Vol.4 - Juillet 2007
« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix.
…Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point. »
Jean 14 : 27.
Table des matières
Editorial
Croissez dans la grâce, par J.N. Andrews
Partager le joug du Christ, par Sally Hohnberger
Sur leurs traces
Histoire pour les enfants
Méthodes d’enseignement
Coin santé
Jeu Biblique
Pensées à méditer
Editorial
Cher lecteur,
C’est toujours une joie pour nous de passer quelques moments avec vous au travers de ces pages. Nous espérons que vous avez été bénis durant ces deux mois écoulés, et que le Seigneur a fait pour vous de grandes choses.
Nous voici en été, l’époque des vacances, de la détente. Puissions-nous tous utiliser cette période pour passer plus de temps avec notre Seigneur, pour nous régénérer, nous rafraîchir en Lui, afin d’être trouvé veillant et priant. Le temps passe vite, l’heure approche à grands pas où nous verrons notre Sauveur face à face. Puissions-nous ne pas être trouvés trop léger dans la balance divine.
Dans ce numéro, vous trouverez entre autres, la suite de l’article de J.N. Andrews, un article de Sally Hohnberger, une des recettes favorites de la famille Fury, et des pensées à méditer. En dernière page nous vous proposons aussi un nouveau document inédit, qui, nous en sommes certains, en éclairera beaucoup.
Que durant ces deux mois le Seigneur soit à nos côtés. Gardons fermement ce que nous avons, et apprenons chaque jour à partager le joug du Christ. C’est notre prière.
Fraternellement et amicalement,
Les éditeurs.
Croissez dans la grâce
J.N. Andrews – Signes des Temps – Décembre 1880
L’expérience chrétienne consiste à faire de constants progrès dans les choses de l’Esprit de Dieu. Notre première leçon dans l’école de Christ n’est pas tout ce que nous avons besoin d’apprendre.
Chaque jour nous avons une nouvelle leçon à apprendre.
Nous commençons à connaître Christ lorsque nous recevons le pardon de nos péchés par les mérites de son sang. Ensuite nous avons à faire une connaissance plus intime avec LUI.
Nous devons apprendre à connaître les perfections de son caractère, et reproduire ces perfections dans notre vie journalière. Il ne suffit point que nous sachions que Christ est doux et humble ; nous devons nous-mêmes devenir tels.
Être assurés du fait que Christ a résisté à Satan et l’a vaincu n’est pas tout ce qui est nécessaire pour notre salut. Nous devons nous-mêmes par la grâce de Christ remporter la victoire sur le grand adversaire.
Christ a aimé ses ennemis. Nous ne pouvons être des chrétiens, tandis que nous avons dans nos cœurs de mauvaises dispositions envers ceux qui nous haïssent.
La vie de Christ est notre Exemple, et notre caractère doit, par la grâce de Dieu, devenir semblable au sien.
Comment cette grande œuvre peut-elle s’accomplir en nous ? Ce n’est point l’affaire d’un moment. C’est une œuvre progressive. Aujourd’hui, nous apprenons une partie de notre leçon, demain une autre ; et ainsi, chaque jour de notre vie, nous devons faire quelque progrès dans cette expérience divine. Par nature, l’égoïsme demeure en nous. Notre Seigneur Jésus-Christ était entièrement désintéressé.
Comment pouvons-nous être transformés et rendus, à cet égard, semblables à Christ ? L’œuvre doit être opérée par la grâce de Dieu, mais non sans notre coopération. Dieu nous éprouvera en nous plaçant dans des circonstances où nous devrons renoncer à nous-mêmes, à moins que nous nous déclarions en rébellion contre Lui. Nous sommes amenés dans une grande extrémité ; nous devons sacrifier notre propre intérêt, ou refuser de suivre Christ.
Si nous recherchons la grâce de Dieu pour nous aider dans cette épreuve, nous obtiendrons la victoire ; mais si le « moi » nous est plus cher que la vie éternelle, nous sacrifierons Christ au « moi ». C’est ce qu’un grand nombre de chrétiens ont fait, et ils ont cessé de faire des progrès dans l’expérience chrétienne.
Mais si nous obtenons la victoire dans cette lutte avec nous-mêmes, notre combat n’est nullement terminé. Nous avons devant nous mille conflits semblables à soutenir, dans chacun desquels nous devons remporter la victoire. Les promesses de Dieu ne sont faites qu’à ceux qui sont vainqueurs. Notre force pour vaincre dans cette grande lutte se trouve dans la grâce de Dieu. Mais nous devons profiter de la grâce que Dieu donne, veiller, prier, et résister à Satan. Si nous faisons cela, chaque lutte aura pour résultat de nous amener plus près de Dieu.
Pourquoi ne prenons-nous pas un plus grand intérêt dans cette œuvre ? Pourquoi n’éprouvons-nous pas un désir ardent de croître dans la grâce ? La raison est évidente. Nous sommes trop satisfaits de nous-mêmes. Nous pensons avoir déjà acquis le caractère du chrétien, et nous croyons notre salut certain.
Christ prononce une bénédiction sur ceux qui ont faim et soif de la justice. La faim et la soif sont au nombre des besoins les plus impérieux de notre nature. Ces besoins expriment les désirs les plus ardents que nous puissions éprouver.
Nous devrions être alarmés de ce que nous n’avons point ces désirs dans nos cœurs pour les choses spirituelles. Nous devrions savoir que nous sommes dans une position dangereuse quand nous sommes satisfaits de nous-mêmes et que nous ne recherchons pas sérieusement l’avancement de l’œuvre de la grâce dans nos cœurs.
