fond de la mesure est aussi bon que ce qui est dessus. S’il vend du sucre, il n’y met point de sable, il n’y a point d’eau dans le lait qu’il vend. Dans toutes ses transactions commerciales, il agit comme si l’œil de Dieu était sur lui, et ainsi il fait aux autres ce qu’il voudrait qu’on lui fît.

   Il ne cherche jamais à s’élever en abaissant autrui. Il se réjouit de leur prospérité, et ne prend aucun plaisir à tirer parti des autres. Par réelle humanité d’esprit, il estime les autres plus excellents que lui-même. Il ne sert pas simplement sous les yeux de son maître. Il sait que Christ est son Maître, et que s’il se rend coupable de quelque négligence, comme serviteur, Christ la considère comme faite à lui-même.

   S’il emploie d’autres personnes pour travailler à son service, il leur paie un salaire juste et raisonnable, et il ne profite jamais de leur pauvreté pour les opprimer. Il sait très bien qu’aucune injustice, oppression, malhonnêteté ou fausseté ne peuvent trouver place dans le royaume de Dieu.

   Il gouverne ses passions. Il mortifie son corps et l’assujettit. Il a crucifié la chair avec ses affections et ses convoitises. Il sait qu’il est toujours en danger de se séduire lui-même. Il considère donc la répréhension comme une chose salutaire pour son âme. Il ne s’irrite pas contre celui qui le reprend, mais il cherche à connaître le véritable état de son âme. Quoiqu’il ne prospère pas lui-même, la prospérité des autres ne le rend pas malheureux.

   Il possède cette charité qui ne soupçonne point le mal ; c’est pourquoi il n’est pas agité par la jalousie, comme s’il était méprisé, tandis que d’autres sont honorés à sa place. Il aime Dieu de tout son cœur, et son prochain comme lui-même. La grâce règne dans son cœur. L’Esprit de Dieu écrit sur les tables de son cœur la loi de l’Eternel. Son corps est le temple du Saint-Esprit. Christ est son modèle. Il donne des preuves qu’il est en Christ, parce que dans son cas, les choses anciennes sont passées, et toutes choses sont devenues nouvelles. L’impatience, l’irritation, la médisance, la colère et les contestations sont passées. L’amour règne maintenant dans le cœur de cet homme, de sorte qu’il donnerait sa vie pour ses semblables.

   La grande œuvre de la conversion ou la nouvelle naissance commence lorsque, pour la première fois, nous venons à Christ pour obtenir le pardon. C’est une œuvre progressive qui doit être continuée pendant tout le temps de notre expérience chrétienne jusqu’à ce que nous soyons parfaits dans toute la volonté de Dieu.

   Le lecteur professe-t-il être en Christ ? S’il en est ainsi, les choses anciennes sont-elles passées, et toutes choses sont-elles devenues nouvelles ?

   Ceux qui ont invoqué le nom de Christ doivent se retirer de toute iniquité. Et maintenant si cette grande œuvre n’est accomplie que partiellement, progresse-t-elle réellement dans le cœur du lecteur ? Nous pouvons faire profession de croire en Christ, mais nous ne sommes pas en Lui, à moins que ce grand changement n’ait fait des progrès visibles chez nous.

   Ne nous séduisons pas ; car le jour du jugement montrera que cette erreur est fatale. Matt. 7 : 21-23.

 

    Aujourd’hui avec Christ

~ Allison Waters ~

   Chaque journée est un don de Dieu. Mais, bien souvent, nous sommes tellement pris par les soucis de cette vie que nous considérons que c’est tout naturel. Jour après jour nous disons qu’il nous faut nous préparer pour le retour de Jésus, mais marchons-nous avec Lui aujourd’hui, par la foi, afin d’être prêt à Le rencontrer face à face, sans honte ? Il est probable que bien peu, parmi les personnes ayant eu à faire face au tsunami, ont imaginé qu’un tel cataclysme aurait lieu, scellant ainsi la destiné de leurs vies. Il n’y avait plus de temps pour se préparer. Leurs choix étaient faits, leur temps de grâce était fini. Que le Seigneur soit loué, nous avons encore la bénédiction de la vie ! Qu’en faisons-nous ? Nous ne pouvons pas permettre aux contraintes et aux « listes des choses à faire » de notre vie temporelle d’obscurcir la réalité de l’horloge éternelle du temps.

