Etoile du matin

Vol.6 - Novembre 2011

Mise en ligne Avr 23, 2012 par Etoile du Matin dans Etoile du Matin 2011
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Portland Head Light - Maine

Le Fondement de Ta Parole est la Vérité, et toutes les lois de Ta justice sont éternelles. Psaume 119 : 160

 

Table des matières

Editorial
Les Saintes Ecritures et le jour de repos
Confession des péchés, par James White
A qui irions-nous ? par Elie Stragapède
Message d’introduction au camp-meeting 2011, par Marc Fury
Sur leurs traces, 36ème et dernière partie
Histoire pour les enfants, «  La fermeté de Marie »
Coin santé

Editorial

Voici, oh ! qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble. (Psaume 133 : 1)

   Chers amis,

   C’est avec joie que nous avons eu l’occasion de rencontrer plusieurs d’entre vous lors de notre rencontre au Camping de la Cascade. Vous nous manquez déjà ! Mais pour ceux qui n’ont pas pu se joindre à nous, j’aimerais leur faire un petit compte rendu.

   « Pour nous, les organisateurs, l’aventure a commencé le 20 septembre, et s’est terminée le 29 du même mois. Ainsi, le mardi 20, nous avons pris le volant pour nous rendre à l’aéroport de Toulouse 130 Km plus loin. Là, nous avons accueilli Irina, Sacha et leur fils Vassili pour leur premier séjour en France. Pasteur Allen avait tenu à ce que nous les invitions, car Sœur Irina s’occupe de la traduction de son magazine Old Paths (Anciens Sentiers) en langue Russe, et nous a accompagnés lors de nos déplacements dans les pays de l’Est en novembre l’année dernière. Leur venue en France a été une aventure pour nous, mais aussi pour eux, car il est très difficile pour les Moldaves d’obtenir un visa pour la France, et nous avons même eu droit à la visite d’un agent de police et de deux gendarmes, à une semaine d’écart et sans préavis ! Mais Dieu soit loué, tout s’est bien passé, et les visas ont été accordés à nos amis.

   Mercredi le 21, je suis retourné à Toulouse, où j’ai cherché Pasteur Allen, et ce fut une très grande joie pour nous de nous retrouver. Je lui ai offert un exemplaire de notre nouvelle édition de son livre « Le Fondement de Notre Foi », et nous avons repris la route. En rentrant, nous nous sommes arrêtés à Albi Piano, car il nous fallait un clavier pour le Camp Meeting. C’est là qu’eut lieu le premier miracle, ce spécialiste des pianos n’avait jusque là jamais vendu de claviers électroniques et avait reçu ce jour même son premier modèle de piano numérique, exactement celui qu’il nous fallait !

   La matinée du jeudi s’est écoulée rapidement, et nous sommes vite arrivés au grand moment du début des rencontres. J’ai moi-même ouvert les réunions avec quelques réflexions spirituelles que vous pourrez lire pour vous même dans ce magazine.

   Elisabeth prit ensuite la Parole pour nous parler des plans de Dieu pour nos vies et très rapidement, le temps a passé… Germain Trival nous a exhorté à être prêts, sachant que Jésus, Lui, est prêt et n’attend que nous pour revenir. Elie Stragapède nous exhorta à nous tenir aux pieds de Jésus et à lui être fidèle, car il a les paroles de la vie, Denis Thomas nous présenta un ensemble de choses utiles en situation extrême de crise et nous exhorta à sortir des villes pour nous retirer dans les campagnes. Chaque soir, Pasteur Allen nous a enseigné les véritables piliers de la Foi Adventiste, et vendredi après-midi, nous avons étudié le sujet de la justification par la foi, après quoi il y eut une sainte-scène qui fut une grande bénédiction. Le sabbat, les réunions se poursuivirent, et chacun eut l’occasion de louer Dieu et de mieux comprendre sa volonté pour nos vies. Alors que pasteur Allen nous a parlé du message du sanctuaire, frère Henri nous a expliqué l’origine païenne du dogme trinitaire, et son rôle clef dans l’œcuménisme, mais a également montré l’infidélité que représente l’adhésion de l’organisation Adventiste à la FPF. Nous avons également entendu le témoignage de vie de Irina Raylean, notre sœur Moldave, qui est venue avec sa famille, et a partagé de nombreuses expériences de foi avec Jésus.

   Très rapidement, le sabbat a prit fin et dimanche fut encore une journée très riche. Le matin, Antoine Thomas présenta une étude approfondie sur la Nouvelle Jérusalem. Je pris ensuite la parole pour montrer le parallèle existant entre le dogme trinitaire adventiste actuel et l’apostasie de Kellogg au début du XXème siècle. « Jésus est notre Consolateur », nous a dit la messagère de Dieu.

   Enfin dimanche après-midi est arrivé, et pasteur Allen nous a enseigné au sujet de la véritable Eglise de Dieu, qui est loin d’être une organisation quelconque, mais qui est plutôt l’assemblée des fidèles à la Vérité. Suite à cela, pasteur Allen offrit une dernière prière et par la même occasion, il mit mon épouse et moi-même à part pour le ministère. Ensuite, nous nous rendîmes vers le Tarn, où sœur Violetta fut baptisée. Sœur Violetta était exprès venue depuis l’Italie, avec l’espoir de pourvoir se reconsacrer à Dieu par le baptême ; pasteur Allen et moi-même l’avions déjà rencontrée lors de notre voyage missionnaire en Italie l’année dernière. Elle donna son témoignage, et nous vécûmes des moments riches et inoubliables.

   Ainsi se terminèrent nos rencontres au camping de la Cascade, elles furent une riche bénédiction pour chacun de nous, et nous pouvons vraiment dire que nous y avons trouvé l’Esprit de Dieu. Merci à Dieu et à son Fils Jésus de nous avoir accordé cet Esprit d’Amour, de Joie et de Paix. Merci à tous ceux qui ont contribué à cette atmosphère chaleureuse et conviviale, et nous attendons déjà avec ferveur notre prochaine rencontre de l’année prochaine, Dieu voulant !

Dans l’Amour de Jésus, Marc et Elisabeth.


Les Saintes écritures et le jour du repos

1ère Partie.

1. Quand et par qui le Sabbat a-t-il été institué ?

Genèse 2 : 1, 2 Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait faite ;  et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia.

2. Que fit Dieu après s’être reposé le septième jour ?

Genèse 2 : 3 Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant.

3. Quels sont donc les actes distinctifs par lesquels le Sabbat a été institué ?

Dieu se reposa, Il le bénit et le sanctifia.

4. Le Christ eut-Il une part dans la création du monde et l’institution du Sabbat ?

Jean 1 : 3 Toutes choses ont été faites par elle [la Parole, Jésus], et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. Voir encore Ephésiens 3 : 9 ; Colossiens 1 : 16 ; Hébreux 1 : 2.

NOTE – Le Christ ayant été l’agent actif de la création doit s’être reposé le septième jour avec son Père. Le Sabbat est donc son jour de repos à lui aussi.

5. Pour qui le Christ dit-Il que le Sabbat a été fait ?

Marc 2 : 27 Le Sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le Sabbat.

NOTE – le Sabbat n’a pas été fait pour les Juifs seulement, car il a été institué plus de deux mille ans avant la naissance du premier Israélite.

6. Quel est le contenu du commandement sur le Sabbat ?

Exode 20 : 8-10 Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Eternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes.

7. Quelle est la raison donnée en faveur de l’observation du jour du Sabbat ?

Verset 11 Car en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre, la mer, et tout ce qui y est contenu, et qu’il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du [Sabbat] et l’a sanctifié.

NOTE – Le Sabbat est le mémorial de la création et le signe de la puissance créatrice de Dieu. Par son observation Dieu a voulu que l’homme se souvienne à jamais de Lui comme étant le Dieu vivant, Créateur de toutes choses.

8. Comment Dieu mit-Il Israël à l’épreuve dans le désert ?

Exode 16 : 4 L’Eternel dit à Moïse : Voici, je ferai pleuvoir pour vous du pain, du haut des cieux. Le peuple sortira, et en ramassera, jour après jour, la quantité nécessaire, afin que je le mette à l’épreuve, et que je voie s’il marchera, ou non, selon ma loi.

