Vol.5 - Septembre 2008
« Pour moi, m’approcher de Dieu, c’est mon bien : je place mon refuge dans le Seigneur, l’Eternel, afin de raconter toutes tes œuvres.» Psaume 73 : 28
Table des matières
Éditorial
Étude Biblique – Qui est le Dieu de la Bible ?
Un Dieu personnel, par Ellen G. White
Comment faire face à la tentation, par F.D. Nichol
Sur leurs traces
Une image pour tous, par Amy Pavlovkik
Leçons pratiques tirées du livre de la nature, par Ellen White
Histoire pour les enfants
Coin Santé
Coin poème
Editorial
« Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » Jean 17 : 3.
Cher lecteur,
Au cœur de toute religion se trouve le Dieu qui y est adoré, c’est pourquoi notre premier souci devrait être de mieux connaître Dieu et son Fils Jésus-Christ. Que nous enseigne la Bible au sujet de notre Dieu ? D’après son Fils, le plus grand de tous les commandements est que Dieu est un : « Notre Dieu est l’unique Seigneur » (Marc 12 : 29). L’apôtre Jean nous révèle que « Dieu est amour » (1 Jean 4 : 8), et le quatrième commandement nous dit qu’il est le Créateur de toutes choses (Exode 20 : 11).
Dieu est amour, c’est là son caractère même. Comment nous l’a-t-il prouvé ? « L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. » (1 Jean 4 : 9)
Oui, le Père nous aime, et « pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimé le premier. » (1 Jean 4 : 19) Mais alors, pourquoi aimons nous le Christ ? Nous l’aimons, parce qu’il a donné sa vie pour nous, et qu’ « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » (Jean 15 : 13)
Aujourd’hui, l’ennemi cherche à nous ravir la foi qui a été transmise aux saints une foi pour toutes, en développant l’esprit de l’antéchrist parmi nous. Quel est cet esprit ? « Celui-là est l’antéchrist, qui nie le Père et le Fils. » (1 Jean 2 : 22) Bénissons notre Dieu qui ne laisse pas ses enfants dans les ténèbres au sujet de l’identité du Christ. La Bible nous enseigne que Dieu est le Père du Christ (Jean 20 : 17), le Christ est le Fils de Dieu (Mat. 26 : 63) ; Dieu a engendré le Christ (Héb. 1 : 5), le Christ est sorti de Dieu (Jean 17 : 8) ; Dieu a donné la vie au Christ (Jean 5 : 26), le Christ a hérité le nom de Dieu (Héb. 1 : 4) ; Dieu est le Dieu du Christ (Jean 20 : 17), le Christ adore Dieu (Marc 4 : 35) ; Dieu exauce le Christ (Jean 11 : 42), le Christ prie Dieu (Jean 17 : 9) ; Dieu a ressuscité le Christ d’entre les morts (Actes 2 : 24), le Christ a été abandonné de Dieu (Mat. 27 : 46) ; Dieu est le chef du Christ (1 Cor. 11 : 3), le Christ sera toujours soumis à Dieu (1 Cor. 15 : 28).
De tout temps, Satan a cherché à amoindrir notre compréhension de l’amour de Dieu, et pour diminuer notre appréciation de la loi et du prix payé pour notre rançon, il essaye de nous cacher la véritable identité de Jésus-Christ. Mais la messagère du Seigneur confirme les enseignements de la Bible :
« Dieu a tant aimé le monde, qu’il donna son seul Fils engendré – non un fils par création, comme le furent les anges, ni un fils par adoption, comme l’est le pécheur repentant, mais un Fils engendré à l’image conforme de la personne de son Père. » (Signs of the Times, 30 mai 1895)
Chers amis, si la relation Père – Fils entre Dieu et le Christ n’était qu’une illustration de l’amour de Dieu, un jeu de rôles, ou une simple relation entre eux, Jésus ne serait pas plus le Fils de Dieu que vous et moi. Qu’on le confonde avec le seul vrai Dieu lui-même, ou qu’on l’abaisse au niveau d’une simple créature, Satan a atteint son but, celui de nous faire nier que Jésus est vraiment le Fils de Dieu !
« Dieu, qui est le Père du Seigneur Jésus-Christ, et qui est béni éternellement, sait que je ne mens point ! » (2 Cor. 11 : 3).
« Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5 : 5).
Notre prière est que ce numéro de l’Etoile du Matin vous rapproche de notre seul vrai Dieu, et de son Fils Jésus-Christ,
Fraternellement, Marc & Elisabeth
Étude Biblique
Qui est le Dieu de la Bible ?
1 - Quelle question importante la Bible pose-t-elle concernant Dieu ?
« Prétends-tu sonder les pensées de Dieu, parvenir à la connaissance du Tout-Puissant ? » Job 11 : 7.
2 - Que nous dit Dieu de lui-même ?
« Levez vos yeux en haut, et regardez ! Qui a créé ces choses ? Qui fait marcher en ordre leur armée ? Il les appelle toutes par leur nom ; par son grand pouvoir et sa force puissante, il n’en est pas une qui fasse défaut. » Esaïe 40 : 26. – Dieu est le Créateur.
3 - Combien de vrais dieux la Bible révèle-t-elle ?
« Écoute, Israël ! L’Eternel notre Dieu, est le seul Eternel. » Deutéronome 6 : 4.
4 - Qui est la personne la mieux qualifiée pour nous parler de Dieu ?
« Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, l’a fait connaître. » Jean 1 : 18.
« En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu ; et vous ne recevez pas notre témoignage. » Jean 3 : 11.
5 - D’après Jésus, qui est le Seigneur du ciel et de la terre ?
« En ce temps là, Jésus prit la parole, et dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. » Matthieu 11 : 25.
6 - Qui sera adoré par les vrais adorateurs ?
« Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. » Jean 4 : 23.
7 - Selon l’enseignement de Jésus, qui devons-nous prier ?
« Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! » Matthieu 6 : 9-13.
8 - Quel est le plus grand commandement ?
« Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens, s’approcha, et demanda : Quel est le premier de tous les commandements ? Jésus répondit : Voici le premier : Écoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’unique Seigneur ; et : tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. Le scribe lui dit : Bien, Maître ; tu as dit avec vérité que Dieu est unique, et qu’il n’y en a point d’autre que lui. » Marc 12 : 28-32.