   Les tragédies et les étranges phénomènes de la météo prenant place de part et d’autre du monde sont de clairs avertissements de Dieu concernant les temps dans lesquels nous vivons. Cela n’amène pas de peur dans mon cœur car je recherche honnêtement à suivre le Seigneur. Cependant, ce sont des rappels visuels de l’importance des temps que nous vivons, me donnant un sens plus profond de la nécessité de vivre aujourd’hui avec Christ, comme s’il s’agissait de mon dernier jour. Pas seulement pour être prête à Le rencontrer, mais afin qu’Il puisse m’utiliser, s’Il Le souhaite, comme un simple instrument entre ses mains pour aider les autres à Le trouver avant qu’il ne soit trop tard.

Christ – le centre de notre vie

   Mon plus grand désir est que le Christ soit le centre de ma vie – mon Compagnon de chaque instant. J’ai découvert que la prière est l’un des plus grands moyens pour construire cette relation avec Lui. Il dit : « Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. » Matt. 7 : 7. Je suis en train d’apprendre que l’un des buts de la prière est de nous aider à reconnaître nos besoins et de les verbaliser, pas parce que Dieu ne les connaît pas, mais parce que nous serons encore plus conscients de Ses réponses et nous sentirons notre dépendance envers Lui. Vous savez, sans Son aide, j’aurais tendance à Le perdre de vue dans les activités de ma journée ; c’est pourquoi j’ai prié spécifiquement afin qu’Il me rende consciente de Sa présence. Il a répondu à cette prière avec beaucoup de fidélité, se faisant connaître à mon cœur de nombreuses fois durant la journée. Maintenant je reconnais sa voix avec plus de facilités parce que j’ai prié à ce sujet.

   Il m’a aidé à trouver des moyens pratiques pour garder mon esprit plus en harmonie avec Lui, en dehors du temps passé le matin, lors de mon étude personnelle. Cela a eu un effet sur de nombreuses choses. L’une d’elle est le long trajet que j’ai à faire pour aller au travail. Sans Lui, les heures passées à voyager seraient gaspillées par des pensées inutiles ou l’écoute de la radio. Mais Il m’a inspiré d’utiliser ce temps pour communiquer avec Lui au moyen de la prière, pour réfléchir sur ma vie, et pour mémoriser les Ecritures. Ça a été une excellente discipline pour moi, et m’a aidé à Le garder d’une manière pratique avec moi dans mes pensées. Cela m’a aussi rendu plus sensible aux opportunités qu’Il me donne de partager ma foi avec ceux que je rencontre. Lorsque je fais des massages à des personnes qui ne désirent pas parler, je peux utiliser ce temps de calme avec sagesse en priant pour eux et pour d’autres personnes. Le Seigneur m’a aussi encouragée à profiter du temps pris pour faire de l’exercice, car il ne nécessite pas beaucoup de réflexion. Lorsque j’utilise ce temps pour compter les bienfaits de Dieu et que je l’en remercie, j’en suis revigorée aussi bien physiquement que spirituellement. Ce ne sont que quelques exemples de la manière dont le Seigneur prend une part plus directe dans ma vie de tous les jours. Les bénédictions qui en sont ressorties ont été tellement encourageantes. J’aimerais avoir de la place pour les partager avec vous.

Face à la tentation

   Avoir conscience de la présence de Dieu avec moi a eu pour effet de me rendre plus attentive avant de parler et d’agir, et a eu un impact important sur la manière dont je fais face à la tentation. La tentation essaye de s’approprier les pensées, d’estomper la vision de la réalité, et crée immédiatement des sentiments internes alors que le moi lutte pour être au pouvoir. Si je fais attention à moi-même et à mes désirs égoïstes, je perds Christ de vue, Lui, la source de ma force, et je tombe. J’ai découvert qu’il est impossible de regarder à soi et à Jésus en même temps. Mais avec une claire conscience de Sa présence à mes côtés, la tentation perd sa puissance séductrice. Je décèle avec plus de clarté la raison pour laquelle il nous faut nous soumettre, et l’horreur du moi découle de Sa puissance transformatrice. Lorsque je Lui permets de rester dans mon cœur, je sens que la lutte interne diminue. Quel doux soulagement ! Le péché et l’égoïsme sont les fardeaux les plus lourds et les plus misérables qu’un homme puisse porter. Il m’a fallu réaliser que la vie chrétienne n’est pas une lutte mais une soumission. Le moi ne lutte pas pour mourir, mais pour vivre. La lutte se trouve toujours lorsque nous arrêtons de protéger et de justifier le moi pour nous soumettre à notre Sauveur !