9. En quel jour les Israélites recueillaient-ils une double portion de manne ?

Verset 22 Le sixième jour, ils ramassèrent une quantité double de nourriture, deux omers pour chacun. Tous les principaux de l’assemblée vinrent le rapporter à Moïse.

10. Qu’est-ce que Moïse répondit aux principaux du peuple ?

Verset 23 C’est ce que l’Eternel a ordonné. Demain est le jour du repos, le sabbat consacré à l’Eternel.

NOTE – Il faut remarquer que ceci se passait un mois au moins avant que les Israélites arrivent au Sinaï.

11. Que firent quelques Israélites pendant le septième jour ?

Verset 27 Le septième jour, quelques-uns du peuple sortirent pour en ramasser, et ils n’en trouvèrent point.

12. Comment Dieu censura-t-Il cette désobéissance ?

Verset 28 Alors l’Eternel dit à Moïse : Jusques à quand refuserez-vous d’observer mes commandements et mes lois ?

13. Pourquoi les Israélites recevaient-ils une double portion de manne le sixième jour ?

Verset 29 Considérez que l’Eternel vous a donné le Sabbat ; c’est pourquoi il vous donne au sixième jour  de la nourriture pour deux jours. Que chacun reste à sa place, et que personne ne sorte du lieu où il est au septième jour.

14. En quoi le Seigneur mit-Il son peuple à l’épreuve pour voir s’il obéissait ou non à sa loi ?

Il le mit à l’épreuve dans l’observation du Sabbat.

NOTE – Nous voyons ainsi que le commandement d’observer le Sabbat faisait partie de la loi de Dieu avant que cette loi fût promulguée au Sinaï, car cet incident se produisit dans le désert de Sin avant que les enfants d’Israël fussent arrivés au Sinaï où la loi leur fut donnée. Le Sabbat et la loi ont existé tous deux depuis la Création.

15. Qu’est-ce que Dieu commande aux hommes d’observer en mémoire de l’œuvre de la création ?

Exode 20 : 8 Souviens-toi du jour du [Sabbat] pour le sanctifier.

16. Pourquoi le Sabbat doit-il être sanctifié ?

Exode 20 : 11 Car en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre, la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du [Sabbat], et l’a sanctifié.

17. Pendant combien de temps Dieu désire-t-Il que la création des cieux et de la terre soit commémorée ?

Psaume 111 : 2-4 Les œuvres de l’Eternel sont grandes ; elles font l’étude de tous ceux qui les aiment. Ses actes font éclater sa splendeur et sa magnificence, et sa justice demeure éternellement. Il a perpétué le souvenir de ses œuvres merveilleuses. Voir aussi le texte et la note qui suivent la question 21.

 

Confession des péchés

James White

   Nous vivons dans un monde où toute chose est souillée par le péché. Notre terre est peuplée par une race qui est en rébellion contre Dieu. Dieu a fait l’homme droit, mais il a cherché beaucoup de détours. Ces détours se rapportent à l’effort que l’homme a fait pour obtenir plus de bonheur en désobéissant à Dieu. Ce n’est point la faute de notre Créateur que la famille humaine possède une nature mauvaise. Cette nature perverse est le résultat d’une apostasie envers Dieu. Dieu n’a pas seulement fait l’homme à l’état d’être innocent, mais il a encore pourvu au moyen par lequel l’homme peut être rétabli dans cette innocence qu’il a perdue.

   Le sang de Christ peut purifier l’homme du péché. L’Esprit de Dieu est capable de changer la nature de l’homme et faire de lui une nouvelle créature en Jésus-Christ. L’homme peut être sauvé par la grâce de Dieu, s’il veut s’y soumettre et y obéir. Mais le plus grand de tous les miracles, est celui par lequel la nature de l’homme est changée au point qu’il cesse d’aimer et de suivre ce qui est mal, pour aimer ce qui est pur et bon et y obéir. C’est le privilège de tout membre de la famille humaine d’avoir part à ce grand salut. Il n’est pas nécessaire que nous attendions à demain, pour la manifestation de la miséricorde de Dieu envers nous. Aujourd’hui, si nous voulons écouter sa voix, nous pouvons recevoir le pardon de nos péchés. De la part du Saint-Esprit, il n’y a jamais rien qui empêche l’accomplissement de cette œuvre. Si jamais il existe quelque empêchement, il se trouve toujours dans notre manque de volonté à nous conformer à ce qui est juste. Nous refusons d’accepter les conditions que le Seigneur nous pose.

   Il n’est rien que les hommes fassent moins volontiers que de confesser leurs péchés. Satan leur dit que ce serait un déshonneur pour eux de reconnaître leurs fautes ; et l’orgueil du cœur humain pousse toujours les hommes à refuser de reconnaître qu’ils ont mal agi ; pourtant il n’est aucun acte plus honorable aux yeux de Dieu et des hommes que le franc aveu de nos fautes. Il n’est rien qui porte si loin notre confiance en un homme que l’acte de la confession. Nous voyons que, quoique cette personne ait péché contre Dieu, ou nous ait fait quelque tort, étant sous l’influence de puissantes et soudaines tentations, elle est désireuse de reconnaître sa faute, du moment qu’elle a eu le temps de penser sérieusement à la chose. Elle ne justifie pas l’acte un seul instant après y avoir réfléchi avec calme et sérieux.  Elle ne peut retirer l’acte coupable, mais elle peut reconnaître qu’elle a mal agi, et elle sent que c’est un grand privilège de faire un aveu. Elle ne cherche pas à jeter le blâme sur d’autres, même si d’autres ont pu être en faute aussi bien qu’elle-même ; mais elle reconnaît franchement ses propres torts et laisse les fautes des autres hors de compte.

   Il n’y aurait point de difficulté à faire cesser les troubles parmi les hommes, et spécialement ceux qui existent parmi les frères, si chacun confessait volontiers ses propres fautes avec franchise, et on n’aurait point de peine à faire cela, si ce n’était à cause de l’orgueil et de l’obstination  de nos cœurs naturels. Nous disons que ceux avec lesquels nous sommes en désaccord ont commis de grandes fautes à notre égard, et cela est peut-être vrai. Nous pensons aussi perdre notre dignité en confessant nos torts à ces personnes avant qu’elles aient fait une humble confession de leurs torts envers nous. Cette idée est complètement fausse. Nous ne perdons pas notre dignité en confessant nos péchés, même si ceux contre lesquels nous avons péchés nous ont grandement lésés. Si nous confessons nos péchés, cela aura une grande influence en incitant ceux qui nous ont fait du tort à confesser aussi leurs péchés. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » 1 Jean 1 : 9. « Confessez vos fautes les uns aux autres, » dit Jacques, « et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. » Jacq. 5 : 16. Ne suivrons-nous pas cet excellent conseil ? Ceux qui confessent leurs péchés et les abandonnent, ont la promesse qu’ils trouveront miséricorde. « Celui qui cache ses transgressions ne prospérera point ; mais celui qui les confesse, et qui les délaisse obtiendra miséricorde. » Prov. 28 : 13.

   Il nous est impossible de dire en vérité que nous n’avons jamais péché contre Dieu. Il nous est impossible de dire que nous n’avons jamais fait de tort à notre prochain. Ce n’est pas un avantage pour qui que ce soit de posséder un esprit de propre justice. Ce n’est pas un honneur pour nous de nous justifier nous-même, quand nous avons mal agi, ni même honorable de faire comme si nous n’avions pas conscience d’avoir commis quelque tort. Il est honorable d’avouer franchement nos fautes au moment où nous les avons découvertes, et de demander pardon à tous ceux contre lesquels nous avons péchés. Ceux qui ont perdu la confiance de leurs frères à cause de leur mauvaise conduite, regagneraient aussitôt cette confiance, s’ils confessaient franchement les fautes qu’ils ont commises. Si l’esprit de confession pouvait trouver sa place dans nos cœurs, les difficultés cesseraient parmi les frères, l’Esprit de Dieu reposerait librement sur nous, et les pécheurs se convertiraient à Dieu. Essayons de voir ce que nous pouvons faire avec l’aide de Dieu, pour éloigner de nous toutes causes de difficulté et de malentendu, en confessant chacun franchement aux autres, les fautes commises à leur égard. Et souvenons-nous que dans toutes ces circonstances, il y a une plus grande faute que celle que nous avons commise envers notre frère ; c’est le mal que nous avons commis contre Dieu. Quoique David eût péché contre Urie de la manière la plus grave, son péché contre Dieu, dans ce fait particulier, lui apparut tellement plus grand que celui qu’il avait commis contre Urie, qu’il s’écria : « J’ai péché contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux. » Ps. 51 : 6. Rappelons-nous donc qu’avec le devoir de confesser nos fautes les uns envers les autres, nous avons celui de prier Dieu afin que nous soyons guéris, et la prière fervente ainsi offerte sera exaucée.