9 - Qu’est-ce que la ‘vie éternelle’, que le Seigneur est venu nous apporter ?
« Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » Jean 17 : 3.
10-Les apôtres du Christ prêchaient-ils la même vérité concernant Dieu ?
« Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils tremblent. » Jacques 2 : 19.
« Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme. » Timothée 2 : 5.
11 - Qui est le Dieu unique ?
« Pour ce qui est donc de manger des viandes sacrifiées aux idoles, nous savons qu’il n’y a point d’idoles dans le monde, et qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Car, s’il est des êtres qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, comme il existe réellement plusieurs dieux et plusieurs seigneurs, néanmoins pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses, et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses, et par qui nous sommes. » 1 Corinthiens 8 : 4-6.
« Il y a… un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous. » Éphésiens 4 : 6.
« Dieu, qui est le Père du Seigneur Jésus-Christ, et qui est béni éternellement, sait que je ne mens point ! » 2 Corinthiens 11 : 31.
12 - Qui est le Créateur de toutes choses ?
« Quand les êtres vivants rendent gloire et honneur et actions de grâces à celui qui est assis sur le trône, à celui qui vit au siècle des siècles, les vingt-quatre vieillards se prosternent devant celui qui est assis sur le trône, et ils adorent celui qui vit aux siècles des siècles, et ils jettent leurs couronnes devant le trône, en disant : Tu es digne, notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées. » Apocalypse 4 : 9-11.
« Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans des temples faits de mains d’homme. » Actes 17 : 24. (Le Père : voir quest. 5)
13 - Comment Dieu, le Père, créa-t-il toutes choses ?
« …et de mettre en lumière quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu qui a créé toutes choses par Jésus-Christ. » Éphésiens 3 : 9.
« Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. » Colossiens 1 : 16.
14 - Qui est la tête de toutes choses ?
« Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. » 1 Corinthiens 11 : 3.
15 - Le Christ a-t-il un Dieu ?
« Jésus lui dit : Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Jean 20 : 17.
16 - Lorsque nous irons au ciel, qui servirons-nous ?
« Je ne vis point de temple dans la ville ; car le Seigneur Dieu tout-puissant est son temple, ainsi que l’agneau. La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’agneau est son flambeau. » Apocalypse 21 : 22, 23.
« Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’agneau sera dans la ville. » Apocalypse 22 : 3.
17 - Nous faut-il attendre d’arriver au ciel pour cela, ou bien cette communion peut-elle commencer plus tôt ?
« Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. » 1 Jean 1 : 3,4.
Un Dieu Personnel
Ellen G. White – Tém. vol. 3, p. 317-319.
TEMOIGNAGE DE L’ÉCRITURE
Les Écritures indiquent clairement la relation qui existe entre Dieu et le Christ, et elles donnent une idée également très nette de la personnalité et de l’individualité de chacun d’eux.
Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts, devenu d'autant supérieur aux anges qu'il a hérité d'un nom plus excellent que le leur. Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, Je t'ai engendré aujourd'hui? Et encore: Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils? Héb. 1 : 1-5.
Dieu est le Père du Christ ; le Christ est le Fils de Dieu. Au Christ a été donné une position élevée. Il a été fait l’égal du Père. Tous les conseils de Dieu sont ouverts à son Fils.
Jésus dit aux Juifs :
Mais Jésus leur répondit: Mon Père agit jusqu'à présent; moi aussi, j'agis. A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu'il violait le sabbat, mais parce qu'il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. Jésus reprit donc la parole, et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait; et il lui montrera des oeuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement. Jean 5 : 17-20.
Ici de nouveau nous est décrite la personnalité du Père et du Fils, montrant l’unité qui existe entre eux :
Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un, moi en eux, et toi en moi, afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé. Jean 17 : 20-23.
Quelle merveilleuse déclaration ! L’unité qui existe entre le Christ et ses disciples ne détruit la personnalité d’aucun d’eux. Ils sont un en but, en esprit, en caractère, mais non en personne. C’est ainsi que Dieu et le Christ sont un.
SOINS PROVIDENTIELS
Notre Dieu a le ciel et la terre sous son commandement, et il sait exactement ce dont nous avons besoin. Nous ne connaissons que très peu de choses ; « mais tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte ». Héb. 4 : 13. Au dessus des folies de cette terre, il est assis sur son trône ; rien n’est caché à son œil divin ; et de sa gloire éternelle, il ordonne ce que sa providence considère comme étant le meilleur.
Il n’est pas un passereau qui ne tombe à terre sans la volonté du Père céleste. La haine de Satan envers Dieu le conduit à se réjouir lorsqu’il détruit les créatures, même les plus insignifiantes. Ce n’est que par la protection divine que les oiseaux sont gardés et nous charment par leurs chants joyeux. « Ne craignez donc point, dit-il, vous valez plus que beaucoup de passereaux. » Mat. 10 : 31.
Comment faire face à la tentation
F. D. Nichol - R & H, décembre 1951
Vivant dans le monde au milieu de gens de toutes sortes il est parfois bien difficile de nous comporter en véritables enfants de Dieu. Comment faire face aux tentations qui nous assaillent ? En gardant toujours présentes à l’esprit les quatre grandes vérités suivantes :
1. Nous devons nous rendre dans le monde en pensant que par nous-mêmes nous ne pouvons rien, et que nous ne sommes pas qualifiés pour la lutte. Cette pensée nous protégera d’une fallacieuse impression de force et de sécurité. Le malin se réjouit quand nous nous sentons de force à le combattre, car c’est alors qu’il peut nous vaincre facilement. Mais le sentiment de notre faiblesse, de notre incompétence nous place dans l’état d’esprit voulu pour apprécier une autre grande vérité.
Nous ne sommes pas seuls
2. « Je puis tout par Christ qui me fortifie. »
En sortant de notre maison, le matin, nous devons nous rappeler que nous ne sommes pas seuls ; Dieu a promis de marcher à nos côtés. Nous pouvons donc nous écrier avec l’apôtre Paul : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » La Bible nous parle à chaque page de la grandeur de Dieu et de sa sollicitude envers ses enfants. Nous devrions y penser plus fréquemment. Il est le Dieu qui dirige l’univers, guidant le soleil et les étoiles dans leur course. Comment un Dieu si grand peut-il s’intéresser à nos petites vies, de sorte que les cheveux de notre tête sont tous comptés ? C’est un grand mystère que nous devons accepter par la foi. L’espérance de notre victoire, l’espérance de la vie éternelle est fondée sur cette sublime vérité de la grandeur et de la sollicitude de Dieu qui s’intéresse non seulement aux étoiles mais aux fragiles habitants de cette terre.
