Etoile du matin

Vol.4 - Juillet 2006

Mise en ligne Avr 22, 2012 par Etoile du Matin dans Etoile du Matin 2006
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« Je suis… l’Etoile Brillante du matin. » Ap.22 :16.


Table des matières 

Editorial 

De la plume inspirée

Le dernier grand pas - Jim Hohnberger

Sur leurs traces - 4ème partie

Coin santé

Histoire pour les enfants

 Le coin des lecteurs

 A méditer

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Editorial 

Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de sa promesse, comme quelques-uns le croient, mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous parviennent à la repentance. (2 Pierre 3 : 9)

 

            Chers lecteurs,

   Suite à l’enthousiasme suscité par les trois premiers numéros, nous sommes heureux de poursuivre l’édition de ce petit magazine sans prétention. Nous remercions notre Dieu pour toutes ses bontés à notre égard, et surtout pour cette occasion de le servir alors que l’heure approche où son Fils Jésus reviendra prendre les siens avec lui.

   La question solennelle se pose : Serai-je prêt ? Ou bien demanderai-je plutôt aux montagnes de tomber sur moi ? Nous savons que notre Dieu « ne veut pas qu’aucun périsse, mais que tous arrivent à la repentance. » (2 Pierre 3 : 9). Pourtant, c’est un Dieu juste, qui « ne tient pas le coupable pour innocent » (Exode 34 :7). Il est si juste qu’il donna son propre Fils pour pouvoir sauver l’homme tout en restant juste.

   Dans ce quatrième volume de l’ « Etoile du Matin », nous avons traduit un témoignage sur le sujet des dîmes afin de permettre à chacun de comprendre pourquoi nous n’encourageons personne à  soutenir ce ministère de ses dîmes. Notre Dieu dispose de mille moyens pour en permettre le développement harmonieux.

   Que Dieu vous bénisse abondamment, c’est notre prière,

                                                                      Les Editeurs.

 

De la plume inspirée   (Ellen G. White)

  

« Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, Afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, Dit l’Eternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance.  » Malachie 3 : 10.

 

   Dieu a donné des instructions précises quant à l’emploi de la dîme. Il ne souhaite pas que son œuvre soit compromise par manque de moyens. C’est pour éviter tout mauvais travail, et toute erreur, qu’il nous a clairement révélé notre devoir dans ce domaine. La partie qu’il s’est réservée ne doit être consacrée à aucune autre fin que celle spécifiée par ses propres soins. Que personne ne se sente libre de retenir sa dîme et de l’utiliser d’après son propre jugement. On ne doit pas se sentir libre de l’utiliser pour soi-même en cas d’urgence, ni de l’utiliser à son gré, même dans ce qu’on pourrait considérer comme l’œuvre du Seigneur.

   Le pasteur devrait, par le précepte et par l’exemple, enseigner aux membres que la dîme est sacrée. Il ne devrait pas se sentir libre de la retenir et de l’appliquer selon son propre jugement du fait qu’il est un pasteur. Elle ne lui appartient pas. Il n’est pas libre de s’attribuer ce qu’il pense lui revenir de droit. Il ne devrait soutenir aucun plan tendant à dévier les dîmes et les offrandes du but légitime prévu par Dieu.

   Ce dernier veut que ses gestionnaires soient exacts dans leur pratique du plan divin. Ils ne doivent pas l’entacher en pratiquant quelque acte de charité ou en faisant des dons et des offrandes au moment et à la manière dont eux, les agents humains, pensent être les meilleurs. C’est une politique très pauvre de la part des hommes, de chercher à améliorer le plan de Dieu, en inventant un expédient, partageant leurs bonnes impulsions entre telle et telle occasion, contrariant ainsi le désir de Dieu. Dieu appelle chacun à mettre son influence du côté de ses propres arrangements. Il a fait connaître son plan, et tous ceux qui veulent coopérer avec lui doivent le mettre en œuvre au lieu d’essayer de l’améliorer.

   Le Seigneur instruisit Moïse concernant Israël : « Tu ordonneras aux enfants d’Israël de t’apporter pour le chandelier de l’huile pure d’olives concassées, afin d’entretenir les lampes continuellement. » Exode 27 : 20. Cela devait être une offrande continuelle, afin que la maison de Dieu soit suffisamment pourvue des choses nécessaires à Son service. Son peuple doit aujourd’hui se souvenir que la maison du culte est la propriété du Seigneur, et qu’elle doit être correctement entretenue. Mais les fonds nécessaires à cette œuvre ne doivent pas provenir de la dîme.

   Un message très clair et précis m’a été donné pour notre peuple. Il m’est demandé de dire aux fidèles qu’ils se trompent en consacrant leurs dîmes à différents projets que le Seigneur n’a pas prévu de soutenir de cette manière, même s’ils sont bons en eux-mêmes. Ceux qui emploient de la dîme ainsi s’éloignent de l’organisation du Seigneur. Dieu jugera de ces choses.

   L’un se dit que la dîme pourrait bien être utilisée pour l’écolage. D’autres pensent que les colporteurs devraient être soutenus par les dîmes. Mais une grande erreur a lieu lorsque la dîme est détournée de l’objet pour laquelle elle doit être utilisée – le soutien des pasteurs. Il devrait aujourd’hui y avoir cent ouvriers bien qualifiés où l’on en trouve qu’un seul.