 

A QUI IRIONS-NOUS ?

Elie Stragapède

« J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. » Deut. 30 : 19.

« Simon Pierre lui répondit : Seigneur, A QUI IRIONS-NOUS ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Jean 6 : 68, 69.

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   « J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction, choisis donc la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. »

   Depuis la chute d’Adam et Eve, Dieu dans sa bonté, a donné la possibilité de se racheter par le biais du libre arbitre, et cela à toute l’humanité. Pendant toute sa vie d’homme est confronté à ce choix : la vie ou la mort.

   Hélas, déjà le peuple d’Israël, l’élu de Dieu, a préféré la tradition des hommes au lieu de la Parole de Dieu. A plusieurs reprises Jésus a voulu les ramener à la raison, à l’alliance conclue avec Dieu, ils n’ont pas écouté.

   Le premier objectif de ce même Jésus en venant sur la terre était de réveiller ceux qui étaient aveuglés par l’enseignement des pharisiens, voyons ce qu’Il a dit  dans Mt. 10 : 34-36 :

   « Ne croyez pas que je sois venu pour apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère… ; et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison. »

   Ce langage est dur pour l’être légaliste qui de plus en plus s’affronte à l’enseignement de Jésus, le prenant pour un apostat, pour adversaire des lois établies et révolutionnaire de l’ordre public. Il est très gênant.

   Même au niveau de la famille, la vérité et l’erreur ne peuvent que créer la division, au sein d’un couple comme aussi entre frères et sœurs. Tous les jours nous constatons cela ; ces paroles de Jésus s’appliquent aujourd’hui aussi, et d’une manière plus visible. L’ennemi s’attaque à la famille, au couple : symbole de l’unité de Christ et de son église. (Lorsqu’elle est fondée sur la vérité).

   La méthode d’approche de Jésus est insolite, directe, dure pour certains ; pouvait-il faire autrement ? La réponse est non. La situation morale et religieuse du peuple d’Israël était sur le point de sombrer entièrement dans l’apostasie. Il ne désirait plus être mis de côté par les nations environnantes, mais s’en approcher spirituellement et économiquement. Son objectif était de dominer dans tous les domaines.

   Cette attitude du peuple d’Israël et surtout de ses dirigeants ne pouvait qu’aboutir à l’échec. Jésus, dans son omniscience, a perçu cela et c’est la raison pour laquelle, il a ouvertement dévoilé son programme : « Je ne suis pas venu apporter la paix mais l’épée. »

   Il fallait faire comprendre à tous que le moment est venu de faire un choix entre le vrai et le faux, entre la vérité et l’erreur, sinon cela peut être fatal ; c’est pourquoi Jésus a dit : « Craignez celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne » (Mat. 10 : 28)

   C’était le moment décisif pour ce peuple car il est écrit que Jésus est venu dans ce monde et en particulier en Israël « Juste à temps ». Autrement, s’il avait tardé, ce peuple aurait été perdu pour toujours. La méthode de Jésus ? Elle se compare un peu aux pompiers qui vont dans le feu pour sauver et arracher les gens à la mort.

   Il fallait faire vite avant que la corruption les submerge, il n’y avait pas une minute à perdre. Jésus ne s’est jamais posé la question : cela vaut-il la peine ? Avant même la chute d’Adam, il était prêt à cette éventualité, c’est l’amour suprême qui l’a poussé à descendre sur cette terre.

   Jésus ne change pas de méthode ; nous le voyons en Galilée, ou il exposa la vérité (Livre J.C. p. 383, 1er prg.) « Quand ils sont mis en contact avec la vérité, ils s’aperçoivent que leurs vies ne s’accordent pas avec la volonté divine. » La réponse des disciples : « Cette parole est dure. » 1er drame de la vie du Christ. Israël rejeta son Sauveur, parce qu’il voulait un conquérant, qui lui assurerait un pouvoir temporel.

   ‘Jésus ne cherche pas à retenir les dissidents ; il dit aux douze « Ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? » (p. 385 prg 2)’

   Pierre répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? » Les maîtres d’Israël étaient esclaves du formalisme. Les Pharisiens et les sadducéens se disputaient sans cesse. Abandonner Jésus signifiait tomber parmi ces gens férus de rites et de cérémonies, gens ambitieux ne cherchant que leur propre gloire. Les disciples avaient trouvé plus de paix et de joie depuis qu’ils avaient accepté le Christ que pendant tout le temps qu’ils avaient vécu sans lui.

   Comment rejoindre ceux qui avaient méprisé et persécuté l’ami des pécheurs ? On attendait depuis longtemps le Messie ; impossible, maintenant qu’il était venu, de l’abandonner en faveur de ceux qui en voulaient à sa vie et qui les avaient persécutés parce qu’ils l’avaient suivi. » (J.C. p. 385)

   « A QUI IRIONS-NOUS ? » Il n’est pas question de renoncer aux enseignements du Christ, à ses leçons d’amour et de miséricorde, pour se plonger dans les ténèbres de l’incrédulité et de la méchanceté mondaine. Alors que le Sauveur se voyait abandonné de beaucoup de ceux qui avaient été témoins de ses œuvres merveilleuses, Pierre exprima la foi des disciples : « Tu es le Christ. » Ils ne pouvaient songer sans déchirement à se détacher de cette ancre de l’âme. » (J.C. p. 385 paragraphe 4)

   Suite p. 385 prg. 4. « Se priver du Sauveur c’était aller à la dérive sur une mer sombre et agitée. »

   J.C. p. 386. 2 « En présentant la vérité qui allait mettre à l’épreuve ses disciples et en éloigner un grand nombre, Jésus n’ignorait pas le résultat ; mais il poursuivait un dessein miséricordieux. »

   Au bas du prg. P. 386 « Mais Jésus provoqua la crise à un moment où sa présence personnelle pouvait encore affermir la foi de ses vrais disciples. »

   Vous me direz : C’est l’histoire ancienne, nous avons compris la leçon, nous connaissons les astuces de Satan et savons mieux les combattre, nous avons la vérité, nous sommes les dépositaires des oracles de Dieu, nul ne peut nous abattre.

   C’est méconnaître notre histoire que d’affirmer de tels propos.

   En octobre 2009, il y avait dans le monde 16 800 000 Adventistes, alors qu’il y aura seulement 144000 sauvés vivants au retour de Jésus. C’est une conséquence de l’introduction de la nouvelle Théologie.

   Voyons maintenant notre histoire, est elle différente de celle du peuple d’Israël ? Lisons Tr. Des S. (Edit. 50) p. 501/ prg. 3… « L’histoire de l’ancien Israël est une image frappante de celle des Adventistes. Dieu avait conduit ces derniers tout comme il avait conduit son peuple hors d’Egypte. Dans le grand désappointement leur foi avait été éprouvée comme l’avait été celle des Israélites à la mer rouge. S’ils avaient continué de mettre leur confiance en Celui qui les avait conduits, ils auraient vu le salut de Dieu. Si tous ceux qui travaillèrent d’un commun accord à l’œuvre en 1844 avaient reçu le message du 3ème ange et l’avaient proclamé par la vertu du St. Esprit, le Seigneur aurait, par eux, opéré avec puissance. Un flot de lumière se serait répandu sur le monde, les habitants de la terre auraient reçu l’avertissement, l’œuvre se serait achevée, et il y a des années que le Seigneur serait venu pour introduire les siens dans la gloire. »

   L’histoire se répète ; c’est toujours la propre suffisance, l’orgueil et l’insubordination qui cause la séparation d’avec Dieu. Déjà en 1888 avec la prédication de Jones et Waggoner sur la justification par la foi, nous constatons l’opposition : deux pour cent seulement acceptèrent cette vérité alors que le mouvement avait 44 ans d’existence. Voici quelques déclarations d’E.G. White et d’autres :

   « Le refus d’abandonner des idées préconçues et d’accepter cette vérité explique en grande partie l’opposition qu’a rencontré à Minneapolis le Message du Seigneur présenté par les frères Waggoner et Jones. En suscitant cette opposition, Satan a réussi dans une grande mesure à priver notre peuple de la puissance extraordinaire du St. Esprit que Dieu désirait ardemment lui communiquer. …On a résisté à la lumière qui doit illuminer le monde entier de sa gloire et ce sont quelques-uns de nos propres frères qui ont contribués pour une grande part à priver le monde de cette lumière. » M.C. vol. 1 p. 276.