Le caractère de Christ est infiniment excellent. Si nous tenons nos regards fixés sur Lui, nous éprouverons dans nos cœurs un désir ardent de lui ressembler. Plus nous ferons de progrès, plus nous éprouverons un grand désir d’avancer. Car à chaque pas qui nous rapproche de Christ, le tableau de ses perfections nous paraîtra plus clair et plus distinct, et notre désir de Lui ressembler davantage augmentera en proportion que nous nous approcherons de Lui.
Jamais nous ne trouverons un endroit où nous pourrons nous arrêter dans notre expérience chrétienne. Les progrès que nous faisons chaque jour nous rendent capables de voir ceux que nous avons besoin de faire le jour suivant.
Et ainsi pendant que nous croîtrons réellement dans la grâce, nous ne nous enorgueillirons jamais des progrès que nous avons faits dans l’expérience chrétienne, car en avançant, à chaque pas, nous verrons les perfections de Christ d’une manière plus claire que jamais auparavant. Ainsi, nous ne nous attribuerons point à nous-mêmes la gloire d’être déjà parvenus à un caractère chrétien parfait, mais chaque fois que nous découvrirons en Christ de nouvelles perfections, nous sentirons que ce à quoi nous sommes parvenus dans le passé est comme rien comparé avec les grands progrès que nous devrions faire.
Combien n’y a-t-il pas de chrétiens comme les enfants d’Israël dans le désert ? Dans le premier chapitre du Deutéronome, Moïse nous dit qu’il n’y avait qu’une distance de onze jours entre Horeb, où Israël reçut la loi, et Kadès-Barné, sur les frontières de la terre promise. Toutefois, les enfants d’Israël voyagèrent pendant trente-huit ans entre ces deux points. Ils firent de longs voyages, dans toutes les directions, excepté vers la terre promise. S’ils avaient été obéissants envers Dieu, le voyage de onze jours aurait suffit pour les conduire au travers du désert, mais à cause de leur désobéissance, ils firent ce long voyage dans le désert.
Bien des chrétiens passent des années sans faire aucun progrès dans l’expérience chrétienne. Lorsqu’ils sont assaillis par Satan, ils cèdent à ses tentations au lieu de remporter la victoire sur elles. Survient-il quelque chose de désagréable ? Ils cèdent à de violents accès de colère et profèrent des paroles piquantes et amères. Sont-ils incités à l’envie ou à la jalousie ? Ils permettent à ces mauvaises passions d’avoir le dessus dans leurs âmes. L’égoïsme se montre-t-il dans leur cœur ? Ils cèdent à ses mauvaises suggestions, et la manifestation de ces mauvaises passions ne les alarme nullement. Parce que Christ était exempt de malice, d’envie et d’égoïsme, ils croient qu’ils seront sauvés, tout en cédant à ces mauvaises choses, pourvu qu’ils croient en Christ.
Ils ne comprennent point que toutes les promesses de Dieu sont faites à ceux qui sont vainqueurs, et que la grâce de Christ nous est gratuitement offerte, pour nous rendre capables d’accomplir cette œuvre.
Dans son sermon sur la montagne, Christ nous dit ce qu’il dira à ceux qui font profession d’être ses disciples, mais qui n’ont jamais vaincu les mauvaises passions de leurs cœurs.
Au jour du jugement, lorsque pleins de confiance, ils s’attendront à recevoir son approbation, il leur dira : « Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous tous qui faites métier d’iniquité. » Il n’est point nécessaire que ces paroles nous soient adressées, mais à moins que l’œuvre de la grâce de Dieu ne soit perfectionnée dans nos cœurs, nous aurons à les entendre.
Il reste encore un espace de temps pendant lequel nous pouvons accomplir cette œuvre. Soyons diligents, pour que nous soyons trouvés par Lui dans la paix, sans tache et irréprochables.
Partager le joug du Christ
Sally Hohnberger
A tous ceux d’entre nous qui ressentent combien le péché, le ‘moi’, et la chair les tirent et les dirigent, le Christ dit que nous pouvons trouver la libération de la colère, des passions, des émotions ou des sentiments, de l’orgueil ou de tout autre faiblesse de caractère. « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » Oui, mais comment Seigneur ? « Prenez mon joug sur vous… » Matt. 11 : 28-29. Telle est la prescription pour la guérison de tous les maux spirituels, mentaux et physiques. Toute désobéissance, toute bataille émotionnelle, tous mes problèmes, même mon mariage, mes enfants, et mon église ? Oui, tout ! Partager le joug du Christ représente notre consentement à Le laisser nous diriger. Cela signifie notre union et notre communion avec le Christ. Et cela représente aussi la soumission de notre propre volonté et de nos manières d’agir à la volonté de Dieu. En effet, Dieu a promis : « Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. » Héb. 13 : 5, 6. « L’Eternel sera toujours ton guide. » Es. 58 : 11.
Dieu m’a amené à réfléchir à mon expérience personnelle d’un joug humain. Il y a 10 ans, Jim et moi rassemblions des arbres pour construire une serre, dans le but d’améliorer notre jardinage. En fait, nous voulions produire une variété plus importante de légumes, qui se réduisaient jusqu’à présent aux légumes résistants au climat froid du Montana. C’est en méditant sur les aspects physiques du partage de ce joug en bois, avec Jim, nous permettant de tirer hors de la forêt, où les routes n’existent pas, ces troncs de plus de six mètres de long, que je commençais à comprendre d’une manière spirituelle, ce que Dieu voulait de moi en me demandant de partager le joug du Christ. Je vais partager avec vous quelques unes de ces leçons.