Nous devons nous rappeler encore autre chose en nous rendant à notre tâche journalière. La Bible nous dit que quand nous nous convertissons et que nous nous tournons vers Dieu, Il met en nous un cœur nouveau et le désir de le servir, tandis que notre ancienne nature est crucifiée. L’apôtre Paul s’exprime ainsi : « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. » Gal. 2 : 20. Ainsi en nous rendant à notre tâche journalière, nous devons croire que par un processus mystérieux, le Christ habite dans notre cœur par la foi et désire se manifester par notre intermédiaire durant toute la journée.
Jésus connaît nos luttes
3. Christ, qui habite dans nos cœurs par la foi, fut tenté comme nous en tous points, sans pourtant commettre de péchés. En d’autres termes, le Christ a déjà été assailli par nos tentations, et les a victorieusement surmontées. L’ennemi ne peut attaquer Dieu par surprise.
4. La Bible dit aussi qu’aucune tentation n’est trop forte pour que nous ne puissions la surmonter, et qu’avec chaque tentation Dieu a prévu le moyen d’y résister. Avec lui, aucune défaite. Nous pouvons être plus que vainqueurs par Jésus-Christ qui nous a aimés et s’est donné lui-même pour nous. Le mot « défaite » n’existe pas dans le vocabulaire divin. Dieu ne connaît aucune défaite et nous n’en connaîtrons pas non plus aussi longtemps que nous tiendrons sa main.
Quelle que soit l’heure à laquelle la tentation nous assaille, il existe un moyen d’y résister. Quand l’ennemi vient sur nous comme un fleuve cherchant à nous submerger, le Seigneur se lève contre lui. Quel que soit le moment ou le lieu, nous pouvons toujours faire échec à la tentation par une prière silencieuse adressée à Dieu, qui jamais ne sommeille ni ne dort. C’est comme si, sur le champ de bataille de la vie, nous envoyions soudain un S.O.S. vers le ciel afin qu’il nous aide à supporter le choc d’une attaque. N’oublions jamais que Dieu met à notre disposition ses légions d’anges. A nous de nous réclamer de ses promesses et de croire que nous sommes exaucés d’avance.
La tentation se présente souvent à nous sous la forme d’une pensée soufflée par l’ennemi. Il nous faut alors nous rappeler les paroles de David : « Je serre ta Parole dans mon cœur afin de ne point pécher contre toi. » Si nous avons pris l’habitude d’apprendre par cœur les beaux textes de l’Écriture, nous nous les rappellerons à l’heure de la tentation, et alors tout le ciel combattra à nos côtés. Nous ne pouvons méditer avec ferveur un verset de la Bible et prêter en même temps une oreille attentive aux suggestions de l’ennemi.
La valeur d’un chant
Nous pouvons aussi chanter silencieusement un chant du ciel, afin de créer en nous une atmosphère peu favorable aux tentations. Il y a une grande puissance dans un cantique, même s’il est chanté silencieusement.
N’oublions pas non plus que la force nous viendra jour après jour. Non pas une année ou une semaine à l’avance, car nous serions tentés d’oublier d’où nous vient cette force. Dieu veut que nous dépendions de lui jour après jour. Ne nous inquiétons pas des luttes futures, ou même de celles de demain. Inquiétons-nous seulement du jour qui commence et soyons persuadés que grâce aux promesses du Christ, la victoire nous est assurée pour ce jour tout entier.
Sur leurs traces – 17ème partie
Czechowski rompt avec l’Église romaine
Le fugitif trouve alors asile en Suisse et dessert momentanément une petite communauté de Polonais à Lancy dans la banlieue de Genève. « L’atmosphère de la cité de Calvin achève de mûrir dans son esprit une décision qui y flotte depuis longtemps : celle de rompre résolument avec la politique et avec l’Église de Rome. » En 1851, il se trouve à Florence réuni avec six amis catholiques pour prier et étudier la Bible. Soudain, il se voit avec eux « surpris par la police du Grand Duché de Toscane et, les mains liées derrière le dos, brutalement traîné en prison. » Relaxé, il revient à Genève et, pour subvenir à ses besoins, y apprend le métier de relieur. Son abjuration devient publique par son mariage, conclu à Soleure, avec Marie-Virginie Delavouet, la fille presque illettrée d’un cultivateur savoyard. Il avait alors trente-deux ans.
Mais l’Église ne l’a pas perdu de vue. Des émissaires jésuites s’efforcent de lui faire répudier sa femme pour rentrer dans les ordres. Czechowski part alors pour Bruxelles où il espère trouver du travail, puis pour Londres où il est repéré, calomnié. Pour comble de malheur, dans cette dernière ville dont il ne connaît pas la langue, sa femme tombe dangereusement malade. Mais il trouve des amis en la personne d’un pasteur baptiste et d’un autre bienfaiteur qui lui procure un passage gratuit pour New York, pour lui-même et son épouse.
Après une traversée de quarante-cinq jours, les époux arrivent dans la métropole du Nouveau Monde. Là, enfin, ils trouvent l’appui, la protection, le repos après lesquels ils soupiraient.
Czechowski et les Adventistes du 7e jour
Czechowski séjourna une douzaine d’année en Amérique du Nord. Il travailla d’abord au Canada en qualité d’évangéliste pour le compte de la Mission baptiste. Plus tard, il s’installa aux États-unis, dans l’Ohio.
Comme beaucoup d’autres grands lecteurs de la Bible, il se passionna pour l’étude des prophéties de Daniel et de l’Apocalypse. Esprit porté à l’étude, âme ardente et loyale, Czechowski se mit avec enthousiasme à analyser les textes de l’Écriture, à les comparer jusqu’à en retirer des convictions absolues. C’est ainsi qu’il comprit la nécessité de restaurer le vrai sabbat et l’inutilité des œuvres pour acquérir l’immortalité.
En septembre de cette même année, Czechowski ouvrait à Battle Creek un atelier de reliure. C’est là qu’il fit connaissance avec James White qui écouta son histoire avec un intérêt intense. Frappé par les dons et les possibilités de cet homme qui parlait sept langues, ce dernier inséra une note dans la « Review » informant les personnes charitables de l’actuelle indigence de l’ex-prêtre polonais. Czechowski, gagné à la foi adventiste, fut baptisé au cours de l’été 1857.La fin justifie-t-elle les moyens ?