   La déclaration suivante de frère Uriah Smith est aussi précise, la voici : « Le message qui nous a été donné par A.T. Jones et E.J. Waggoner, est un message de Dieu à l’église de Laodicée. » lettre 5-24, 1892.

   La déclaration de E.G. White est claire : « Quand le frère Waggoner a énoncé ses idées à Minneapolis, ce fut le premier enseignement clair à ce sujet que j’aie jamais entendu prononcer par des lèvres humaines, excepté les conversations entre mon mari et moi-même. » M.S. 5, 1889.

   « On m’a posé la question : « Que pensez-vous de cette lumière, présentée par ces hommes (Jones et Waggoner) ? Voyons, mais c’est ce que je vous ai présenté les derniers quarante cinq ans, les charmes incomparables du Christ, voilà ce que j’ai essayé de vous présenter à l’esprit. » M.S. 1889.

   Ces opposants ont-ils changé ? Voici la réponse…

   « Accuser et critiquer ceux dont Dieu se sert c’est accuser et critiquer le Seigneur qui les a envoyé… Les préjudices et les opinions qui ont régné à Minneapolis ne sont certainement pas morts… Mais les racines n’en ont jamais été extirpées et ils portent toujours leurs fruits impies qui empoisonnent le jugement, pervertissent la perception et aveuglent la compréhension de ceux avec qui vous vous associez concernant le message et les messagers. (Jones et Waggoner) » Test. To Ministers. P. 466, 467.

   Cette dernière déclaration précise bien le fait que c’est contre Dieu lui-même que ces opposants luttent.

   Dans la déclaration suivante, ont-ils exprimé des regrets ?

   « Nous savons que le Fr. Jones a donné le message pour ce temps-ci, la nourriture au temps convenable pour le troupeau de Dieu, sur le point de mourir. La conférence de Minneapolis a fourni une excellente occasion à tous ceux présents, d’humilier leur cœur devant Dieu et d’accueillir Jésus comme le grand instructeur. Ensuite, quand évidence après évidence a été accumulée, pourquoi n’avez-vous pas regretté d’avoir rejeté le message de miséricorde, que le Seigneur vous a envoyé ? » Lettre 1893, janvier 9.

   Les opposants n’ont pas senti le besoin du grand remède à leur mal qui les conduisait à la mort ; au contraire, ils se complurent dans leur situation et déclarèrent : » Je suis riche, je n’ai besoin de rien. » Bien des fois j’ai entendu cette déclaration navrante. On se pose la question : quelle est la raison de leur position ? Sont-ils convaincus d’être dans la vérité ? La réponse plausible est que la majorité aime les aises, vivre dans les agglomérations où les commodités et les divertissements ne manquent pas. C’est le libertinage et les unions libres, parce qu’ils ne veulent pas prendre des responsabilités en tant que futur père et mère. Satan se réjouit car il efface ainsi la base d’un vrai foyer dont l’unité nous fait comprendre l’unité parfaite de Christ et de son église (épouse).

   Voici une déclaration de l’Esprit de prophétie : « Beaucoup participent avec empressement aux divertissements profanes et dépravés que la Parole de Dieu interdit. Ils se séparent ainsi de Dieu et se rangent parmi ceux qu’il convient d’appeler les bons vivants. Les péchés qui ont amené la destruction des antédiluviens et des villes de la plaine existent encore aujourd’hui, non seulement dans les régions païennes ou parmi ceux qui ont la réputation d’être chrétiens, mais chez certains de ceux qui déclarent attendre le retour du Fils de l’homme. Si Dieu nous faisait voir les péchés tels qu’ils apparaissent à ses yeux, nous en serions remplis de honte et de crainte. » (Le Foyer Chrétien p. 506 prg. 2)

   Aujourd’hui, en 2011, sommes-nous à l’abri de rejeter la vérité présente ? Laissons parler l’Esprit de prophétie :

   « Même des Adventistes du 7ème Jour courent le danger de fermer les yeux sur la vérité, telle qu’elle est en Jésus, parce qu’elle contredit quelque chose qu’ils avaient considéré comme une vérité admise, mais qui ne l’est pas selon les instructions du St Esprit… Que des hommes maintiennent l’esprit qui a régné à Minneapolis est une offense à Dieu. » (Test. To Ministers p. 70, 76)

   Esaïe l’a bien prophétisé : « La vérité trébuche sur la place publique. » Es. 59 : 14. C’est justement cette vérité qui transforme l’être tout entier dont Paul à écrit aux galates au sujet de la loi et la grâce ; vue qui s’est heurtée à leur incompréhension du sujet. Il a dit : « Suis-je donc devenu votre ennemi, en vous disant la vérité ? » (Gal. 4 : 16).

   Les Galates avaient considéré comme une vérité admise que d’être sous la loi leur apportait le salut. C’est donc dans ce même esprit que se trouvait le peuple adventiste au temps de Jones et Waggoner, alors qu’il ne désirait nullement changer pour la vérité présente. Une personne qui est née et a vécu dans une maison pendant 50 à 60 ans n’est guère disposée à déménager dans un autre logement, fut-ce même un château ; c’est la nature de l’homme naturel (charnel). On dit que l’habitude est une deuxième nature. C’est aussi vrai dans le domaine matériel que dans le domaine spirituel. Tant que cette nature charnelle ne changera pas, il n’y aura jamais la compréhension des vérités éternelles.

   Après avoir énuméré les deux périodes de l’histoire comportant l’intervention de J.C. au temps de l’Israël ancien et l’attitude de l’église Adventiste de 1888 à nous jours ; nous allons maintenant voir quelles sont les étapes qui nous permettront de rentrer dans la faveur de Dieu et d’entrer sur le chemin étroit qui conduit à la nouvelle terre.

   David, après son péché avec Bath-Sheba et le meurtre d’Urie, a crié à Dieu, et ses paroles premières paroles furent « Ô Dieu, aie pitié de moi, selon ta miséricorde ! Selon la grandeur de tes compassions, efface mes forfaits ! Lave-moi parfaitement de mon iniquité ; et nettoie-moi de mon péché ! » (Ps. 51 : 3, 4)

   Reconnaître ses fautes avant de demander des faveurs, cet le processus accepté par Dieu, comme aussi demander pardon à son prochain. « David confesse son péché et humilie son cœur en déclarant que Dieu est juste dans sa manière de procéder. » (M.S. 147, 1903) Dieu attend très longtemps pour que le pécheur se repente. Il montre une tolérance admirable ; mais finalement Il demandera des comptes au transgresseur de la loi. Un homme est coupable quand il porte préjudice à son prochain, mais sa culpabilité principale réside dans le péché qu’il a commis contre le Seigneur et la mauvaise influence de son exemple. L’enfant de Dieu sincère ne prend aucun commandement divin à la légère. (M.S. 147, 1903)

Une conscience vivante conduit à la confession.

   « David triompha souvent en Dieu et cependant, il s’arrêta beaucoup sur sa propre indignité et son état de pécheur. Sa conscience n’était ni endormie, ni morte. « Mon péché est constamment devant moi, » s’exclama-t-il. Il n’eut pas l’idée utopique que le péché était quelque chose avec quoi il n’avait rien à voir et qui ne le concernait pas. Quand il vit les profondeurs de la tromperie de son cœur, il fut profondément dégouté de lui-même, et il pria pour que Dieu le garde par sa puissance des péchés de la présomption, et le purifie de ses fautes secrètes. Il est dangereux de fermer nos yeux et d’endurcir notre conscience au point de ne pas voir ou comprendre nos péchés. Nous avons besoin d’apprécier l’instruction que nous avons reçue au sujet du caractère odieux du péché, afin de nous repentir de nos transgressions et de les confesser. » (Lettre 71, 1893).