Une obligation solennelle

   La dîme est sacrée,  réservée par Dieu pour lui-même. Elle doit être apportée dans son trésor afin d’être utilisée pour entretenir les ouvriers de l’évangile dans leur travail. Depuis longtemps le Seigneur a été volé car il y a ceux qui ne réalisent pas que la dîme est la part qui revient à Dieu.

   Certains ont été insatisfaits et ont dit : « Je ne paierai plus la dîme ; car je n’ai pas confiance en la façon dont les choses sont gérées au sein de l’œuvre. Mais allez-vous dérober Dieu car vous pensez que la gestion de l’œuvre n’est pas bonne ? Présentez vos plaintes, de façon claire et ouverte aux personnes concernées. Envoyez vos pétitions concernant les choses qui doivent être ajustées et arrangées ; mais ne vous retirez pas de l’œuvre de Dieu, vous montrant infidèles, car les autres n’agissent pas bien.

   Lisez attentivement le troisième chapitre de Malachie, et voyez ce que Dieu dit concernant la dîme. Si nos églises prenaient position concernant la parole de Dieu, étant fidèles dans le paiement des dîmes dans son trésor, plus d’ouvriers seraient encouragés à se lancer dans le pastorat. Plus d’hommes s’engageraient dans le ministère si l’on ne leur parlait pas des fonds manquants. Il devrait y avoir l’abondance dans le trésor du Seigneur, et ce serait le cas si des cœurs et des mains égoïstes n’avaient pas retenu les dîmes ou ne les avaient utilisées à d’autres fins.

   Les ressources réservées à Dieu ne doivent pas être utilisées d’une façon aussi légère. La dîme appartient au Seigneur, et ceux qui s’en servent à leur gré perdront leur trésor céleste, à moins qu’ils ne se repentent. Que l’œuvre ne soit pas plus longtemps limitée par des dîmes détournées dans divers buts autres que celui choisit de Dieu. Des économies doivent être faites pour ces autres projets. Il faut les soutenir, mais pas avec la dîme. Dieu n’a pas changé, et la dîme doit encore toujours être employée pour le soutien du ministère pastoral. L’entrée dans de nouveaux champs d’action nécessite plus de savoir faire pastoral qu’à présent, et il faut des fonds dans la caisse.

   Ceux qui vont de l’avant en tant que Pasteur ont une responsabilité solennelle qui est étrangement négligée. Certains aiment prêcher, mais n’œuvrent pas personnellement pour les églises. Il y a un grand besoin d’instructions concernant les obligations et les devoirs envers Dieu, surtout en ce qui concerne le paiement honnête d’une dîme. Nos pasteurs se sentiraient tristement lésés s’ils n’étaient pas promptement payés pour leur labeur ; mais vont-ils considérer qu’il faut de l’argent dans le trésor de Dieu afin de soutenir les ouvriers ? S’ils manquent à leur devoir dans son ensemble, n’enseignant pas au peuple à être honnête en rendant à Dieu ce qu’il lui revient, les moyens manqueront pour mener à bien l’œuvre du Seigneur.

   Le responsable du troupeau de Dieu devrait fidèlement s’acquitter de sa tâche. S’il se dit que la chose ne lui étant pas agréable, il l’a laisse à quelqu’un d’autre, ce n’est pas un ouvrier fidèle. Qu’il lise dans Malachie les paroles que le Seigneur adresse au peuple, l’accusant de vol envers Dieu car il retient les dîmes. Le Dieu puissant déclare : «  Vous êtes frappés par la malédiction. » Malachie 3 : 9. Lorsque le serviteur de Dieu voit que le peuple s’attire cette malédiction, comment peut-il négliger son devoir de l’instruire et de l’avertir ? Tout membre d’église devrait être enseigné à être fidèle dans le paiement d’une dîme honnête.

                                                                (Tém. Vol. 9, p. 247-251)

 

Le dernier grand pas

 – suite et fin – 

 Plaire à Dieu, du matin… au soir !

   Je me souviens du jour où Dieu m’a demandé de le suivre jusqu’au bout. Ce jour-là je devais vivre de manière à plaire à Dieu dans toutes mes actions de tous les jours, depuis le moment où je me levais, jusqu’au moment où j’éteignais la lumière. Il désirait que chaque pensée, chaque mot et chacune des activités de ma vie quotidienne soient centrés sur lui et filtrés par lui. En bref, je devais vivre avec l’unique désir de plaire à Dieu et non de faire ma volonté. Me consacrer à Lui non seulement en paroles, mais dans toutes les activités communes de la vie ordinaire.

   Consentirais-je à suivre Dieu jusqu’au bout ? Le laisserais-je vivre sa vie en moi ? Pour que je sois à lui complètement, totalement, entièrement, à 100% ?

   Mais lorsque j’y ai pensé, j’ai réalisé que sa volonté pour ma vie était la meilleure. Oui, je coopérerai avec Dieu, je le laisserai rendre sa volonté et ses voies parfaites en moi, et en coopérant avec lui je deviendrai cette nouvelle créature en Christ Jésus mon Seigneur et Sauveur.

   Le jour suivant, Dieu me réveilla à 4h10. Avec enthousiasme et vitalité je m’assis droit dans mon lit et dis : « Bonjour, Seigneur, je suis tout à toi aujourd’hui. Je mets ma main dans la tienne et par ta grâce je ne la lâcherai pas. Je te consulterai pour chaque pensée, filtrerai chaque parole et trierai chaque activité à travers toi. Je ne resterai pas plus longtemps esclave de ma propre volonté, de mes désirs et de mes passions. Mais par la puissance d’une union avec Christ, je vivrai au-dessus du pouvoir de la chair, du monde et de l’égoïsme. Aujourd’hui je suis un homme libre en Christ. Et Seigneur, je sais que tu vas rendre tout cela réel pour moi. »

Qu’est-ce qui te rend aussi rayonnant ?