En mai 1858, les dirigeants du Mouvement Adventiste réunis à Battle Creek envisagèrent d’étendre leur prédication aux nations de l’Europe. Ce n’était encore qu’un projet assez vague et il convenait d’abord d’en étudier très sérieusement les possibilités de réalisation. Mais cette simple éventualité excita, chez Czechowski, le désir ardent d’aller proclamer ses nouvelles convictions en Europe et en particulier dans son pays. Aussi s’empressa-t-il de se proposer comme missionnaire.
Cependant, James White et les autres dirigeants hésitaient, vu le petit nombre de fidèles, à se lancer dans une action de ce genre au-delà des mers. En outre, Czechowski avait été affecté à l’évangélisation des populations d’expression française de la région de New York et y remportait de très nets succès. Il n’y avait donc pas lieu de l’enlever à son champ de travail.
Le bouillant Polonais, péniblement affecté par ce refus, chercha comment arriver à ses fins. Il sollicita l’appui d’une autre organisation religieuse, celle des « Adventistes du Premier Jour », qui se préparaient également au retour du Christ mais demeuraient fidèles à l’observation du dimanche. Czechowski, fervent observateur du sabbat, n’en offrit pas moins ses services mais jugea préférable de taire une conviction qui, l’eût-il affichée, aurait sans nul doute ruiné ses chances d’être agréé. Engagé comme missionnaire par les « Adventistes du Premier Jour », il embarqua pour l’Europe avec sa famille et sa secrétaire. Les Vallées Vaudoises du Piémont allaient être son premier champ d’activité.
L’ardent Polonais, animé d’un désir exalté de prêcher l’Evangile, s’était cru autorisé, pour la gloire de Dieu, à user d’un procédé oblique. Jacob, autrefois, avait obtenu par fraude, des avantages qui, de toute façon, lui auraient été acquis, eut-il eu la patience d’attendre ; il paya plus tard le prix de son mensonge. Curieusement, Czechowski ne s’embarrassa pas outre mesure de ce qu’il y avait d’équivoque dans une telle situation. Pour lui, ce qui importait avant tout, c’était de faire bénéficier l’Europe d’une approche spirituelle en parfaite conformité avec la Bible. Il ne s’en rendait pas moins coupable de mensonge par omission.
Des tableaux à vous donner la chair de poule
Un jeune ouvrier de filature de Torre Pellice, au Piémont, J.-D. Geymet, qui deviendra le collaborateur de Czechowski, raconte son premier contact avec l’ex-prêtre devenu missionnaire :
« Durant l’été de 1864, sortant un soir de la fabrique de soieries où je travaillais, je vois un petit rassemblement sur la grande route, en face des habitations des pasteurs et professeurs du Collège Vaudois. Je m’y rends aussitôt, et que vois-je ? Au milieu du groupe, un homme à longue barbe, muni d’une petite baguette, expliquant à l’aide d’une carte symbolique, la prophétie de Daniel 2. C’était monsieur Czechowski. » - « Revue Adventiste », mars 1972.
La présence de Czechowski, sa prédication prophétique parmi les Vaudois est un fait si marquant que le pasteur Pons y consacre un chapitre dans son livre : « Chronique des Vallées ». Naturellement Pons n’est guère favorable à cette initiative. Voyons plutôt un extrait de sa chronique :
« Un Polonais, nommé Czechowski, arriva à Torre Pelice autour des années 1862-1864. Après avoir loué le magasin d’un commerçant de grains au détail, non loin de la grand-route, un peu au-dessus du village, et après en avoir recouvert les parois de certaines peintures à donner la chair de poule aux adultes et de mauvais rêves aux enfants, il commença à interpréter, à l’aide des dites illustrations, les prophéties de Daniel et de l’Apocalypse. Le local restait à moitié vide et l’orateur avait toute liberté de mouvement, mais les gens se pressaient sur le pas de la porte et jusqu’au milieu de la route. On voulait voir et entendre toutefois pas de trop près ! Celui-ci écoutait bouche bée ; celui-là ricanait ; un autre murmurait : « Pauvre fou ! », d’un ton affligé ; et Czechowski, dans un piètre français, suffisamment intelligible cependant, poursuivait ses exposés, imperturbable. …
« Malgré les exhibitions et l’interprétation qu’il continua de donner pendant plusieurs mois, de la statue d’or et de l’arbre de Nébucadnetsar, des quatre grandes bêtes qui sortaient de la mer (un chef-d’œuvre de fantaisie), du mouton et du bouc, pour ce qui concerne les prophéties de Daniel ; malgré les dessins grotesques du livre écrit dedans et dehors et scellé de sept sceaux que lui, pour ainsi dire, rompait un à un, faisant sortir des chevaux blanc, gris, noir et roux, et des âmes de martyrs, tout en présentant pour chaque chose ‘son’ infaillible interprétation ; malgré les horribles représentations des sept anges aux sept trompettes, qui annonçaient des phénomènes surnaturels et des tremblements de terre épouvantables, des catastrophes et des cataclysmes inouïs ; de la femme persécutée par le grand dragon rouge ; finalement (c’était là son cheval de bataille), de la bête qui avait dix cornes et sept têtes, pour ce qui regarde l’Apocalypse de Saint Jean ; malgré tout cela, et en dépit de la chaleureuse conviction qu’il exprimait entre autres par une abondante transpiration, il ne réussit pas à faire des adeptes parmi la population ! Après avoir démontré tout son savoir sur les Saintes Écritures, et avoir vidé le sac de son intelligence comme le font les charlatans, il détacha des parois ses précieuses toiles, œuvres de peintres incompris, en fit une douzaine de rouleaux et, nanti de ce bagage, il parti pour une destination inconnue, laissant en souvenir quelques exemplaires de son journal : ‘L’Évangile éternel’. » - Extrait cité par J. Frei, « Servir », 1er trim. 1967.