Jim était réel, à mes côtés, nous partagions le joug. Je lui parlais souvent, et le regardais pour qu’il me dise quoi faire lorsque nous passions une colline, un monticule, une vallée, ou un obstacle, afin de le suivre et que nous puissions travailler ensemble efficacement. C’est par expérience que j’ai découvert qu’une seule personne peut diriger lorsqu’on partage un joug. Si je tirais d’un côté et que Jim tirait de l’autre, nous n’allions nulle part et nos efforts étaient vains. Avez-vous parfois le sentiment que vos efforts sont vains dans votre marche chrétienne ? « Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en être convenus ? » Amos 3 : 3. Il me fallait choisir résolument d’arrêter de diriger et d’apprendre à laisser le plus fort et le plus sage diriger, et communiquer en paroles ou en gestes afin qu’il me montre la direction que nous devions suivre, ou suivre son regard afin qu’il me guide. Ses décisions étaient les meilleures, il me fallait me soumettre et suivre ses directives. De même, il faut que Christ dirige nos vies. C’est cela partager le joug du Christ.
Jésus peut être aussi réel dans ma marche aujourd’hui que ne l’était Jim, avec notre joug, ce jour-là. Il est dit de Paul : « La communion dont Paul jouissait maintenant avec le Sauveur était plus intime, plus durable que toute affection humaine et terrestre. » CP 401. « Il (l’union avec le Christ) ne s’agit pas d’un contact occasionnel, d’une relation intermittente. … La vie que vous avez reçue de moi ne peut se conserver que par une communion continuelle. Sans moi vous ne pouvez vaincre un seul péché, ni résister à une seule tentation. “Demeurez en moi, comme moi en vous”. Demeurer en Christ c’est recevoir constamment son Esprit, c’est vivre dans une parfaite soumission à son service. La voie de communication entre l’homme et Dieu doit être continuellement libre. » JC 680. Il nous faut avoir une union et une communion continuelle dans notre marche chrétienne.
Christ est réel, Lui aussi, à mes côtés, partageant le joug. Lorsqu’une occasion de témoigner ou d’aider quelqu’un se présente, est-ce que je demande la volonté du Seigneur avant d’y aller, ou ai-je tellement l’habitude de tout diriger que je ne pense pas à demander avant d’agir ? Voici un exemple : « Seigneur, Lazare est malade et mourant, dois-je aller le guérir tout de suite ? » Si je recherche en tout premier la volonté de Dieu, il se peut qu’Il veuille que j’attende quelques jours avant d’y aller, car Il est plus sage pour faire face aux besoins réels du monde et des individus, n’est-ce pas ? Nous négligeons de prendre du temps afin d’être au calme, seul. Il est nécessaire de véritablement connaître la volonté de Dieu pour chaque aspect de la vie. Notre volonté propre a l’habitude de prendre en charge tous les sujets, petits et grands, de notre vie. Et cela doit changer !
Pensez-vous que ce soit le cas dans votre vie ? Faites-vous profession de christianisme, vous dites-vous disciple du Christ, tout en démontrant par vos paroles et vos actions « Je ne vais pas laisser ce Jésus me diriger » ? Par exemple : Pères, êtes-vous tellement occupés dans tel ou tel ministère, prêchant, enseignant ou aidant les autres, alors que votre famille languit dans son besoin d’un prêtre, d’un parent ou d’un mari qui prenne soin d’elle ? Négligez-vous ou évitez-vous de demander à Dieu si vous devez aller, de crainte qu’Il ne vous dise non ou pas maintenant ? Avez-vous peur que Dieu vous demande de travailler sur les faiblesses de caractère de votre femme, de vos enfants, ou vos propres défauts de caractère avant d’être prêts à aider les autres ?
Mères, passez-vous tant de temps au téléphone, à “aider” les autres, alors que vos enfants ont un besoin urgent de votre temps, et de votre instruction afin d’apprendre à être efficace dans les devoirs de la maison, et à soumettre, avec succès, leur volonté à celle de Jésus ? En conséquence de votre manque de temps, ne vont-ils pas avoir à lutter quotidiennement contre de mauvais traits de caractère tels que l’indolence ou le refus de vous obéir ? Demandez-vous à Dieu de vous montrer si vous devez même répondre à cet appel téléphonique ? Lui demandez-vous ce que vous devez dire ou ne pas dire lorsque vous êtes au téléphone ? Ou avez-vous peur que Dieu vous demande de vous priver de ce coup de téléphone, et de vous occuper de vos enfants à la place ? Et finalement dans vos vies personnelles, consultez-vous Dieu avant d’acheter tel ou tel aliment, ou objet personnel ? Ou avez-vous peur, là encore, en négligeant de Lui poser la question, que Dieu vous demande de vous priver de quelque chose ? Le moi n’aime pas être dirigé, il veut diriger et être indépendant (comme Satan) de la restreinte de Dieu et de Sa position de Guide. Allons-nous faire un demi-tour et laisser Dieu diriger chaque détail de notre vie ? Partager le joug du Christ signifie rechercher Sa volonté et le chemin à suivre, avant de penser ou d’agir. C’est cela, dépendre de Christ !
A suivre …
Sur leurs traces – 10ème partie
Explication
Au verset 24, l’ange mentionne 70 semaines. Au verset 25 : 7 semaines et 62 semaines, ce qui donne un total de 69 semaines. S’agit-il de la même période ou d’une autre ? La réponse nous est donnée au verset 27 qui mentionne une autre semaine, celle justement qui manque à notre calcul. Il s’agit donc bien des 70 semaines précitées, 7 et 62 n’en étant que les grandes subdivisions.