   …et au pardon. Voici quelques réflexions :

   Pardonne, s’il te plaît, mes mensonges, la haine qui est en moi, la jalousie. Tu vois tout ce qu’a été ma vie jusqu’ici. Je suis triste d’avoir accumulé toutes ces fautes. C’est vrai, je suis coupable, mais la Bible dit que ton sang versé à la croix me purifie de tout péché. Tu as donné ta vie pour moi. Purifie mes pensées de tout ce mal. Transforme-moi tout entier.

   L’exemple par excellence : L’ORAISON DOMINICALE de J.CHRIST :

   « Pardonne-nous nos offenses comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » (Mat. 6 : 12) Le pardon de Dieu n’est pas seulement un acte judiciaire par lequel il nous affranchit de la condamnation. Ce n’est pas seulement le pardon du péché, c’en est la délivrance.

   L’amour rédempteur transforme le cœur. David avait bien compris toute la portée de ce pardon quand il demandait : « O Dieu ! crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé », ou encore : « Autant l’orient est éloigné de l’occident, autant il éloigne de nous nos transgressions. » (Ps. 51 : 12 ; 103 :12) Dans « Jésus et le BONHEUR » p. 121 :

   « Le pardon et la réconciliation avec Dieu nous sont accordés, à nous pécheurs, non pas en vertu de nos œuvres ou d’un mérite quelconque de notre part, mais à titre de don gratuit dû à la justice immaculée du Christ. » (Jésus et le Bonheur p. 122)

   Nous venons de voir que reconnaître ses torts est indispensable, qu’une conscience vivante conduit à la confession et qu’enfin, il est inévitable de demander le pardon à notre prochain si nous voulons être pardonnés par Dieu, qui par sa miséricorde nous délivre du péché pour que enfin nous soyons transformés tout entier de la chair à l’esprit.

   Il nous faut enfin nous abandonner entièrement dans les bras de notre Sauveur.

   « Paul exhortait à s’abandonner complètement au Seigneur ; car il savait bien que ce n’est qu’à cette condition qu’ils renonceraient à leurs péchés, à leurs passions et à leurs penchants. » (C.P. p. 266)

   L’abandon AU SAUVEUR doit être total. Que toute âme vacillante, en proie aux luttes et aux doutes, se livre entièrement à Dieu ; alors elle sera mise en contact direct avec les forces d’en haut qui lui permettront de triompher. Le ciel s’approchera d’elle, et elle sera soutenue et fortifiée par les anges dans toutes ses épreuves, dans tous ses besoins. (C.P. p. 266)

   Une lutte solitaire est vouée à l’échec, c’est pourquoi il nous est avantageux de le faire avec notre Sauveur.

« L’AMOUR AGAPE »

   « Si noble que soit sa profession, un chrétien dont le cœur ne déborde pas d’amour pour son Dieu et ses semblables, n’est pas un vrai disciple de Christ. …dans son enthousiasme pour la cause du Christ, il pourrait même subir le martyre, s’il n’était pas poussé par l’amour, Dieu le regarderait comme un fanatique ou un hypocrite ambitieux. »

   « La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse. La charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil. »

   …Les caractères les plus nobles et les plus forts ont pour base la patience, l’amour et la soumission à la volonté divine.

   La charité « ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal ». L’amour semblable à celui du Christ interprète, dans leur meilleur sens, les actes et les intentions du prochain. Il ne fait pas connaître inutilement les défauts des hommes, il ne prête pas l’oreille aux propos malveillants, mais il s’efforce au contraire d’attirer l’attention sur les qualités des autres.

   « La charité ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. » Cette charité « ne périt jamais » Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande de ces choses c’est la charité. » (C.P. p. 284)

   L’apôtre Paul parlait sans détours, le cœur rempli d’amour pour ses frères. » (C.P. p. 285)

   La puissance de l’amour : Agapé de Dieu.

« La contemplation de cet amour (de Christ) incomparable devrait remplir l’esprit, toucher et attendrir l’âme, ennoblir et élever les sentiments, bref transformer totalement le caractère» (1 Tém. p. 262)

« Cisèle et polit le peuple de Dieu. » (3 Tém. p. 239)

« La contemplation de l’amour de Dieu subjugue l’âme, captive la pensée. » (1 Tém p. 533)

« Nous rend capable de discerner les ruses de Satan. » (2 Tém. p. 398)

« Donne une grande assurance, comme un précieux trésor. » (2 Tém. p. 399)

« Les épreuves les plus dures adoucies par l’amour. » (3 Tém. p. 513)

« Une nouvelle vie doit prendre possession de tous ceux qui ont l’amour de Dieu dans leurs cœurs. » (3 Tém. p. 367)

« Nous transforme à l’image divine. » (2 Tém. p. 598)

« Deux frères jumeaux : l’amour et le devoir » (1 Tém. p. 371)

   L’amour de Dieu, quand il pénètre en nous, nous change totalement à l’image divine, il nous rend capables de vivre ici-bas comme si nous étions dans la nouvelle terre. C’est cette expérience finale qui nous est proposée, car elle est indispensable, l’expérimenter nous rend capables de traverser les épreuves, les persécutions du temps de la fin. En outre, si nous avons l’amour de la vérité, elle nous fera pénétrer dans les lieux célestes, notre nature sera changée d’humaine à divino-humaine : c’est l’objectif pour tous les fidèles avant le retour de notre Sauveur Jésus-Christ. Nul ne peut atteindre la nouvelle terre sans cette transformation totale. Comme l’apôtre Paul l’a dit « ce n’est plus moi qui vit, c’est Christ qui vit en moi. » (Gal. 2 : 20)

   Il nous reste, mes chers frères et sœurs, chers amis, à méditer sur ces sujets, les faire nôtres pour aboutir à l’expérience parfaite en J.C. qui avait déclaré « Moi et mon Père nous sommes UN » Quel privilège d’atteindre ce niveau et enfin vivre la vie de Jésus-Christ!

   C’est le vœu que je formule pour vous, pour moi.

   Que le Seigneur nous donne cette joie d’être réunis tous ensemble dans les demeures qu’Il nous prépare, que nous soyons dans les dispositions voulues pour qu’Il nous accorde ses grâces. Amen. 

   (Notes de son message donné le 23 octobre, au Camp Meeting 2011, organisé par Etoile du Matin au Camping de la Cascade, St-Rome de Tarn.)


Message d’introduction au camp-meeting 2011 :

Marc Fury

   Chers frères et sœurs, bonjour. Merci à vous tous d’avoir répondu présent à cette sainte convocation. Ça me fait chaud au cœur de voir tous ces visages qui me sont si chers. Vous nous avez tous manqué. Je tiens aussi  à remercier chacun des orateurs ayant répondu présent à notre invitation, à vous tous qui prendrez la parole durant ces quatre jours. Merci d’avoir répondu à l’appel de Dieu, car nous croyons sincèrement que ces rencontres ont été voulues de Dieu, qui a tout dirigé par les voies impénétrables de la Providence, utilisant ses saints anges pour retenir les vents contraires.

Si nous sommes là, c’est avant tout pour rencontrer Jésus, n’est-ce pas ? Mais comment Jésus peut-il être là, alors qu’il est actuellement dans le sanctuaire céleste, où il intercède auprès du Père en notre faveur ? Eh bien, la Bible nous dit dans Romains 12 : 4, 5 que tout comme « nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres. » Ainsi, nous formons, ensemble, un seul corps en Christ, et l’apôtre Paul va même plus loin dans 1 Corinthiens 3 : 9, disant « Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ? »

   Mais nous savons qu’une personne est plus qu’un ensemble de membres parfaitement coordonnés. Pour avoir une âme vivante, il faut que le corps soit animé d’un esprit. D’ailleurs, c’est avant tout l’esprit d’une personne qui la caractérise et l’identifie. Lorsque l’on parle de quelqu’un à un ami, il est rare qu’on s’étende longuement sur son aspect physique. C’est avant tout la vie et la pensée de cette personne qui nous intéresse.

   Pour que Jésus puisse être spirituellement présent parmi nous, il faut donc avant tout que sa vie et son Esprit soient les nôtres. C’est alors seulement, que nous pourrons dire être assurés de la présence de Jésus. 1 Cor. 12 : 13 : « Nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps. »

   Jésus nous a promis dans Matthieu 18 : 20 « Là deux où trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. » Quelle glorieuse promesse ! Jésus veux être en nous par son Esprit, il veut demeurer au milieu de nous.