   A ce moment-là, Sally se réveilla, me regarda et dit : « Qu’est-ce qui te rend aussi rayonnant ? »

   Avec un sourire je dis : « Aujourd’hui je marche avec Dieu, toute la journée. »

   Sa réponse fut : « Vraiment ? Allons ! »

   Ma femme connaissait cet Allemand obstiné qu’elle avait épousé. Elle avait des raisons de douter car cela faisait presque vingt ans que nous étions mariés.

   Ce fut ma première épreuve. J’aurais pu être si facilement irrité après elle mais Dieu m’appelait à lui soumettre cette irritation.  Je le fis promptement et dis : « Sally, j’en ai assez de ce christianisme partiel. Dieu m’a montré que la puissance est là. Je n’ai simplement pas coopéré, ne me suis pas soumis, et n’ai pas placé ma confiance en lui comme c’est mon privilège de le faire. Mais aujourd’hui, je lui appartiens entièrement. »

   Ce jour-là ma seule et unique motivation fut de vivre pour plaire à Dieu à chaque instant du jour, peu importe si cela devait crucifier ma volonté et mes plans. Je peux dire en toute honnêteté que je fus testé et éprouvé toute la journée. Mais dans chaque circonstance j’entendais le murmure doux et léger dans ma conscience m’appelant à soumettre ma volonté et à me confier en Lui pour obtenir force, sagesse et directive. Voir Esaïe 30 : 21, Hébreux 13 : 5, Matthieu 28 : 20, Jean 10 : 27, Psaume 32 : 8. Dans chaque situation, je me tournais immédiatement vers mon Sauveur dans une attitude d’assentiment et de coopération. J’ai découvert qu’il peut me préserver de moi-même durant toute la journée. Jude 24.

   J’aimerais de tout cœur partager avec vous mes expériences de cette journée ; toutes ses joies, ses épreuves, ses défis, ses confrontations et ses délivrances, mais cela serait aussi épais qu’un livre. Je vais partager avec vous un événement qui caractérise l’essence du jour entier.

Fais la vaisselle…

   Il était 15h00, je venais juste de terminer le délicieux repas que Sally avait préparé. Je regardais mes garçons et fut sur le point de leur dire de nettoyer la table et de faire la vaisselle. C’est alors que je pris conscience du murmure doux et léger qui me disait : « Donne à tes garçons du temps libre et fais la vaisselle. » C’est là que commence la véritable expérience de soumission dans le royaume de nos pensées. Dans 2 Corinthiens 10 : 5 nous sommes exhortés à amener « toute pensée captive à l’obéissance de Christ. »

   Cette pensée venait soit de Dieu, soit de la chair. Certaines personnes m’ont demandé comment je savais ce qui venait de Dieu, de la chair ou du malin. J’ai trouvé qu’en règle générale si c’est un appel à la douceur, à l’humilité, à pourvoir aux besoins des autres et à la mort au moi, cela ne vient probablement ni de la chair ni du malin. C’est Dieu et son Esprit d’amour qui fait appel à nous pour vivre une vie de service envers les autres.

   Amener cette pensée captive dans cette situation signifiait tout d’abord soumettre ma volonté à la Sienne. Oui, Seigneur, je serais parfaitement heureux de faire la vaisselle. Puis je me confiais en Lui pour obtenir la grâce divine d’accomplir joyeusement la tâche à laquelle il m’avait appelé. Tandis que je coopérais en préparant l’eau de vaisselle, plaçant l’égouttoir sur le plan de travail, puis lavant la vaisselle, mes deux garçons aidèrent avec joie en débarrassant la table et en empilant la vaisselle pour que je puisse la laver, l’essuyer et la ranger.

   Mon épouse m’avait observé intensément toute la journée. A mon grand étonnement, elle s’assit dans notre chaise à bascule et resta là, réfléchissant aux changements qu’elle avait vu chez son mari durant la journée.

Le test du bocal

   Puis, elle remarqua que je lavais un bocal sur lequel restait de la compote de pomme séchée sur le bord. Je dois dire que ma manière de faire la vaisselle est différente de sa manière de faire la vaisselle. J’aime qu’elle soit faite, point. Elle aime qu’elle soit bien faite. Alors que je frottais le bocal je pensais en moi-même : « cette compote séchée est juste à l’extérieur, pourquoi dépenser du temps et de l’effort pour une si petite tache ? » Je le rinçais donc et le plaçais sur l’égouttoir. C’est alors qu’elle se leva, vint vers moi et enleva le bocal de l’égouttoir.

   Instantanément, je sentis l’irritation monter et vouloir me contrôler. La décision m’appartient toujours. Je peux soit me soumettre à la chair ou à l’Esprit. Vais-je choisir d’être irrité et exprimer des pensées négatives, ou vais-je choisir de les abandonner et ne plus y penser. Grâce à Dieu je choisis de lui soumettre cette irritation.

   Puis Sally prit le bocal et le regarda de près. Elle fit même plus, elle le leva vers la lumière, juste devant moi. Je ne pouvais pas en croire mes yeux. C’est tellement différent d’elle. C’est comme si elle le plaçait sous un microscope.