Le point de départ de ces 70 semaines est « une parole » : « Qu’on revienne et qu’on rebâtisse Jérusalem. » Il s’agit d’une parole historique et d’un événement bien précis dont nous connaissons la date : la promulgation, par le roi perse Artaxerxès Longuemain, de l’édit ordonnant aux Juifs déportés qui vivaient à Babylone, de retourner à Jérusalem et de rebâtir leur ville. Cet édit parut en l’an 457 avant J.-C. Deux autres édits des rois perses l’avaient précédé, mais seul l’édit de 457 eut son plein effet : Jérusalem fut entièrement rebâtie, avec ses places, ses remparts et ses fossés, termes qui, nous l’avons vu, étaient spécifiés dans la prophétie (Daniel 9 : 25).
La Bible mentionne les circonstances relatives à l’ordre donné par Artaxerxès (cf. Esdras 6 : 3-15). Une preuve supplémentaire réside dans le fait que l’ange avait stipulé : « dans l’angoisse des temps ». C’est ce que confirme le livre de Néhémie (Néh. 4 : 13, 16-18). Les bâtisseurs avaient relevé la muraille jusqu’à la moitié de sa hauteur quand ils durent subir l’attaque des peuples voisins irrités de voir Jérusalem se relever de ses ruines (Néh. 4 : 7). Désormais, les Israélites travailleront tout en étant sur pied de guerre, une équipe en armes assurant la protection des hommes et des chantiers, pendant que l’autre équipe effectue les travaux. Même avec ces précautions, les ouvriers, sans cesse exposés aux escarmouches, étaient obligés de travailler « la lance à la main », et par conséquent « d’une seule main », depuis le lever de l’aurore jusqu’à l’apparition des étoiles (Néh. 4 : 17, 21).
Revenons au début du verset 25. La date de 457 avant J.-C. étant le point de départ désigné, nous savons que, jusqu’au Prince Messie, il doit s’écouler 7 semaines + 62 semaines, soit 69 semaines, autrement dit : 69 X 7 = 483 jours prophétiques, soit 483 années. Pour connaître la date à laquelle le Prince Messie – ou l’ « Oint » selon les versions – devait se manifester, il suffisait de faire la soustraction : 483 – 457, ce qui donne l’an 27 de notre ère. (Ce serait une erreur de compter 483 – 457 = 26, car, de l’an I avant Jésus-Christ à l’an I après J.-C., il n’y a pas deux années, mais une seule.
De toute évidence, cette manifestation du Messie, de l’ « Oint », du « Conducteur » (version Segond) ne concerne pas l’enfance de Jésus et ne peut s’appliquer à sa vie cachée. A partir de quand le Christ pourra-t-il être « reconnu » comme Messie, comme Oint, comme Conducteur ? A partir du jour où il aura reçu l’onction marquant le début de son ministère. Cette onction (« oint » signifie « enduit d’huile »), il ne la reçut pas des hommes, comme c’était le cas pour les rois et les souverains sacrificateurs, mais de Dieu, lors de son baptême, au Jourdain, quand le Saint-Esprit descendit sur lui sous la forme d’une colombe et qu’une voix se fit entendre des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis toute mon affection. » Jésus avait alors environ trente ans (Luc 3 : 23).
On s’étonnera sans doute que Jésus eût trente ans en l’an 27, puisque notre ère part en principe de la naissance de Jésus-Christ. En fait l’ère chrétienne n’a pas été adoptée à cette époque, mais bien plus tard. En l’an 540 de Rome, le moine Denys avait tenté, en s’appuyant sur la chronologie, de retrouver la date de naissance du Christ. Mais une erreur de 3 ans et quelques mois se glissa dans les calculs. Deux siècles plus tard, le vénérable Bède suggéra de prendre cette naissance du Christ comme point de départ de l’ère chrétienne, usage qui ne fut adopté qu’en 800, sous Charlemagne. Le fait est officiellement reconnu, les dictionnaires eux-mêmes signalent que la naissance du Christ est antérieure de 3 ou 4 ans à notre ère. Au début de l’an I, Jésus avait déjà trois ans et demi. En l’an 27, il avait bien une trentaine d’année.
Jésus s’est donc manifesté comme Messie après les 69 semaines, c’est-à-dire au début de la 70e semaine.
Où l’interprétation se complique
Dans l’interprétation très sommaire que nous vous avons donnée de la prophétie de Daniel 9 : 24-27, deux versets restent à élucider, les plus difficiles, car ils présentent quelques obscurités auxquelles nous ne pouvons nous arrêter dans le cadre de cette étude. Nous nous en tiendrons, par conséquent, à ce qui est suffisamment explicite.
« Et après les 62 semaines, un Messie supprimé – et ne sera pas à lui la ville et le sanctuaire détruits par un prince qui viendra… alliance avec un grand nombre, le temps d’une semaine ; et le temps d’une demi-semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation, et sur l’aile du Temple sera l’abomination de la désolation jusqu’à la fin… » - Dan. 9 : 26, 27.
Explication
Ce texte contient deux allusions très claires à la mort du Christ : a) un Messie supprimé et b) le temps d’une demi-semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation.