Pour cuisant qu’il fut, l’échec ne fut pas aussi total que tendrait à le faire croire l’ironique compte rendu du pasteur Pons. Une demi-douzaine de personnes s’étaient laissé convaincre et commençaient à observer le sabbat, situation assez paradoxale étant donné que Czechowski prêchait au nom des « Adventistes du Premier Jour », adeptes du repos du dimanche ! Son zèle missionnaire enflammé aveuglait notre prédicateur sur l’ambiguïté d’une telle situation. Les dirigeants Vaudois réagirent promptement. Ils firent savoir que tous ceux qui se joindraient au nouveau Mouvement seraient privés des privilèges du Collège et de l’Hôpital. Cela méritait réflexion ! Deux personnes, cependant, refusèrent de se laisser intimider et demeurèrent fidèles aux doctrines prêchées. Catherine Revel fut ainsi la première observatrice du sabbat en Europe et Jean-David Geymet le premier Adventiste baptisé d’Europe.
Un zèle missionnaire infatigable
Michael Czechowski resta un an environ dans les Vallées Vaudoises. Le résultat n’ayant pas répondu à ses espérances, il décida de faire une tentative en Suisse et invita J.-D. Geymet à l’accompagner. Un beau jour de septembre 1865, après avoir emballé leurs maigres effets, les voilà tous deux partis, à pied, pour faire l’ascension du Mont-Cenis. A St Michel, ils prirent le train et arrivèrent tard dans la soirée à Yverdon où de braves gens, sollicités pour les accueillir, leur servirent de la soupe et les autorisèrent à coucher sur la paille.
Le lendemain, les deux hommes s’installaient à Grandson, dans une grande maison appelée « la Ruche », située derrière le château.
Les moyens financiers modestes de Czechowski ne lui permettaient pas d’entretenir son compagnon. Aussi J.-D. Geymet s’engagea-t-il comme journalier chez des paysans pour leur aider à rentrer les récoltes. Commence alors pour les deux hommes un travail d’évangélisation qu’on pourrait qualifier d’artisanal. Les premières réunions ont lieu dans des salles d’écoles prêtées pour la circonstance. Mais Czechowski, dont le zèle ne se ralentit pas, étend son activité aux villes et villages de la région, tenant des réunions au domicile des nouveaux convertis qui mettent avec joie leur logis à sa disposition. Certains jours, nos deux vaillants compagnons marchent du matin au soir, chargés de livres qui leur sont nécessaires, s’arrêtant de temps à autre pour se reposer, pour prier ou pour écrire les articles du petit journal, « L’Évangile éternel », que Czechowski édite à ses frais.
Le récit des pérégrinations de ces deux missionnaires a quelque chose de vraiment émouvant quand on sait que ces prédicateurs couvraient la plupart de leurs trajets à pied, avec un seul but en vue : la diffusion de l’Évangile. Leur situation pécuniaire n’était guère brillante mais ils en prenaient leur parti, l’essentiel étant, à leurs yeux, de prêcher pour obtenir des conversions.
Quand ils étaient parvenus à décider quelques personnes au baptême – par immersion, le plus souvent dans un lac, ce qui exigeait des néophytes le courage d’affronter l’opinion pour se soumettre à un rite inhabituel, propre à provoquer l’étonnement, voire la raillerie – alors, leur joie éclatait en actions de grâces.
Voilà quel était l’esprit des pionniers du Mouvement Adventiste.
À suivre …
Leçons pratiques tirées du livre de la nature (suite…)
Ellen G. White
La parabole du semeur et de la semence nous enseigne une profonde leçon spirituelle. La graine représente les principes semés dans le cœur ; sa croissance représente le développement du caractère. Que votre enseignement soit à cet égard très pratique. L’enfant préparera la terre et sèmera la semence. Tandis qu’il s’activera, le parent ou l’éducateur lui parlera du jardin du cœur, semé de bonnes ou mauvaises graines : tout comme il faut préparer le jardin à recevoir les graines, le cœur doit être préparé à recevoir la semence de vérité. Au fur et à mesure de la croissance de la plante, la comparaison entre les semailles naturelles et les semailles spirituelles pourra être poursuivie. (Counsels to Parents, Teachers and Students, p. 142.)
Tandis que le grain est mis en terre, [les parents] peuvent enseigner la mort de Christ, et la vérité de la résurrection lorsque l’épi lève. (Education, p. 111, anglais)
La culture du sol nous offre toutes sortes de leçons. Personne ne s’attend à ce qu’un terrain en friche produise tout de suite une moisson. Il faudra un travail assidu, tenace, pour préparer le sol, semer, mener à bien la récolte. Il en est de même pour les semailles spirituelles : le jardin du cœur doit être cultivé. Son sol doit être retourné par la repentance ; les mauvaises herbes qui étouffent le bon grain doivent être arrachées. Comme la terre autrefois envahie par les ronces ne peut être remise en valeur que par un travail diligent, les tendances mauvaises qui sont en nous ne peuvent être maîtrisées que grâce à des efforts persévérants accomplis au nom et avec la puissance du Christ. (Éducation, p. 125)
Parlez à vos enfants de la puissance miraculeuse de Dieu. Tandis qu’ils étudient le grand livre de la nature, Dieu impressionnera leur esprit. L’agriculteur laboure son champ et sème le grain, mais il ne peut faire pousser la semence. Il dépend de Dieu pour que s’accomplisse ce qu’aucun humain ne peut faire. Le Seigneur met sa force vitale dans le grain qui prend vie. Il veille à ce que le germe brise l’enveloppe et jaillisse pour porter du fruit. Tout d’abord apparaît la tige, puis l’épi, puis les grains dans l’épi. En découvrant l’œuvre accomplie par Dieu pour la semence, les enfants découvrent le secret de la croissance en grâce. (Conseils aux éducateurs, aux parents et aux étudiants, p. 103)
En Amérique, nous trouvons des nénuphars. Ces magnifiques nénuphars s’ouvrent purs, sans tache, parfaits et sans le moindre défaut. Ils poussent à travers un amas d’immondices. Je dis à mon fils : « Fais un effort pour couper la tige de ce nénuphar aussi près de la racine que possible. Je veux te faire comprendre quelque chose.
Il revint, la main pleine de nénuphars, et je les regardai attentivement. Ils étaient pleins de radicelles et les tiges tiraient leur subsistance du sable pur au plus profond ; c’est ainsi qu’ils forment un nénuphar pur et sans aucun défaut. Ils refusent toute impureté. Ils refusent tout ce qui est disgracieux, mais se développent dans la pureté.