   Jésus nous a lui-même dit qu’Il est le Chemin, la Vérité, et la Vie. Ainsi, ce n’est qu’en aimant et en recherchant la précieuse Vérité que nous pourrons véritablement accueillir Jésus parmi nous. Jésus est le seul médiateur qui nous ait été donné, et Satan cherche par tous les moyens à détourner notre attention de Lui. Mais la Bible nous dit clairement dans 1 Timothée 2 : 5 « Il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. » Oui, cette vérité est glorieuse, le Fils de Dieu est le seul médiateur qui nous ait été donné.

   Dieu nous fait un merveilleux don, et chaque personne ici présente fait partie de ce don qu’il veut nous faire pendant les quatre jours à venir. Dieu est celui qui récompensera ses serviteurs fidèles au dernier jour. En attendant Jésus nous a donné cette consigne  dans Luc 17 : 10 :

   « Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire. »

   Il se peut que ces paroles nous semblent bien dures, mais Jésus sait ce qu’il dit. Il veut nous apprendre à être des hommes et des femmes de principes, suivant la voie du devoir, et ne nous souciant que de la gloire de Dieu. Quelle est la gloire de Dieu ? 1 Jean 4 : 7-11.

   « Bien aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimé et a envoyé son Fils comme victime propitiatoire pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. »

   La gloire de Dieu est avant tout son caractère, et son caractère se résume en un seul mot : AMOUR. Il ne nous est pas possible de comprendre la longueur, la largeur, la hauteur et la profondeur de l’Amour de Dieu. Il nous a aimé, alors que nous avons transgressé sa loi et semé le trouble dans le monde merveilleux qu’il avait créé pour notre bonheur. Il a accepté de donner son Fils bien-aimé et chéri dont il nous est parlé avec tant d’affection sous le symbole de la sagesse dans proverbes 8 : 29-30 :

   « Lorsqu’il posa les fondements de la terre, j’étais à l’œuvre auprès de lui, et je faisais tous les jours ses délices, jouant sans cesse en sa présence, jouant sur le globe de la terre, et trouvant mon bonheur parmi les fils de l’homme. »

   Jésus était un Fils aimé de son Père. La Bible nous dit même qu’il faisait tous les jours ses délices. Notre imagination s’épuiserait à vouloir illustrer un si grand amour. Nous pensons à Abraham qui offrit son Fils Isaac, nous pensons au centenier romain attristé par la maladie de son fils, puis réjoui par sa guérison. Mais tout cela n’est qu’une ombre bien pâle de l’amour que Dieu manifesta en offrant son propre Fils pour nous racheter de la misère du péché.

   Ce Fils n’est pas seulement mort pour que nous ayons la vie, mais il a vécu sur la terre pour être un modèle parfait. Il s’est présenté à nous comme le chemin, la vérité et la vie.

La vérité :

   Mais pourquoi sommes-nous réunis aujourd’hui ? Par curiosité ? Voulons-nous avoir l’occasion de nous informer de ce qui se passe au sein du self supporting français ? Voyez-vous mes amis, Dieu connaît nos cœurs. Il se peut que nous parvenions à cacher  nos vraies motivations à nos frères et sœurs, mais à Dieu, rien n’est caché. 1 Corinthiens 13 : 3 nous dit :

« Quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien. »

   Je me suis toujours demandé comment cela était possible, et pourtant, alors que les années passent, l’expérience m’a montré qu’il est tout à fait possible de faire une chose dans un but différent de sa raison première. Mais mes amis, si nous sommes venus ici en ce jour, c’est parce que nous aimons la Vérité, c’est parce qu’un jour, l’amour infini de Jésus a touché nos cœur, et que nous souhaitons toujours mieux le connaître et mieux le servir.

   Le peuple de Dieu est ce qu’il a de plus précieux sur la terre, et nous voulons garder un souvenir bienfaisant de notre séjour ici. Mais surtout, nous voulons que le Royaume de Dieu progresse, et que la vérité triomphe. Jésus revient bientôt.

   Nous sommes heureux de vous présenter la nouvelle édition du livre « Le Fondement de notre Foi » du pasteur Allen Stump.  Nous sommes persuadés que ce livre contient la vérité présente, et c’est pourquoi nous l’avons traduit et édité. Ce livre doit être répandu dans nos Eglises, car il donne une réponse solidement ancrée dans la Bible et l’Eprit de Prophétie à de nombreuses questions vitales que nous pouvons nous poser au sujet de l’incarnation, de l’expiation, du message du sanctuaire, et de la véritable relation qui existe entre Dieu, Jésus et le Saint-Esprit. 2 Tim. 1 : 7 nous dit :

   « Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. »

   Voyez-vous, nous sommes souvent intimidés par les autres. Nous avons peur d’eux, et de ce qu’ils pourraient penser de nous. Mais si nous mettons notre confiance en Dieu, il peut nous donner la victoire sur nous-mêmes, et c’est la plus grande victoire qui puisse exister. Salomon l’a bien dit dans Proverbes 16 : 32 :

   « Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un héros, et celui qui est maître de lui-même que celui qui prend des villes ».

Une vie de foi :

   Chers amis, Dieu veut que nous vivions une vie de foi. Il veut que nous mettions toute notre confiance en Lui, et que nous allions de l’avant. Nous n’avons pas à rougir du véritable message Adventiste. Nous ne pouvons que rougir de notre infidélité à Dieu et de notre manque de foi, en ayant laissé des loups ravisseurs entrer dans la bergerie de notre Maître et dévorer son troupeau. Dans sa célèbre parabole du bon berger, Jésus nous a bien enseigné à son sujet. Nous trouvons ces belles paroles dans Jean 10 : 1-18 :

   « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers. Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait. Jésus leur dit encore: En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance. Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n'est pas le berger, et à qui n'appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s'enfuit, parce qu'il est mercenaire, et qu'il ne se met point en peine des brebis. Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis. J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre: tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père. »

   Bien-aimés, le bon berger, c’est Jésus. Le problème, c’est que souvent, nous sommes anxieux de savoir ce que les autres pourraient penser de nous. Souvent, lorsque je prépare un sermon ou un article quelconque, je me dis que je n’ai rien de spécial à dire. J’ai longtemps considéré cela comme une faiblesse, mais Dieu m’a montré que c’était une force, par ce que c’est vrai ! Nous n’avons rien de spécial à dire de nous même. Mais Dieu ne nous a jamais demandé de nous prêcher nous-mêmes, il nous a demandé de prêcher Christ ! Il nous a demandé de prêcher la Parole. 2 Corinthiens 4 : 5 dit :

   « Nous ne nous prêchons pas nous-mêmes ; c’est Jésus-Christ le Seigneur que nous prêchons, et nous nous disons vos serviteurs à cause de Jésus. »

   Et c’est là ce que Dieu veut. Il veut que nous soyons les serviteurs de nos frères, et que nous prêchions Jésus-Christ le Seigneur. Aujourd’hui, Jésus-Christ est dans le lieu très saint du sanctuaire céleste.  Il est notre Souverain Sacrificateur, et il plaide auprès de Dieu notre Père. Malheureusement, beaucoup d’entre nous n’ont pas suivi Jésus dans le Lieu Très Saint, et sans que nous nous en rendions compte, Satan s’est assis sur le trône vacant qui se trouve dans le Lieu Saint. N’est-ce pas effrayant de penser que nous pouvons adorer Satan tout en pensant adorer Jésus dans le sanctuaire ? Dans Premiers Ecrits, page 54, il nous est parlé d’une vision que Sœur White eut au sujet du sanctuaire, à la fin des 2300 jours de Daniel 8 : 14.