Le culte lévitique, avec les sacrifices sanglants et les cérémonies du tabernacle constituaient pour les Israélites une leçon de choses. Dieu leur enseignait ainsi l’horreur du péché et la nécessité d’une oblation, du sang répandu pour expier ce péché. Mais les sacrifices d’animaux et tout le rituel du tabernacle n’étaient en fait que des symboles. La vraie victime expiatoire, c’était le Fils de Dieu. Le jour où le Christ, l’Agneau de Dieu, mourut sur la croix pour expier les péchés de l’humanité, le salut était réalisé dans son principe, et les symboles qui annonçaient et préparaient l’événement n’avaient plus leur raison d’être. Un fait étrange l’atteste précisément :
« A l’instant où Jésus rendit l’âme, le voile du Temple se déchira : devant le ‘Saint’ (lieu saint) et au seuil du ‘Saint des saints’ (lieu très saint) pendait de hautes courtines, des rideaux d’un seul tenant qu’on faisait retomber quand les portes étaient ouvertes. » - Daniel-Rops. Ce rideau, ou voile fermait à tous les regards la partie sacrée du sanctuaire, celle où Dieu se manifestait.
Parmi les phénomènes terrifiants qui coïncidèrent avec la mort du Sauveur, ce voile qui se déchira bruyamment, et d’étrange façon puisqu’il se sépara « depuis le haut jusqu’en bas » - comme sous l’effet d’une main invisible, commente Mme White – n’était-ce pas un fait de nature à frapper les esprits ? N’y avait-il pas, là aussi, un symbole ? Dieu n’avertissait-il pas les juifs que le temps des sacrifices symboliques et de l’oblation était arrivé à son terme, puisque le véritable Agneau venait d’être immolé ? C’était aussi signifier aux Juifs que, puisqu’ils avaient refusé de reconnaître en Jésus la victime expiatoire, le culte lévitique cessait d’être agréé.
Jésus, nous l’avons dit, s’était manifesté comme Messie au début de la 70e semaine. La prophétie fixe le temps où il mourra et où l’expiation authentique remplacera et rendra vains les sacrifices symboliques : « le temps d’une demi-semaine », précise le verset 27. Une demi-semaine équivaut à 3 ans ½. Cette période correspond au temps que les Evangiles prêtent au ministère du Christ. Jésus serait donc mort au printemps de l’an 31 de notre ère.
La 70e semaine se termine 3 ans ½ plus tard, soit en l’an 34. Les Juifs n’ont pas reconnu leur Sauveur dans le supplicié cloué au bois. Le peuple juif cesse donc d’être la « lumière des nations » ; le soin de prêcher le salut sera désormais confié à un « nouveau peuple de Dieu ».
La fin de la prophétie laisse entendre que Jérusalem et son Temple seront détruits par un dévastateur, conséquence tragique des infidélités et du refus du peuple juif d’être le messager de Dieu.
On imagine sans peine l’enthousiasme qui dut soulever ces chrétiens de 1830 quand ils parvinrent, au prix de longues réflexions, à restituer le véritable sens de la prophétie de Daniel 9 : 24-27.
Restait la première prophétie, celle de Daniel 8 : 13, 14. Prenant le même point de départ, la date de 457 avant J.-C., ils firent la soustraction 2300 – 457, pour trouver à quelle date de l’ère chrétienne se produirait l’événement attendu. Et comme ils ne savaient pas avec exactitude à quel mois de l’année l’édit d’Artaxerxès avait été promulgué, ils jugèrent prudent de laisser un certain flottement et estimèrent que l’événement devait se produire entre le 21 mars 1843 et le 21 mars 1844.
Quel événement ? La Bible spécifiait : « Le sanctuaire sera purifié ». Ils traduisirent par : la terre sera purifiée du péché, le Christ reviendra et ce sera la fin du monde ! « Or, nulle part, la Bible ne parle de la terre comme du sanctuaire. Il n’y est pas dit non plus que la purification du sanctuaire soit synonyme de la fin du monde. Cette explication était donc erronée. » - R. Gerber.
A suivre…
Estaban, le petit vendeur
Les tranches d’ananas étaient justes à point, juteuses à souhait. Mais si elles n’étaient pas vendues aux voyageurs de ce train, elles ne seraient plus aussi appétissantes et fraîches pour les passagers du train suivant.
Estaban courut le long du train qui fait le parcours de Guayaquil à Quito, en Equateur. Bien des mains passèrent par les fenêtres.
- Ananas ! Tout frais récolté ! criait Estaban en montrant son plateau.
Mais chacun semblait vouloir des fraises ou des tranches de viande rôtie.
« Pourtant les Equatoriens aiment l’ananas, se disait Estaban, tout étonné. Quelqu’un d’autre doit avoir passé ici avant moi. »
Estaban travaillait tous les jours dans une plantation d’ananas aux côtés de son père. Il y passait tout le temps qu’il ne passait pas à l’école. La plantation ne leur appartenait pas, mais ils étaient heureux de travailler pour M. Willis, qui était venu des Etats-Unis pour s’établir en Equateur.
- Voici un petit carré d’ananas pour toi tout seul, avait dit M. Willis à Estaban.
Estaban avait baissé la tête, tout surpris.
- Mais pourquoi ? avait-il demandé.
- Parce que tu travailles dur, avait expliqué M. Willis. Et aussi parce que tu vas à l’école tous les jours et à l’église chaque semaine. Beaucoup de garçons trouveraient qu’ils sont trop fatigués pour toutes ces activités.
- Je vais acheter une écharpe pour maman, pour la protéger du soleil, avait dit Estaban à M. Willis en le remerciant.
Et maintenant, personne, dans les voitures de seconde classe, n’achetait ses tranches d’ananas. Estaban continua à crier :
- Ananas ! Ananas tout frais !
Puis il entendit une voix venant d’une voiture de première classe. Là, les gens avaient davantage d’argent. Les voitures de seconde classe étaient pour les plus pauvres.
« Je n’ai jamais osé aller vendre mes ananas aux passagers de première classe », se rappela Estaban.