   Plus j’expérimente une vie de chaque instant avec le Christ, plus je la désire. Son amour personnel et Son sacrifice infini en ma faveur ont été une profonde motivation. Le moins que je puisse Lui donner est tout ce que j’ai – mon être tout entier. Je ne peux exprimer la paix et le joie qui remplissent mon cœur lorsque je choisis consciemment de prendre le Seigneur avec moi et de Lui permettre de prendre part à tout ce qui a lieu dans ma journée. Quelle joie de vivre pour Lui et d’être confiant dans le fait qu’Il est avec moi à chaque instant du jour !

Notre compagnon de chaque instant

   Mes amis, le Christ désire ardemment être notre constant Compagnon. Il souhaite marcher avec nous durant toute notre journée afin de nous aider, nous soutenir, nous guider et nous encourager dans toutes nos activités. Il est réel et veut prendre part à notre vie personnelle. Il sait quelles sont nos luttes. Il comprend nos plus profonds besoins et désire nous libérer de l’esclavage du péché afin que nous puissions faire l’expérience de la paix et de la joie inaltérable du salut. Il peut alors nous utiliser pour atteindre tous ceux qui se trouvent dans notre sphère d’influence avec Son amour et sa puissance transformatrice avant la fin du temps de grâce.

   Si nous acceptons Son invitation de vivre avec Lui aujourd’hui, Il produira en nous le vouloir et le faire selon son bon plaisir ! Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, nous perdrons le moi de vue. Nous verrons notre péché et notre moi pour ce qu’ils sont réellement et nous serons motivés pour rejeter tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement afin de pouvoir courir, avec sa force et avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte. Alors que nous marcherons avec Lui, les soucis et les pressions de notre vie temporelle ne pourront pas éclipser les réalités éternelles. Par la foi, choisissons de vivre aujourd’hui avec le Christ !

 

Réponses du jeu de la page 22

1. Jean (Marc 3 : 17) ; 2. Moïse (Nombre 12 : 3) ; 3. Esaïe (Esaïe 53) ; 4. Jonas (Jonas 1 : 1-3) ; 5. David (2 Samuel 23 : 1) ; 6. Amos (Amos 1 : 1) ; 7. Jérémie (Jérémie 9 : 1 ; Lamentations de Jérémie 2 : 11) ; 8. Salomon ( 1 Rois 4 : 29-31) ; 9. Paul (Actes 9 : 15 ; Romains 15 : 16) ; 10. Matthieu (Matthieu 9 :9) ; 11. Luc (Colossiens 4 : 14) ; 12. Esdras (Esdras 7 : 6 ; Néhémie 8 : 4).

 

Sur leurs traces – Chapitre 9

Une grande découverte et une petite erreur

   Nous l’avons vu, tout est parti d’une prophétie. Une prophétie chronologique, précisons-le, ce qui est assez rare dans la Bible. Qu’est-ce qu’une prophétie « chronologique » ? C’est une prédiction qui donne des points de repère – parfois même des chiffres – si précis qu’ils permettent de découvrir les dates auxquelles ils correspondent. Interpréter une prophétie sur des bases historiques est un exercice passionnant, surtout lorsque l’aboutissement concerne l’époque où nous vivons, ce qui est justement le cas.

   Vers 1820 ou 1830, quelques chrétiens sincères, lecteurs assidus de la Bible, comprirent que les prophéties avaient un immense intérêt pour leur préparation spirituelle. Ils s’attachèrent à les étudier en détail et à en saisir le sens. La découverte qu’ils firent les souleva d’un enthousiasme indescriptible. C’est sur la base de ces prophéties que William Miller crut pouvoir fixer la date du retour du Christ.

   « Deux mille trois cents soirs et matins ; puis le sanctuaire sera purifié », disait la première de ces prophéties – Daniel 8 : 13, 14. Pour ces hommes de Dieu, l’expression « le sanctuaire sera purifié » ne pouvait avoir qu’une signification : le Christ allait revenir, le péché disparaîtrait à jamais, et la terre, « purifiée », retrouverait son innocence première. Persuadés que cette « purification du sanctuaire » et le retour du Christ étaient les deux faces d’un même événement, ils s’empressèrent de proclamer la vérité bouleversante qu’ils avaient cru découvrir. Il fallait se hâter ! On était alors en 1831 et, d’après leurs calculs, Jésus aurait dû revenir en 1843 ou 1844 ! Il restait donc bien peu de temps – une douzaine d’années – et il parut urgent d’avertir le monde afin que tous pussent se préparer.