   Par le passé lorsqu’une différence d’opinion telle que celle-ci venait entre nous deux, je disais quelque chose comme : « tu peux au moins t’estimer heureuse que je fasses la vaisselle. »

   Il semblait que c’était plus que ce que ma chair pouvait supporter. Elle me disait de lui rendre la monnaie de sa pièce. Dans mon autre oreille, si j’ose dire, l’Esprit du Seigneur me disait : « Abandonne-moi cette pensée, c’est juste une petite chose. »

   Louez soit Dieu, j’avais passé un accord avec lui afin qu’il puisse avoir tout de moi. Je lui abandonnais tout promptement, lorsque soudain, ma précieuse Sally laissa tomber le bocal dans l’eau savonneuse, ce qui éclaboussa ma chemise. A nouveau la bataille intérieure se réveilla. ‘C’est trop, tu ne peux pas tolérer cela’ dit la chair, ‘C’est juste une petite chose, Jim, soumets-moi ta volonté’ dit l’Esprit ; tout comme il est dit dans Josué 24 : 15 « Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir. » A nouveau le choix devait être fait de soumettre ma volonté et de placer ma complète dépendance en mon Seigneur et Sauveur. C’est l’Evangile ! L’Evangile qui me sauve de moi-même. Cela signifie dire « Oui » à Dieu et « non » au moi.

Une soumission complète

   L’avez-vous trouvé, mes amis ? Il ne s’agit pas d’une simple présence à l’Eglise une fois par semaine. Ce n’est pas seulement un assentiment mental de certaines doctrines ou l’entrée dans quelque réforme. C’est une soumission complète de tout ce que je suis, tout ce que je possède et de tout ce que je désire à l’autorité de Jésus-Christ. Il s’agit d’une dépendance continuelle à une puissance extérieure à moi-même, qui me guide, m’instruit et me rend capable d’agir dans toutes les facettes de la vie. C’est une attitude qui me permet d’être agréable à Dieu au travers de chaque acte, pensée, et parole à tout instant de la journée. C’est dire continuellement « Oui » à Dieu et « non » à la chair. C’est vivre entièrement dans le but d’être agréable à Dieu, pour faire Sa volonté quelque soit le sacrifice qu’il faille faire.

   Une telle vie est continuellement à la portée de chacun, sans distinction de notre affiliation religieuse, de nos croyances ou de notre compréhension. Tout simplement parce qu’elle est au-dessus de toute doctrine, adhésion et profession de foi et qu’elle entre dans le principe fondamental et primordial du Christianisme : Vivre pour être agréable à Dieu dans toutes nos actions.

   C’est pour cette raison que des individus tels que Marie Madeleine, qui a vécu la vie d’une prostituée a pu si rapidement et si aisément devenir la plus dévouée et vertueuse de toutes. Si cela était si aisément mis à la portée d’une pécheresse dépravée telle que Marie Madeleine, n’ayant aucune appartenance à une église, ni de hautes études et pas de  position élevée dans la société, il y a alors certainement de l’espoir pour chacun de nous. Si nous faisons … le Dernier Grand Pas.

   Souvent durant cette journée le Seigneur m’appela à soumettre ma volonté à la sienne. L’appel à la soumission est le moment où tout débute. Mais cet appel ne se fait pas une fois pour toute, c’est un appel continuel durant toute notre vie. C’est ce qui désarçonne de nombreux chrétiens. Ils ne réalisent pas la nécessité de mourir constamment au moi. C’est la raison pour laquelle Paul dit : « Je meurs quotidiennement. » (traduction libre de la King James Version). Lorsque la volonté de Paul et ses désirs étaient en conflit avec les plans et la volonté de Dieu, au lieu de suivre son inclination et ses impulsions, il les soumettait à Dieu par la foi.

   C’est la première partie de ce grand pas. Une ferveur à, non seulement tout abandonner à Dieu, mais à tout abandonner continuellement à la volonté divine. La seconde partie est une dépendance permanente de Christ afin qu’il soit avec moi, me guide, m’instruise et m’habilite à faire sa volonté. Ceci par la foi, une foi qui agit par amour et qui purifie nos pensées les plus profondes, nos paroles et nos actes.

   « Le dernier grand pas » est alors un pas de la foi qui consistera en un renoncement permanent au moi et une dépendance constante du Christ. Et aussi longtemps que ces principes seront actifs et continuels, nous pourrons marcher avec Dieu, tout comme Enoch a marché avec Dieu.

   Ce jour-là, j’ai marché avec Dieu à chaque instant. Maintenant, il me prépare à marcher avec lui continuellement comme le fit son Fils. C’est ce à quoi Dieu nous appelle. Vous joindrez-vous à moi pour faire ce Dernier Grand Pas ?

Jim Hohnberger

 

Sur leurs traces – 4ème  partie

 

Le garçon qui voulait devenir marin et le requin

   En introduisant ce récit, nous vous avions prévenus que nous parlerions de deux hommes, un fermier devenu capitaine et un capitaine qui se fit fermier. Le second personnage est le futur capitaine de vaisseau Joseph Bates.

   Le jeune Joseph naquit dix ans après Miller, en 1792. Il avait un an quand ses parents quittèrent la ville de Rochester (Etats-Unis) pour aller s’établir à New Bedford, sur la côte Atlantique.