   « Je vis un trône, et sur ce trône étaient assis le Père et le Fils. J'admirai le visage de Jésus et sa personne adorable. Mais je ne pouvais voir le Père, car une nuée glorieuse le couvrait. Je demandai à Jésus si le Père avait la même forme que lui. Il me répondit par l'affirmative, mais je ne pouvais pas le voir, car, ajouta-t-il, “si tu voyais une fois la gloire de sa personne, tu cesserais d'exister”. Devant le trône je vis le peuple adventiste — l'Eglise et le monde. Je vis deux groupes: l'un était incliné devant le trône, profondément intéressé; l'autre semblait indifférent. Ceux qui s'inclinaient devant le trône priaient en regardant Jésus qui, lui, regardait son Père et semblait plaider avec lui. Une lumière jaillissait du Père vers son Fils, et du Fils au groupe en prière. Puis je vis une lumière resplendissante qui venait du Père vers son Fils, et du Fils flottait sur ceux qui étaient devant le trône. Mais ils étaient peu nombreux ceux qui la recevaient. Plusieurs la fuyaient; d'autres y étaient indifférents, et elle s'écarta d'eux. Quelques-uns l'appréciaient et allaient s'incliner avec le petit groupe qui était en prière. Tous, dans ce groupe, recevaient la lumière, et en avaient de la joie. Leurs visages en reflétaient la gloire.

   Je vis le Père se lever de son trône, et se rendre dans un chariot de feu au lieu très saint, au-delà du voile, et s'y asseoir. Alors Jésus se leva de son trône, et la plupart de ceux qui étaient inclinés se levèrent avec lui. Je ne vis aucun rayon de lumière passer de Jésus à la multitude insouciante après qu'il se fut levé, et ces gens étaient complètement dans les ténèbres. Ceux qui se levèrent en même temps que Jésus, ne cessèrent d'avoir les yeux fixés sur lui lorsqu'il quitta son trône et il les conduisit un moment. Ensuite il leva la main droite, et il dit de sa douce voix: “Attendez ici; je vais au Père pour recevoir le royaume; gardez vos vêtements sans tache; dans peu de temps je reviendrai des noces et je vous prendrai avec moi.” Puis un chariot aux roues de flammes de feu, entouré par les anges, avança près de Jésus, qui y monta et fut conduit au lieu très saint où le Père était assis. Là, je contemplai Jésus, souverain sacrificateur, se tenant devant le Père. Autour de la bordure de ses vêtements, il y avait des grenades, entremêlées de clochettes d'or. Voir Exode 28 : 33, 34. Ceux qui se levèrent avec Jésus dirigeaient leur foi vers lui dans le lieu très saint, et priaient: “Père, donne-nous ton Esprit.” Jésus alors soufflait sur eux le Saint-Esprit. Dans ce souffle il y avait de la lumière, de la puissance, beaucoup d'amour, de joie et de paix.

   Je me retournai pour voir le groupe qui était resté incliné devant le trône; ceux-là ne savaient pas que Jésus l'avait quitté. Satan apparut près du trône, essayant de faire l'œuvre de Dieu. Je les vis qui regardaient vers le trône, et priaient: “Père, donne-nous ton Esprit.” Satan soufflait alors sur eux une influence maléfique, où il y avait de la lumière et beaucoup de puissance, mais pas d'amour, de joie et de paix. Le but de Satan consistait à les séduire, et avec eux les enfants de Dieu. »

   Vous rendez-vous compte de la gravité de cette révélation divine ? Le souffle de Satan contient de la lumière et beaucoup de puissance, et c’est la raison pour laquelle tant de gens se font piéger dans ses filets. Mais Dieu nous a montré comment reconnaître que ce souffle n’est pas celui de Dieu : il est dépourvu d’amour, de joie et de paix.

   Voyez-vous mes frères et sœurs, Satan peut facilement donner de la lumière afin de tromper, car il connaît bien la Bible, et certainement mieux que vous et moi. Satan peut facilement souffler beaucoup de puissance, car il était l’ange le plus haut placé du ciel. Même s’il a perdu cette place, il a gardé sa grande intelligence qu’il a mise au service de mal. Mais il est des choses qu’il ne peut pas offrir. C’est l’amour véritable, la joie et la paix. Ce n’est que Dieu seul, qui peut nous les donner, car il est Amour.

   Ma prière pour ces quatre jours que nous allons passer ensemble, c’est que nous puissions vraiment rester dans l’Esprit du Christ, partager nos expériences de foi, étudier la Parole, et communier les uns avec les autres en toute franchise, en toute sincérité et droiture. Rejetons tout esprit de parti ou de vaine gloire, et cette gangrène redoutable que constituent la médisance, le commérage et les rapports calomniateurs qui ne feraient que ternir notre bonheur. Parlons de Jésus et de ce qu’Il a fait pour nous. Parlons de son merveilleux amour, et cherchons à manifester la présence de Jésus à notre prochain. Ce n’est qu’ainsi que l’on pourra savoir que Jésus était présent à ces rencontres, et qu’elles auront une odeur de vie donnant la vie, et non une odeur fétide de mort.

 Que Jésus soit tout en tous, Amen.


Sur leurs traces – 36 ème et dernière partie

Ce qu’il souhaitait avant tout

   Un jour en Nouvelle-Zélande, une lettre émouvante parvint au siège de la Mission Adventiste. Elle venait d’une personne isolée, membre de notre église, très éprouvée par une longue maladie. Pressentant sa fin prochaine, cette dame demandait seulement, par un touchant souci à l’égard de ses voisins et amis, qu’un de nos pasteurs veuille bien se charger du service funèbre. Une de ses voisines, assurait-elle, préviendrait, le moment venu.

   Quelques mois plus tard, effectivement, un télégramme nous avisait du décès de la personne en question. Le pasteur Hookings partit immédiatement.

   Cette adventiste âgée était soignée par un médecin catholique. Lorsque le pasteur Hookings vint conduire la cérémonie mortuaire, il fit la connaissance de ce médecin. Tous deux s’assirent dans l’une des pièces de la maison de la défunte. Le médecin feuilletait d’un air pensif un des livres qu’il avait pris sur la table. Se tournant vers le pasteur Hookings, il lui dit d’un ton pénétré :

- Ce sont des livres merveilleux, Monsieur.

- Je suis entièrement de votre avis, Docteur, répondit le pasteur Hookings. Mais puis-je vous demander comment il se fait que vous les connaissiez ?

   Le médecin conta alors comment, visitant la malade depuis des mois et des mois, il lui était fréquemment arrivé de devoir attendre quelques instants précisément dans cette pièce.

- J’en ai profité, expliqua-t-il pour parcourir ces livres à couverture rouge. Voyez-vous, Monsieur, continua-t-il, je possède moi-même une bibliothèque bien fournie et je lis énormément. Et, depuis quelque temps, avec une préférence marquée pour tout ce qui touche à la religion et à la mise en pratique des enseignements du Christ. Je suis catholique, mais je n’en lis pas moins avec beaucoup d’intérêt les auteurs protestants. Et bien, je dois dire que je n’ai trouvé nulle part ailleurs une manière aussi claire et aussi vivante d’appliquer à la vie courante les grands principes de l’Evangile. Mais, dites-moi, je vous prie, les membres de votre église se conforment-ils aux instructions contenues dans ces pages ? J’ai été frappé par leur utilité pratique. L’auteur y aborde tous les problèmes courants qui se posent dans la vie familiale ou les activités professionnelles. Et je ne puis m’empêcher de me poser la question : Vos fidèles ont-ils connaissance de ces livres ? En font-ils leur règle de vie ? »

   Impressionné par la gravité du ton, le pasteur répondit : « Nous croyons en effet que ces messages sont destinés à l’Eglise et qu’ils émanent de Dieu. Nous les enseignons dans nos communautés et nous nous efforçons de les prendre pour ligne de conduite. »

- Ah ! vous me rassurez ! répliqua le médecin. Voyez-vous, si je me suis permis ces questions quelque peu indiscrètes, c’est que la chose me préoccupe personnellement. Les années commencent à me peser ; j’envisage de céder bientôt mon cabinet et ma clientèle à un jeune confrère. Et je me dis que, pour un homme qui aborde l’autre versant de l’existence, ce serait une expérience magnifique d’appartenir à une communauté enracinée dans un christianisme aussi authentique et agissant. Je sens bien, tout au fond, que c’est ce que je souhaite par-dessus tout ! » - D’après A.W. Cormack, « A Prophet among You », p. 480-482

   A l’instant de mettre le point final à cette brochure, nous pourrions nous demander s’il existe encore, dans nos communautés, cette ferveur, ce désintéressement, ce dévouement, cet oubli de soi manifesté par les pionniers du mouvement Adventiste. Voilà des hommes et des femmes qui, ayant longuement étudié la Bible, y découvrent soudain une grande vérité oubliée et d’extraordinaires indications concernant les derniers temps. Que font-ils ? Se contentent-ils de se dire : « Tiens ! comme c’est curieux. Je n’imaginais pas cela ! »… Non, ils creusent, ils cherchent, ils discutent de ces questions avec leurs proches, disons mieux, ils « prêchent » leurs nouvelles convictions, sans être le moins du monde des prédicateurs. Et, tout feu, tout flamme, ils se lancent dans la bataille, dénués d’argent et de moyens, mais sûrs que Dieu les soutiendra. Leur foi est si absolue qu’elle « renverse les montagnes ». Le Christ avait prédit qu’il en serait ainsi. Bienheureux ceux qui ont su le prendre au mot.