C’est exactement de cette manière que nous devons élever nos jeunes dans ce monde. Que leurs esprits et leurs cœurs soient instruits concernant Dieu, qui Il est, qui est Jésus et le sacrifice qu’Il a consenti en notre faveur. Qu’ils recherchent la pureté, la vertu, la grâce, la courtoisie, l’amour, la patience ; qu’ils tirent tout cela de la Source de toute puissance. (Manuscrit 43a, 1894)
« Interroge donc les bêtes, elles t’instruiront, les oiseaux du ciel, ils te le révéleront, […] et les poissons de la mer te le raconteront. » Job 12 : 7, 8, « Va vers la fourmi […] ; considère ses voies. » Proverbes 6 : 6. « Regardez les oiseaux du ciel. » Matthieu 6 : 26. « Considérez les corbeaux. » Luc 12 : 24.
Nous ne devons pas nous contenter de parler aux enfants de ces créatures de Dieu. Les animaux eux-mêmes ont des leçons à leur apprendre. Les fourmis leur enseigneront l’assiduité patiente, la persévérance nécessaire pour franchir les obstacles, la prévoyance. Et les oiseaux leur enseigneront la confiance. Notre Père céleste veille à ce qu’ils aient tout ce qu’il leur faut, mais ils doivent chercher leur nourriture, bâtir leurs nids, élever leurs petits. A tout instant ils peuvent être à la merci d’ennemis décidés à les détruire. Et pourtant comme ils travaillent gaiement ! Comme leurs petits chants sont joyeux !
Elle est belle, la description que fait le psalmiste de la façon dont Dieu veille sur les créatures des bois :
Les montagnes élevées sont pour les bouquetins,
Les rocs sont le refuge des damans. Psaume 104 : 18.
Dieu commande aux sources de courir à travers les coteaux où habitent les oiseaux, où « ils font retentir leur voix parmi le feuillage » (Psaume 104 : 12). Toutes les créatures des bois et des collines font partie de sa grande maisonnée. Il ouvre la main et rassasie « à souhait tout ce qui a vie » (Psaume 145 : 16). (Éducation, p. 131-132)
L’abeille industrieuse donne aux hommes intelligents un exemple qu’il serait bon pour eux d’imiter. Ces insectes observent un ordre exact, et on ne trouve aucun paresseux dans la ruche. Ils exécutent leur ouvrage avec une activité et une intelligence qui dépasse notre compréhension… L’homme le plus sage attire notre attention sur les petites choses de la terre : « Va vers la fourmi, paresseux ; considère ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, ni inspecteur, ni maître ; elle prépare en été sa nourriture, elle amasse pendant la moisson de quoi manger. » « Les fourmis, peuple sans force, préparent en été leur nourriture. » Nous pouvons apprendre de ces petits enseignants une leçon de fidélité. Si, avec la même diligence, nous faisions fructifier les facultés qu’un Créateur omniscient a mis à notre disposition, combien plus élevées seraient nos capacités à nous rendre utile. L’œil de Dieu repose sur les plus petites de ses créatures ; n’aurait-Il donc pas de la considération pour l’homme formé à Son image, et n’est-Il pas en droit de s’attendre à une réponse favorable tous les avantages qu’Il lui a offerts ? (Testimonies for the Church, vol. 4, p. 455-456)
Une image pour tous
Par Amy Pavlovik
Notre apparence extérieure donne un message à tous ceux qui nous voient. Elle révèle, dans une grande mesure, la condition de notre parure intérieure, notre caractère. « Le vêtement est un reflet de l’esprit et du cœur. Ce que l’on porte sur soi est le signe de ce qui est en soi. » (Pour un bon équilibre mental et spirituel, p. 297)
Le style et l’apparence des vêtements que nous choisissons font partie intégrante du témoignage révélé par nos vies. Ils montrent si nous vivons pour nous glorifier et attirer l’attention sur nous-mêmes, ou si nous croyons qu’« Il faut qu’Il croisse et que je diminue. » (Jean 3 : 30) « Nos paroles, nos actes, nos vêtements, notre comportement et même l’expression de notre visage exercent une influence. De l’impression que nous laissons ainsi autour de nous découlent des conséquences bonnes ou mauvaises dont nul ne peut mesurer l’étendue. » (Paraboles, p. 294)
L’œuvre de la proclamation des messages des trois anges nous a été donnée, afin de préparer un peuple pour la seconde venue de Jésus. Et, que nous le réalisions ou pas, notre vêtement est un sermon en faveur ou contre ce message. « Le troisième ange d’Apocalypse 14 est représenté comme volant au milieu du ciel criant : Voici ceux “qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus.” Ici est révélée la nature de l’œuvre du peuple de Dieu. Il possède un message d’une si grande importance qu’il est représenté comme volant pour le présenter au monde. … Chacun doit avoir une influence décisive, non seulement par sa profession, mais aussi par son caractère et son vêtement. » (Testimonies, vol. 5, p. 206, 207)
« Nos paroles, nos actes, notre comportement, notre vêtement, tout devrait être une prédication. Nos paroles ne devraient pas être l’unique moyen de communiquer aux gens, mais tout ce qui est en rapport avec notre personne devrait être un sermon pour eux… » (Testimonies, vol. 2, p. 618) « Notre foi, notre vêtement et notre comportement doivent être en harmonie avec l’esprit de notre œuvre, qui consiste dans la propagation du message le plus solennel jamais prêché à l’humanité. » (Évangéliser, p. 486) « Cette humilité sera telle que la personne, les actes et l’habillement de tous ceux qui prêchent la sainte vérité de Dieu seront parfaitement appropriés, afin que tout ce qui est en relation avec nous soit en faveur de notre sainte religion. Le vêtement même sera une lettre de recommandation en faveur de la vérité face aux incroyants. Il sera un sermon en lui-même… » (Selected Messages, vol. 3, p. 251) « Nos paroles, nos actes, nos vêtements sont des prédicateurs vivants, qui rassemblent avec le Christ ou qui dispersent. Ce n’est pas une chose insignifiante et sur laquelle on puisse passer à la légère. La question des vêtements exige qu’on y réfléchisse sérieusement et avec prière. » (Témoignages, vol. 1, p. 690)
Notre vêtement ne prêche pas seulement, il n’a pas uniquement le potentiel de rassembler avec le Christ ou de disperser loin de Lui, mais le choix d’un vêtement approprié est un aspect important de la véritable religion. « Les grandes lignes de la véritable religion sont de posséder et de manifester continuellement notre relation avec Dieu, par nos paroles, nos vêtements, et notre comportement. » (Testimonies, vol. 4, p. 582)
Le sujet du vêtement et de l’apparence extérieure a une profonde importance. Et il est tout spécialement nécessaire que nous prenions le temps de l’étudier en détail, car il a été dans une grande mesure, étrangement négligé. Que Dieu vous bénisse alors que nous entreprenons l’étude des principes divins.