   Tout enfant, Bates avait souhaité devenir marin. Il aimait l’aventure et s’imaginait volontiers allant de découverte en découverte à travers le vaste monde. Ce qui l’intriguait surtout, c’était l’autre face de la sphère terrestre, celle qu’il ne connaissait pas ! Persuadé que son père ne le laisserait jamais partir, il n’osa pas lui faire part de ses projets. Mais il les confia à sa mère qui s’efforça de l’en dissuader. Un jour, cependant, pour avoir la paix, elle consentit à le laisser s’embarquer sur le bateau de son oncle qui faisait route vers Boston. Elle pensait ainsi guérir l’enfant de ce désir irraisonné. Ce fut le contraire qui se produisit ; le penchant du gamin pour la mer n’en devint que plus vif.

   On peut s’étonner que, fils de terriens, le petit Joseph ait manifesté un si vif désir de naviguer. En fait, il semble que le facteur déterminant ait été l’installation à Fairhaven ; l’enfant restait des heures à contempler le jeu des vagues ou le mouvement des bateaux dans le port. Les long-courriers qui y faisaient relâche le portaient à rêver de pays lointains. Les marins, de leur côté, enflammaient son imagination avec le récit de leurs aventures. Aussi n’avait-il qu’une envie : être, à son tour, matelot.

   Quelque temps plus tard, la « Fanny » – commandant Terry – se préparait à faire voile pour l’Europe. Ayant sollicité et obtenu la permission de son père, le jeune Joseph, qui n’avait pas encore quinze ans, se joignit à l’équipage et fut affecté au service des cabines.

   Le voilier transportait en Angleterre une importante cargaison de blé. Le voyage de l’aller se fit sans histoire. Au retour, la présence d’un requin qui suivait obstinément le navire, offrit à l’équipage une diversion sportive : dans l’espoir d’arriver à harponner l’animal, les matelots avaient fixé à la poupe un filin auquel était accroché un énorme morceau de viande ; un hameçon y était caché. Mais, soit indifférence, soit méfiance instinctive, le requin dédaignait l’appât et se contentait de nager dans le sillage du bateau.

   Un dimanche, vers le soir, le jeune Joseph grimpa au mât pour voir si un autre bâtiment était en vue. Comme il redescendait, il perdit pied et, brisant des agrès dans sa chute, fut catapulté par la résistance élastique des cordages, et se retrouva dans les flots… Quand il fit surface, il constata avec terreur qu’une distance considérable le séparait déjà du navire. Mais des hommes de l’équipage avaient été témoins de sa chute et, déjà, le capitaine ordonnait de lancer un filin pour qu’il pût s’y attacher. On le hala lentement jusqu’au navire ; là, dans un ultime effort, les matelots le hissèrent à bord.

-        Es-tu blessé ? s’enquit le capitaine.

   Non ! il en était quitte pour la peur…

-        Et le requin, qu’est-il devenu ? lança soudain quelqu’un.

   Le requin !… Tant qu’il était dans l’eau, Joseph n’y avait même pas pensé. Mais, maintenant qu’il était sain et sauf, il se voyait rétrospectivement déchiqueté en petits morceaux et rougissant l’eau de son sang… Il se mit à trembler de tous ses membres. Mais il voulut en avoir le cœur net. Traversant le pont, il alla inspecter la partie de la mer qui avait jusque là échappé à son investigation. Alors il aperçut le monstre sanguinaire, sa nageoire dorsale émergeant à peine des vagues, masse argentée qui virait lentement contre le flanc du bateau pour reprendre sa place en poupe ! Une seule explication était possible : le garçon venait d’être miraculeusement protégé. Joseph en eut positivement la certitude. Le reste de l’équipage partagea sa conviction.

L’iceberg 

   Quelques semaines plus tard, alors que le navire naviguait en Mer Blanche, il heurta un iceberg. Comme il fendait la mer, toutes voiles dehors, le choc fut extrêmement violent. La proue s’encastra littéralement dans le bloc de glace. Sur le pont, le capitaine et son second s’agenouillèrent pour se recommander à Dieu. Des fissures s’étaient produites dans la coque et l’eau pénétrait lentement les cloisons. Par bonheur les pompes fonctionnaient normalement. On amena les voiles et le navire que le vent ne chassait plus se dégagea lentement. Il rejoignit tant bien que mal un port d’Irlande où on le mit en cale sèche.

En captivité

   Ces deux délivrances successives – il avait déjà échappé à la noyade et au requin – firent grande impression sur l’esprit du jeune Bates. Il connut d’ailleurs bien d’autres aventures. Le bateau sur lequel il naviguait essuya d’effroyables tempêtes dont l’une faillit bien lui être fatale. A la suite du naufrage, Joseph Bates s’était rendu à Liverpool pour tâcher de trouver un navire en partance pour Boston. La veille du départ, des gardes royaux firent une descente dans la taverne où le jeune Bates logeait. Ils l’arrêtèrent et l’emmenèrent au siège de la Royal Navy. Des centaines de marins américains furent ainsi capturés et obligés de servir sur des bateaux de la Marine Britannique. Ce fut même une des raisons de la déclaration de guerre des Etats-Unis à l’Angleterre en 1812.

   La guerre étant déclarée, qu’allait-il advenir de ces jeunes Américains engagés sur les navires de Sa Majesté le Roi d’Angleterre ? En tant que citoyens américains, Joseph Bates et plusieurs autres marins dans le même cas allèrent trouver le commandant de leur unité. Ils protestèrent violemment contre l’obligation où ils étaient de se battre contre les navires de leur propre pays.