   Et parce que ces découvreurs sont dans le vrai, mais qu’ils sont, eux aussi, sujets à des erreurs de jugement, Dieu leur suscite un guide, en une très jeune femme, dénuée d’instruction, à la santé si fragile qu’on la croit condamnée. Et l’impossible se réalise. Sous l’impulsion de cette femme inspirée, ces hommes grandissent et accomplissent avec un véritable héroïsme une œuvre exigeante et difficile.

   Les résultats, vous les connaissez : une œuvre en pleine expansion, l’organisation de stations missionnaires un peu partout dans le monde, un nombre incroyable de Collèges, voire d’Universités, d’hôpitaux, de maisons d’édition… Cela pour l’aspect matériel.

   Mais ce qui compte bien davantage, c’est cette compréhension plus exacte, plus approfondie de la Bible et des exigences de la Loi de Dieu. Notre sort éternel est sur la balance. Croire au prochain retour du Christ, c’est aussi savoir que l’heure est grave et qu’il est temps de se préparer. Soyons reconnaissants pour cette conviction et pour cette magnifique espérance et n’oublions pas que nous devons l’une et l’autre à l’intelligence prophétique et à la ferveur spirituelle qui animèrent les pionniers du Mouvement Adventiste.


Histoire pour les enfants

La fermeté de marie

   Dans le pays où Marie habite, les enfants vont à l’école six jours par semaine, le samedi étant un jour d’école comme les autres.

   Il n’y eut pas de difficulté pour Marie jusqu’au jour où, avec sa mère et sa sœur aînée, elle alla écouter un homme qui prêchait la Bible. Pour la première fois de sa vie, Marie apprit que Dieu l’aimait, et lorsqu’elle entendit dire que Dieu désire que son peuple lui obéisse, elle dit qu’elle serait heureuse de le faire.

   Bien sûr, cela voulait dire observer le quatrième commandement de même que les neuf autres, et ne plus aller en classe le samedi.

   Maman alla voir l’institutrice.

   - Eh bien ! dit celle-ci, il y a une loi qui déclare que les élèves dont la religion leur défend d’aller à l’école le samedi doivent être excusés, donc je suppose que je dois lui permettre de manquer les cours ce jour-là. Mais laissez-moi vous dire que je ferai de mon mieux pour qu’elle change d’avis.

   Maman se leva pour partir.

   - Merci, Mademoiselle Hansen, de bien vouloir excuser l’absence de Marie le samedi. Je le lui dirai.

   Le lundi matin, Mademoiselle Hansen dit à sa classe :

   - Je dois vous expliquer à tous pourquoi Marie était absente le samedi. Elle fait maintenant partie d’une drôle de petite église qui dit que le samedi est le dimanche. Vous voyez à quel point c’est ridicule ! Marie pense maintenant qu’elle est bien trop savante pour venir à l’école le samedi avec nous tous !

   Toute la classe éclata de rire. Marie rougit, mais ne dit rien.

   Ce soir-là, pourtant, elle dit à Mademoiselle Hansen :

   - Je vais rester et nettoyer les tableaux pour vous, si vous voulez.

   Quelques semaines plus tard toute la classe devait passer des examens importants. Les résultats furent mauvais. La classe n’avait pas aussi bien réussi que d’autres classes qui avaient passé le même examen.

   Mademoiselle Hansen était furieuse. Elle se tint debout devant ses élèves, et ses yeux noirs lançaient des éclairs.

   - J’ai honte de cette classe. Mais ce n’est pas vraiment la faute de tout le monde, si la moyenne a été si basse. La faute en est à une seule fille, qui pense qu’elle en sait trop pour venir à l’école six jours par semaine. C’est Marie. Retournez-vous tous, et regardez-là !

   Les élèves fixèrent Marie. Carla Kroeger chuchota :

   - Crâneuse !

   Mais il arriva qu’à midi, ce jour-là, Carla découvrit qu’elle avait oublié son déjeuné à la maison.

   Marie lui dit :

   - Je te donne la moitié du mien, Carla !

   Le lendemain, Brigit Mulberg traita Marie de tous les noms et lui dit qu’elle voudrait bien la voir aller dans une autre école.

   Le même après-midi, pendant la dictée, Brigit cassa son crayon. Marie lui tendit le sien en chuchotant :

   - Prends celui-ci, j’en ai un autre !

   Et il en fut de même pendant des mois. Mademoiselle Hansen fit de son mieux pour que tous ses élèves se retournent contre Marie. Mais Marie continua à se montrer polie envers son institutrice et aimable envers ses camarades de classe.

   Un jour, maman entendit frapper à la porte. Mademoiselle Hansen était venue la voir !

   L’institutrice avait l’air ennuyée.

   - Je dois vous faire des excuses, dit-elle. Elle baissait la tête, et son visage était tout pâle. Ce n’était pas souvent que Mademoiselle Hansen faisait des excuses.

   - C’est au sujet de Marie. J’ai été très dure envers elle, mais j’ai eu tort. Malgré tout ce que j’ai dit sur elle, elle continue à être polie envers moi et aimable envers ses camarades. Je voudrais bien qu’il y ait un moyen pour que toute la classe adopte la même religion.

   Elle s’arrêta. Maman ne dit rien.

   Mademoiselle Hansen poursuivit :

   - Marie me dit que vous avez une autre fille, plus âgée ?

   Maman fit un signe de tête affirmatif.

   - J’ai besoin de quelqu’un pour m’aider dans mon ménage. Il faut que cette personne soit honnête, travailleuse, plaisante, et il faut que je puisse compter sur elle…

   Mademoiselle Hansen s’interrompit. Elle savait qu’elle n’avait aucun droit de demander un service.

   - Je me suis demandé si la sœur de Marie ne voudrait pas venir travailler pour moi. Si elle est comme Marie, elle est exactement la jeune fille qu’il me faut et, bien sûr, elle pourra avoir son samedi toutes les semaines.

   - Je vais demander à ma fille, mais je crois qu’elle acceptera votre offre d’emploi, dit maman.

   Et elle fut impatiente de dire à Marie quels étaient les résultats de son fidèle témoignage.

L.M.

 

Coin Santé

Tarte au giraumon

Ingrédients :

Pour la pâte brisée :

- 300g de farine complète

- 100g d’huile d’olive

- du sel

- un peu d’eau

 

Pour la garniture de légumes :

- 500g de potiron

- 5 feuilles de blettes

- 1 gros oignon

- 2 gousses d’ail râpées

- du cumin

- des fines herbes

- 2 cuillèrées à café de sel

- du persil

- 100ml de crème d’avoine

- 2 œufs

  

Préparation :

1) Préparer la pâte brisée en mélangeant la farine complète, le sel, l’huile d’olive et l’eau (environ ½ verre d’eau)

   Mélanger avec 1 cuillère en bois. Terminer en formant une boule de pâte avec la main. Laisser reposer ½ heure.

2) Enduire un moule à tarte d’huile d’olive et piquer avec une fourchette. Faire précuire au four à 180° pendant 10 à 15 minutes.

3) Pour la garniture, faire revenir l’oignon puis le persil dans l’huile.

4) Couper la citrouille en cubes, ajouter les feuilles de blettes et les faire cuire à la vapeur.

5) Ecraser les légumes cuits à la fourchette dans un saladier, ajouter les œufs battus et verser le tout sur les oignons et le persil.

   Ajouter la crème d’avoine, l’ail râpé, et le sel.

6) Verser la préparation sur la pâte à tarte précuite.

7) Enfourner le tout pendant 20 à 30 minutes – à four chaud pendant 20 minutes.