Et pourtant, dans une minute, le train allait repartir, et Estaban ne pourrait pas acheter l’écharpe pour sa mère. Pendant des jours, il y avait pensé. Elle serait magnifique, avec des rayures de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Il la voyait déjà sur les cheveux noirs de sa mère. Estaban se mit à courir.
Un homme passa la tête à la fenêtre et demanda à acheter les tranches d’ananas. Il avait la peau très blanche, comme M. Willis. C’était peut-être un Américain.
- Je les prends toutes ! dit l’homme.
Estaban souleva son plateau. L’homme le prit.
- Combien ? demanda-t-il.
Il savait exactement combien il allait demander.
- Cinquante centavos, dit-il à l’étranger.
L’homme lui tendit un billet. Estaban se mit en hâte à compter la monnaie à rendre. Mais le train s’ébranla.
Une pensée soudaine vint à l’esprit d’Estaban. « Si je ne peux pas courir aussi vite que le train, cet homme va m’en vouloir. Il aurait dû acheter ses tranches d’ananas plus vite. Il y a longtemps que le train est en gare. » C’était une idée tellement surprenante qu’Estaban cessa presque de compter afin de penser à l’écharpe encore plus magnifique que celle de ses rêves qu’il achèterait pour sa mère avec le billet.
Puis il se remit à courir, cette fois-ci avec toute son énergie. « Je peux vendre ces tranches d’ananas seulement parce que j’essaie de bien faire et que je vais à l’église, se souvint-il. Jésus, qui est mon Ami, et qui m’aime, ne veut pas que j’aie de telles pensées. »
Il réussit à rattraper la voiture de première où se trouvait l’étranger.
- Voici votre monnaie, cria-t-il en tendant la main.
Une main passa par la fenêtre, puis se retira presque aussitôt.
- Garde la monnaie, dit l’homme.
Puis il sourit et lança une pièce de vingt-cinq centavos.
- Et voilà encore quelque chose pour un bon petit coureur !
- Je vais acheter l’écharpe pour maman, et un petit âne sculpté pour ma sœur, cria Estaban. Mais tout d’abord, je vais mettre ma dîme de côté, ainsi qu’une offrande pour le Seigneur.
Mais le train était déjà loin, et personne n’entendit Estaban. Peu importait. Estaban se mit à chanter de joie. Il était heureux parce qu’il avait agi selon les principes de Jésus – bien qu’il ait été terriblement tenté. – A.A.
Méthodes d’enseignement
Le gouvernement parental doit être étudié. – L’œuvre du parent est rarement accomplie comme elle devrait l’être. … Parents, avez-vous étudié le gouvernement parental afin de former avec sagesse la volonté et les impulsions de vos enfants ? Enseignez aux jeunes pousses à grimper et à enlacer Dieu afin d’obtenir le soutien nécessaire. Il n’est pas suffisant de dire : fais ceci, ou fais cela, puis de complètement se désintéresser et de négliger ce que vous avez demandé, de sorte que les enfants ne sont pas attentifs à vos demandes. Préparez la voie afin que vos enfants obéissent à vos demandes avec entrain ; enseignez aux jeunes pousses à s’accrocher à Jésus. … Enseignez-leur à demander au Seigneur de les aider dans les petites choses de la vie ; à être alerte pour voir les petits devoirs devant être accomplis ; à être serviable au foyer. Si vous ne les éduquez pas, il y en a un qui le fera, car Satan est à l’affût d’une opportunité pour semer l’ivraie dans le cœur.1
Aborder la tâche avec un esprit paisible et un cœur aimant. – Ma sœur, le Seigneur vous a-t-il confié les responsabilités d’une mère ? Il vous faut apprendre les bonnes méthodes et acquérir le tact pour la formation de vos tous petits, afin qu’ils puissent suivre la voie de l’Éternel. Il vous faut chercher constamment le plus haut développement de l’esprit et de l’âme, afin d’apporter à l’éducation et à la formation de vos enfants un esprit paisible, un cœur aimant ; afin de pouvoir les imprégner d’aspirations pures, et de cultiver en eux un amour pour les choses honorables, et pures, et saintes. En tant qu’humble enfant de Dieu, apprenez à l’école du Christ ; recherchez constamment l’amélioration de vos facultés, afin de pouvoir accomplir l’œuvre la plus parfaite et la plus ample au foyer, par le précepte et par l’exemple.2
L’effet d’un comportement doux et paisible. – Peu de personnes réalisent l’effet d’un comportement doux et ferme, même dans le soin d’un petit enfant. L’enfant dans les bras d’une mère ou d’une infirmière agitée et impatiente sera grincheux, alors qu’un comportement doux a tendance à calmer les nerfs du tout petit.3
Les théories doivent être examinées. – L’étude des livres n’apportera que peu de bienfaits à moins que les idées que l’on en retire soient appliquées dans la vie pratique. Néanmoins, les suggestions d’autrui, quelque valides qu’elles soient ne devraient pas être adoptées sans un esprit de discernement. Elles peuvent ne pas être adaptées aux circonstances auxquelles fait face chaque mère, ou à la disposition, au tempérament particulier de chaque enfant dans une famille. Que chaque maman étudie avec attention l’expérience des autres, prenne note des différences entre leurs méthodes et la sienne, et examine avec soin celles qui lui semble avoir une valeur réelle.4