À suivre…
Toutes les citations sont d’Ellen G. White
Amy Pavlovik est américaine, mais vit actuellement en Macédoine avec son mari. Ils travaillent ensemble à l’œuvre du Seigneur, et viennent de terminer la traduction des 9 volumes des Témoignages en Macédonien.
Histoire pour les enfants
Tu ne feras aucun ouvrage…
Molosiwa aimait le Seigneur Jésus. En Afrique, où il vivait, les habitants du pays étaient réquisitionnés et devaient travailler pour le gouvernement indigène lorsqu’ils en recevaient l’ordre. Ils étaient divisés en « régiments » qui étaient commandés par des officiers indigènes.
Le travail qui incombait à Molosiwa était de ramasser du bois, car le gouvernement indigène se réunissait très tôt le matin, bien avant l’aube, et il devait toujours y avoir une bonne provision de bois pour faire du feu. Les hommes de corvée attelaient leurs chars à bœufs, et bien souvent il leur fallait plusieurs jours avant d’avoir recueilli la quantité de bois nécessaire.
Un jeudi matin, Molosiwa fut appelé avec ceux de son régiment pour ramasser du bois. Il prit son char et se rendit à l’endroit du rendez-vous. Il était malheureux d’avoir été appelé si tard dans la semaine. Le sabbat risquait d’arriver avant qu’il n’ait complété son chargement, et à moins de consentir à travailler ce jour-là – ce qu’il ne voulait à aucun prix – il pouvait s’attendre à avoir des ennuis. Il savait qu’il ne pouvait pas compter sur la compréhension ou l’indulgence de son supérieur, mais qu’au contraire, celui-ci s’ingénierait à lui rendre la vie dure. Il accomplit de son mieux le travail qui lui avait été confié ; au moins, personne ne pouvait le taxer de paresseux ! Hélas ! dès le vendredi matin, il sut qu’il n’aurait pas fini à temps, et il décida immédiatement quelle serait sa conduite.
Environ une heure avant le coucher du soleil, il conduisit ses bœufs à l’étable, vers un endroit propice pour camper, et commença à les dételer. Les autres hommes arrêtèrent leurs chars pour voir ce qui se passait, et l’officier s’approcha de lui pour lui demander ce qu’il faisait.
- Regardez le soleil à l’horizon, dit-il à son chef : dans une heure, lorsqu’il sera couché, ce sera le commencement du sabbat de Dieu, et je ne dois pas travailler ce jour-là. Je vais camper ici jusqu’à lundi matin, puis j’apporterai mon chargement à la ville. (Le gouvernement interdisait tout travail le dimanche, c’est pourquoi il parla de revenir le lundi.)
- Il n’en est pas question ! répondit l’officier. Tu vas atteler tes bœufs immédiatement et venir avec nous.
- Non, Monsieur ! Je regrette, mais je ne le puis.
- Dans ce cas, nous le ferons à ta place. Venez, vous autres, et attelez ces bœufs ! C’est ridicule ! Nous n’allons pas tolérer pareille absurdité !
Molosiwa se plaça devant les animaux immobiles et dit d’un ton résolu :
- Non, Monsieur ! Je ne puis consentir à cela non plus, car le commandement de Dieu dit : « Tu ne feras aucun ouvrage… ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail… » Mais je vous promets de rentrer avec mon chargement lundi matin.
- Non, Molosiwa, tu ne t’en sortiras pas ainsi. Je vais porter plainte contre toi pour avoir refusé d’obéir à mes ordres, et tu sais combien cette accusation est sérieuse ! En outre, tu seras passible d’une amende de cinq bœufs, au minimum.
- Très bien, Monsieur. Faites comme bon vous semble. Mais je dois obéir aux commandements de Dieu.
Et le régiment poursuivit son chemin sans Molosiwa, qui campa le sabbat et le dimanche. De bonne heure le lundi matin, il attela ses bœufs et conduisit son chargement de bois à la ville.
Son supérieur porta plainte contre lui pour avoir refusé d’obéir à ses ordres. Il fut reconnu coupable et condamné à payer une amende de cinq bœufs.
Cependant, il avait le droit de faire appel à ce jugement s’il le désirait. Mais si le juge maintenait le verdict, l’amende serait doublée ! Molosiwa décida de courir ce risque.
Le juge avait entendu parler de son cas et s’y était même intéressé au point de prendre des renseignements sur lui auprès des hommes de son régiment. Cependant, lorsque l’officier se présenta devant lui pour renouveler son accusation, il commença son interrogatoire sans laisser voir d’aucune manière qu’il était au courant.
- De quoi accusez-vous cet homme ? dit-il.
- D’avoir refusé d’exécuter mes ordres, Monsieur le Juge.
- Quels étaient ces ordres ?
- Je lui ai dit de ramener un chargement de bois.
- A-t-il refusé d’obéir ?
- Non, pas exactement.
- Mais, en réalité, a-t-il apporté le bois ?
- Oui, il l’a apporté.
- Dans ce cas, de quoi l’accusez-vous ? Vous dites que vous lui avez intimé l’ordre de ramener du bois, et c’est ce qu’il a fait. L’accusation ne tient pas, à moins que vous ayez d’autres charges contre lui.
- Mais il a refusé de faire rentrer son chargement le vendredi soir ou le samedi, sous prétexte que c’était son sabbat !
- Cela fait longtemps que je désirais juger un cas pareil, répliqua le juge. J’admire un homme comme Molosiwa, qui a le courage de ses opinions. Et quoique je ne sois pas d’accord avec ses croyances, je suis persuadé que ce serait injuste de le punir parce qu’il observe le sabbat, s’il croit que c’est ce que la Bible enseigne. Rendez-lui ses cinq bœufs et ne soumettez plus des cas comme celui-là devant cette cour !