   Cette prophétie, plusieurs d’entre vous en ont eu connaissance. Nous allons maintenant suivre le raisonnement des chrétiens de 1830, qui ont associé cette première prophétie à une autre, celle de Dan. 9 : 24-27 qui, elle, est bien plus explicite. A notre tour, nous allons faire des découvertes bien intéressantes.

   Dans le premier de ces textes, le prophète Daniel entend en vision deux personnages dont l’un demande à l’autre : « Pendant combien de temps s’accomplira la vision sur le sacrifice perpétuel et sur le péché dévastateur ? Jusques à quand le sanctuaire et l’armée seront-ils foulés ? » A quoi l’autre répond : « Deux mille trois cents soirs et matins et le sanctuaire sera purifié. » - Dan. 8 : 13, 14.

   Mais la prophétie est obscure, comme la vision qui l’accompagne. Daniel, bien qu’il s’efforce de la comprendre, n’en saisit pas le sens. Il entend alors une voix crier : « Gabriel, explique-lui la vision. » Un ange apparaît alors et Daniel effrayé tombe la face contre terre. L’ange parle : « Sois attentif, fils de l’homme, car la vision concerne un temps qui sera la fin… Je vais t’apprendre ce qui arrivera au terme de la colère, car il y a un temps marqué pour la fin. » - Daniel 8 : 17-19.

   Il est aisé de voir que les chrétiens de 1830 trouvèrent dans ces derniers versets la confirmation de leur hypothèse : la Bible est formelle, il s’agissait bien du temps de la fin, du temps de la colère de Dieu.

   Au chapitre 9, nous voyons le même ange, Gabriel, s’approcher du prophète et lui dire : « Daniel, je suis venu maintenant pour ouvrir ton intelligence… Sois attentif et comprends la vision ! » - Dan. 9 : 22-23. Les chrétiens de 1830 estimèrent que cette seconde intervention de l’ange concernait toujours la même vision, celle du chapitre 8. En effet, seule une longue prière de Daniel occupe l’intervalle entre la vision du chapitre 8 et la seconde intervention de l’ange. Le raisonnement de ces chrétiens était parfaitement logique. Nous allons donc les suivre dans l’étude de la deuxième prophétie.

   Commençons par en souligner l’essentiel :

   « Sont assignées septante semaines pour ton peuple et ta ville sainte, pour mettre un terme à la transgression, pour apposer les scellés au péché, pour expier l’iniquité, pour introduire l’éternelle justice, pour sceller vision et prophétie, pour oindre le Saint des saints. – 9 : 24.

   « Prends-en connaissance et intelligence : depuis l’instant que sortit cette parole : ‘Qu’on revienne et qu’on rebâtisse Jérusalem’, jusqu’à un Prince Messie, sept semaines et soixante-deux semaines, restaurés, rebâtis places et remparts, mais dans l’angoisse des temps. – 9 : 25.

   « Et après les soixante-deux semaines, un Messie supprimé – et… ne sera pas à lui – la ville et le sanctuaire détruits par un prince qui viendra… Et il consolidera une alliance avec un grand nombre le temps d’une semaine ; et le temps d’une demi-semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation, et sur l’aile du Temple sera l’abomination de la désolation jusqu’à la fin, jusqu’au terme assigné pour le désolateur. » - Dan. 9 : 26, 27 – Version de Jérusalem.

   Avec les éléments donc ils disposaient, les chrétiens de 1830 arrivèrent à la conclusion que la première prophétie (Dan. 8 : 13, 14) couvre la totalité de la période envisagée, une longue période de 2300 ans devant aboutir au temps de la fin ; et que la seconde (Dan. 9 : 24-27) ne fait qu’en préciser quelques points essentiels. Nous allons nous aussi tenter d’élucider cet important problème.

   Nous commencerons par étudier la prophétie de Daniel 9 : 24-27. Elle nous mènera de découverte en découverte. Sur certains points, les précisions de l’ange sont si claires qu’elles nous permettent de trouver, sur le plan historique, les événements auxquels elles correspondent (il est recommandé de garder le texte biblique sous les yeux pour bien saisir l’enchaînement des détails dont nous allons donner l’explication).