Méthodes employées dans les temps anciens. – Dès les temps les plus reculés, les Israélites fidèles avaient donné la plus grande attention à l’instruction. Le Seigneur avait ordonné que les enfants, dès la plus tendre enfance, soient instruits au sujet de sa bonté et de sa grandeur, telles qu’elles sont révélées plus particulièrement dans sa loi et illustrées dans l’histoire d’Israël. C’est au moyen du chant, de la prière, et des leçons tirées des Écritures, adaptés au développement de l’esprit, que pères et mères devaient enseigner à leurs enfants que la loi de Dieu est une expression de Son caractère, et que c’est en recevant les principes de la loi dans son cœur, que l’image de Dieu est reproduite sur l’esprit et l’âme. Que ce soit à l’école ou à la maison, l’enseignement se faisait surtout oralement, mais les enfants apprenaient aussi à lire les caractères Hébraïques ; et les rouleaux de parchemin contenant l’Ancien Testament étaient l’objet de leurs études. 5
Enseigner avec bienveillance et affection. – Enseigner ses enfants avec bienveillance et affection est l’œuvre spécifique des pères et des mères. Ils doivent montrer qu’en tant que parents ce sont eux qui tiennent les rênes, qui gouvernent, et ne doivent pas se laisser gouverner pas leurs enfants. Ils doivent leur enseigner que l’obéissance est exigée d’eux.6
L’esprit agité est naturellement incliné vers l’espièglerie ; l’esprit actif, s’il n’est pas occupé avec les choses utiles, écoutera les suggestions soufflées par Satan. Les enfants doivent … être enseignés, guidés sur les chemins sûrs, afin d’être gardés du vice, gagnés par la bonté, et fortifiés dans leurs efforts pour bien faire.7
Pères et mères, vous avez une œuvre solennelle à accomplir. Le salut éternel de vos enfants dépend de votre ligne de conduite. Comment allez-vous éduquer avec succès vos enfants ? Certainement pas en utilisant la réprimande, car l’effet n’en sera pas heureux. Parlez avec vos enfants comme si vous aviez confiance en leur intelligence. Agissez avec eux gentiment, tendrement, avec amour. Parlez leur de ce que Dieu veut qu’ils fassent. Dites-leur que vous désirez qu’ils soient éduqués et enseignés à être ouvriers avec Dieu. Lorsque vous faites votre part, vous pouvez être assurés que le Seigneur fera la Sienne.8
Prenez le temps de raisonner. – Chaque mère devrait prendre le temps de raisonner avec ses enfants, corriger leurs erreurs, et leur enseigner patiemment quel est le droit chemin.9
Diversifier les formes d’enseignement. – Il faut veiller avec le plus grand soin à éduquer les jeunes en diversifiant les formes d’enseignement, de manière à éveiller les facultés nobles et élevées de leur esprit. … Peu nombreux sont ceux qui comprennent les besoins essentiels de l’esprit des jeunes, et qui savent comment maîtriser le développement de leur intelligence, de leurs pensées et de leurs sentiments. 10
Chapitre 4 de Child Guidance d’Ellen White
(Guide pour l’éducation de votre enfant)
1. Manuscrit 5, 1896.
2. Review and Herald, 15 sept. 1891.
3. Pacific Health Journal, Janvier 1890.
4. Signs of the times, 9 fev. 1882.
5. Fundamentals of Christian Education, p. 442.
6. Lettre 104, 1897.
7. Lettre 28, 1890.
8. Manuscrit 33, 1909.
9. Testimonies for the Church, vol. 9, p. 390.
10. Pour un bon équilibre mental et spiritual, p. 194.
Coin Santé
Pizza végétarienne
Ingrédients pour une grande pizza:
Pâte :
- 500 g de farine bise
- 21 g de levain fermentescible en poudre ou de la levure de boulanger
- 2 pincées de sel
- 1 filet d’huile d’olive
- 300 ml (ou un peu plus) d’eau tiède
Sauce :
- 1 gros oignon coupé en tranches fines
- 350 ml de sauce tomate épaisse
- herbes de Provence, thym, paprika, vos herbes favorites, sel
Décor :
- 200 g de yaourt au soja assaisonné avec du sel et des herbes
- 15 olives noires dénoyautées et coupées en petits morceaux
- Steaks de Gluten (recette du volume 6 /2006) coupés en fines lamelles ou saucisses de soja en rondelles ou tofu aux herbes en lamelles selon votre goût
- Herbes
Préparation :
- Dans un saladier, mettre la farine, le levain, le sel, l’huile et l’eau tiède et pétrir jusqu’à obtention d’une pâte à pain.
- Laisser reposer 1 heure dans le saladier couvert d’un torchon à 25°. Sur la table farinée, pétrir la pâte, l’abaisser à l’aide du rouleau à pâtisserie pour qu’elle ait la taille de la plaque allant au four, la faire glisser dessus et laisser lever encore une heure.
- Pendant ce temps faire cuire l’oignon, et ajouter la sauce tomate et les herbes + le sel lorsqu’il est tendre. Faire cuire encore 10 minutes à feu vif.
- Lorsque la pâte est bien levée, préchauffer le four à 160°. Verser la sauce tomate sur la pâte et l’étaler à l’aide d’une spatule.
- Avec une cuillère à soupe placer de pose en pose une cuillérée de yaourt au soja assaisonné. Parsemer d’olives, de lamelles de steak de gluten ou de saucisses ou de tofu selon votre goût.
- Faire cuire jusqu’à ce que la pâte soit dorée. Ne pas laisser la pâte durcir, afin que la pizza soit moelleuse. Elle n’en est que meilleure.
Jeu :
Remplis les blancs par le nom de certaines choses que tu utilises quand tu aides ta maman à mettre la table :
nappe, couteaux, fourchette, plats, lait, crème, sel, fruit, gâteau, tasses, eau, verre, pain.