C’est ainsi que tout finit bien pour Molosiwa, parce qu’il était un chrétien sincère, qui vivait en accord avec ses convictions. Mais Marc, un autre homme qui habitait dans la même région, fit une expérience fâcheuse, et par sa propre faute encore !
Marc se disait observateur du sabbat, mais il n’obéissait pas à ce commandement d’une façon scrupuleuse. Lui aussi reçut l’ordre de ramasser du bois le jour du sabbat. Comme il refusait, il dut payer une amende de six bœufs. Comme Molosiwa, il fit appel, et le même juge fut désigné pour juger son cas.
- Tu dis que tu observes le samedi comme jour de repos ? demanda celui-ci.
- Oui, Monsieur le Juge.
Alors le juge le regarda droit dans les yeux et dit d’une voix lente où chaque mot avait son poids :
- Qui est-ce qui a été vu en train de couvrir son toit de chaume un samedi matin, il n’y a pas très longtemps ?
Marc tressaillit.
- Et qui, un samedi matin, labourait son champ qui se trouve là-bas, dans la brousse, où il croyait que personne ne le verrait ? continua le juge.
Marc baissa la tête, confus. Aux yeux de tous, il était visiblement coupable, mais il restait là, sans mot dire.
Le juge poursuivit :
- Si tu peux accomplir des travaux pour ton propre compte le samedi, rien ne t’empêche de travailler aussi pour le gouvernement ce jour-là. Je double ton amende. Tu es condamné à payer douze bœufs !
Molosiwa est resté un membre fidèle et actif de l’Église. Quant à Marc, il s’est éloigné de Dieu et ne prétend plus Le servir.
Puissions-nous tous, avec l’aide de Dieu, être des chrétiens véridiques et courageux. – B. I.
Coin Santé
Pâté minute
Ingrédients :
100 g de biscottes réduites en chapelure
60 g de levure alimentaire
60 g de margarine
2 verres de bouillon bouillant
aromates : paprika, sel au céleri, basilic, thym, muscade en poudre, quatre épices… Ou encore échalotes ou oignons fondus, champignons cuits…
Dans un saladier, verser les biscottes réduites en chapelure, et ajouter les aromates que vous souhaitez. Verser le bouillon bouillant. Bien mélanger et laisser gonfler une ou deux minutes. Rajouter la margarine et la levure alimentaire. Bien amalgamer le tout, et laisser refroidir. Mettre dans un joli plat pour servir ce pâté, délicieux et simple.
Mousse à tartiner
Ingrédients :
125 g de tofu nature ou aux herbes
75 g de noix
50 g d’olives
1 gousse d’ail
Passer tous les ingrédients au mixeur en commençant par les noix, puis avec les olives, l’ail et le tofu coupé en petits cubes.
C’est une mousse très appréciée sur les canapés, décorés de cerneaux de noix. On peut aussi y ajouter du basilic frais.
Coin poème
Un miracle romain
Du temps des Vaudois, un livre fut écrit pour défendre l’idée selon laquelle le prêtre avait le pouvoir de changer le pain et le vin de la sainte cène en chair et en sang de Jésus. L’Église du désert attaqua fortement cette nouvelle hérésie, ce qui mit l’Église de Rome encore plus en colère contre elle.
Un poème fut écrit pour montrer la folie de cette croyance en la transsubstantiation. Je pense que vous verrez aussi le danger de croire des doctrines qui ne sont pas ancrées dans la Bible.
Une belle femme, une protestante, était mariée à un Catholique ;
Très tôt, elle apprit à aimer les histoires et les vérités Bibliques.
Son mari regrettait grandement son refus de céder :
Rejoindre l’Église Mère de Rome, et les hérétiques renier.
Il la flattait donc jour après jour, mais elle ne voyait toujours pas,
Comment elle serait bénie, en adorant des idoles faites de bois.
La messe, l’hostie et les miracles servaient à tromper les gens,
Quant à la transsubstantiation, il n’en était pas autrement.
Il alla donc voir son prêtre, et lui relata sa triste histoire :
‘Ma femme est incroyante, mon père ; peut-être allez vous prévaloir ;
Pour tous vos miracles Romains, ma femme a une forte aversion,
Faire un vrai miracle, pourrait conduire à sa conversion.’
Le prêtre accompagna le jeune homme – pensant à une récompense ;
‘Je vais la convertir, et lui ouvrir les yeux,’ dit-il plein d’assurance.
Arrivant à la maison un peu plus tard, le mari cria fortement :
‘Le prêtre dîne chez nous !’ ‘Il est bienvenu,’ dit-elle gentiment.
Le repas enfin terminé, le prêtre se mit à l’œuvre, comme prévu,
Il enseigna son hôte, quant à l’état de péché de l’homme déchu ;
Parlant de l’amour du Sauveur, que les Chrétiens ne peuvent nier,
Alors qu’il se donna lui-même en sacrifice, mourut pour nos péchés.
‘Demain je reviendrai, avec du pain et du vin par moi préparés ;
Le miracle sacramentaire sauvera votre âme égarée.’
‘Je préparerai le pain,’ dit-elle. ‘Comme vous voudrez,’ dit le prélat,
‘Suite à ce miracle, vous serez convaincue, croyez moi!’
En effet le prêtre revint et, selon son habitude, bénit le pain et le vin.
La dame demanda, ‘Sont-ils changés ?’ Le prêtre leva sa main,
‘Oui, de simple pain et vin, les voilà véritables chair et sang ;
Cette puissance que je possède en a fait le Dieu Tout-Puissant !’
Ayant béni le pain et le vin, ils se préparèrent à manger.
La femme dit au prêtre, ‘Il faut que vous le sachiez :
Il se trouve dans la pâte une mesure d’arsenic,
Mais sa nature étant changée, vous ne prenez aucun risque !’
Le prêtre perdit la voix – il devint pâle comme la mort.
Le pain et le vin tombèrent de ses mains, il inspira très fort :
‘Je veux mon cheval !’ cria le prêtre, ‘Cette maison est maudite !’
La dame répondit, ‘Partez, maudit de Rome et de ses rites !’
Le mari, étonné, resta assis et ne prononça pas un mot.
Finalement, il parla : ‘Ma chère, le prêtre est parti au galop ;
Je ne suis pas si sûr de pouvoir avaler de telles histoires ;
Cette fable Catholique Romaine, je ne peux plus y croire.’
Traduit par nos soins,
Source inconnue.