   « Sont assignés 70 semaines pour ton peuple et ta ville sainte, pour expier l’iniquité, pour introduire éternelle justice, pour sceller vision et prophétie, pour oindre le Saint des saints. » - 9 : 24

Explication

   L’ange s’adresse à Daniel, lui disant ‘ton’ peuple et ‘ta’ ville sainte. Il s’agit donc du peuple juif et en particulier de Jérusalem.

   Les termes sont ceux d’un ultimatum. 70 semaines sont accordées au peuple juif. Pourquoi ? Et sont-ce vraiment des semaines ? Il s’agit, ne l’oublions pas, d’une prophétie. S’adressant à un autre prophète, Ezéchiel, Dieu lui précisa qu’en langage prophétique, un jour signifie une année (cf. Ez. 4 : 6). 70 semaines ou 490 jours prophétiques, soit 490 années, sont encore accordées au peuple juif comme un dernier délai, pour qu’il comprenne le sens de son élection et accomplisse ce que Dieu attend de lui.

   Israël avait été choisi pour être le dépôt d’une tradition sacrée et pour témoigner de la grandeur du vrai Dieu devant les peuples adorateurs d’idoles. Par des lois très précises, Dieu s’était appliqué à éduquer ce peuple, à en faire une nation sainte, dans laquelle, le moment venu, il pourrait envoyer son Fils. Dieu avait instruit ce peuple des choses invisibles par des illustrations concrètes (symbolisme du tabernacle, des sacrifices sanglants, etc.). Il l’avait préparé à la venue du Messie en lui envoyant des prophètes. Ceux-ci avaient annoncé des siècles à l’avance la venue du Sauveur et leurs prédictions étaient si nettes (il naîtra à Bethléhem de Juda, d’une vierge ; de la famille de David ; ses mains et ses pieds seront percés, etc…) qu’il fallait tout l’aveuglement et tout l’orgueil d’Israël pour laisser passer inaperçus des signes aussi marquants.

   C’est qu’Israël attendait non pas un Messie-Oblation, mourant pour les péchés du monde, mais un Messie-Roi, éclatant de puissance et de gloire, un Chef temporel qui écraserait impitoyablement tous les ennemis des Hébreux et qui mettrait sa puissance au service de la nation juive, à l’exclusion de toute autre. Au lieu d’écouter ce que Dieu lui annonçait par ses prophètes, Israël s’abandonnait à ses chimères.

   D’où cet ultimatum : 70 semaines – ou 490 ans – seront assignées au peuple juif pour expier l’iniquité, introduire justice éternelle, sceller vision et prophétie et oindre le Saint des saints. L’allusion au Christ est transparente. Qui d’autre que lui aurait le pouvoir d’expier les péchés et d’instaurer la justice éternelle ? Sa venue en tant que Messie-Sauveur ne viendrait-elle pas sceller, confirmer les prédictions des prophètes ? Il est d’ailleurs nommément désigné : le Saint des saints. Qui d’autre aurait droit à ce titre ? L’ultimatum signifie donc : Vous, Juifs, disposerez encore, à partir d’une date donnée, de 490 années pour assumer votre mission de race élue et pour reconnaître le Messie lorsqu’il se manifestera. Si vous y manquez, vous perdrez vos prérogatives de peuple élu ainsi que les bénédictions qui y sont attachées, et vous serez rejetés. Vous en porterez, collectivement, la malédiction.

   La menace est sévère. Cependant, elle n’a rien de négatif. Elle s’accompagne d’avertissements précieux. S’il y prête attention, le peuple n’ira pas à sa perte. En effet, l’ange précise le lieu – Jérusalem –,  il mentionne des conditions qui seront autant de points de repère ; il fournit même des dates. Israël a en mains tous les éléments pour comprendre avant qu’il ne soit trop tard. Ce peuple aveugle et sourd ne va-t-il pas se décider, enfin, à saisir le sens de l’avertissement divin ? L’ange, en effet, multiplie les précisions :

   « … depuis l’instant que sortit cette parole : ‘Qu’on revienne et qu’on rebâtisse Jérusalem’, jusqu’à un Prince Messie, 7 semaines et 62 semaines, restaurés, rebâtis places et  remparts, mais dans l’angoisse des temps. » - 9 : 25.