   Le capitaine eut le tact de comprendre l’ambiguïté d’une telle situation. Les jeunes gens reçurent l’ordre de rallier l’Angleterre. Ne sachant que faire d’eux, les autorités les firent incarcérer d’abord dans un vieux rafiot servant de prison, puis à l’abri des murs épais d’une forteresse. C’était, dira plus tard Joseph Bates, la prison la plus sordide de toutes celles que j’ai eu l’occasion de visiter ! Cette incarcération se prolongea durant deux ans et demi, ce qui porte à cinq ans ce séjour forcé dans les limites territoriales de la perfide Albion.

   Libéré une fois la paix signée, Joseph Bates rentra aux Etats-Unis où il s’empressa d’épouser Prudence Nye, sa petite amie de toujours : ils s’aimaient déjà au temps des tresses dans le dos. En dépit de cette longue absence de cinq années, Prudence avait fidèlement attendu son amoureux.

   Joseph Bates repreit alors du service en mer et s’engagea sur un navire en partance pour l’Europe. Il monta en grade, devint second puis capitaine au long cours. Prudence acceptait-elle facilement d’être l’épouse d’un marin à qui il arrivait de passer six mois en mer sans toucher terre ? Le prétendre serait exagéré. Mais, comme des centaines d’autres épouses de marins elle se pliait aux circonstances : ces absences prolongées étaient dans l’ordre des choses. Toutefois, elle obtint de son mari la promesse qu’il renoncerait à la mer dès qu’il aurait économisé une somme de dix mille dollars.

Les pirates

   A cette époque, tout navigateur devait compter avec le risque d’avoir affaire, une fois ou l’autre, avec les pirates écumeurs de mers. Joseph Bates, qui avait passé vingt et une années en mer sans faire ce genre de rencontre, connut cette aventure redoutée lors de son dernier voyage maritime. A Rio de Janeiro, il avait accueilli à son bord huit marchands brésiliens qui devaient se rendre dans un autre port où ils comptaient investir leur capital consistant en pièces d’or. Trois jours plus tard, le navire fut arraisonné par l’équipage d’un bateau bizarre qui, après avoir tiré un coup de semonce, ordonna au commandant de stopper ses machines. Comprenant qu’il s’agissait d’une attaque de pirates, les Brésiliens se demandèrent où ils pourraient bien cacher leur or. Comme ils traversaient la cuisine, ils virent le cuisinier soulever le couvercle d’une énorme marmite contenant des pommes de terre en train de bouillir.

-        Pourquoi pas là ? suggéra l’un d’eux.

   Aussitôt dit, aussitôt fait. Ils versèrent leur sac d’or dans la marmite aux pommes de terre. Entraînées par leur poids, les pièces s’accumulèrent au fond. Les pirates montèrent à l’abordage et s’approprièrent tout ce qui leur parut avoir quelque valeur. Mais aucun d’eux n’eut l’idée de mettre le nez dans la fameuse marmite.

Une aventure macabre

   Des bruits avaient circulé au sujet d’une autre aventure passablement macabre dont Joseph Bates aurait été, toujours selon la rumeur, la victime – une violation de tombe dans un cimetière près de Philadelphie, ou quelque chose dans ce genre. Interrogé à ce sujet, Joseph Bates se mit à rire : – En effet, c’est une très bonne histoire. Mais ce n’est pas à moi qu’elle est arrivée. C’est à un certain M. Lyon, qui me l’a racontée. D’après ce que j’ai compris, il avait été enlevé, vêtu d’une simple chemise de nuit, par des bandits qui l’emmenèrent dans le cimetière. Là, ils soulevèrent la dalle d’un caveau et l’obligèrent à y descendre pour voler les bijoux d’une femme âgée qui avait été inhumée le jour même. M. Lyon, obligé d’obéir, prit les bijoux et les tendit aux malfaiteurs ; mais à peine les eurent-ils en main qu’ils firent retomber la dalle, emprisonnant l’homme avec le cadavre.

   Dans la nuit épaisse qui l’entourait, le pauvre homme s’assit, en proie à une horrible angoisse. Une mort certaine l’attendait !… Mais quelque chose survint – autrement cette histoire n’aurait pu être racontée. Une autre bande de voleurs de cimetières s’attaqua au même tombeau. Entendant qu’on levait la pierre, M. Lyon se dressa et agita frénétiquement les bras en poussant des cris perçants. Les voleurs persuadés que le spectre de la morte les poursuivait s’enfuirent affolés. Comme M. Lyon était sur le point de les rattraper, il entendit l’un d’eux crier à son complice : « Patrick ! Patrick ! la vieille est à nos trousses ! » Quand ils atteignirent les rues éclairées, les voleurs se dispersèrent et disparurent. Il ne les revit jamais.

Un vrai loup de mer

   Le capitaine Bates était un vrai loup de mer, c’est-à-dire un homme rude, aux instincts puissants. La plupart de ses pareils meublaient leur solitude en ingurgitant des quantités fabuleuses d’alcool. Il sut se garder de ce vice, mais ne dédaignait pas un petit verre de liqueur en guise d’apéritif ; de plus il était grand buveur de bière. Mais, ayant constamment sous les yeux le comportement de ses marins, il se rendit vite compte des effets abrutissants de l’alcool sur ces hommes. Certains buvaient jusqu’à leur dernier sou. Ayant acquis la conviction que de telles habitudes étaient néfastes, tant du point de vue moral que pour la santé, il décida, en ce qui le concernait, de renoncer aux liqueurs. Puis il s’abstint de boire du vin et même de la bière. Un peu plus tard, il jeta dans le Pacifique son dernier paquet de tabac. Non par conviction religieuse car, à l’époque, les questions spirituelles ne le préoccupaient guère, mais par discipline mentale et parce qu’il avait expérimenté l’effet nocif des stimulants. « Plus tard, il renonça également au thé et au café ainsi qu’à la viande et à la pâtisserie. » - R. Gerber.