1. « La femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de ……………… »
2. « La pression du lait produit de la ………………. »
3. « Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du …………………. selon leur espèce. »
4. « Ils mangeront tes fruits, ils boiront ton ……………… »
5. « Il fit des ustensiles qu’on devait mettre sur la table, ses …..…………., ses coupes, ses calices et ses tasses pour servir aux libations. »
6. « En voici le nombre : trente bassins d’or, mille bassins d’argent, vingt-neuf …………………., trente coupes d’or… »
7. « Tout ce que la ……………… amenait, le sacrificateur le prenait pour lui. »
8. « Quiconque donnera seulement un ………………… d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense. »
9. « Ils lui firent manger du ……………….. et boire de l’……………… »
10. « Ils prirent les cendriers, les pelles, les couteaux, les ………………., et tous les ustensiles d’airain avec lesquels on faisait le service. »
11. « Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande ……………… attachée par les quatre coins, qui descendait. »
12. « J’ai eu un songe ; et voici, un …………………. de pain d’orge roulait dans le camp de Madian. »
Pensées à méditer
« Les enfants de Dieu sont appelés à être les représentants du Christ en manifestant sa bonté et sa miséricorde. S’ils veulent seulement révéler Sa bienveillance jour après jour, des barrières seront dressées autour de leur âme contre les tentations de l’adversaire. » Pour mieux connaître Jésus-Christ, p. 226
« Nous dépendons de Dieu pour vivre une vie victorieuse, et l’exemple du Christ nous ouvre un chemin par lequel nous pouvons trouver une source infaillible de force, de laquelle nous pouvons retirer grâce et puissance pour résister à l’ennemi, et devenir victorieux. » Signs of the Times 24/07/1893.
« Nous devons vivre une double vie, une vie de pensée et une vie d’action, une vie de prière silencieuse et une vie de travail intense. » Tém. vol.2 p.438.
« La tâche que le Seigneur nous a assignée en ce temps-ci consiste à présenter au monde la véritable lumière quant aux questions dont dépendent l’obéissance et le salut – les commandements de Dieu et la foi de Jésus-Christ. » Messages Choisis, vol.1, p. 194.
« Par son obéissance parfaite, il [Jésus] a rendu possible pour tous les hommes l’observation des commandements de Dieu. Quand nous nous soumettons au Christ, notre cœur est uni au sien, notre volonté se confond avec la sienne, notre esprit s’identifie au sien, nos pensées sont captives de sa volonté. Nous vivons de sa vie. » Paraboles, p. 271.
« Un tempérament sanctifié, une vie semblable à celle du Christ, sont accessibles à tout enfant de Dieu qui se repent et qui croit. » Jésus-Christ, p. 300
« Dieu ne conduit jamais ses enfants autrement qu’ils ne voudraient être conduits s’ils pouvaient voir la fin dès le commencement et discerner la gloire du dessein qu’ils servent en qualité de collaborateurs de Dieu. » Jésus-Christ, p. 211-212.
« Toute vraie obéissance procède du cœur. Le Christ mettait tout son cœur dans ce qu’il faisait. Si nous le voulons, il s’identifiera tellement avec nos pensées et nos aspirations, il rendra nos cœurs et nos esprits tellement conformes à sa volonté, qu’en lui obéissant nous ne ferons que suivre nos propres impulsions. La volonté épurée et sanctifiée, trouvera son plus grand honneur à le servir. Quand nous connaîtrons Dieu comme il est possible de le connaître, notre vie deviendra une obéissance continuelle. Si nous apprécions le caractère de Christ, si nous sommes en communion avec Dieu, le péché nous devient odieux. » Jésus-Christ, p. 671.
« Oh, ne priez pas pour avoir une vie facile, mais pour être fort ! Ne priez pas pour avoir des tâches à la hauteur de vos forces, mais des forces à la hauteur de vos tâches. » Auteur inconnu.
« La sanctification de l’âme par l’Esprit-Saint n’est pas autre chose que l’union de la nature du Christ avec notre humanité. La religion de l’Évangile, c’est la vie du Christ en nous, un principe actif et efficace, c’est la grâce du Sauveur manifestée dans le caractère et agissant par les œuvres. » Puissance de la Grâce, p. 245.
« Celui qui devient enfant de Dieu doit se considérer comme un maillon de la chaîne tendue pour sauver le monde, un avec le Christ dans son plan de miséricorde, l’accompagnant pour chercher et sauver ceux qui sont perdus. » Ministère de la Guérison, p. 82.
« Il faut que [les principes divins] soient mis en évidence dans la vie individuelle du chrétien, dans la famille, dans l’église, dans toutes les institutions consacrées au service de Dieu. Celles-ci doivent démontrer ce qui peut être fait pour le bien de l’humanité. Chacun doit mettre en relief la puissance salutaire qui réside dans l’Évangile, et être un instrument destiné à réaliser le grand dessein de Dieu en faveur de la famille humaine. » Paraboles, p. 303.
Réponses :
1. Sel (Genèse 19 : 26) ; 2. crème (Proverbes 30 : 33) ; 3. fruit (Genèse 1 : 11) ; 4. lait (Ezéchiel 25 : 4) ; 5. plats (Exode 37 : 16) ; 6. couteaux (Esdras 1 : 9) ; 7. fourchette (1 Samuel 2 : 14) ; 8. verre (Matthieu 10 : 42) ; 9. pain, eau (1 Samuel 30 : 11) ; 10. tasses (2 Rois 25 : 14) ; 11. nappe (Actes 10 : 11) ; 12. gâteau (Juges 7 : 13).