                                                                                  A suivre …


Histoire pour les enfants

La fille du roi 

   “ J’aimerais tellement être une princesse !”

   Emma, debout, le plumeau à la main, était arrêtée sur une des marches de l’escalier la menant à sa chambre, qu’elle devait nettoyer et ranger chaque jour.

   “ Pourquoi, mon enfant ?” demanda sa mère.

   “ Parce que je n’aurais jamais à balayer, à faire la poussière et les lits, mais j’aurais plein de servantes qui feraient toutes ces choses pour moi.”

   “ C’est un désir insensé, ma fille, mais même si tu étais une princesse, je pense que tu trouverais utile d’apprendre à faire ces choses, afin que tu puisses les faire en cas de besoin.”

   “ Mais il n’est jamais nécessaire qu’une princesse travaille.”

   “ En disant cela ma petite fille prouve son ignorance. Si elle vient me voir après avoir accompli sa tâche, je lui montrerai une image.”

   La petite chambre fut enfin rangée et nettoyée, et Emma vint trouver sa mère, lui rappelant sa promesse de lui montrer une image.

   “ Que vois-tu mon enfant ?” demanda sa mère, présentant  l’image à sa fille.

   “ Je vois une jeune fille portant un tablier, et ayant un balai à la main.”

   “ Peux-tu me dire où elle se trouve ?”

   “ Je ne sais pas. Il y a des murs et des arcades en pierres, et un sol en pierres. Je ne crois pas que ce soit un endroit très agréable.”

   “ Non, ça ne l’est pas. C’est une prison, et la jeune fille est une fille de roi.”

   “ Une fille de roi !”

   “ Oui ; et son histoire est très triste.”

   “ S’il te plaît, raconte-la moi.”

   “ Il y a bien des années, le roi de France s’appelait Louis XVI, et sa femme s’appelait Marie-Antoinette. Ils n’étaient ni un méchant roi, ni une méchante reine, mais ils recherchaient le plaisir, et ils étaient parfois bien étourdis.

   “ Ils oublièrent qu’il était de leur devoir de rechercher le bien de leur peuple ; ils dépensèrent alors leur argent de manière extravagante pour leur propre plaisir, tandis que la nation toute entière souffrait.

   “ Le peuple, poussé par ses dirigeants, apprit à haïr son roi et sa reine. Ceux-ci furent arrêtés, avec leurs deux enfants, et emprisonnés à la prison qu’on appelait “Le Temple”.

   “ Ce furent de terribles moments pour la France, et toute personne suspectée d’être ami avec le roi et sa famille était emprisonnée, puis guillotinée. Les prisonniers du Temple passaient le temps comme ils pouvaient.

   “ Chaque jour le roi enseignait son fils et sa fille, ou lisait à voix haute, tandis que Marie-Antoinette, Madame Elisabeth et la jeune Marie-Thérèse cousaient.

   “ Après un certain temps, le peuple en colère guillotina le roi. Rapidement après cela le petit garçon fut séparé de sa mère, de sa sœur et de sa tante et fut confié à la garde d’un homme cruel.

   “ Puis, ce fut au tour de Marie-Antoinette de monter à l’échafaud, le 16 octobre 1793. Sa fille, Marie-Thérèse, fut laissée seule avec sa tante, Madame Elisabeth.

   “ Mais ce privilège fut de courte durée. Madame Elisabeth fut elle aussi guillotinée, et la pauvre jeune fille de seize ans fut toute seule dans une prison lugubre, gardée par des soldats brutaux.

   “ Pendant un an et demi elle vécu ainsi, misérablement, ne sachant pas si sa mère et sa tante étaient encore vivantes ou non. Des années après, lorsqu’elle fut libre, elle raconta par écrit sa vie en prison. Dans ses écrits nous pouvons lire : « Je demandais uniquement des choses nécessaires à la vie, et elles m’étaient souvent durement refusées. Cependant, j’étais à même de rester propre. Au moins j’avais de l’eau et de la soupe, et je balayais ma cellule chaque jour. »

   “ Sur cette image tu peux voir la fille du roi, et la descendante d’une impératrice (Marie-Thérèse d’Autriche). Après avoir soigneusement fait sa toilette, elle balaie le sol de pierres de sa cellule.

   “A ton avis, qu’est-ce qui lui a donné le plus de satisfaction durant ces sombres jours de l’épreuve : le souvenir qu’elle était la fille d’un roi, ou la connaissance des devoirs ménagers, qu’elle a certainement appris lorsqu’elle était une princesse heureuse, enviée, vivant dans un palais et entourée de nombreux serviteurs ?”