   Evidemment, une attitude aussi contraire aux usages en cours le mit parfois dans des situations plutôt gênantes. Ainsi, à un banquet où l’avait invité un riche marchand péruvien, on lui demanda de porter un toast à la santé de George Washington. Comme il refusait l’alcool, son hôte s’emporta et voulut le forcer à boire. Joseph Bates résista et porta le toast à sa manière – en levant son verre qui ne contenait que de l’eau !

   A une autre occasion, lors d’un pique-nique, on lui demanda de prononcer le bénédicité. Or, ayant aperçu, sur les tables, des viandes et des pâtisseries qu’il savait fort indigestes, Joseph Bates était assez embarrassé. Trois secondes de réflexion et il avait trouvé le moyen de tourner la difficulté : il pria le Seigneur de bénir tous les aliments sains qu’on était sur le point de servir. Il y eut quelques sourires en coin. Mais Joseph Bates n’avait pas renié des principes qu’il tenait pour vitaux et les personnes présentes savaient désormais à quoi s’en tenir !

 

Fromage végétal aux pois chiches

- 1     t. de pois chiches crus

- 1     gousse d’ail

- 65   g d’amandes ou de graines        

- 2     cc de sel de tournesol                          

- 15   g de levure alimentaire

- 1     petit oignon                             

- 400 ml de jus de tomate

 

- Faire tremper les pois chiches pendant 24 heures.

- Les rincer et les faire égoutter.

- Les placer dans un saladier et les laisser à température ambiante pendant 2 jours afin qu’ils germent.

- Les rincer deux fois par jour.

- Après deux jours, mesurer 2 tasses de pois chiches germés et mettre dans le mixeur avec les ingrédients restants.

- Mixer pendant 1 – 3 minutes jusqu’à ce que le mélange soit onctueux.

- Verser dans une casserole et faire cuire à feu moyen pendant 20 minutes, en remuant constamment.

- Après cela, verser dans un petit moule à cake, préalablement passé sous l’eau froide et laisser reposer pendant plusieurs heures, voire une nuit entière.

 

Histoire pour les enfants

  Les petits coins

   Georgia Willis, qui aidait à la cuisine était en train de frotter les couteaux. Quelqu’un avait été négligeant et l’un d’eux avait rouillé ; mais Georgia frottait de toutes ses forces, frottait et chantait doucement un petit chant :

         « Le monde est plein d’ombre 

         Brillons, brillons bien,

         Toi dans ton coin sombre,

         Et moi dans le mien. »

« Pourquoi frottes-tu ces couteaux depuis si longtemps ? » demanda Marie. Marie était la cuisinière.

« Parce qu’ils sont dans mon coin, » répondit gaiement Georgia. « Vous savez : ‘ Toi dans ton coin sombre, et moi dans le mien ’. Je vais faire du mieux que je peux ; c’est tout ce que je peux faire. »

« Je ne dépenserais pas mon énergie, » dit Marie. « Je sais bien que personne ne va s’en rendre compte. »

« Si, Jésus, » répondit Georgia ; et elle chanta à nouveau :


 « Toi dans ton coin sombre,

Et moi dans le mien. »


Dans la cuisine…

« Je suppose que préparer le repas est dans mon coin, » se dit Marie. « Si cette enfant doit faire tout ce qu’elle peut, je suppose que je le dois aussi. Si Jésus est au courant des couteaux, il est certain qu’il s’intéresse aussi aux repas. » Et elle prit un soin particulier à préparer le dîner.

« Marie, le dîner était particulièrement bon aujourd’hui » déclara Miss Emma.

« C’est grâce à Georgia, » répondit Marie avec un grand sourire. Et elle raconta l’histoire des couteaux.

Au repassage…

   Miss Emma repassait des robes avec de beaux cols en dentelle ; elle était fatiguée, et elle avait chaud. « Je vais me dépêcher de finir ces robes, de toute façon Hélène ne s’inquiète pas de savoir si elles sont parfaitement repassées. » dit-elle. Mais après avoir entendu l’histoire des couteaux, elle fit de son mieux.

« Que ma robe est bien repassée ! » dit Hélène. Emma répondit en riant : « C’est grâce à Georgia. » Puis elle raconta l’histoire de Georgia qui avait fait de son mieux avec les couteaux.

La réunion de prière…

« Non » déclara Hélène à une amie qui la pressait : « Je ne peux vraiment pas venir ce soir. Je vais à la réunion de prières ; c’est là qu’est mon ‘coin’. »

« Ton ‘coin’ ! Que veux-tu dire ? »

   Hélène parla à son amie des couteaux.

« Eh bien ! » dit son amie, « si tu ne viens pas avec moi, je vais peut-être aller avec toi, » et elles allèrent à la réunion de prière.

« Quelle merveilleuse aide tu nous as apportée pour les chants ce soir, » leur dit le pasteur alors qu’elle revenait à la maison. « J’avais peur que tu ne sois pas là. »

« C’est grâce à Georgia, » dit Hélène. « Elle pense qu’elle doit faire de son mieux, même s’il s’agit uniquement de nettoyer des couteaux. » Et elle lui raconta l’histoire.