   “ Est-ce une histoire vraie ?”

   “ Oui, Emma, tout est vrai ; et je pourrais t’en dire beaucoup, beaucoup plus.”

   “ Qu’est-elle devenue ?”

   “ Elle a finalement été libérée de prison et envoyée en Autriche chez des amis de sa mère ; mais il a fallu attendre une année avant qu’elle ne sourit. Bien qu’elle ait vécu soixante-dix ans, elle n’a jamais oublié les terribles souffrances de sa vie en prison.

   “ Mais mon enfant, ce que je veux que tu comprennes, c’est que même s’il serait parfois agréable d’être une princesse, ce n’est pas toujours si agréable. Souviens-toi toujours, ma chère fille, qu’une connaissance du ménage n’est jamais négligeable et que toute jeune fille, quelles que soient les circonstances dans lesquelles elle se trouve, sera toujours plus heureuse et plus utile si elle la possède.”

   Les enfants ne comprennent pas tout, tout de suite ; je ne dirais pas qu’Emma a rapidement appris à être heureuse de faire la poussière et de balayer. Mais rappelez-vous que toute femme peut être reine dans son foyer si elle utilise sa sagesse et sa force pour le bienfait de ceux qui l’entourent, ne se dégageant d’aucune de ses responsabilités, mais les accomplissant comme il faut et avec joie.

Tiré du livre : « The King’s Daughter », p. 7


Quand commencer l’éducation de l’enfant

 

L’éducation commence dans la petite enfance. – Le mot “éducation” signifie plus qu’un curriculum d’études au collège. L’éducation commence lorsque le bébé est dans les bras de sa mère. En façonnant et en modelant le caractère de ses enfants, la mère les éduque. 1

   Les parents envoient leurs enfants à l’école ; et après avoir fait cela, ils pensent les avoir éduqués. Mais l’éducation est un sujet d’une plus grande ampleur que beaucoup ne le réalisent : elle comprend le processus complet d’instruction par lequel l’enfant passe de la petite enfance à l’enfance, de l’enfance à l’adolescence, et de l’adolescence à l’âge adulte. Dès qu’un enfant est capable de former une idée dans son esprit, son éducation devrait commencer. 2

Commencer lorsque l’esprit est le plus impressionnable. – L’œuvre de l’éducation et de l’enseignement devrait commencer alors que l’enfant est encore un bébé ; car à ce moment-là l’esprit est le plus impressionnable, et les leçons données sont retenues. 3

   Les enfants devraient être enseignés à l’école du foyer du berceau à la maturité. Et, de même que dans une école bien réglée, les enseignants obtiennent une connaissance importante, la mère, qui est l’enseignante principale du foyer, devrait y apprendre tout spécialement les leçons de la plus grande valeur pour sa vie. 4

   Il est du devoir des parents de prononcer les bons mots. … Jour après jour les parents devraient apprendre à l’école du Christ les leçons venant de Celui qui les aime. Puis l’histoire de l’amour éternel de Dieu devrait être répétée  au tendre troupeau, dans l’école du foyer. Ainsi, avant le complet développement de la raison, les enfants devraient obtenir de leurs parents un esprit juste. 5

Etudier l’éducation primaire. – L’éducation primaire de nos enfants est un sujet que chacun devrait étudier avec attention. Nous devons prendre à cœur l’éducation de nos enfants car leur salut dépend largement de l’éducation qui leur est donnée durant l’enfance. Les parents et les tuteurs doivent eux-mêmes maintenir une vie et un cœur purs, s’ils désirent la pureté de leurs enfants. En tant que pères et mères nous devons nous discipliner et nous éduquer. Ainsi, en tant qu’enseignants dans le foyer, nous pouvons instruire nos enfants, les préparant pour un héritage immortel. 6

Ayez un bon commencement. – Nos enfants sont la propriété de Dieu, achetés à un prix. Soyez très attentifs, O pères et mères, de les traiter d’une manière digne du Christ. 7

   Les jeunes devraient être éduqués judicieusement et soigneusement, car les mauvaises habitudes formées dans l’enfance et l’adolescence restent souvent liées à l’expérience d’une vie toute entière. Que Dieu nous aide à réaliser la nécessité d’un bon commencement. 8

L’importance d’éduquer le premier enfant. – Le premier enfant devrait être tout spécialement éduqué avec un grand soin, car il éduquera les autres. Les enfants grandissent en suivant l’influence de ceux qui les entourent. Si  des enfants bruyants et turbulents les entourent, ils deviendront bruyants et difficilement contrôlables.9

La plante – une parabole de l’éducation de l’enfant. – Le développement progressif de la plante issue de la semence nous apporte un enseignement de pédagogie pratique. « Premièrement l’herbe, puis l’épi, enfin le blé bien formé dans l’épi. » Marc 4 : 28. Celui qui raconta cette parabole créa la minuscule semence, lui donna son germe de vie et mit en place les lois qui en régissent la croissance. Les vérités enseignées par cette parabole, Il les applique dans sa propre vie. Lui, la Majesté des cieux, le Roi de gloire, devint  petit enfant à Bethléhem, et pendant un temps, nouveau né désarmé, dépendant des soins de sa mère. Dans son enfance, il parla et agit comme un garçon de son âge, honorant ses parents et accomplissant leurs désirs avec serviabilité. Mais dès que son intelligence s’éveilla, il ne cessa de grandir dans la grâce et la connaissance de la vérité. 10

 

1. Good Health, juillet 1880.                                             6. Review and Herald, 8 sept. 1904.             

2. Review and Herald, 27 juin 1899.                                  7. Manuscrit 126, 1897.                              

3. Lettre 1, 1877.                                                               8. The Gospel Herald, 24 déc. 1902.

4. Pacific Health Journal, mai 1890.                                   9. Manuscrit 64, 1899.

5. Manuscrit 84, 1897.                                                      10. Education, p. 106, 107.

Chapitre 3 de Child Guidance d’Ellen White

(Guide pour l’éducation de votre enfant)

 

Paté aux champignons

Ingrédients :

- 200 g de pain complet rassis

- 100 g d’oignons

- 100 g de champignons

- 10 olives noires

- 1 cube de bouillon végétal

- 1 cuillère à soupe d’herbes de Provence

- 1 pincée de noix de muscade moulue

- 1 grosse pincée de paprika

- 75 g de margarine

- 3 cuillères à soupe de levure alimentaire

 

Préparation :

- Couper le pain en gros morceaux et le faire tremper dans un saladier d’eau tiède pendant environ 30 minutes.

- Hacher finement les oignons, les champignons et les olives noires.

- Les faire cuire à l’étouffée pendant environ 20 minutes, avec le cube de bouillon végétal, les herbes de Provence, la noix de muscade moulue, et le paprika.

-Essorer le pain en le pressant fortement entre les deux mains. L’émietter dans la casserole où cuisent encore les légumes ainsi que les épices. Bien malaxer et éteindre le feu.

- Ajouter la margarine et la levure alimentaire. Rectifier l’assaisonnement si nécessaire, puis verser dans une terrine.

   Vous pouvez aussi faire revenir les légumes dans la margarine.

   Cette recette nous a été demandée par un de nos lecteurs.


Jeu Biblique

Les auteurs de la Bible

            Une quarantantaine d’hommes environ écrivirent les livres de la Bible. Que savez-vous d’eux ? En face de chacune des descriptions correspondant à douze de ces auteurs, inscrivez le nom de l’homme décrit.


            Choisissez vos réponses parmi les noms ci-dessous : Amos, David, Esdras, Esaïe, Jérémie, Jean, Jonas, Luc, Matthieu, Moïse, Paul, Salomon.

  1. Un « fils du tonnerre »
  2. Un homme patient
  3. Le prophète de l’évangile
  4. Le prophète fugitif
  5. Le chantre agréable d’Israël
  6. Le berger de Tekoa
  7. Le prophète en pleurs
  8. L’homme le plus sage
  9. L’apôtre des gentils
  10. Un collecteur d’impôts converti
  11. Le médecin bien-aimé
  12. Le scribe

  

Hymne à l’Amour 

   Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’Amour, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même tout la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas l’Amour, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’Amour, cela ne me sert de rien.

   L’Amour est patient, il est plein de bonté ; l’Amour n’est point envieux ; l’Amour ne se vante point, il ne s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité ; il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.

   L’Amour ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra. Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie, mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra. Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; lorsque je suis devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant. Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face ; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu.

   Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’Amour ; mais la plus grande de ces choses, c’est l’Amour.

1 Corinthiens 13.