Le pasteur et le malade…

« Je pense que je vais y retourner, » se dit le pasteur, s’arrêtant devant une pauvre petite maison. « Hier, j’ai dis que ce n’était plus utile ; mais je dois faire tout ce que je peux. »

   Dans la maison était couché un homme malade. Encore et encore le pasteur avait parlé à son cœur, mais l’invalide ne voulait rien entendre. Ce soir-là, le pasteur dit : « Je suis venu vous raconter une petite histoire. » Puis il lui parla de Georgia Willis, de ses couteaux et de son coin, et son idée de ‘faire du mieux qu’elle pouvait’. L’homme malade essuya les larmes qui coulaient de ses yeux, et dit : « Je vais aussi trouver mon coin. Je vais essayer de briller pour Jésus. » Et cet homme malade était le père de Georgia.

   Jésus, la regardant ce jour-là, dit : « Elle a fait de son mieux », et  donna sa bénédiction.

A la couture…

« Je crois que je ne vais pas faire de promenade, » dit Hélène, avec hésitation. « Je vais finir cette robe pour maman ; je suppose que je peux le faire. »

« Eh bien ! mon enfant, tu es ici en train de coudre ? » lui dit sa mère. « Je croyais que tu étais parti marcher. »

« Non, maman ; il semblait que cette robe était de mon ‘coin’, alors j’ai pensé qu’il me fallait la finir. »

Un acte généreux…

« Dans ton ‘coin’ ! » répéta sa mère avec surprise, et Hélène lui parla des couteaux. La sonnette de l’entrée retentit, et la maman reçu avec prévenance le pasteur. « Je suppose que je pourrais donner plus, » se dit-elle, alors qu’elle sortait de son porte-monnaie les dix euros qu’elle avait mis de côté pour les missions. « Si cette pauvre enfant à la cuisine essaie de faire de son mieux, je crois que je le peux aussi. Je vais donner vingt-cinq euros. »

   Et il me semble entendre l’ange gardien de Georgia dire à une autre ange : « Georgia Willis a donné vingt-cinq euros pour notre chère peuple d’Inde aujourd’hui. »

« Vingt-cinq euros ! » répondit l’autre ange. « Moi qui pensait qu’elle était pauvre. »

« Oh, elle pense qu’elle l’est, mais son Père dans les cieux ne l’est pas, tu sais ! Elle a fait de son mieux, et Il a fait le reste. »

   Mais Georgia, ne savait rien de tout cela, et le matin suivant elle fit briller les couteaux en chantant joyeusement :

 

                 « Le monde est plein d’ombre :

                 Brillons, brillons bien,

                 Toi dans ton coin sombre,

                 Et moi dans le mien. »

 

Le coin des lecteurs

 

Midi – Pyrénées :

« Un grand merci pour “l’Etoile du Matin”, nous les lisons avec attention. Que le Seigneur vous bénisse dans l’œuvre que vous avez entreprise. »

 

Alsace :

« Puisque je viens de recevoir votre petit journal, je ne veux pas tarder de vous remercier, car la dernière fois j’avais oublié. …  Ci-joint, un petit don pour les deux journaux. »

 

Languedoc – Roussillon :

« Traduire, cela prend du temps et de la concentration. Vous êtes bien organisés et c’est une grâce de Dieu … »

« Je vais certainement vous surprendre car je souhaiterai encore commander d’autres livres [le Son de la Musique]. Dans mon église, je l’offre à toutes les personnes qui pratiquent de la musique. »


Rhône – Alpes :

« Que Dieu vous bénisse dans votre travail que vous faites pour Lui. Le livre [le Son de la Musique] a beaucoup de succès et j’espère qu’il fera son travail dans les cœurs. »

 

Centre :

« Nous avons bien apprécié vos petits fascicules Etoile du Matin et serions heureux de recevoir les suivants. Nous sommes encouragés de voir qu’en France des jeunes Adventistes se préparent effectivement pour le retour de Jésus, […] alors bon courage. »

 

Vous avez été bénis ?

   Nous aimerions le savoir : votre témoignage peut faire une différence dans la vie de nos lecteurs.

   Alors, pourquoi ne pas vous asseoir et nous écrire un mot ?

  

A méditer…

 

Prières :

   Seigneur, prends mon Coeur, car je ne puis te le donner. Il t’appartient. Garde-le pur, car j’en suis incapable. Sauve-moi en dépit de moi-même, de ce moi faible et si peu conforme à ton image. Modèle-moi, façonne-moi, élève-moi dans une atmosphère pure et sainte où les puissants courants de ton amour pourront atteindre mon âme. (Les paraboles de Jésus, p.133)

   Prends-moi, ô Dieu, comme ta propriété exclusive. Emploie-moi aujourd’hui à ton service. Demeure en moi, et que tout ce que je ferai soit fait en toi. (Vers Jésus, p. 68)

Citations :

   Rien n’est apparemment plus faible, et cependant plus invincible, que l’âme qui comprend son néant et se repose entièrement sur les mérites du Christ. (Le ministère de la guérison, p. 154)

   Nous n’avons rien à craindre de l’avenir, si ce n’est d’oublier les enseignements du Seigneur et la manière dont il nous a conduits dans le passé. (Témoignages pour l’Eglise Vol. 1 p.526)